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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Les mondaines des États pontificaux

Les mondaines des États pontificauxJe vous mets aujourd'hui ces superbes images à propos de la vie dissolue des ecclésiastiques durant le pontificat de Pie IX (1846-1878). J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez
 
Quelques années avant le Concile Vatican I, il y avait encore dans la Curie du pape Pie IX  pas mal de cardinaux mondains. Une cour digne des souverains. Il y avait plus de jolies femmes que d'ambassadeurs dans l'antichambre du secrétaire d'État de Pie IX, le cardinal Antonelli, qui n'était pas prêtre. À cette époque un laïc recevait la tonsure et la soutane, dès qu'une opportunité s'ouvrait. On de venait ainsi membre du clergé, sans aller jusqu'au sacerdoce. C'est ce qu'on appelle en France les abbés de cour. Ce mélange de faux clercs et de vrais vocations ne manquait pas de couleur.
 
Les mondaines des États pontificauxÀ cette époque, la charmante comtesse polonaise Natalia Spada Médicis recevait chaque jour la visite rituelle du cardinal Ugolini, sans vexer son mari, un ancien monsignore tout aussi compréhensif pour les hommages du cardinal Gaude. Ce cardinal fréquentait égalment la femme de l'avocat Vanutelli, dont il eut des enfants. La belle "Nina" séduisit le cardinal Matteuci. Une autre ravissante, la "Commarella", était l'ornement des splendeurs mondaines du cardinal Altieri qui représentait dans le collège des cardinaux l'opposition au cardinal Antonelli. Les prêtres vivaient aussi dans la débauche et donnaient à Rome un visage peu glorieux.
 
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#Posté le samedi 26 janvier 2013 11:28

L'auréole, un symbole pictural aux origines diverses

L'auréole, un symbole pictural aux origines diversesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'un des symboles pictural les plus connu de la chrétienté, l'auréole. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
L'auréole (diminutif du latin aura, air) est un cercle lumineux dont les peintres et les sculpteurs entourent souvent la tête de Dieu, de la Vierge, des saints. Elle est également utilisée dans des religions autres que chrétiennes.
 
Durant les périodes les plus anciennes de l'art chrétien cette splendeur fut limitée aux personnes proches de Dieu, mais il fut ensuite étendu à la Vierge Marie et à plusieurs autres saints. L'auréole, quand elle enveloppe tout le corps, est de forme ovale ou de forme elliptique (conique), mais elle est parfois circulaire ou quadrilobe (en forme de rosace). Quand il s'agit simplement d'un disque lumineux autour de la tête, c'est un nimbe, tandis que la combinaison des nimbes et des auréoles sont appelé gloires. La distinction stricte entre les nimbes et les auréoles n'est pas couramment maintenu, et ce terme est le plus souvent utilisé pour désigner l'éclat autour de la tête des saints, des anges ou des personnes autour de Dieu. Le nimbe dans l'art chrétien est d'abord apparu durant le Ve siècle, mais le même dispositif est sans doute apparu discrètement avant cette période, mais son histoire est obscure, car c'était un art non chrétien.
 
L'auréole, un symbole pictural aux origines diversesAinsi (comme le montre des pièces indiennes de Bactriane), elle se trouve avec la représentation des dieux sur quelques-unes des pièces de monnaie des rois indiens Kanishka, Huvishka et Vasudeva, entre 58 avant J.-C. à 41 après J.-C. Et son utilisation passa des Égyptiens aux Grecs, puis aux Romains, comme le montre les représentations de Trajan (dans l'Arc de Constantin) et d'Antonin le Pieux (à l'inverse d'une médaille). Dans la forme circulaire, elle constitue une utilisation naturelle et primitive de l'idée même d'une couronne, modifiée par une idée aussi simple que l'émanation de la lumière à partir de la tête montre un être supérieur, ou bien par le phénomène météorologique d'un halo.
 
