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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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¼dipe, un personnage de mythologie qui cache un roi mycénien

¼dipe, un personnage de mythologie qui cache un roi mycénienJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'¼dipe, un roi de Thèbes qu'on pense mythique, mais qui aurait pu être un puissant souverain mycénien. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Homère est le premier à décrire ¼dipe, qui ne fut pas chassé de Thèbes, et il mourut sur le trône, puisqu'on célébra ses funérailles à sa mort. Il semble décrire un personnage qui pourrait être historique et démontre que Thèbes a l'originalité de posséder une mythologie qui lui était propre et qui semble avoir déformé des événements historiques avec une certaine exagération, et dont Sophocle finira par faire un terrible drame.
 
¼dipe, un personnage de mythologie qui cache un roi mycénienSuivant le récit d'Homère, ¼dipe, fils de Laïos et d'Épicaste, ignorant la parenté qui l'unissait à eux, tua le premier et consomma avec Épicaste un mariage incestueux. Lorsque le crime fut connu, la mère épouse se pendit; Oedipe, poursuivi par les Érinyes maternelles, continua, cependant, de régner à Thèbes. Il périt plus tard dans un combat percé d'un coup de lance, et les Thébains honorèrent sa mémoire par des cérémonies funèbres.
En suivant le professeur H. J. Rose (Modern Methods in Classical Mythology, St. Andrews, 1930) pour qui ¼dipe comme un personnage historique, il serait un prince qui avait été chassé enfant et qui, à la tête d'une armée appuyée Corinthe conquis Thèbes, tua le roi Laïos, et épousa la reine Épicaste, sa mère. ¼dipe est sans doute un surnom ("pied enflé"). Sa mort laisse ses fils prêts à s'entretuer et qui le feront comme le montre le récit des sept contre Thèbes, qui semble correspondre aux des traces de destruction dans la cité mycénienne entre 1280 et 1275 avant J.-C. Le palais de Thèbes et certaines de ses salles d'archives sont saccagées par de mystérieux agresseurs.
 
Le règne d'¼dipe s'il a au lieu devait être prospère. À Thèbes, le palais montre qu'entre le XIVe et le XIIIe siècle, les rois mycéniens voyageaient à travers le monde connu, cultivant les mêmes idées, et employant les mêmes artistes, architectes et peintres. Dans les résidences royales luxueuses vivait le roi et sa famille royale, les frères du roi, sa femme et ses fils. Le palais protégé par des fortifications colossales, est alors le centre nerveux d'une principauté dont les ressources sont gérées avec une minutie extrême.
 
¼dipe, un personnage de mythologie qui cache un roi mycénienLa ville devait son importance à sa force militaire, on vante d'ailleurs les qualités de roi guerrier d'¼dipe qui meurt au combat, elle gagna aussi des contacts avec "Milet" (Milawata) et "Chypre" (Alashija). Elle était également en mesure de tirer des ressources de Lamos près du mont Hélicon, et de Karystos et Amarynthos sur la partie grecque de l'île de l'Eubée. Cette prospérité du royaume thébain d' ¼dipe devait faire des envieux.
 
Thèbes renforça alors ses défenses vers 1300 avant J.-C., pendant le règne possible d'¼dipe, et celles de villes à sa proximité comme Etreusis. La ville était peut-être devenu trop puissante pour Mycènes et elle devait faire aussi face à sa puissante rivale d'Orchomène. ¼dipe serait-il mort au combat contre Mycènes ? Homère n'est pas très exhaustif.
 
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#Posté le mercredi 08 octobre 2014 03:12

Socrate, un philosophe dépassant du cadre

Socrate, un philosophe dépassant du cadreJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Socrate, un homme qui éveilla chez ses auditeurs le désir de philosopher. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Socrate  (469-399 avant J.-C.) est souvent qualifié de "père de la philosophie", car il est l'un des premiers à se détourner de l'étude de la nature et à insister pour que la réflexion philosophique s'intéresse désormais exclusivement aux "affaires humaines". Il ne laissa aucun écrit. Le seuls parlant de lui proviennent d'admirateurs, d'acolytes, et de rivaux du philosophe.
 
Socrate est né en 469 avant J.-C. pendant l'âge d'or de la Grèce. Il fut déclaré par l'oracle de Delphes comme l'homme le plus sage de tous les temps. Fils d'un sculpteur et d'une sage-femme, Socrate est très tôt été attiré par les questions morales. Il grandit au cours des jours passionnants de Périclès à Athènes, dans le milieu du théâtre et de la poésie, de la création de l'architecture et de la sculpture, de l'écriture et de la littérature.
 
Socrate, un philosophe dépassant du cadreD'abord sculpteur, il choisit d'être philosophe pour guider l'amélioration intellectuelle et morale des Athéniens. Socrate était relativement pauvre, mais il gravitait autour des riches; il pouvait être même en sympathie avec l'oligarchie athénienne qui avait brièvement gouverné Athènes en 411 avant J.-C. et entre 404 et 403 avant J.-C., il était aussi farouchement fidèle aux principes de la démocratie athénienne existant. Marié à Xanthippe, il eut d'elle trois garçons.
 
Il était un patriote et un vétéran militaire héroïque puisqu'il participa à la guerre du Péloponnèse (431 à 404 avant J.-C) où il fut valeureux et endurant. La gloire d'Athènes dura moins de 50 ans. Socrate vécut pour voir sa ville conquise par les Spartiates et touchée par une terrible épidémie de peste.
 
La piètre apparence de Socrate et son dédain visible de l'argent et du pouvoir sont des dangers aux m½urs de sa ville ostensiblement riche et sophistiqué. Il essaya de convaincre ses concitoyens d'examiner leurs propres croyances et les comportements. Dans les discussions qu'il dirigeait en maître avec les habitants de la ville, il poussait chacun à dépasser le niveau des vérités de sens commun et à partir en quête de la vraie connaissance. De plus, puisque l'ignorance mène à l'injustice, il tentait d'abolir la séparation entre la raison et la recherche du bien commun, contrairement aux sophistes et aux défenseurs de la rhétorique.
 
