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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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608 articles taggés Histoire du christianisme

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Jacques, premier pape ?

Jacques, premier pape ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Jacques, le frère du Seigneur, qui historiquement est sans doute le chef de l'Église primitive. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Jacques, le frère du Seigneur (mort en 62), un apôtre, selon Paul, bien qu'il ne fasse pas partie des douze apôtres. Il avait été le chef de la communauté de Jérusalem, qui, avec Pierre et Jean en était l'une des «colonnes de l'église.»

La confusion avait surgi au sujet de son identité car il avait souvent été confondu avec Jacques, fils d'Alphée. Mais la Bible dans Galates 1,19 le désigne comme «le frère du Seigneur» dont l'identification est soit disant incertaine, bien qu'il soit mentionné ailleurs dans les évangiles comme l'un des quatre frères de Jésus (Marc 6, 3; Matthieu 13, 55). Des hypothèses ont été transmises sur le fait que Jacques et Jésus sont des frères (d'après Tertullien et Clément d'Alexandrie), demi-frères (d'après Origène, entre autres), ou des cousins (d'après Jérôme). Mais l'option communément admise par les spécialistes aujourd'hui est que Jacques apparaît dans les Évangiles synoptiques comme le premier des frères de Jésus, et il est lui-même désigné explicitement comme un «fils de Joseph». Les textes grecs des Evangiles, d'ailleurs, utilisent pour désigner les frères de Jésus le mot adelphoi, qui signifie clairement frères et non pas cousins (qui se dit anepsioi). Jamais dans le Nouveau Testament le mot adelphoi n'est utilisé, en d'autres circonstances, pour "cousins ", mais pour les frères de Jésus selon la chair. Donc Jésus était le premier né de Joseph et de Marie, et ils eurent d'autres enfants après.
 
Jacques, premier pape ?Jacques dit-on n'était pas un disciple de Jésus durant son ministère public. Mais le rôle de Jacques qui fut en mesure jouer un rôle prédominant à la tête de la communauté de Jérusalem renforce le sentiment que les frères et les s½urs de Jésus comptèrent au nombre de ses disciples dès le tout début. Ce n'est que plus tard qu'on essaya de les effacer, car leur présence ne cadrait pas avec les dogmes. Jacques d'après Hégésippe, un contemporain de Justin, cité par Eusèbe aurait eu un rôle très important dans l'Église : «Le frère du Seigneur, Jacques, reçut l'Eglise avec les apôtres. Depuis les temps du Seigneur jusqu'à nous, tous l'appellent le Juste, puisque beaucoup portaient le nom de Jacques. Cet homme fut sanctifié dès le sein de sa mère.»

Jacques, premier pape ?Paul lui attribue une conversion ultérieure à l'apparition du Christ ressuscité (1 Corinthiens 15, 7). Trois ans après la conversion de Paul, Jacques était déjà un chef important dans l'église de Jérusalem (Galates 1, 18-19), où il a pris une certaine importance après que le roi Hérode Agrippa Ier eu en 44 décapiter l'apôtre Jacques, fils de Zébédée, et après que Pierre dut s'enfuir de Jérusalem (Actes 12, 1-17). Il était le porte-parole en chef de l'église de Jérusalem au sein du Concile de Jérusalem concernant la mission de Paul aux païens (Actes 15, 13) où il joua un rôle de premier plan, c'est d'ailleurs lui qui propose le compromis permettant la coexistence des chrétiens issus du judaïsme avec ceux issus du paganisme (Actes 15, 13-21); et à sa dernière visite à Jérusalem (Actes 21, 18). Jacques est alors à la tête des «Anciens» et demande à Paul de tenir compte des «milliers de fidèles parmi les Juifs, tous d'ardents partisans de la loi» (Actes 21, 20). Si on lit bien le texte des "Actes des Apôtres", on voit bien que c'était Jacques, le frère du Seigneur, qui exerçait l'autorité suprême sur la communauté de Jérusalem, et non pas Pierre.
 
Le père de l'Église confirme cette évidence. Eusèbe de Césarée, en son "Histoire ecclésiastique, II, I, 2,3", dit bien que les apôtres choisirent Jacques comme évêque de Jérusalem : "Jacques, frère du Seigneur, succéda à l'administration de l'Église avec les autres apôtres." (Hist. Eccl. II, 23, 4). Clément, en ses "Homélies clémentines", qualifie Jacques, le frère du Seigneur, d'évêque des évêques  qui gouverna la sainte église des Hébreux à Jérusalem ainsi que les églises fondées partout. Clément d'Alexandrie affirme que Jacques reçut la doctrine secrète du Christ ressuscité avant Pierre et Jean.
 