Il est probable que toutes les associations tardives, avec le symbole renvoie à une origine astrologique précoce (l'exemple de Mithra semble le confirmer), cela pouvait être la représentation d'une personne glorifiée étant identifié avec le soleil et représentée avec l'image du soleil, donc l'auréole serait à parti de là, le Hvareno du mazdéisme. À partir de cette utilisation précoce astrologique, la forme de «gloire» ou de «nimbe» fut adaptée ou hérité en vertu de nouvelles croyances.
 
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#Posté le dimanche 03 février 2013 04:08

Les saints, des personnages historiques qui ne sont pas seulement chrétiens

Les saints, des personnages historiques qui ne sont pas seulement chrétiensJe vous mets aujourd'hui ces superbes images pour vous parler des saints, des personnes qui ont mené une vie exemplaire et qui reçoivent un culte après leur mort, et qui contrairement à ce que l'on pourrait croire ne sont pas seulement chrétien. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Le saint est une personne à laquelle on rend culte pour ses actions héroïques. Dans le Nouveau Testament, Paul utilisa le terme pour désigner un membre de la communauté chrétienne, mais le terme fait le plus couramment référence à ceux qui sont notés pour leur sainteté et vénéré au cours de leur vie ou après la mort. Dans le catholicisme romain et l'orthodoxie orientale, les saints sont reconnus publiquement par l'Église et sont considérées comme des intercesseurs auprès de Dieu pour les vivants. Ils sont honorés durant des jours de fête spéciaux, et leurs restes et effets personnels sont vénérés comme des reliques. Souvent les saints chrétiens accomplissent des miracles durant leur vie, mais ils se produisent aussi en leur nom après leur mort. Selon certains auteurs l'origine de béatification et de canonisation dans l'Église catholique est de faire remonter à l'apothéose païenne. En raison de la forme théocratique de leur gouvernement, et le caractère religieux qui suppose pouvoir souverain, à leurs yeux, les peuples des grandes nations de l'Orient - Perse, la Chaldée, l'Egypte - versèrent à leurs dirigeants les honneurs divins de leur vie. Le culte des héros avait familiarisé les esprits des Grecs avec l'idée que l'homme par des actes illustres peut devenir un dieu, et le contact avec l'Orient faisait qu'ils étaient prêts à accepter la grande forme d'apothéose par des honneurs divins qui seraient offerts à vie.
 
Les saints, des personnages historiques qui ne sont pas seulement chrétiensLe culte des saints se développe comme un prolongement et une amplification du culte des martyrs. Le point de départ est toujours la tombe et la légende qui révèle sa découverte miraculeuse. La dévotion populaire était si forte que le pape Damase (366-384) organisa lui-même le culte des saints, en cherchant les tombeaux de martyrs oubliés dans les catacombes et en leur consacrant des épitaphes; autrement dit, comme l'observe judicieusement Jacobsen, en leur procurant une légende. Plus tard, on transfère la tombe du saint à l'intérieur de l'église, auprès ou au-dessous de l'autel. Les évêques, soucieux de prévenir les excès, sanctionnent eux-mêmes la sainteté de ces modèles en procédant à des cérémonies de transfert (translatio) ou d'élévation (elevatio) des reliques, qui constituent une véritable reconnaissance officielle de sainteté. C'est pratique courante dès le VIIIe siècle, renforcée bientôt par un effort de centralisation : les évêques consultent le synode diocésain ou provincial, voire le synode des évêques du royaume pour donner plus de poids à leur choix. La première déclaration officielle de la part de l'Église de la sainteté d'une personne est la bulle pontificale envoyée par Jean XV en 993 aux évêques de France et de Germanie, pour leur signaler que Ulrich, évêque d'Augsbourg devait être considéré comme saint. Le terme même de canonisation apparaît sous la plume du pape Benoît VIII à propos de Siméon de Padolirone. Au cours du XIIe siècle, l'examen des cas de canonisation par la papauté se développe.
 