Socrate, un philosophe dépassant du cadreInsoumis au tyran Citrias, Socrate refuse de fuir la ville à la suite de son procès et boit lui-même la ciguë qui le condamne en 399 avant J.-C. C'est grâce à deux de ses élèves, Platon et Xénophon, que l'on connaît la pensée de Socrate, fondatrice de la réflexion philosophique.
 
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#Posté le mardi 25 novembre 2014 04:06

Épaminondas, le héros de la courte hégémonie thébaine

Épaminondas, le héros de la courte hégémonie thébaineJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Épaminondas, qui transforma l'antique cité-État de Thèbes, en la conduisant en dehors du joug spartiate dans une position hégémonique de courte durée dans la politique grecque. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Épaminondas est un général et homme d'État béotien (418-362 avant J.-C.). Il est remarquable par ses qualités de stratège comme par son goût pour l'art traditionnel de la flûte et les spéculations philosophiques, menant une vie presque ascétique.
 
Fils d'un aristocrate pauvre, Épaminondas est d'une grande culture musicale et philosophique grâce à une bonne éducation auprès du pythagoricien Lysis de Tarente, et il se lie dès sa jeunesse avec Pélopidas, l'un des chefs du parti populaire à Thèbes, avec qui il est banni, puis se lance dans des expéditions militaires et libère la cité du joug spartiate en 379. Durant les huit années qui suivent, Thèbes, alliée à Athènes, repousse Sparte avec succès et reprend la tête d'une fédération de cités de Béotie.
 
Épaminondas, le héros de la courte hégémonie thébaineEn 371, il est député à Sparte pour y traiter de la paix, mais sans résultat. Il réorganise l'armée thébaine pour faire face à Sparte et Athènes qui s'unissent pour refuser de reconnaître la confédération béotienne, et remporte sur les Spartiates la victoire de Leuctres (371) qui eut un retentissement énorme grâce àla nouvelle armée béotienne, que Pélopidas avait réorganisée et dotée d'une unité de choc, le fameux bataillon sacré de 300 hoplites supérieurement entraînés et motivés, puis envahit le Péloponnèse en 370, mais prudent il n'ose pas tenter d'entrer à Sparte, enlève à Sparte la Messénie et l'organise selon le modèle béotien, reconstruit Messène, donnant à Thèbes l'hégémonie en Grèce central, (en Thessalie, où Jason de Phères est assassiné en 370, et en Macédoine, dont la fidélité sera garantie par des prises d'otages), dans le Péloponnèse et en Béotie.
 
Suite au semi-échec de sa seconde invasion du Péloponnèse en 369, Épaminondas veut se venger d'Athènes. En 364, il gagne aux Thébains l'alliance de Rhodes, de Chio, de Byzance pour s'opposer à la puissance maritime d'Athènes. Le souhait de Thèbes est de contrebalancer l'influence athénienne en mer Égée. Une ligue se forme alors contre Thèbes entre Sparte, Athènes, Mantinée, les Éléens et les Achéens. En 362, Épaminondas envahit alors le Péloponnèse et bat les coalisés à Mantinée (4 juillet 362), mais est mortellement blessé. L'hégémonie thébaine disparut avec lui puisque Thèbes fut aussitôt rabaissé au rang d'une puissance secondaire.
 
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#Posté le mardi 27 janvier 2015 03:06

Bellérophon, et s'il avait été inspiré d'un personnage réel ?

Bellérophon, et s'il avait été inspiré d'un personnage réel ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images du héros grec Bellérophon, qui a pu avoir une inspiration historique provenant de la Grèce mycénienne. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Bellérophon, et s'il avait été inspiré d'un personnage réel ?Bellérophon viendrait de l'isthme de Corinthe. Il est un héros grec fils d'un Glaucos argivo-corinthien et grand-père d'un autre Glaucos devenu lycien, il débarrasse la Lycie d'un monstre divin, la Chimère. Cet exploit lui permet d'épouser la fille d'un roi et il accède plus tard à la royauté. Il se rend ainsi maître d'une partie de l'Asie, la Lycie, sur laquelle règne ensuite ses descendants. Le héros parcourt ensuite, monté sur Pégase, la plaine cilicienne avant d'y errer en boitant. Les dirigeants de Milet et de Magnésie de Méandre prétendaient descendre de Bellérophon. Ce récit peut avoir été inspiré par un véritable personnage dont les exploits eux ne sont pas mythologiques.
 
La lettre de Manapa-Tarhunta et la lettre à Tawagalawa écrite à l'époque de Hattusili III (1265-1250 avant J.-C.) nous montre le roi hittite marcher contre Piyama-Radu, un "dignitaire hittite rebelle", qui pourrait être une possible inspiration pour Bellérophon, qui s'est attaqué à l'époque de Muwattali II (1295-1272 avant J.-C.) à Lazpa (Lesbos) où son grand-père a sapé la loyauté de l'île au roi de Seha et il prend le compte de l'île pour le roi d'Ahhiyawa, qui par la suite a mené des raids de pillage dans le pays de Lukka (Lycie).
 
Bellérophon, et s'il avait été inspiré d'un personnage réel ?Il a commis l'erreur d'attaquer le représentant hittite dans le pays, Attarimma, et il appelle à l'aide Tawagalawa. Il demande au roi hittite d'être son "vassal" et d'être confirmé comme le représentant royal dans le pays, ce que le roi refuse. Muwatalli avance donc vers Waliwanda, demandant à Piyama-Radu d'abandonner la cité de Iyalanda. Le frère de Piyama-Radu, Lahurzi tend une embuscade au roi pour lui permettre de s'enfuir à Millawanda (Milet) avec sa famille et de nombreux vassaux de l'empire hittite prisonniers. L'Ahhiyawa (Mycènes ?) le met sous sa protection, il faut dire que le gouverneur de la région Apta (Héraclès ?), est les beau frère de Piyama-Radu, qui lui permet de fuir sur son chariot, empêchant un conflit avec les 2 superpuissances du moment.
 
