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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La neige, un phénomène naturel aux différentes conséquences

La neige, un phénomène naturel aux différentes conséquencesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images pour vous parler d'un phénomène météorologique qui nous touche souvent en ce moment, la neige. j'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
La neige est l'eau sous forme solide qui se cristallise dans l'atmosphère et retombe sur Terre, couvrant la surface de la Terre de façon permanente ou temporaire. C'est en gros, une précipitation formé par l'évaporation de la vapeur d'eau en cristaux solides à partir de températures inférieures à zéro. Les flocons de neige sont formés par des cristaux de glace qui ont généralement une configuration hexagonale. Mais les cristaux de neige ne sont pas identiques, ils diffèrent les uns des autres par la taille, par leur structure en forme de dentelle, et leur marquage de surface.
 
La neige, un phénomène naturel aux différentes conséquencesL'enneigement a un effet significatif sur le climat et sur ​​les plantes, les animaux mais aussi sur la vie humaine. En augmentant la réflexion du rayonnement solaire et en interférant avec la diffusion de la chaleur du sol, il induit un climat froid. La faible propagation thermique protège les petites installations contre les effets des plus basses températures hivernales, d'autre part, la disparition tardive de la neige au printemps retarde la croissance des plantes.
 
Elle est un facteur primordial dans l'emplacement de centres de sports d'hiver et a donc une grande valeur économique dans certaines régions.
 
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#Posté le lundi 25 février 2013 03:53

Votre signe du zodiaque n'est peut-être pas celui que vous croyez

Votre signe du zodiaque n'est peut-être pas celui que vous croyezIl fut révélé sur BBC Stargazing direct que les constellation ont dérivé d'un mois entier, car depuis que le zodiaque a été créé il y a plus de 2000 ans l'effet de vacillement de la Terre causé par la lune et le soleil font que les étoiles au dessus de nos têtes ont changées. Donc, lorsque le zodiaque a été conçu par les Grecs anciens, les gens auraient eues des signes  basés sur une constellation qui était derrière le soleil à ce moment. Mais les constellations sont maintenant en dehors d'environ un mois du zodiaque astrologique, qui est fixe. Ce processus d'oscillation est appelé précession (on peut la comparer à la Terre qui se comporte comme une toupie) et prend environ 26 000 années à se produire. Selon ce programme 86% des personnes auraient alors le mauvais signe zodiacal.
 
Votre signe du zodiaque n'est peut-être pas celui que vous croyezLe zodiaque astrologique serait aussi erroné, car il oublie un signe zodiacal. L'astronomie montre clairement qu'il y a un 13e signe appelé Ophiuchus. Ophiuchus a été délibérément laissé de côté du zodiaque original, il ya plus de 2000 ans, même si le soleil passe clairement en face de cette constellation après avoir passé devant le Scorpion et avant d'atteindre le Sagittaire. La raison ne nous est pas connue, mais il se peut que les astrologues antiques voulaient diviser le chemin à 360 degrés du soleil d'une manière mathématiquement agréable en 12 parties égales, chacune de 30 degrés. Ophiuchus serait donc derrière le soleil pour 19 jours durant l'année. C'est 12 jours de plus que son voisin, le signe du Scorpion.
 
La BBC a aussi développé pour ce programme une carte interactive pour savoir quels sont nos signes zodiacaux réels et elle donne les dates réelles derrière chaque signe du zodiaque recherchés à travers votre date de naissance : Sagittaire, du 19 décembre au 20 janvier; Capricorne, du 21 janvier au 16 février; Verseau, du 17 février au 12 mars; Poissons, du 13 mars au 18 avril; Bélier, du 19 avril au 14 mai; Taureau, du 15 mai au 21 juin; Gémeaux, du 22 juin au 20 juillet; Cancer, du 21 juillet au 10 août; Lion, du 11 août au 16 septembre; Vierge, du 17 septembre au 31 octobre; Balance, du 1er novembre au 23 novembre; Scorpion, du 24 novembre au 29 novembre; sans oublier Ophiuchus, entre le 30 novembre et le 18 décembre. En voyant le zodiaque astronomique plus fiable, je ne suis plus Taureau, mais Bélier. Et vous ?
 
Votre signe du zodiaque n'est peut-être pas celui que vous croyezBien sûr, cette hypothèse a reçu les critiques des astrologues soit disant que le zodiaque astrologique serait saisonnier, mais comme les saisons les signes devraient avoir un cycle comme celui de la précession terrestre. Ils devraient savoir également qu'un partage égal n'est pas réaliste et que le soleil ne reste pas dans chaque constellation pour la même quantité de temps. Les 12 signes seraient juste théoriques et non réalistes, ce qui pourrait expliquer pourquoi quand vous voyez un horoscope, votre signe ne semble pas correspondre à votre personnalité et à vos habitudes.
 