Les saints, des personnages historiques qui ne sont pas seulement chrétiensDans l'Islam, le wali (ami de Dieu) est souvent traduit par saint, son culte caractérise le maraboutisme va d'une conception très spirituelle des rapports de l'homme avec Dieu jusqu'à la thaumaturgie, dans le bouddhisme, les arhats, désignent dans le bouddhisme ancien le stade le plus élevé dans la progression religieuse pour les adeptes du Petit Véhicule et les bodhisattvas sont à peu près les équivalents aux saints, ils désignent des êtres (sattva), humains ou divins, qui ont atteint l'état d'éveil (bodhi), ce sont certains buddhas qui suspendent, par compassion pour leurs semblables, leur entrée dans le nirvāṇa et veillent sur les hommes à la façon des anges gardiens. Les sadhus hindous sont assez semblables, ce sont des hindous qui font v½u de renoncer à la société. La classe des sādhus comprend des saints authentiques appartenant à différentes croyances, mais aussi des hommes (occasionnellement des femmes) qui ont abandonné leur famille pour se consacrer exclusivement à une discipline spirituelle et corporelle, des ermites, et même des magiciens et des diseurs de bonne aventure dont l'intention religieuse est parfois douteuse.
 
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Tags : Histoire du christianisme, Religion
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#Posté le dimanche 10 février 2013 07:17

Euphémie de Chalcédoine

Euphémie de ChalcédoineJe vais vous parler aujourd'hui d'Euphémie de Chalcédoine, une martyre chrétienne dont une grande partie de sa vie est légendaire. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Euphémie de Chalchédoine serait une vierge martyre chrétienne morte en 303 durant la grande persécution de Dioclétien, fille de Philopos, un sénateur. Selon une théorie Dioclétien commença la persécution des chrétiens en 303 afin de prendre le contrôle de la ville de Chalchédoine, car la présence de chrétiens dans l'administration et, surtout, dans l'armée constituait une menace pour l'État. Elle faisait sans doute partie des vierges qui ne constituait pas un ordre à proprement parler et choisissaient le célibat comme les prémices du futur peuple céleste, et ce groupe était orgueilleux et revendicatif.
 
Le troisième édit de Dioclétien, publié en 304 suite à la révolte armée des évêques de Syrie, ordonna à tous les sujets de l'Empire, sous peine de mort, de sacrifier aux dieux de l'État. On assista à des scènes de tortures. Ce fut sans doute çà ce moment là qu'Euphémie et ses 49 élèves furent torturés, puis elle fut martyrisé en 304 suite à son refus de participer à des cérémonies païennes. La peine de mort était appliquée contre tous ceux qui refusaient de faire des sacrifices.
 
Euphémie de ChalcédoinePeu nous est connu de sa vie et de sa mort, et ce que dit son Martyrologue n'est pas historiquement fiable. Malgré ce peu d'information, on lui rendit un culte durant la Basse Antiquité et le Moyen Âge. On enterra ses restes dans une basilique du IVe siècle à Chalcédoine fut sans doute établit entre 381 et 384, et c'est à ce moment là qu'on composa son martyrologue, où eu lieu égalment le concile de Chalcédoine (451), durant lequel on lui attribua un miracle, puis ses restes furent transférés à constantinple en 620. Son culte se répandit au IVe siècle tant en Orient qu'en Occident.
 
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#Posté le dimanche 17 février 2013 04:03

Le conclave de 1958

Le conclave de 1958Je vous mets aujourd'hui ces superbes images du conclave de 1958 qui a vu l'élection de Jean XXIII, un pape réformateur après 3 jours de votes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
À la veille du conclave d'octobre 1958, l'hypothèse d'un "pontificat de transition" était le plus souvent évoquée. Les cardinaux souhaitaient donc à la fois une rupture avec le style de gouvernement imposé par feu Pie XII et marquer un temps de réflexion face aux changements amorcés dans l'Église. Le conclave réunissait 51 cardinaux électeurs dont 17 Italiens, et il se tint du 25 au 28 octobre 1958. Il manque cruellement de ressources pour rajeunir les cadres de l'Église.
 