Jacques, premier pape ?Les Dossiers de la tradition postérieure disent que Jacques fut appelé «le Juste» et avait été remarqué pour son obéissance à la loi juive. Bien que s'opposant à ceux qui avaient besoin que les pagano-chrétiens se soumettent à la loi juive, y compris à la circoncision, il croyait que judéo-chrétiens devaient continuer d'être fidèles à la pratique et à la piété juive, comme lui-même. Sa piété et son zèle pour la Loi est devenu la base pour divers récits, ainsi, plus tard, les traditions soulignèrent la piété de Jacques et sa popularité auprès des juifs et des judéo-chrétiens. Cette popularité est évidente auprès des Juifs «ce qui provoqua une réaction de la part des ceux qui étaient épris de justice et les plus stricts dans l'observance de la loi qui réussirent à faire déposer ce grand prêtre» (Flavius Josèphe, Antiquités juives 20, 200-203). L'événement est situé après la mort du procurateur Festus et avant l'arrivée de son successeur Albinus, ce dont profita le grand prêtre Anne inflexible en matière de respect de la loi juive pour traduire Jacques devant le Sanhédrin, l'accusant d'avoir transgressé la loi. Hégésippe dit que Jacques fut enterré près du Temple, sur le lieu même de son martyre.
 
L'église primitive le désigne comme le premier évêque de Jérusalem, même si le titre n'est pas utilisé dans le Nouveau Testament. La tradition dit qu'il était l'auteur de la Lettre de Jacques, un épître du Nouveau Testament donnant des instructions morales, qui nous le savons grâce à l'érudition moderne n'est pas de lui, mais peut-être d'un disciple de sa communauté.
 
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#Posté le mercredi 28 décembre 2011 04:32

Modifié le mercredi 28 décembre 2011 15:57

Les Rois Mages, personnages symboliques ou réels ?

Les Rois Mages, personnages symboliques ou réels ?Je vais vous parler aujourd'hui en ce jour d'Épiphanie, des Rois Mages, acteurs de cette belle histoire. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Un passage de l'Évangile selon saint Matthieu (chapitre II, versets 1-10) affirme que des mages venus d'Orient vinrent rendre hommage à Jésus après sa naissance, après avoir vu apparaître dans le ciel une étoile qui les guida ensuite jusqu'à Bethléem. Même si ce récit est symbolique, essayons de voir ce qui peut être réel.

Le récit de Matthieu est des plus approximatifs sur les mages. Il signale seulement la provenance de ces mages qui viendraient d'Orient (Évangile selon saint Matthieu Chapitre 2). Il ne dit pas qu'ils sont trois et que ce sont des rois. Il faut bien dire que les Évangiles n'indiquent pas le nombre de rois mages. Les traditions divergent sur celui-ci, évoquant les chiffres entre deux et douze. Ce nombre ayant probablement pour origine le nombre de présents qu'ils apportèrent : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

Les Rois Mages, personnages symboliques ou réels ?Chez les Perses et les Mèdes les mages constituaient une véritable caste sacerdotale; ils formaient en réalité le conseil secret des rois, ce derniers administraient aussi pour les rois les affaires religieuses et se vouaient à l'étude de l'astronomie. Mais a y regarder de plus près, ce sont sans doute des astrologues Perses.

Les mages furent qualifiés de roi dès le IIIe siècle, mais c'est seulement au XIIe siècle que la royauté fictive des mages est reconnue dans la liturgie et l'iconographie. Considérés comme des saints, leurs reliques arrivèrent au XIIe siècle à la cathédrale de Cologne. Au VIe siècle l'Église leur donne des noms Gaspard, Melchior et Balthazar, grâce à ces noms, ils devinrent des personnages légendaires, et en même temps on les rendit presque réels. Les crèches les représentent dans de magnifiques costumes soit disant orientaux, avec des chameaux et des serviteurs. D'abord Arabes ou Persans, ils furent ensuite représentés comme appartenant à trois peuples différents ou venant des trois continents alors connus, l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Ils représentent maintenant toute l'humanité.

Les Rois Mages, personnages symboliques ou réels ?L'Évangile parle d'une étoile des mages qui les guida jusqu'à la crèche. On a souvent cherché à savoir ce qu'était cette étoile des mages. Cela pourrait être une «conjonction» exceptionnelle de Jupiter (représente la royauté) et de Saturne (représente Israël) en l'an 7 avant notre ère, durant la quelle les deux se sont, en l'espace de quelques mois, fortement rapprochées dans le ciel, dans la constellation des Poissons (symbole du peuple juif).

Concernant l'adoration des mages, l'Évangile dit : "Les mages se prosternèrent et l'adorèrent. Ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe". Ces cadeaux des mages ont une signification symbolique et surtout royale : l'or célébrait la royauté, l'encens était donné au roi pour diriger le culte et la myrrhe était offerte au roi avant sa mort. La myrrhe est une résine odorante qui venait d'un arbre d'Arabie, le balsamier.

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#Posté le dimanche 08 janvier 2012 04:06

Modifié le dimanche 08 janvier 2012 13:09

Siméon le Stylite

Siméon le StyliteJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Siméon le Stylite, qui inaugura la tradition du stylite, un ermite vivant sur une colonne. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Siméon le Stylite, également appelé Syméon l'Ancien (390 -459), moine syrien qui était surnommé le stylite, car il vivait sur une colonne ou un pilier d'ermite (à partir du stylos grec, "pilier"). Il fut appelé Syméon l'Ancien pour le distinguer d'un stylite du VIe siècle également appelé Siméon. Il aurait vécu 40 ans sur une colonne.
 