Mais la leçon n'est pas retenue par Piyama-Radu qui continue de faire des raids dans l'Empire hittite et s'enfuit à nouveau auprès de l'Ahhiyawa qui le cache à Lazpa (Lesbos). Il s'en prend cette fois-ci à Wilusa (Troie) et finit par se créer un royaume à Masa (Mysie), à Karkissa (Propontide) ou Karkiya (Caria). Devenu trop gênant pour le roi d'Ahhiyawa celui-ci le donne aux hittites qui en font un prisonnier de luxe. Sa vie aventureuse a pu inspirer la tradition orale grecque qui en aurait fait plus tard le héros Bellérophon.
 
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#Posté le mercredi 19 août 2015 04:06

Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloire

Nous allons voir aujourd'hui les Jeux Olympiques antiques. Tout a commencé en 776 avant J.-C. à Olympie, moment où un certain Koroïbos originaire d'Élis  aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l'origine. Les Olympiades se résumaient à une épreuve locale puisque les 10 premiers vainqueurs étaient originaires des lieux. C'est aussi à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de Jeux Olympiques consécutifs).
 
Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireLa ville d'Olympie est à la fois un sanctuaire réputé pour le temple et l'autel de Zeus réalisé par Phidias avec à proximité le temple dédié à sa femme Héra et un lieu sportif. Pour les Olympiades, les habitants du lieu ont fait un véritable site sportif qui s'approche beaucoup de ce que l'on peut voir aujourd'hui. À son centre s'élevaient les majestueux temples de Zeus et d'Héra. Autour de l'Altis, s'élèvent d'un côté le gymnase qui sert à la fois à l'entraînement des athlètes et aux conférences des philosophes, la palestre où se déroulent les épreuves de lutte, le prytanée est l'hôtel où sont hébergés les athlètes, le léonidaïon qui accueille les hôtes de marque, le théokolion qui est réservé aux prêtres et le bouleutêrion, qui est l'endroit où siègent des juges-arbitres, appelés «hellanodices», qui président au bon déroulement des Jeux et de l'autre l'hippodrome long de 125 mètres et large de 30, les compétitions de courses de chevaux et de chars, et le stade long de 196 mètres, où les athlètes s'affrontent dans trois sortes de courses à pied : le dromos (un stade), le diaulique (deux stades) et le dalique (course de fond de 24 stades). Ce site sportif s'associait aux cérémonies religieuses aux foires commerciales et aux compétitions sportives. Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireLes jeux faisaient partie d'une fête religieuse en l'honneur de Zeus. Ceux qui participaient concouraient pour plaire à un dieu, à une déesse ou à un héros, du moins au départ. La participation aux Jeux était restrictive puisqu'on ne devait pas seulement être grec (et, plus tard, gréco-romain) mais être un homme craignant les dieux, sachant parler grec, et être exempt de meurtre. On ne pouvait contester les décisions ou corrompre les arbitres (hellanodices), tuer son adversaire, arriver en retard aux Jeux ou s'inscrire en retard. Les athlètes s'entraînaient pendant 10 mois dans leur ville natale et ceux qui n'avaient jamais concouru devaient s'exercer pendant au moins un mois dans les gymnases d'Elis. Les femmes mariées ne pouvaient même pas y participer sous peine de mort. Seule la prêtresse de Déméter et les jeunes filles vierges pourrait assister. À une exception près, des femmes propriétaires de chars pouvaient remporter les Jeux Olympiques mais ne peuvent pas chercher leur prix.
 
Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireLa date des jeux variait entre fin juillet et début septembre. Pendant un certain temps les deux cités de Pise et d'Élis, et la Laconie se partageaient les victoires aux Jeux Olympiques. Très vite c'est Sparte qui dominera les jeux à partir de 720 avant J.-C, moment où Orsippos perdra son pagne en pleine course et établira la convention selon laquelle les athlètes doivent concourir nu, et à partir du début du VIIe siècle les cités de Grèce commencent à s'intéresser aux Jeux tandis que s'établit la trêve olympique après 668 avant J.-C., alors que Sparte renonce en 576 avant J.-C. renonce à imposer sa tutelle sur Olympie, moment où l'influence d'Athènes grandit. Les colonies de Sicile prennent alors une part active aux jeux et les athlètes commencent à se professionnaliser. Les transferts de ville en ville d'athlète pouvaient créer des incidents. La période la plus brillante se situe au Ve siècle avant J.-C., la première période de Périclès. En 420 avant J.-C., Sparte est exclue des jeux, puis en 396 avant J.-C, on rajouta des concours pour les hérauts et les trompettistes tandis qu'en 388 avant J.-C est établit le serment olympique, et Olympie est prise par les Arcadiens en 365 avant J.-C. Alexandre le Grand fait ensuite proclamé la paix à Olympie en 324, ce qui ne l'empêche pas de se faire piller en 313 avant J.-C et 210 avant J.-C. Entre le IIIe et le Ier siècle avant J.-C., les Jeux connaissent une certaine décadence puisque les athlètes sont devenus professionnels et le public recherche de plus fortes sensations. En 146 av. J.-C., la Grèce passe sous la domination des Romains, et ces derniers redonnent de la vigueur aux Jeux où des athlètes professionnels vont de ville en ville pour les victoires et la richesse. La triche se généralise aussi. Sylla déplace les Jeux Olympiques à Rome en 80 avant J.-C., tandis que Tibère gagne la course de char en 17 et Néron en 67 se permet de gagner le concours de lyre, le concours de tragédie, le concours de hérauts, la course de chars à 10 chevaux, la course de chars à quatre chevaux et la course de chars pour les poulains. À partir de 261 on ne possède plus les vainqueurs aux Jeux Olympiques. En 393, suite à un conflit religieux avec les païens, Théodose supprime les jeux. En 426, Théodose II ordonne la destruction du temple d'Olympie, ce qui met fin définitivement aux Jeux.
 
Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireAvant que les jeux commencent, on envoyait des émissaires (theoroi) à travers le monde grec. Ils notifieraient aux autres villes le commencement des Jeux Olympiques et les invitaient à envoyer des ambassadeurs pour célébrer l'adhésion large de la communauté grecque. Ils visitaient des dizaines de villes, mettant en évidence avec le plus grand soin que les organisateurs des jeux maintenaient le contact autour du monde grec. Cela leur prenait de nombreux mois. Ils annonçaient également la trêve qui marque la fin de hostilités qui sont suspendues pour deux mois, le temps pour que ceux qui désiraient assister aux Jeux se rendent à Olympie, et la ville n'ayant pas respecté la trêve était exclue des Jeux. Les juges et ordonnateurs des jeux olympiques, dont le nombre varia de un à douze, appelés Hellanodices étaient nommés par le peuple dix mois avant les fêtes et leur mission était de préparer celles-ci tout en veillant à l'entraînement des concurrents. Ensuite, la cérémonie d'ouverture commençait par une procession de la ville d'Elis à 48 ou 64 km d'Olympie. Elle semble avoir inclus tous les athlètes et les arbitres, sans doute avec beaucoup de spectateur le long du chemin. Elle implique des arrêts pour la purification rituelle avec le sang de porc le long du chemin.
 
Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireÀ l'arrivée à Olympie, les arbitres trient les athlètes dans les classes d'âge, afin de décider qui devrait concourir dans la catégorie des «juniors» et qui, dans les hommes. Ensuite, les athlètes devaient prêter serment de respecter toutes les règles et de ne pas tricher sur des tranches de chair de sanglier en face de la statue de Zeus, promettant une bonne conduite. Puis les cinq jours en août qui chevauchent la première pleine lune, les athlètes et leurs entraîneurs, des aristocrates et des artistes, des poètes, des philosophes, des colporteurs et des artisans rassemblés à Olympie viennent pour voir et être vu, faire des offres et échanger des idées. Une grande partie de ce temps est consacré au culte : de grandes processions, le sacrifice de plusieurs centaines de b½ufs, des banquets en l'honneur des dieux et des héros. Mais la concurrence a un rôle de plus en plus central. Ici seule la victoire compte, le vainqueur est glorifié, il n'y a pas de récompense pour le second et le troisième. On trouve déjà des scandales de dopage, des résultats truqués et de la tricherie. On en voit une preuve à travers les bases des "Zanes", des statues en bronze de Zeus érigés grâce aux amendes imposées aux athlètes tricheurs, avec des inscriptions les nommant et faisant honte aux coupables. Des fonctionnaires anciens regardaient dehors si les concurrents trichaient, mais ils pourraient également cibler les spectateurs. Ils étaient connus le plus souvent comme les «mastigophoroi». Il existe des preuves qu'ils portaient des uniformes distinctifs et avaient également des bâtons et des boucliers.
 
Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireLe programme des Jeux antiques n'était pas fixe, et il varie au cours des siècles : lors de la première édition connue avec certitude par une inscription (776 avant J.-C.), il se résume à la course du stade, ou dromos (600 pieds, soit 192,27 mètres). Le diaulos (double stade) intègre le programme en 724 avant J.-C., le dolichos (course de fond de 24 stades, soit 4 614,50 mètres) en 720 avant J.-C., la lutte et le pentathle en 708 avant J.-C., le pugilat en 688 avant J.-C., les courses de quadriges en 680 avant J.-C., le pancrace en 648 avant J.-C. En 632 avant J.-C., des concours réservés à des participants qu'on qualifierait aujourd'hui de «juniors» (jeunes de douze à dix-huit ans) prennent place aux Jeux Olympiques. À partir de cette date, le déroulement des compétitions et le programme sportif sont connus. À leur premier apogée, qu'on situe au VI-Ve siècle avant J.-C., les Jeux Olympiques comptent dix épreuves : dromos, diaulos, dolichos, hoplitodrome (course en armes qui intègre le programme en 520 avant J.-C.), lutte, pugilat, pancrace, pentathle, course à cheval monté, course de quadriges ; en fait, on devrait en compter treize, car, à l'occasion du pentathle, les concurrents (outre la course du stade et la lutte) disputent les épreuves du lancement du disque, du jet du javelot et du saut en longueur.
 
Après la cérémonie d'ouverture le premier jour, les jeux se divisent ainsi : le deuxième jour comprend les épreuves réservées aux enfants et aux adolescents, qui s'affrontent à la course à pied, à la lutte et au pugilat; le troisième jour ont lieu les épreuves réservées aux adultes (courses à pied [dromos, diaulique, dalique], lutte, pugilat, pancrace); le quatrième jour ont lieu les courses de chars (à quatre chevaux, à deux chevaux, à deux mulets), les courses à cheval, le pentathlon (course, saut, lutte, javelot, disque) et la course en armes; et le cinquième jour est consacré à la cérémonie de clôture. La clôture des Jeux donne lieu à la remise des couronnes de feuilles d'olivier coupées avec une faucille d'or dans le bois sacré, l'Altis. Les Jeux Olympiques antiques : des Jeux en l'honneur de Zeus où se recherche la gloireLes athlètes primés reçoivent en outre un bandeau en laine rouge pour les cheveux. Une palme, symbole de la victoire, sera plus tard ajoutée à ces attributs. Les cérémonies s'achèvent par un sacrifice à Zeus. Un grand festin avec musiciens réunit les athlètes victorieux, leur famille et leurs amis. Les héros repartent vers leur patrie sur un char tiré par quatre chevaux blancs. Le champion est reçu en triomphe; il reçoit une pension exempte d'impôts et on élève dans sa ville une statue à son effigie dans un lieu public.
 