Le conclave demandait 35 votants pour être élu pape. Les favoris étaient Giovanni Battista Montini (62 ans), archevêque de Milan, le mieux placé à la succession du souverain pontife, que Pie XII n'a pas voulu nommer cardinal, venait ensuite le cardinal Giuseppe Siri (52 ans), archevêque de Gênes, conservateur de la nouvelle génération, jugé trop jeune, et la préférence allait vers le cardinal Alfredo Ottaviani, chef du Saint-Office, trop marqué à droite. Dans cette situation, il fallait trouver un clair consensus dans la direction dans l'Église.
 
Le conclave de 1958Dès le 26 octobre, on cherchait une figure transitoire dans le patriarche de Venise, le cardinal Angelo Roncalli, âgé de 77 ans, le patriarche des catholiques arméniens, Grégoire-Pierre XV Agagianian, reçurent 20 votes, le reste des votes allant au doyen du sacré collège, Eugène Tisserant, à l'archevêque de Bologne, Giacomo Lercaro et au nonce en France, Valerio Valeri.
 
Après 4 ballotages, le candidat arménien Agagianian reçoit un nombre considérable de votes, toutefois un certain nombre d'électeurs se portent sur Angelo Roncalli ayant peu qu'un étranger puisse gagner, mais Siri et Elia Dalla Costa de Florence se portent sur le cardinal Benedetto Aloisi Masella, le camerlingue durant le dernier jour. Ce dernier se désiste et alors aux yeux de tous le patriarche de Venise devient un candidat viable.
 
Le 28 octobre, au dernier ballotage favorable, Angelo Roncalli reçoit 38 votes et accepte son élection après 11 tours de scrutin. Et surprise, il prit le nom de Jean XXIII, et fut le premier pape à porter ce nom depuis 1334. Les cardinaux Français auraient pesé pendant tout le scrutin pour que l'ancien nonce de Paris soit élu. Son élection est une surprise, notamment en France où il est tenu par beaucoup pour "un homme capable de peu" Jean XXIII va surprendre.
 
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#Posté le dimanche 24 février 2013 03:37

Jean XXIII, le pape réformateur

Jean XXIII, le pape réformateurJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Jean XXIII, un pape que l'on pensait conservateur et qui s'avéra en réalité réformateur. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Jean XXIII (1881-1963, béatifié le 3 septembre 2000), est un Pape italien (1958/63). D'origine paysanne, Il étudia la théologie à Bergame et dans le Seminario Romano (appelé Apollinaire) à Rome, il fut ordonné prêtre en 1904, et occupa divers postes au sein de l'Église. Alors qu'il est secrétaire de l'évêque de Bergame (1904-1914), il écrivit des ouvrages savants, parmi eux une vie de saint Charles Borromée (en 5 volumes, 1936-1952).
 
Appelé durant la Première Guerre mondiale, il entra dans le service des santés des armées et fut plus tard, aumônier militaire dans les hôpitaux. Après la guerre, il occupa des postes à Rome et réorganisa la Propaganda Fide. En 1925, il fut nommé archevêque et envoyé comme représentant diplomatique du Vatican en Bulgarie. Plus tard, il fut représentant diplomatique en Turquie en 1935 et en Grèce entre 1935 et 1944, et pendant la Seconde Guerre mondiale, il manifeste toutefois un singulier courage en dénonçant l'antisémitisme devant l'ambassadeur allemand Franz von Papen. En 1944, il fut nommé nonce apostolique en France, où i avait agi comme un médiateur entre les ecclésiastiques conservateurs et les plus socialement «radicaux» du clergé, il gagna en popularité. Fait cardinal et patriarche de Venise en 1953, il fut élu pape après la mort de Pie XII (1939/58) à 76 ans et onze mois. Les cardinaux, en portant leur choix sur lui, veulent se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action.
 