Né aux confins de la Syrie et de la Cilicie, près de Nicopolis (Islahije, en Turquie), Siméon était un berger qui entra dans une communauté monastique, mais, en raison de son austérité excessive (il ne mangeait qu'une fois par semaine, portait un cilice), il fut expulsé, devint un ermite et se retira à soixante-quinze kilomètres au nord-est d'Antioche et se fit murer dans une cellule pour le carême. On l'obligea à prendre dix pains et de l'eau; il refusa d'y toucher; on le trouva donc quarante jours plus tard gisant par terre. Cependant, il continua. Quelques années plus tard, il se fit enchaîner sur une montagne voisine; l'évêque Mélèce lui fait alors remarquer qu'il valait mieux se lier par la volonté que par une chaîne, il la supprima donc.
 
Siméon le StyliteSa réputation miraculeuse généra une vénération populaire à un tel degré que, vers 420, pour échapper aux des gens qui l'importunait, il commença sa vie sur un pilier au nord-ouest d'Alep. Sa première colonne était de 6 coudées (2,70 m) de hauteur, il en changea, passant à douze coudées (5,40 m), puis à vingt-deux coudées (10 m) et finalement à quarante coudées (18 m). Il resta au sommet de la colonne jusqu'à sa mort, couvert seulement de son bonnet, souffrant d'ulcères et les yeux brûlés par le soleil, exposé en permanence aux éléments, debout ou assis, jour et nuit dans son domaine restreint, protégé contre les chutes par une balustrade, et muni d'une échelle afin de communiquer avec ceux qui se trouvaient en dessous ou pour recevoir des dons de nourritures maigres grâce à ces disciples.
 
Finalement, son pilier devint un lieu de pèlerinage. Les visiteurs demandaient des conseils spirituels, le soulagement de leur maladie, des interventions pour les opprimés, et l'illumination dans la prière et la doctrine. Deux fois par jour, il parlait, encourageant ses visiteurs à pratiquer la vertu, car sa formation théologique ne lui permettait pas de prendre part aux grandes luttes de l'époque.
 
Siméon le StyliteSiméon convertit apparemment beaucoup de gens, et il avait influencé l'empereur romain d'Orient Léon Ier pour qu'ils soutiennent le parti orthodoxe chalcédonien au cours de la controverse du Ve siècle sur la nature du Christ. L'empereur lui demanda aussi de prier pour lui et Siméon se recommanda à sainte Geneviève de Paris. Sa renommée se répandit dans le monde entier.
 
Il mourut le 1er septembre 459. On construisit autour de sa colonne des sanctuaires en croix, dont les ruines magnifiques subsistent encore. La réputation de Siméon inspira les ascètes, les hommes et les femmes, à imiter et à dépasser ses austérités, certains stylites apparaissaient encore au XIXe siècle en Russie.
 
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#Posté le dimanche 12 février 2012 03:33

Irénée de Lyon

Irénée de LyonJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur Irénée de Lyon, qui fut l'un des plus grands théologiens du IIe siècle et qui nous a permit de savoir comment l'Église était dirigée à cette époque. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Évêque de Lyon à la fin du IIe siècle, il fut l'un des théologiens les plus distingués de l'Eglise anté-Nicéenne Très peu nous est connu du début de sa vie, il avait passé son enfance en Asie Mineure, probablement à Smyrne ou à proximité, car il nous dit qu'enfant (Adv. Haer, III, 3, 4, et Euseb, Hist. Eccl., v. 20), il avait entendu la prédication de Polycarpe, le vieil évêque de Smyrne vers 155. Mais nous ne sais pas quand cela eu vraiment lieu. Il ne peut guère être né longtemps avant 130, voire plus tard, il mentionna également avoir rencontré fréquemment certains prêtres chrétiens qui avaient réellement vu Jean, le disciple de Jésus.
 
Les circonstances dans lesquelles il est venu à l'Ouest nous sont également inconnue; la seule chose qui est certaine, c'est à l'époque de la persécution de l'Eglise gauloise sous Marc-Aurèle (177), qu'il était un prêtre de l'Église à Lyon en 177 ou 178, il se rendit ensuite à Rome sur mission de cette église, afin de faire des demandes à l'évêque Eleuthère en faveur d'un traitement plus indulgent des montanistes. Á son retour, il avait été appelé à prendre la direction de l'église à Lyon à la place de l'évêque Pothin, qui avait péri durant la persécution (Eus. c 5,8), même si cela ressemble plus à un pogrom (une attaque accompagnée de pillage et de meurtres perpétrée contre une communauté juive ou chrétienne).
 
Irénée de LyonEn tant qu'évêque, il mène une grande ½uvre qui s'avère fructueuse. Bien que dans une déclaration Grégoire de Tours (Hist. Franc. i. 29), nous dit que dans une courte période, il avait réussi à convertir au christianisme tout la ville Lyon, dans une version sans doute exagérée, mais cela montre que de lui remonte en tout cas la large diffusion du christianisme à Lyon et dans ses environs. Besançon et Valence durent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs. Il avait consacré une attention particulière à essayer de concilier les nombreuses sectes qui menaçaient l'existence de la l'église.
 