Comme nous pouvons le voir les Jeux Olympiques antiques fonctionnent différemment, car on recherche a honorer Zeus, sa propre gloire et celui de sa cité et les règles très restrictives recherchaient l'honneur et la victoire juste même si l'on n'était pas à l'abri de tricheries.
 
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#Posté le dimanche 07 août 2016 03:39

Modifié le dimanche 07 août 2016 04:26

Comment se passait l'entraînement des athlètes aux Jeux Olympiques

Comment se passait l’entraînement des athlètes aux Jeux Olympiques Les athlètes grecs antiques se préparaient pour les Jeux Olympiques antiques en commençant une formation 10 mois à l' avance et les séances d'entraînement du dernier mois avant les Jeux avaient eu lieu dans la "palestre", destinée à l'exercice de la lutte, du pugilat et du pancrace, et les grands gymnases d'Elis, le "xystos" et le "maltho", où se faisait l'en trainement de plusieurs disciplines où l'on avait besoin de distance et d'élan comme la course à pied, le lancer de javelot ou du disque. On s'y entraine aussi pour l'épreuve du saut en longueur. Ainsi, les anciens athlètes grecs pouvaient s'habituer aux locaux et au climat de la région tout en même temps,  préparant leur formation qui sous la supervision des l'Hellanodices. C'est dans les gymnases et les palestres que es juges les observent s'entraîner et décident qui parmi eux est suffisamment vaillant pour avoir l'honneur de concourir aux jeux.
 
Les concurrents qui vont à Olympia le font de leur propre initiative et à leurs propres frais. L'accès aux gymnases et aux palestres de l'État était généralement ouvert et libre, mais la formation nécessaire, le temps, l'argent, et l'instruction coutant très cher étaient aux frais de l'athlète ou de sa famille qui devait être à l'abri du besoin. On se dévouait alors corps et âme à l'entrainement. La cité commença à subventionner les athlètes à partir du IVe siècle avant J.-C. sur demande et s'occupa ensuite de la formation physique des jeunes (éphèbes) dans les organisations de jeunes hommes. Au Ier siècle avant J.-C. s'institue des guildes d'athlètes professionnels à temps plein (avec des certificats d'adhésion, des dirigeants et les pensions). Pour les Jeux, on ne plaisantait pas, puisque les athlètes devaient jurer qu'ils avaient fait la formation de 10 mois nécessaires, et s'étaient formés pendant un mois, sous la peine que les juges refusent la participation de ceux qui n'avaient pas respectés ces critères essentiels.
 
Comment se passait l’entraînement des athlètes aux Jeux Olympiques À partir du VIe siècle avant J.-C ., les athlètes se spécialisent pour ces Jeux sportifs et ils embauchent des entraîneurs pour parfaire leurs compétences.  Les entraînements sont ouverts au public qui s'amuse à parier sur les chances des uns et des autres. Ils ont le droit à une formation intensive et sévère. Certains athlètes favorisent le fromage, les figues, ou les grains, d'autres se méfient du poisson ou du porc et d'autres encore consomment des fruits de mer et de la viande. Dans leur formation athlétique, ils lèvent des poids, tandis que dans le pugilat, ils utilisent des sacs de frappe, mais aussi pour la course deux pistes dans le gymnase, une découverte, le parodromis, et une couverte, le xyste, et on leur recommande même la danse. La flûte accompagne souvent la formation, et de nombreux festivals incluaient aussi des concours pour des musiciens, des danseurs et des hérauts. La musique permet surtout d'atténuer la violence des exercices physiques.
 
Comment se passait l’entraînement des athlètes aux Jeux Olympiques Les athlètes devaient aussi avoir leur propre équipement pour les besoins des compétitions comme une pioche pour adoucir le sol, des lanières pour le pugilat, des poids pour le saut en longueur, un disque, ou un javelot. Enfin, quand l'entrainement commence, l'athlète devait utiliser d'un vase à onguent d'huile (l'aryballe)  pour l'onction afin de se chauffer les muscles avant l'entraînement puis il se recouvre de terre afin d'éviter pour limiter transpiration et se protéger du soleil. Puis quand l'entraînement est fini, l'athlète utilise un instrument de raclage (le strigile) pour le nettoyage sur lui–même afin de décaper  leur peau de la couche d'huile et de terre. Cette couche de transpiration, d'huile et de terre était comme un onguent médicinal, le gloios.
 
Les athlètes achevaient ensuite leur journée dans des bains qui se trouvaient dans la palestre ou le gymnase. Ces bains ressemblaient à des gros bacs remplis d'eaux et les athlètes prenaient des seaux d'eaux qu'ils versaient sur leur tête ou sur celle de leurs voisins. Après s'être nettoyé, ils rentraient au prytanée, l'hôtel où ils logent.
 
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#Posté le mardi 09 août 2016 06:50

Le premier jour de compétition : la course à pied

Le premier jour de compétition : la course à piedAprès la cérémonie d'ouverture le premier jour et le deuxième jour où les épreuves sont réservées aux enfants et aux adolescents (course et lutte), le troisième jour les athlètes entrent dans le stade d'Olympie qui n'avait aucun gradin en dehors de ceux des juges et le public devait être sur un monticule de terre et d'herbe pour débuter avec la course à pied. Il pouvait accueillir jusqu'à 45 000 personnes.
 
Le premier jour de compétition : la course à piedOn débute alors par le stadion, la course rapide. Sa longueur équivaut à celle du stade (environ 192,27 m). Puis vient ensuite, le diaulos, la course double. C'est un aller-retour dans le stade, qui équivaut à notre 400 mètre actuel. Enfin, les athlètes finissent avec le dolichos, la course longue allant de 7 à 24 stades (entre 1400 et 4500 mètres), un équivalent de nos 1500 à 5000 mètres actuels. Les coureurs se mettaient au départ de la course sur un dispositif que l'on appelait hysplex, qui était des minces barrières de bois sur une base en pierre à chaque couloir retenues par des cordes, manipulée par un hellanodice, et elles tombaient simultanément au signal de départ, puis la course pouvait commencer.
 