Jean XXIII, le pape réformateurEn tant que pape, il avait mis en ½uvre des réformes : Il avait mis l'accent sur ses propres devoirs pastoraux ainsi que sur ceux des autres évêques et du clergé, il devint actif dans la promotion des réformes sociales pour les travailleurs, les pauvres, les orphelins, et il avança la coopération avec les autres religions (parmi ses innombrables visiteurs se trouvaient de nombreux chefs protestants, le patriarche de l'Église orthodoxe grecque, l'archevêque de Canterbury, et un prêtre shintoïste). En avril 1959, il interdit aux catholiques romains de voter pour des partis soutenant le communisme, mais son encyclique Mater et Magistra, un encyclique sociale vigoureuse publié le 14 Juillet 1961, préconisait une réforme sociale, l'aide aux pays sous-développés, un salaire décent pour tous les travailleurs, et le soutien de toutes les mesures socialistes qui promettaient un avantage réel pour la société. Le pape Jean XXIII avait presque doublé le nombre de cardinaux, faisant ainsi le plus grand collège des cardinaux de l'histoire à ce moment-là.
 
Jean XXIII, le pape réformateurLe 25 janvier 1959, il annonça discrètement son intention d'appeler un concile ½cuménique pour envisager des mesures afin de renouveler l'Église dans le monde moderne, permettant la promotion de la diversité dans l'unité de l'Église, et des réformes qui avaient été vivement encouragées par le mouvement ½cuménique et le mouvement liturgique. Le Concile Vatican II fut donc convoqué en 1962, en invitant des orthodoxes orientaux et des observateurs protestants à se joindre aux délégués catholiques. Il chercha aussi à réparer les relations se l'Église avec les Juifs. Le concile continua à faire des réformes majeures dans la liturgie catholique et dans l'administration, bien que Jean XXIII est mort avant sa conclusion.
 
Un défenseur énergique de la paix mondiale, il fut l'un des papes les plus populaires de l'histoire. Sa cordialité, son amour débordant pour l'humanité, qu'il soit individuel et collectif, et sa fraîcheur d'approche des affaires ecclésiastiques en ont fait le "Bon Pape Jean". En 2000, il fut béatifié par Jean-Paul II (1978/2005).
 
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#Posté le dimanche 10 mars 2013 04:56

Le cardinal Mariano del Tindaro Rampolla : le presque pape

Le cardinal Mariano del Tindaro Rampolla : le presque papeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images du cardinal Mariano del Tindaro Rampolla, celui qui permit à l'Église de s'ouvrir à la république et qui aurait pu être pape. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Mariano del Tindaro Rampolla (1843-1913), est un cardinal italien, né le 7 Août de 1843, à Polizzi, dans le diocèse de Cefalu, en Sicile. Après avoir terminé ses études au Collège Capranica de Rome, et après avoir été ordonné prêtre, il étudia la diplomatie à l'Académie des nobles ecclésiastiques, et commença sa carrière en 1870 comme attaché à la congrégation des Affaires ecclésiastiques extraordinaires.
 
Le cardinal Mariano del Tindaro Rampolla : le presque papeEn 1875, il fut nommé conseiller puis chargé d'affaires en 1876, à la nonciature papale de Madrid, où il contribue à rapprocher les deux groupes catholiques, celui des intransigeants carlistes et celui des modérés alphonsistes. Deux ans plus tard, il fut rappelé à Rome et nommé, secrétaire de la section pour l'Orient chrétien à la congrégation de Propaganda Fide, il réussit à mettre un terme au schisme arménien. Il devient, en novembre 1880, secrétaire de la congrégation des Affaires ecclésiastiques extraordinaires. Consacrée archevêque titulaire d'Héraclée en 1882, il retourne à Madrid comme nonce, mais fut peu après créé cardinal en 1887 et nommé au poste de secrétaire d'État, poste qu'il occupera jusqu'à la mort de Léon XIII en 1903.
 