Irénée adopta une attitude totalement négative envers Marcion, un chef de file schismatique à Rome, et envers le gnosticisme, un mouvement intellectuel à la mode dans l'église en pleine expansion prônant le dualisme. Parce que le gnosticisme avait été surmonté grâce aux efforts des Pères de l'Église, parmi eux Clément d'Alexandrie et Irénée, les écrits gnostiques ont été largement effacée. En reconstruisant les doctrines gnostiques, les savants modernes reposaient dans une large mesure sur les écrits d'Irénée, qui avait résumé les points de vue gnostiques avant de les attaquer. Après la découverte de la bibliothèque gnostique près de Nag Hammadi (en Egypte) dans les années 1940, le respect envers Irénée avait augmenté : il avait été prouvé qu'il était extrêmement précis dans son rapport envers les doctrines qu'il repoussait. Tous les écrits connus sont consacrés au conflit avec les gnostiques. Son principal ouvrage se compose de cinq livres intitulés Adversus haereses (Contre les hérésies) datant de 180.
 
Irénée de LyonDans le différend sur la question de Pâques, qui pendant une longue période troubla l'Église chrétienne à la fois dans l'Ouest et de l'Est, il essaya par de nombreuses lettres à arriver à un compromis, et en particulier d'exercer une influence modératrice sur Victor, l'évêque de Rome, et son attitude inflexible à l'égard des églises dissidentes d'Afrique, justifiant ainsi son nom de «faiseur de paix» (Eirenaios) (Eus., SE, v 24.28). La date de sa mort est inconnue, même si on la place vers 202-203. Son martyre sous Septime Sévère est rapportée par Grégoire de Tours, mais ne vient pas d'un auteur plus ancien.
 
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#Posté le lundi 20 février 2012 03:44

Le conclave

Le conclaveJe vous mets aujourd'hui ces superbes images concernant le conclave, l'élection des papes par les cardinaux. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous vous voulez.
 
L'histoire des débuts des élections papales reste incertaine. Il existe certaines preuves que les papes durant les premiers siècles du christianisme, y compris Pierre, nommaient leurs propres successeurs, même si cette pratique n'avait évidemment pas réussi à obtenir le soutien. Par la suite, l'élection de l'évêque de Rome (le pape) reflète d'un processus d'élection des évêques dans d'autres villes : les électeurs du clergé local, des évêques voisins actaient en tant que présidents de l'Assemblée épiscopale et comme juges de l'élection, et les laïcs indiquaient leur approbation ou leur désapprobation, de manière plus ou moins tumultueuse. Des élections ont été parfois contestées ou perturbées, dès 217, un schisme avait eu lieu et des papes rivaux ont été élus, les antipapes. Après que l'empereur romain Constantin légalisa le christianisme au début du IVe siècle, l'empereur avait joué un rôle dans l'élection, il présidait souvent le processus et à certain moments imposait un candidat. Au VIe siècle, l'empereur byzantin Justinien Ier a affirma que le pape nouvellement élu ne pouvait être consacré sauf s'il avait été confirmé par l'empereur. Deux siècles plus tard, les rois carolingiens, la puissance prééminente dans la chrétienté latine, remplacèrent l'autorité séculière de l'empereur byzantin qui avait reçu la notification officielle des résultats des élections papales, et les dirigeants occidentaux par la suite s'approprièrent les droits et les privilèges assumés par Justinien et ses successeurs. Durant les Xe et XIe siècles les papes avaient été nommés respectivement par Otton Ier et Henri III.
 
Le conclaveAu XIe siècle, quand l'Église entière avait subi la réforme grégorienne, le système de l'élection papale avait été transformé. En 1059, le pape Nicolas II (1059-1061) avait publié un décret qui avait réformé les procédures électorales, avec la limitation du rôle de l'empereur. L'élection devait être effectuée par les évêques cardinaux avec l'assentiment des cardinaux-prêtres et des diacres assorti de l'acclamation du peuple. Malgré les réformes, les élections papales durant le XIIe siècle avaient continué à être des affaires turbulentes. Dans les années 1130 et les années 1160 et 70, avaient eu lieu des schismes que des élections contestées conduisirent à la consécration de papes et d'antipapes. Le troisième concile du Latran (1179), qui avait effectivement suivi un de ces schismes, fait que tous les Cardinaux électeurs devaient être présents et exigeait une majorité des deux tiers afin de décider de l'élection.
 
Néanmoins, des abus s'étaient encore produits. Lorsque les cardinaux échouèrent à élire un pape depuis plus de 2 ans après la mort de Clément IV (1265-1268), le magistrat local fit murer les électeurs dans le palais épiscopal, enleva le toit (en soumettant les cardinaux aux éléments), et réduisant les cardinaux au pain et à l'eau jusqu'à ce qu'ils fassent leur choix, celui de Grégoire X (1271-1276). Lors du deuxième concile de Lyon en 1274, Grégoire X avait promulgué une constitution qui appelait les cardinaux en conclave pour les y fermer et imposer une réglementation rigoureuse pour l'élection, le pape Boniface VIII (1294-1303) avait ordonné que ce décret soit incorporé dans le droit canon. Malgré la sagesse et la rigueur de la réforme de Grégoire, les élections papales continuèrent à éprouver des difficultés durant le XIVe siècle. Le problème le plus grave résulta du Grand Schisme d'Occident, lorsque 2 groupes de cardinaux avaient élus des papes rivaux, l'un résidant à Avignon et l'autre à Rome. La crise provoquée par le schisme avait été partiellement résolue par les réformes mises en ½uvre au concile de Constance en 1417.
 