Le premier jour de compétition : la course à piedAu stadion, on ne pouvait aligner plus de 20 coureurs, tandis que pour le diaulos on pouvait diviser le nombre de concurrents et aussi la piste pour éviter que les concurrents se heurtent, alors que pour le dolichos la distance est suffisamment longue pour que les coureurs puissent se contourner. Contrairement à aujourd'hui, les athlètes ne recherchent pas les records, ils peuvent gagner avec un temps très long. Cela s'explique par le fait que les coureurs sont différents selon la distance comme pour le stadion, car ils doivent être de taille moyenne et bien se tenir droit, tandis que pour le diaulos, un sprint prolongé, ils ont une allure saccadé et bondissante, leurs genoux sont hauts, et leur bras sont dans un mouvement ample de balancier pour accélérer, alors que pour le dolichos, les coureurs sont plus sveltes et moins nerveux, ce qui explique qu'ils lèvent moins les genoux, que leur buste se penche en avant et que leurs bras sont plus près du corps sauf durant l'accélération finale, où ils les balancent.
 
Des grands champions se sont fait connaître comme Astylos de Crotone double champion olympique (stadion et diaulos) en 488 avant J-C. qui gagne deux fois le stadion après s'être engagé pour Syracuse en 484 et 480 avant  J.-C. , ou Léonidas de Rhodes qui remporte trois titres (stadion, diaulos et la course d'hoplites) à l'occasion des Jeux olympiques en 164 avant J.-C. et il renouvelle ses victoires à l'occasion des trois jeux suivants, coiffant ainsi pas moins de 12 couronnes olympiques (164, 160, 156 et 152 av. J.-C.).
 
Le premier jour de compétition : la course à piedLa course épreuve reine laisse ensuite la place aux sports de combats qui comme aujourd'hui attirait un nombre important de spectateurs.
 
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#Posté le mercredi 10 août 2016 03:00