Nouveau venu dans le Sacré Collège et exempt des préjugés traditionnels, il mena admirablement bien la politique du pape Léon XIII. À tort ou à raison, il fut tenu personnellement responsable du rapprochement avec la France et la Russie et à l'opposition aux puissances de la Triple Alliance, et cette attitude eut un effet sur sa carrière quand Léon XIII mourut. Regardé par ses adversaires, qui étaient nombreux tant à la curie que dans le monde germanique et dans les milieux monarchistes de France, comme le mauvais génie de Léon XIII, le cardinal Rampolla semble plutôt avoir été un exécutant dévoué, s'appliquant à réaliser au mieux les idées de son maître avec l'aide de quelques collaborateurs particulièrement bien choisis. Dans les relations avec le gouvernement italien, au cours desquelles l'attitude du Vatican se raidit après l'échec des tentatives de rapprochement qui marquèrent les dix premières années du pontificat, l'antagonisme entre les deux Siciliens qu'étaient le cardinal Rampolla et le président Crispi a pu contribuer à cette détérioration de la situation.
 
Le cardinal Mariano del Tindaro Rampolla : le presque papeLe cardinal Rampolla était sans aucun doute le favori parmi les cardinaux papabili, mais le veto de l'Autriche fut mis en avant, car elle le jugeait progressiste et proche de la France, et le Sacré Collège choisit alors le cardinal Sarto, qui le 4 Août 1903 devint le pape Pie X. Le cardinal Rampolla démissionna à la fois de son poste de secrétaire d'État, remplacé par le cardinal Merry del Val, et cessa également de jouer un rôle éminent à la Curie. Mais sa carrière continua entre 1908 et 1913, le cardinal Rampolla fut alors secrétaire du Saint-Office. En 1912, le pape Pie X nomma le cardinal Rampolla, en plus de son rôle de chef du Saint-Office, comme archiviste et bibliothécaire de l'Église romaine, un poste qu'il occupa jusqu'à sa mort.
 
Symbole de sa réussite diplomatique pontificale et des contacts qu'il avait dans le monde entier, il continua à être considéré comme un successeur probable au pape Pie X. Mais le cardinal Rampolla décéda subitement à Rome le 16 Décembre 1913, à l'âge de 60 ans, quelques mois avant la mort du pape en Août 1914. Son ami et proche collaborateur, le cardinal Giacomo della Chiesa, présida ses funérailles et, quelques mois plus tard, fut élu pape sous le nom de Benoît XV.
 
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#Posté le dimanche 17 mars 2013 04:25

Pie IX, le pape des tempêtes

Pie IX, le pape des tempêtesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Pie IX, un pape vu comme le modèle de l'intransigeance catholique contre le modernisme pourtant au départ, il était de tendance progressiste. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Pie IX (1792-1878, béatifié le 3 septembre 2000, fêté le 7 février), de son vrai nom Giovanni Mastai-Ferretti, est un pape italien (1846-1878), né à  Senigallia. D'une famille de petite noblesse. Ordonné prêtre en 1819, il se fit vite remarquer par sa piété et son zèle pastoral. Un voyage en Amérique du Sud (1823-1825) comme auditeur du délégué pontifical au Chili lui permit d'entrevoir à la fois les dimensions nouvelles des problèmes missionnaires et les difficultés que pouvaient susciter à l'Église des gouvernements libéraux à tendance régaliste. Il devint archevêque en 1827 de Spolète puis celui d'Imola en 1832, et cardinal-prêtre en 1840, pour finir pape à la mort de Grégoire XVI (1831/46).
 
Pie IX, le pape des tempêtesIl se mit à faire des réformes libérales pendant deux ans dans le gouvernement des États pontificaux, il accorda même une constitution mais la ferveur révolutionnaire de 1848 lui fit peur, il faut dire qu'il se montra réticent devant la question romaine et s'enfuit à Gaète le 24 novembre 1848, tandis que la République romaine est proclamée, ce qui l'enferma dans un conservatisme extrême. L'intervention des Français en sa faveur (1849) renforça cette impression.
 