Le conclaveLes règles électorales avaient été également régularisées aux XVIe et XVIIe siècles. Pie IV (1559-1565) avait modifié en droit le conclave qui avait été promulguée depuis l'époque de Grégoire X. En 1591, Grégoire XIV (1590-1591) avait interdit, sous peine d'excommunication, le placement des paris sur l'élection papale, sur la durée du règne du pape, et sur la sélection des nouveaux cardinaux. Grégoire XV (1621-1623) avait publié une législation montrant en détail les procédures du conclave. Au XVIIe siècle, l'Église avait tacitement accepté un droit de veto, ou d'exclusion, dans les élections pontificales des rois catholiques d'Europe. En règle générale, un cardinal avait été chargé de la mission par son gouvernement d'informer le conclave de l'inadmissibilité de certains candidats au poste de pape. Le droit royal de l'exclusion avait empêché l'élection à la fonction papale de différents cardinaux en 1721, 1730, 1758, et 1830. Le droit avait été exercé pour la dernière fois en 1903, lorsque l'Autriche avait bloqué l'élection du cardinal Rampolla, pourtant le meilleur candidat. Le conclave avait ensuite choisi le cardinal Sarto, qui, devenu Pie X (1903-1914), avait aboli le droit d'exclusion et menaçait d'excommunier le cardinal qui avait accepté la mission de son gouvernement de proposer un droit de veto sur un candidat voulant devenir pape.
 
Le conclaveDivers papes durant les XVIIIe et XIXe siècles avaient émis des décrets qui fournissaient plus de flexibilité pour les cardinaux et sur leur séquestration qui avait répondu à la possibilité d'ingérence de la part des pouvoirs séculiers. Toute la procédure avait été codifiée dans une constitution délivrée par Pie X le 25 décembre 1904. Pie XII (1939-1958) en modifia la Constitution (8 décembre 1945). Le dépôt avait accru les modifications requises pour la majorité aux deux tiers un an plus tard. Paul VI (1963-1978) avait ordonné que les cardinaux qui sont âgés de 80 ans ne doivent plus voter; Il avait aussi limité le nombre de cardinaux qui peuvent voter à 120. Jean-Paul II (1978-2005) avait émis plusieurs directives sur ce sujet. Notamment, cette directive qui voulait qu'au bout de 30 bulletins de vote, en sachant que l'exigence traditionnelle d'une majorité des deux tiers, pouvait être, à la discrétion des cardinaux, remplacée par une élection à la majorité simple. En 2007, Benoît XVI (2005 -) avait rétabli la pratique traditionnelle, en déclarant que l'élection de validité d'un nouveau pape exigeait une majorité des deux tiers.
 
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#Posté le dimanche 04 mars 2012 03:47

Augustin d'Hippone

Augustin d’HipponeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Augustin d'Hippone, sans doute l'un des plus grands acteurs de son temps et un auteur hors pair qui influença durablement le christianisme. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Augustin d'Hippone (354-430), est un évêque et un docteur de l'Église. Né à Tagaste (Algérie) d'un père païen et d'une mère chrétienne, Monique, Augustin avait grandi en tant que chrétien, mais ne fut pas baptisé. Il étudia la rhétorique à Carthage pour devenir avocat, mais avait abandonné cette position et se consacra plutôt à l'enseignement et à l'étude de la philosophie (principalement celle de Platon), et fut plus tard un partisan du manichéisme pendant neuf ans, ce qui avait entraîné son renoncement virtuel à la foi chrétienne; il avait aussi vécu pendant quinze ans avec une maîtresse, dont il eut un fils, Adéodat. Il déménagea à Rome pour enseigner la rhétorique, puis à Milan. Á ce moment-là, il ne fut pas satisfait du manichéisme et tomba sous l'influence d'Ambroise. Après un long conflit intérieur, admirablement décrit dans ses Confessions, Augustin fut converti et baptisé en 386 ou 387, moment où meurt sa mère. Il retourna en Afrique en 388, pour mettre en place avec quelques amis une vie quasi-monastique (où l'étude et la conversation avaient prospéré comme dans sa précédente «école» à Cassiciacum), et il fut ordonné prêtre en 391. Quatre ans plus tard, il devint l'évêque-coadjuteur d'Hippone; à partir de 396 jusqu'à sa mort, il dirigea le diocèse seul.
 