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#Posté le lundi 27 avril 2015 02:58

Modifié le mardi 28 avril 2015 11:26

L'intelligence artificielle est un risque qu'il ne faut pas prendre à la légère

L'intelligence artificielle est un risque qu'il ne faut pas prendre à la légèreLa recherche sur l'Intelligence artificielle (I.A.) progresse désormais rapidement. En effet, un "large consensus" sur le fait que la recherche en I.A. est en bonne voie et aurait un impact croissant sur la société. De grandes entreprises comme Facebook, Microsoft et Google veulent créer actuellement sur des programmes informatiques capable d'apprendre. Une vision trop optimiste pour certains. L'ONU évoque aussi la création de robots tueurs, qui seraient capables de sélectionner leurs cibles elles-mêmes et d'engager le combat sans intervention humaine.
 
Des articles de journaux à partir de 2014, nous montre l'inquiétude d'experts. L'astrophysicien britannique Stephen Hawking dans une interview à la BBC signale clairement que "Le développement complet de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de la race humaine." il craint les conséquences de la création de quelque chose qui peut correspondre ou surpasser les humains. Comme, il le signale : "Les humains, qui sont limités par une évolution biologique lente, ne pourraient pas rivaliser, et seraient remplacés."
Elon Musk, un chef d'entreprise et un ingénieur sud-africain derrière Space-X (2012) et Tesla (2015), a averti sur le risque de "quelque chose de vraiment dangereux" du fait que des machines avec l'intelligence artificielle, pourrait être conçues en aussi peu de temps que cinq ans. Il a auparavant lié le développement de machines pensantes et autonomes, à "convoquer le démon". Il a assuré sur Twitter que l'I.A. était aussi dangereuse, sinon plus, que "les armes atomiques".
 
L'intelligence artificielle est un risque qu'il ne faut pas prendre à la légèreBill Gates, l'homme le plus riche au monde n'est pas plus enthousiaste. "Je suis de ceux qui redoutent la montée en puissance des supers intelligences et je ne comprends pas qu'on puisse ne pas être inquiet", a, ainsi, affirmé Bill Gates lors d'un échange avec des internautes sur le site Reddit, jeudi 29 janvier.
 
La menace est assez sérieuse pour que l'institut américain Future of Life, pourtant ouvert aux innovations technologiques, ait obtenu que Stephen Hawking, Elon Musk, et de nombreuses autres personnalités signent sa lettre ouverte (http://futureoflife.org/misc/open_letter) afin de pousser à une surveillance responsable de l'I.A. afin d'atténuer les risques et d'en assurer le "bénéfice sociétal" pour la technologie.
 
L'intelligence artificielle est un risque qu'il ne faut pas prendre à la légèreUn rapport de scientifiques de l'Université d'Oxford se concentrant sur les risques avec des "impacts qui pour de nombreuses raisons d'ordre pratique peuvent être qualifiés d'infinis" n'est guère plus optimiste. Et le tableau n'est pas très beau : " ... les intelligences extrêmes ne pourraient pas être facilement contrôlées (ni par les groupes qui les créent, ni par un quelconque organisme de régulation international), et elles agiraient probablement à augmenter encore leur propre intelligence et à acquérir le maximum de ressources pour de très nombreuses motivations. Et si dans ces motivations on ne retrouve pas la survie et la valeur de l'humanité, l'intelligence sera conduite à construire un monde sans humains. Cela fait des intelligences artificielles les plus évoluées un risque unique, bien plus dangereux et enclin à notre extinction."

La prudence est de mise, car l'intelligence artificielle peut se retourner contre ses créateurs. Alors, il faudra y mettre des limites (la "loi des robot" comme celle d'Isaac Asimov ?), car elle pourrait devenir dangereuse si elle est victime d'un bug (HAL dans 2001 : L'Odyssée de l'espace), d'un virus informatique (comme dans Runaway : L'Évadé du futur) ou si elle nous trouve trop fragile (Terminator et Matrix en sont le plus bel exemple).
 
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#Posté le mercredi 13 mai 2015 03:03

La machine d'Anticythère, le premier calculateur mécanique

La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueEn ce 115e anniversaire de la découverte de la machine d'Anticythère, nous allons nous intéresser cette machine qui s'est révélé être une horloge astronomique antique aux performances étonnantes pour son époque, le IIIe siècle avant J.-C.
 
La machine d'Anticythère a été récupérée en 1900 à partir d'une l'épave venant un naufrage d'une cargaison romaine dans l'île grecque d'Anticythère. Elle a été découverte dans une boîte en bois mesurant 33cm x 18 cm x 9cm  et se compose de cadrans, d'engrenages et de dents d'engrenages en bronze. De plus, 81 fragments ont été trouvés contenant un total de 40 engrenages en bronze coupés à la main.
 