Rentré à Rome (avril 1850), Pie IX revient au régime autoritaire; la lutte se poursuit entre le pape et le Piémont, pour aboutir à la prise de Rome (20 septembre 1870) et à l'annexion des États pontificaux au royaume d'Italie. Après avoir perdu le pouvoir temporel au profit du roi Victor Emmanuel II qui mena à bien l'unification italienne, il se considéra comme un prisonnier du Vatican et refusa tout contact avec le gouvernement italien. Les relations avec les autres États furent aussi malheureuse, et il ne mena pas de son côté la guerre culturelle avec la finesse de son successeur Léon XIII. Il dénonce ainsi le Kulturkampf allemand dans la ligne de Bismarck ainsi que les violences exercées par les Suisses contre le clergé catholique : une encyclique de 1873 condamne les violences suisses. En 1874, le gouvernement autrichien rompt son concordat.
 
Pie IX, le pape des tempêtesL'autorité qu'il perd sur le plan temporel, Pie IX la regagne sur le plan spirituel, l'ultramontanisme triomphant définitivement. Le pape ne cache pas son hostilité à l'égard des idéologies modernes. Il proclama le dogme de l'Immaculée Conception (1854), en 1864, il publia l'encyclique Quanta Cura, où il condamne d'un bloc le modernisme, accompagné d'une liste (syllabus) de quatre-vingts propositions des modernistes jugées erronées, puis en 1866, il signe une instruction du Saint-Office qui justifie encore l'esclavage, et il convoqua le Concile Vatican I​ (1869/70), qui promulgua la doctrine de l'infaillibilité pontificale. Mais celui-ci, ouvert le 8 décembre 1869, fut interrompu par la guerre après que la majeure partie de son activité eut été absorbée par la discussion longue et passionnée des prérogatives pontificales. Le pontificat de Pie IX, outre sa coloration réactionnaire, a été marqué, en 1858, par l'affaire Mortara : un enfant juif baptisé secrètement et enlevé de force à ses parents pour le placer dans le giron de l'Église. Une affaire qui fut aussi un tournant dans l'antisémitisme français.
 
Pie IX, le pape des tempêtesLe pontificat de Pie IX fut le plus long de l'histoire et il avait permis de définir le rôle du catholicisme dans le monde moderne. Il fut béatifié en 2000 par le pape Jean-Paul II (1978-2005).
 
Merci et bon dimanche des Rameaux !
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#Posté le dimanche 24 mars 2013 04:46

Modifié le dimanche 24 mars 2013 05:04

Caïphe, un Grand Prêtre stratège

Caïphe, un Grand Prêtre stratègeEn cette semaine sainte, je ne vais pas faire de religion, mais vous parler des principaux acteurs de la mort d'un rebelle juif, Jésus, qui eux sont historiques,nous allons commencer par Caïphe, le Grand Prêtre de l'époque. j'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Caïphe est le Grand Prêtre de 18 à 36, beau-fils et successeur d'Anne. Il appartenait au parti des Sadducéens, mouvement religieux Judéen dont la plupart des membres se trouvaient parmi l'élite juive aisée. Flavius Josèphe parle de lui comme «Joseph, qui était appelé Caïphe». On suppose que Caïphe appartenait à la famille sacerdotale des Kathros, une branche collatérale de la puissante famille des Boethos, originaire d'Alexandrie en Égypte et promue au grand pontificat par Hérode le Grand. Il épouse une fille d'Anne l'ancien Grand Prêtre.
 
Caïphe, un Grand Prêtre stratègeIl est possible que Caïphe était un membre de l'ambassade qui se rendit à Rome en 17 pour discuter de questions fiscales (Tacite, Annales, 2, 42,5). En 18, le gouverneur romain Valerius Gratus nomma Caïphe, Grand Prêtre de Jérusalem à la place de Simon, fils de Camith. Les deux hommes devaient avoir une relation de travail excellente, parce que Caïphe resta dans ce poste d'une façon exceptionnellement longue. Le successeur de Gratus, Ponce Pilate conserva le Grand Prêtre dans son poste. Comme Grand Prêtre, Caïphe était président du tribunal de grande instance (Sanhédrin).
 