Augustin d’HipponeAugustin était d'une brillance intellectuelle rare et d'une éducation vaste, doublé d'un tempérament ardent, et d'une vision mystique venant sans doute de sa personnalité hors norme. Sa compréhension de la Révélation chrétienne avait été décrite dans ses écrits volumineux, qui se sont sans doute avéré les plus influents dans l'histoire de la pensée chrétienne depuis Paul. La plupart des écrits datent de son épiscopat. Les plus célèbres sont ses Confessions, ses sermons sur l'évangile et les épîtres de Jean, le De Trinitate, et à la fin de sa vie, le De Civitate Dei (La Cité de Dieu). Ce travail qui porte sur la l'opposition entre le christianisme et le «monde» représente la première philosophie chrétienne dans l'histoire. Beaucoup d'autres travaux ont été occasionnés par les controverses qu'il avait eu avec les Manichéens, les Pélagiens et les Donatistes, ou qui avaient conduit à l'élaboration de sa pensée sur la création, la grâce, les sacrements, et l'Église.
 
Augustin d’HipponeAlors que l'influence massive d'Augustin sur la pensée chrétienne avait surtout été bonne, son enseignement sur la prédestination avait été critiqué à juste titre. Les questions soulevées par les attaques d'Augustin sur le pélagianisme qui ont eu une longue histoire dans le christianisme, avaient resurgies dans les débats de la Réforme sur le libre arbitre et la prédestination. Le De spiritu et littera (412; Sur l'Esprit et la Lettre) provenait d'un moment, au début de la controverse, qui définit magnifiquement son point de vue sur la gratia Christi et le de peccato originali (418; sur la grâce du Christ et sur le péché originel) est une exposition des plus méthodique les positions les plus difficiles qu'Augustin prenait en faveur de la prédestination durant ses dernières années où apparaissent la praedestinatione sanctorum (429; la prédestination bienheureuse) et la dono perseverantiae (429; le don de la persévérance).
 
Pendant cette période Augustin avait vécu avec son clergé une vie communautaire et avait participé activement à l'administration des biens ecclésiastiques, au soin des pauvres, à la prédication et à l'écriture, tout en agissant à titre de juge en matière civile ainsi que dans les cas ecclésiastiques. Comme évêque, il était un défenseur de l'ordre dans un temps de troubles politiques causés par la désintégration de l'Empire romain. Au moment de sa mort, les Vandales étaient aux portes d'Hippone. Il meurt lors du siège de la ville mené par Genséric en 430. Hippone tomba peu de temps après la mort d'Augustin, et Carthage peu de temps après. Le culte d'Augustin fut précoce et généralisée.
 
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#Posté le mercredi 14 mars 2012 04:39

L'Inquisition

L’InquisitionJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur une institution catholique devenue célèbre dans l'histoire, l'Inquisition. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
L'Inquisition était au Moyen Âge, une procédure judiciaire qui avait été utilisé pour combattre l'hérésie, au début des temps modernes, elle devint une institution judiciaire formelle. Inquisito, est un terme latin signifiant l'enquête, qui était une procédure juridique qui avait impliqué l'assemblage d'éléments de preuve et la poursuite d'un procès criminel. L'utilisation de la procédure contre les hérésies des Cathares et des Vaudois avait été approuvée par le pape Grégoire IX en 1231.
 
L’InquisitionUn inquisiteur était désigné, généralement un Dominicain ou franciscain, qui devait venir en ville en grande pompe (accompagné d'une grande crainte) et annonçant à tous les hérétiques qu'ils avaient une période de deux à six semaines pour confesser leur hérésie. Ceux qui se repentaient étaient généralement condamnés à des peines légères. À la fin de la période de grâce, l'interrogatoire commençait. Il ne fallait que le témoignage de deux témoins, dont l'identité avait été gardée secrète, pour condamner un hérétique supposé. Le pape Innocent IV accueillit en 1252, la torture. L'accusé pouvait être assisté par un conseiller, mais ne pouvait pas être défendu par un avocat. Ces personnes étaient généralement en meilleure position si elles avouaient quelque chose, même si elles étaient innocentes, parce que le processus pour déterminer la culpabilité était pénible. En général les gens étaient torturés jusqu'à ce qu'ils plaident coupable, puis ils étaient exécutés, souvent au bûcher, sur la base de leur confession. Les inquisiteurs médiévaux fonctionnèrent largement dans le nord de l'Italie et au sud de la France.
 
L’InquisitionLa plupart des procès aboutirent à un verdict de culpabilité, et l'Église remettait ensuite le condamné aux autorités laïques. Le bûcher avait été pensé pour être le juste châtiment pour contrer l'hérésie, sans doute en analogie avec le droit romain sur la trahison. Toutefois, la combustion des hérétiques n'était pas commune durant le Moyen Âge. Un verdict de culpabilité a aussi entraîné la confiscation des biens par le gouverneur civil, qui pouvait donner une partie de ceux-ci à l'Église. Cette pratique avait conduit à greffer le chantage, la simonie et la suspicion qui amenaient les créations d'une enquête. En général, les inquisiteurs étaient impatients de recevoir les abjurations des l'hérétiques et d'éviter des procès. Souverains séculiers en vinrent à utiliser la persécution des hérétiques comme une arme d'État, comme dans le cas de la suppression des Templiers.
 