Modifié le mercredi 10 août 2016 03:15

Le premier jour de compétition : les sports de combat

Après les courses à pied, arrivaient les sports de combat qui se composaient de trois concours : la lutte, le pugilat, et le pancrace. Ces trois sports sont des formes de combats antiques possédant un arsenal de techniques riches, complètes et singulières qui en font des disciplines à part entière, cela explique sans doute leur succès auprès du public. Pour les sports de combat, on prenait une partie du stade délimitée par une ligne tracée sur le sol qui a été remué à la pioche. Dans ces sports, il n'y pas de catégories de poids ni de limite de temps.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatLa lutte classique ou orthopalè (lutte debout) oppose deux athlètes tirés au sort. Les lutteurs prennent un morceau de bois en forme de fève dans une urne d'argent portant une lettre gravée et ceux qui ont la même lettre doivent s'affronter. Celui qui tire une lettre sans correspondance s'assied et attend. Il reçoit le nom d'ephedros. Un privilège qui lui permet d'être moins fatigué. Système qui se renouvèle jusqu'à la finale et qui le même pour le pugilat et le pancrace. Les matches se déroulent sans interruption comme pour le pugilat et le pancrace. Certains lutteurs peuvent demander à reprendre leur souffle. La victoire s'obtient par l'envoi de son adversaire au sol à 3 reprises consécutive ou par l'abandon de son adversaire. Le genou qui touche le sol est aussi considéré comme une chute et sortir de la surface de combat l'est également. Pour réussir, le lutteur adopte une position semi-droite et une tactique de travail sur les bras (achrokeirismos), différente de celle des lutteurs modernes. Cela l'amène à développer un grand éventail de techniques comme la mise en grade, la pression sur les bras ou sur les poignets, la pression des fronts, le croc-en-jambe, la mise au sol par des prises sur la jambe gauche ou droite, des prises par derrière ou de côté, enlacement par le coup, projection par les épaules, le renversement et bien d'autres techniques.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatIl n'est donc pas étonnant que dans la lutte, des athlètes soient devenus des héros retenus par l'histoire. La puissance des lutteurs les rapprochaient des dieux et plus particulièrement d'Héraclès. Un champion a fait plus parler de lui que les autres, le célèbre Milon de Crotone.  Il gagna 10 titres aux Jeux Isthmiques, 7 aux Jeux Olympiques et 9 aux Jeux Néméens. Nouvel Héraclès, on lui donnait une consommation exagérée de viande, on disait qu'il porta sa propre statue de bronze à sa place à Olympie, et qu'il a une fois porté un veau de quatre ans et aussi un taureau sur ses épaules avant l'abattage. Ses exploits viendraient d'une exagération erronée de la vision des statues de Milon, comme celle qui voulait que l'on n'arrivait pas à ouvrir sa main alors qu'il tenait une grenade sans qu'elle soit endommagée, qu'il aurait éclaté une bande attaché sur sa tête, qu'on  n'arrivait pas à la faire sortir d'un cercle rempli d'huile ou que la main tendue on n'arrivait pas à lui plier les doigts. Pourtant un paysans nommé Titormos souleva un rocher et le porta plusieurs mètres dans une épreuve de force contre Milon qui n'arriva pas à faire de même.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatOn en vient ensuite aux sports de combat les plus violents. Le pugilat était considéré comme le sport le plus brutal, il avait reçu le nom de boxe douloureuse. La mort n'était pas rare, mais n'était jamais voulue. On n'utilisait pas des gants comme aujourd'hui, mais des lanières de cuir utilisés jusqu'au IVe siècle avant J.-C., qui sont remplacés par une version plus robuste les cestes qui seront agrémentées de bandes de cuir tranchantes par-dessus les jointures et renforcé de métal, pour devenir finalement un véritable coup de poing américain à l'époque romaine. Dans ce combat, il n'y  a pas de catégorie de poids, pas de limites de temps, et le combat ne fini que si l'un des combattants abandonne ou soit mis hors de combat. Et si aucun des combattants  n'abandonne ou n'est mis hors de combat, on procède alors au klymax. Après un tirage au sort, chacun à tour de rôle portait un coup et aucun adversaire ne devait parer ou esquiver. Celui qui gagnait frappait le plus fort, ou tenait le mieux. Dans le pugilat, les pugilistes visent essentiellement la tête, leurs techniques sont bien plus variées que celle de la boxe anglaise comme les coups portés avec le revers de la main, les coups de poings directs, les uppercuts et les crochets courts, et voire même des coups aux côtes. La garde est haute et les bras son repliés derrière la nuque prêt à frapper, tandis que l'autre bras est tendu pour parer. Cette boxe ne laisse pas les pugilistes indemnes puisqu'on les reconnaissait à leurs oreilles en chou-fleur, à leurs nez cassés et leurs visages déformés. L'art suprême pour le pugiliste était l'esquive qui lui permet de sortir indemne du combat.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatLe pugilat a eu des champions célèbres comme Diagoras de Rhodes, qui remporta en 464 avant J.-C., le pugilat aux Jeux olympiques, une victoire qui reçu l'honneur d'une ode de Pindare, il gagna aussi les jeux Pythiques et 4 fois les Jeux Isthmiques et Néméens, et dont les enfants obtinrent aussi des victoires olympiques au Stadion et au pugilat, ou le beau Melankomas de Carie champion olympique de pugilat en 49 grâce à technique défensive qui lui permet de tenir sa garde deux heures d'affilée et son esquive lui permet de ne jamais être touché au visage, ce qui lui permet de demeurer invaincu, ou encore Kleomedes de Astypalaia qui en 492 ou 496 avant J.-C. aurait tué son adversaire Iccus d'Épidaure lors de la finale et on lui retira la victoire pour acte déloyal et Iccus fut le vainqueur posthume, dépité il rentra à Astypalaia et de folie il fit s'écrouler son école sur les 60 enfants qui étaient ses élèves, puis fut poursuivi par la population dans le temple d'Athéna et on ne retrouva pas son corps dans le coffre où il s'était abrité, cette dernière alla à Delphes pour à savoir ce qu'il était devenu. La réponse était qu'il devenu un  héros, ou tout simplement s'étaient-ils trompés de coffre et il put s'enfuir durant la nuit.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatEnfin arrive le pancrace, l'épreuve la plus brutale des Jeux. Comme pour le pugilat, il n'y a pas de catégorie de poids et de limite de temps. Le but est de mettre KO ou de faire abandonner l'adversaire. Seules étaient interdites les techniques d'arrachage des yeux et de morsure.  Mélange de lutte debout et au sol avec le pugilat, et le pancratiaste doit combiner frappes et saisies. Les techniques sont variées on utilisait les frappes au poing du pugilat au visage, mais aussi les coups de pieds visant souvent le ventre ou l'estomac, quelquefois le visage, les coups de poings et de pieds pouvaient être aussi sautés, la prise de tête avec un coup de poing direct ou un uppercut à tête, on trouve aussi les clefs de bras, le bocage de l'épaule ou du bras, le croc-en-jambe, la prise de jambe, la combinaison du blocage du bras et de l'épaule, l'étranglement en appuyant sur la trachée et l'étranglement en appuyant sur la trachée avec les pouces, l'étranglement arrière, ceinturer son adversaire par l'arrière pour le faire tomber, enserrer son adversaire pour le faire tomber au sol par sa force musculaire, ou passer en arrière pour envoyer son adversaire au sol et le frapper ou l'étrangler. On se place aussi sur la pointe des pieds et on esquive les coups. On préférait souvent finir le combat vite en envoyant tout de suite l'adversaire au sol pour le mettre en position défavorable et remporter le combat plus facilement.
 
Le premier jour de compétition : les sports de combatLe pancrace a aussi ses grands noms comme Poldymas de Skotoussa champion de pancrace en 408 avant J.-C., qui tua un lion à main nue, arrêta un char à toute vitesse d'une seule main, aurait traîné un taureau par le sabot qui préféra s'en débarrasser antre les mains de l'athlètes, avant que Polydamas meurt en essayant de maintenir la voute d'un grotte qui allait s'écrouler, ou encore Théagène de Thasos, qu'on disait le fils d'Héraclès et qui remporta les Jeux olympiques en boxe en 480 avant J.-C. et en pancrace en 476 avant J.-C., puis décrocha même le doublé en pugilat et pancrace en 486  avant J.-C. lors des Jeux Isthmiques, tout en triomphant également 3 fois aux Jeux pythiques en boxe lors des éditions de 482, 478 et 474 avant J.-C., 9 fois aux Jeux néméens et dix fois aux Jeux isthmiques tout en remportant le titre en Phthie du dolichos, la course longue, pour un total de 1400 victoires, sans oublier Sostratos de Sicyone qui a eu le droit à 3 titres olympiques de pancrace de 364 à 356 avant J.-C., qui reçut le surnom de casseur de doigts, parce qu'il écrasait les doigts de ses adversaires, ou Arrachion qui remporta la victoire au pancrace en 564 avant J.-C. de façon posthume après que son adversaire l'enserra dans une prise en ciseaux et en même temps l'étrangla de ses mains, il dut alors lui briser un doigt de pied et mourut étranglé au moment où la douleur conduisait son adversaire à abandonner.
 
Les sports de combat finis, on passait le quatrième jour aux courses de chars, qui étaient particulièrement violente que ce soit pour les conducteurs et pour le public.
 