Le ministère de Jean-Baptiste avait eu lieu sous le sacerdoce d'Anne et Caïphe (Luc 3, 2). C'est  dans le palais de Caïphe que les prêtres et les anciens complotèrent pour tuer Jésus (Matthieu 26, 3). Lors de cette réunion Caïphe aurait dit qu'il valait mieux pour les Juifs qu'un seul homme meure pour le peuple, plutôt que la nation toute entière soit détruite (Jean 11, 50). Selon Matthieu (26, 57), Jésus après son arrestation fut conduit à la maison de Caïphe, mais selon Jean (18, 12-24), il avait d'abord été interrogé par Anne qui l'envoya ensuite à Caïphe. Ce dernier, à son tour, l'envoya à Pilate. Mais dans la réalité, après que la garde du Temple avait arrêté Jésus de Nazareth, Caïphe organisa surtout une audition et lui demanda s'il était le Messie, une prétention dangereuse. Parce que Jésus ne pouvait pas (ou refusa de) réfuter l'accusation, le Grand Prêtre ne pouvant faire autrement le remis aux autorités romaines, qui l'avaient reconnu coupable de trahison (c'est à dire, le fait de se prétendre le roi des Juifs).
 
Caïphe, un Grand Prêtre stratègePour les historiens, comme Marie-Françoise Baslez, ce procès juif est une impossibilité : d'une part les évangiles présentent une séance de nuit du Sanhédrin, ce qui serait irréaliste, d'autre part le Sanhédrin n'avait pas à cette époque le pouvoir d'appliquer la peine capitale. Jésus a pu être condamné pour des blasphèmes divers; aucun ne peut lui être imputé avec certitude; il n'a certainement pas été condamné parce qu'il aurait affirmé sa messianité (seuls ses disciples ont pu ou voulu croire qu'il était le Messie) et encore moins qu'il était «Dieu, Fils de Dieu». Son hostilité au Temple a joué un rôle plus décisif dans sa condamnation. Tout se serait donc déroulé la nuit, dans la cour du Grand Prêtre où des membres du Sanhédrin aurait été présents ; l'interrogatoire aurait abouti à la décision de conduire Jésus devant Pilate; seul ce dernier aurait instruit un véritable procès aboutissant à la condamnation à mort sous le grief de rébellion par prétention à la royauté.
 
Caïphe était encore le Grand Prêtre quand Pierre et Jean avaient guéri un boiteux, tout en prêchant au peuple dans le Temple (Actes 4, 6). En Décembre 36, la carrière de Pilate en Judée vint à son terme. Le gouverneur de Syrie, L. Vitellius intervint. Dans les affaires juives pendant la fête de la Pâque de 37, Caïphe fut démis de ses fonctions. Il fut remplacé par son beau-frère Jonathan, fils d'Anne. Cette destitution par l'autorité romaine qui l'avait nommée, fait suite au rappel à Rome de Ponce Pilate auquel il semble lié. Son fils Elyehoeanay (Elionaeus ben Kantheras), sera l'un des derniers grands prêtres.  
       
Caïphe, un Grand Prêtre stratègeEn 1990, une grotte funéraire datant du IIe siècle fut découverte par les archéologues au sud de Jérusalem qui y trouvèrent des ossuaires en pierre, dont un qui avait le nom de "Joseph fils de Qaifa" inscrit dessus. La sépulture contenait les ossements d'un homme de 60 ans environ, d'une femme de 40 ans et de deux très jeunes enfants. Certains commentateurs pensent que c'était le tombeau de la famille du Grand-Prêtre.
 
Merci !
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Modifié le lundi 25 mars 2013 05:04

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