L'Inquisition espagnole avait été autorisé par Sixte IV en 1478, le pape avait ensuite essayé de limiter ses pouvoirs, mais avait été contesté par la couronne espagnole. L'autodafé, la cérémonie publique à laquelle peines étaient prononcées, fut une célébration élaborée, et le grand inquisiteur Tomás de Torquemada était responsable pour la branche espagnole de l'inquisition de l'exécution d'environ 2000 hérétiques sur le bûcher. L'Inquisition espagnole avait également été introduite au Mexique, au Pérou, en Sicile (1517), et aux Pays-Bas (1522), et elle ne fut pas totalement supprimée en Espagne, puisqu'elle dura jusqu'en 1834.
 
L’InquisitionEn 1542, Paul III attribua l'Inquisition médiévale à la Congrégation de l'Inquisition, ou Saint-Office. Cette institution, qui est devenu connu sous le nom de l'Inquisition romaine, qui était destinée à lutter contre le protestantisme, mais elle est peut-être mieux connu historiquement pour sa condamnation de Galilée. Après le Concile Vatican II, le Saint-Office avait été remplacé en 1965 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui fait preuve de vigilance en matière de foi.
 
L'Inquisition ne se limitait pas à l'Église catholique. Bien qu'elle n'ait pas eu ce nom, la Nouvelle-Angleterre protestante avait fait la même chose lors du procès des sorcières de Salem dans le Massachusetts en 1692. Comme le pouvoir politique laïque avait augmenté, l'Inquisition avait progressivement diminué pour finalement disparaître.
 
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#Posté le mercredi 21 mars 2012 05:13

Tomás de Torquemada

Tomás de TorquemadaJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Tomás de Torquemada, grand inquisiteur qui est devenu l'image de l'Inquisition dans ses extrémités. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Tomás de Torquemada, (1420-1498), est le premier grand inquisiteur en Espagne, dont le nom est devenu synonyme d'horreur, de fanatisme religieux et de cruauté.
 
Neveu d'un cardinal et théologien Dominican, Juan de Torquemada (défenseur du pape contre la théorie conciliaire au concile de Bâle), le jeune Torquemada avait rejoint les dominicains en 1452 et devint prieur du monastère de Santa Cruz à Ségovie, un poste qu'il occupa pendant 22 ans. Il avait été étroitement associé à la politique religieuse du roi Ferdinand II et la reine Isabelle Ire, dont le mariage avait réalisé la première union des territoires espagnols, de qui il était à la fois le confesseur et le conseiller (à Isabelle, depuis son enfance). Il était convaincu que l'existence des Marranes (juifs convertis), des Morisques (musulmans convertis), des Juifs et des Maures était une menace pour la vie religieuse et sociale de l'Espagne, et son influence auprès des monarques catholiques lui avait permis d'affecter leurs politiques.
 
En sa qualité de grand inquisiteur Torquemada, réorganisa l'Inquisition espagnole, qui avait été mis en place en Castille en 1478, instituant des tribunaux à Séville (Séville), Jaén, Cordoue, Ciudad Real, et, plus tard, à Saragosse. En 1482, il est nommé par le pape inquisiteur général en Castille et en Aragon, sa juridiction étant étendue à la Catalogne en 1486. Il joue aussitôt un grand rôle dans cette entreprise avec son ami Mendoza. Il entre en même temps dans le Conseil du roi. Il réorganise alors l'Inquisition, avec quatre tribunaux importants et une cour d'appel, où il siège. En 1484, il avait promulgué 28 articles à l'intention des inquisiteurs, dont la compétence avait été étendue afin d'inclure non seulement les crimes d'hérésie et d'apostasie, mais aussi de sorcellerie, de sodomie, la polygamie, le blasphème, l'usure, et d'autres infractions, la torture avait été autorisée afin d'obtenir des preuves. Ces articles furent complétés par d'autres promulgués entre 1484 et 1498. Le nombre de bûchers élevés pendant le mandat de Torquemada ont été estimé à environ 2000.
 
Tomás de TorquemadaL'hostilité implacable de Torquemada envers les Juifs exerça probablement une influence sur la décision de Ferdinand et d'Isabelle d'expulser de leurs possessions tous les Juifs qui n'avaient pas embrassé le christianisme. En vertu de l'édit du 31 mars 1492, plus de 40 000 Juifs quittèrent l'Espagne. Il faut signaler que Torquemada est l'un de ceux qui conseillèrent à Ferdinand et à Isabelle d'expulser les morisques et les Juifs de leurs États.
 
Dans sa vie privée Torquemada semble avoir été pieux et austère, mais sa carrière officielle en tant qu'inquisiteur avait été marquée par une intransigeance sévère, qui, néanmoins, avait été généralement soutenue par l'opinion publique, au moins durant les premières années Il était convaincu que son devoir était d'exterminer les adversaires du catholicisme, il donna sa mesure, avec tous les excès possibles qui lui furent donnés. Au sein de son propre ordre, il avait exercé une influence en tant que Visiteur des prieurés Dominicains réformés d'Aragon (1481-1488), et son intérêt pour les arts est mis en évidence dans le monastère de Saint-Thomas à Avila, où il mourut. Dans ses dernières années, la santé de Torquemada et de l'âge, couplé à de nombreuses plaintes, poussèrent le Pape Alexandre VI à nommer quatre inquisiteurs adjoints en Juin 1494 pour le retenir. Il se retire à Ávila, où il meurt.
 