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#Posté le dimanche 14 août 2016 03:47

Le deuxième jour de compétition : les épreuves équestres

Après la course à pied et les sports de combat le troisième jour des jeux Olympiques, on débutait la quatrième journée avec les courses de char qui se déroulaient sur l'hippodrome entre le stade et le fleuve Alphée, qui était d'une longueur totale de quatre stades (soit environ 780 mètres). L'hippodrome avait une estrade naturelle sur laquelle le public regardait les courses. C'était un espace ouvert large et plat où le point de départ et la ligne d'arrivée étaient désignés par une borne et une seconde borne inférieure appelée nyssa qui désignait le point tournant. Durant la course, on devait contourner ces deux bornes distantes de 3 stades (473 mètres) qui marquaient les virages. Le dispositif de départ avait la forme d'un toit de tuiles triangulaires et son mécanisme avait une forme de proue. Cela permettait de faire partir les chevaux placés sur des talles les uns après les autres suivant une réaction en chaîne au son d'une trompette après que les cordes tandis les barrières en bois placés devant les deux derniers concurrents s'abaissent pour qu'ils rejoignent les autres. On faisait descendre un dauphin et monter un aigle pour prévenir le public du commencement de la course et les abaissait à chaque tour restant jusqu'à la fin.
 
Le deuxième jour de compétition : les épreuves équestresLes courses de quadrige étaient très populaires, pourtant d'autres courses de chars on vu le jour comme le synoris en 408 avant J.-C., un attelage tiré par deux chevaux (bige), l'aurige étant debout, sur une distance de 7 à 9 kilomètres, la kalpè faite entre 496 et 444 avant J.-C., une course montée avec des juments, durant laquelle son cavalier court à côté de sa monture, à partir d'une certaine distance de la ligne d'arrivée, le keles introduite en 648 avant J-C., une course montée de chevaux adultes, sur une distance assez courte (environ 1200 mètres) et le poloi, la course montée, avec des poulains qui fut ajoutée en 256 avant J.-C. Entre 500 à 444 avant J.-C., il y eut même des courses de biges attelées à des mules, l'apene. Elles furent interrompues pour des raisons religieuses, mais la véritable raison est que lors d'une Olympiade aucun candidat à la course ne se présenta. Une course de quadrige pour poulains et de bige pour poulains furent rajoutées en 384 et 268 avant J.-C., elles ne faisaient que 3 tours. Les courses montées étaient des courses de vitesse et les tours variant selon la couse, sans doute entre 1 et 3 tours de piste. Pour les courses de bige, cela pouvait aller entre 6 et 8 tours. Dans les courses montées, les cavaliers montent à cru et on pour selle un simple tapis, ils usent aussi d'éperons et de cravaches qu'ils utilisent. Pour l'apene, le conducteur de char est en position assise et fait avec ses mules une distance de 7 kilomètres, tandis que la course de bige se fait sur une caisse légère richement ornée posé sur deux petites roues tiré par des chevaux attachés à un joug dorsal solidaire du timon et on utilise le filet pour bien les montures. Le système est le même pour le quadrige. Bien qu'appréciées ces courses de bige et montées ne sont qu'un avant goût avant la course de quadrige bien plus populaire.
 
Le deuxième jour de compétition : les épreuves équestresLa course de quadrige, ou tethrippon, a été introduite en 680 avant J.-C. C'est la plus ancienne compétition équestre des Jeux Olympiques et l'épreuve reine de l'hippodrome. Dans cette course de char, l'aurige est debout, son char tiré par 4 chevaux adultes, sur une distance d'environ 14 kilomètres (12 tours). La victoire dans cette course assurait la plus grande renommée. Cette course était dangereuse, car il n'y avait pas de barrières pour éviter les collisions frontales. Ces chars faisaient près de 3 mètres de large, difficilement contrôlables. Étant très couteux, ces chars étaient l'apanage de l'élite grecque, qui confiait la conduite de ceux-ci à d'autres. Le sport était violent et on pouvait ne plus avoir son char, ni son pilote à la fin de la course. Cette épreuve est tactique, on essaye dès le départ de se détacher du peloton. C'est à 400 mètres avant le premier virage, qu'on vivait le moment le plus dangereux, quand on sait qu'on pouvait avoir entre 40 et 60 chars tournant autour de deux poteaux sans barrières, on se retrouvait dans un chaos total. La course était un véritable carnage, car on essayait d'éviter les concurrents tombés à terre. Durant un Jeu, sur 41 coureurs présents il y eu un seul vainqueur. Il faut dire que lors du dernier tour, les pilotes expérimentés étaient prêts à tout pour gagner et l'arrivée était aussi dangereuse que le départ.
 
Le deuxième jour de compétition : les épreuves équestresPour le tethrippon, les vainqueurs sont connus et c'étaient souvent les propriétaires de l'attelage. Au VIe siècle, parmi les vainqueurs les plus célèbres figurent Clisthène, le tyran de Sicyone, Pisistrate l'Athénien qui a remporté 3 victoires et Damarate, roi de Sparte, tandis qu'au Ve siècle, on trouve Hiéron de Syracuse qui remporte deux victoires, tout comme Arcésilas, le roi de Sparte et Archélaos, le roi de Macédoine, Alcibiade gagne la course en 416 avant J.-C. du fait que 7 de ses attelages étaient en course. En 4 avant J-C., Tibère remporte le quadrige, tout comme Germanicus. En 67, l'empereur Néron lors de sa tournée en Grèce remporta une course de chars attelés par dix pouliches qu'il remporta dans des conditions douteuses. Un autre fait mieux : Philippe de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand a remporté la course en quadrige et en bige. Ici les femmes pouvaient remporter l'épreuve comme propriétaire de chars victorieux, comme la fille du roi de Sparte Kyniska qui gagne à deux reprises la course de quadrige et elle est la première d'une série de huit femmes à remporter une victoire à Olympie.
 
Après les courses de chars, on pouvait revenir au stade pour voir le Pentathlon, une épreuve sportive constituée de cinq disciplines (le lancer du disque, le lancer du javelot, le saut en longueur, la course (un stade, soit environ 192 m.) et la lutte). 
 
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#Posté le mardi 16 août 2016 03:56

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