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 07:54

L'entrée de Jésus à Jérusalem

L'entrée de Jésus à JérusalemJe vais vous parler aujourd'hui de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui est fêtée aujourd'hui en ce dimanche des rameaux. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Dans les environ de l'année 30, peu de temps après que Pierre confessa à Jésus qu'il pensait qu'il était le Messie confirmant une inspiration qu'il ressentait, Jésus et ses disciples allèrent à Jérusalem depuis la Galilée pour observer la Pâque dans une atmosphère d'effervescence et de crise. Mais cet événement eu probablement lieu lors de la fête des tentes, car un des matériaux utilisé pour faire ces tentes étaient des branches de palmier qu'on ne trouvait qu'en automne. Vraisemblablement, ils y allèrent une semaine plus tôt, comme l'ont fait des dizaines de milliers d'autres Juifs (peut-être 200 000 ou 300 000), afin d'être nettoyés du «cadavre et de l'impureté», conformément au livre des Nombres (9,10-12 et 19,1-22). Les Évangiles ne mentionnent pas cette purification, mais ils la place près du Temple dans les jours précédant la Pâque.
 
L'entrée de Jésus à JérusalemCette purification est plus vaste pour Jésus, car elle touchera Jérusalem elle-même. Au cours du printemps 30, Jésus prononça des malheurs sombres sur Jérusalem : «Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui t'ont été envoyé !» (Luc 13,34; Matthieu 23, 37). De plus, Jésus annonce le pire pour la ville : «Voici qu'elle est laissée à l'abandon, votre maison.» (Luc 13,35; Matthieu 23, 38) Dans l'atmosphère brulante de la semaine de Pâque, il aurait été en mesure d'apporter cette malédiction même derrière les barreaux.
 
Il entra à Jérusalem sur un âne, peut-être avec l'intention de rappeler Zacharie 9,9, que Matthieu (21,5) cite: "Dites à la fille de Sion, voici que ton roi vient à toi, modeste, il monta sur une ânesse." Cela déclencha une manifestation de ses partisans, qui portaient des branches de palmier, un symbole traditionnel de victoire qui pouvait aussi servir à l'accueil des rois et des personnages de hauts rang, et se répartirent dans les rues avant lui, qui le saluèrent comme étant le "Fils de David" (Matthieu 21,9) ou en tant que "celui qui vient au nom du Seigneur" (Marc 11,9). Mais contrairement à ceux qui disent que cet événement est improvisé, on pense aujourd'hui que Jésus l'a préparé avec ses disciples les plus proches, car le moment était favorable.
 
Matthieu parle de «foules», ce qui suggère que de nombreuses personnes y avaient participé, mais cette démonstration était probablement assez modeste car la Pâque à Jérusalem était dangereuse. Mais pendant les fêtes, les pèlerins accueillaient en grand nombre les visiteurs de cette façon, et la présence de branche de palmiers pourrait suggérer qu'il se dirigeait directement au Temple. Cette entrée infusa avec l'attente eschatologique qui avait cours à l'époque. Jésus était alors considéré comme un héros par les personnes, qui avaient entendu parler de ses miracles et qui le considérait comme le chef de file qui les délivrerait de la domination romaine. L'historien viennois Robert Eisler avait suggéré, avant la Seconde Guerre mondiale, que Jésus était comme un «révolutionnaire apocalyptique».
 
L'entrée de Jésus à JérusalemJésus entre donc à Jérusalem sans troupe et venant de l'est, accompagné de pèlerins et salué comme le représentant du règne de David. Cette entrée est symbolique, car Pilate prenait la porte occidentale avec ses troupes à chaque fête, Jésus lui prend la porte orientale, par laquelle passait les rois de Juda. De plus l'âne était considéré en Orient comme une monture royale. Il est net que par ce geste, Jésus confirme qu'il est un prétendant à la fonction de Messie.
 
Il était bien connu qu'à la fois pour Caïphe, qui gouvernait la ville, et pour Pilate, le préfet devant qui le grand-prêtre était responsable, que les fêtes étaient parfois susceptibles de soulèvements, ce qui obligeait les troupes de Pilate a patrouillé dans les portiques du Temple. Une grande manifestation aurait probablement conduit à l'arrestation immédiate de Jésus, mais, le fait qu'il fut laissé vivant pendant plusieurs jours, montre que la foule était relativement faible ou probablement nombreuse en procession. Mais cette entrée fit de Jésus une cible, car en prétendant être le Messie, il devenait une menace pour Rome. L'annonce d'un Messie pouvait facilement chauffer les esprits et conduire à un soulèvement violent contre l'occupant romain.
 
Jésus joue un coup de poker qui est ici gagnant, mais cette entrée en matière amènera Pilate à le garder à l'½il avec le résultat final que l'on connait.
 
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#Posté le dimanche 01 avril 2012 03:51

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