La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueLa machine d'Anticythère serait encore plus vieille qu'imaginé. Jusque-là, et malgré les maigres indices à leur disposition, les scientifiques dataient le plus souvent son apparition aux alentours de 87 avant J.-C. Selon les nouveaux travaux de l'historien argentin Christián C. Carman et du physicien américain James Evans, la machine remonterait en réalité plus de 100 ans auparavant, à quelque 205 avant J.-C. Le calendrier du mystérieux mécanisme aurait en effet été programmé pour débuter à cette date. Ce qui veut dire que la machine d'Anticythère n'est pas due au génie mathématique des Grecs, comme on le pensait jusque-là, mais à celui des Babyloniens, dont se sont inspirés les Grecs.
 
La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueDes études antérieures ont montré qu'il était utilisé pour tracer le mouvement des planètes et le passage des jours et des années. Les analyses du mécanisme en 2008 ont révélé qu'il a également été utilisé pour prédire les éclipses et enregistrer des événements importants dans le calendrier grec, tels que les Jeux olympiques. Les scans ont également révélé que le mécanisme était initialement logé dans un cadre en bois rectangulaire avec deux portes, recouvertes d'instructions pour son utilisation. À l'avant se trouvait un cadran unique montrant le zodiaque grec et un calendrier égyptien. À l'arrière, deux autres cadrans affichaient des informations sur les cycles lunaires et les éclipses. Le calculateur aurait été entraîné par une manivelle.
 
La machine a enregistré plusieurs cycles astronomiques importants connus des Babyloniens, des centaines d'années avant que l'ont puisse prédire les éclipses. Il s'agit notamment du cycle Saros, une période d'environ 18 ans séparant le retour de la lune, de la Terre et du soleil aux mêmes positions relatives. L'appareil pouvait suivre les mouvements de Mercure, Venus, Mars, Jupiter et Saturne, les seules planètes connues à l'époque, la position du soleil, l'emplacement et les phases de la lune.
 
Les chercheurs ont pu lire tous les noms de mois sur un calendrier de 19 ans à l'arrière du mécanisme. Les noms des mois sont corinthiens ce suggèrent qu'il a peut-être été construit dans les colonies corinthiennes dans le nord-ouest de la Grèce ou à Syracuse en Sicile. L'appareil a été créé à une époque où les Romains avaient pris le contrôle d'une grande partie de la Grèce. La machine est maintenant exposée au Musée National Archéologique d'Athènes.
 
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#Posté le mercredi 17 mai 2017 03:52

L'ISS n'est pas vide

Les théories du complot concernant la conquête spatiale ne datent pas d'hier. Selon la dernière en date, les astronautes présents à bord de la Station spatiale internationale (ISS), dont le français Thomas Pesquet, seraient en réalité confinés dans un hangar et n'auraient jamais quitté le plancher des vaches. Certains internautes affirment aussi que les astronautes de l'ISS sont filmés en studio devant un écran vert. Certains commentaires sur Internet assurent notamment aussi que la Station spatiale internationale (ISS) n'existe pas ou que la Terre est plate. Essayons de démonter ces pseudo-complots.
 
L’ISS n’est pas videExpliquons d'abord ce que fait l'ISS. Largement méconnus du grand public parce que non spectaculaires, les travaux tant en physique qu'en physiologie humaine menés à bord de l'ISS sont pourtant incontournables. À 400 km de la Terre en effet, on peut expérimenter en l'absence de cette force qui entraîne les corps ayant une masse vers le centre de la Terre ou d'un astre. En réalité, on parle plutôt de microgravité que d'apesanteur, car il existe toujours une petite attraction due notamment à l'inertie de la station elle-même. Pour de longues durées, la station spatiale constitue donc l'endroit idéal pour effectuer quantité d'expériences de physique, chimie ou biologie et pour étudier les effets de la microgravité sur le corps humain, connaissance indispensable avant d'envoyer des hommes sur Mars.
 
L’ISS n’est pas videPassons maintenant aux pseudo-révélations des complotistes. L'ISS n'existe pas ? Bizarre, car il existe des outils en ligne et applications qui localisent en temps réel la position exacte de la Station spatiale internationale. Et même de recevoir une alerte quand elle passe au-dessus de votre tête. Le laboratoire spatial fait 16 fois le tour de la planète bleue chaque jour. Cependant, il change à chaque fois d'itinéraire, en raison de son orbite oblique autour de la Terre. Selon votre position, des outils en ligne vous indiquent où lever les yeux vers le ciel pour l'imaginer et faire un petit "coucou !" à l'astronaute français. Il y a d'abord le service Spot the station (en anglais) mis en ligne par la NASA. En renseignant votre géolocalisation, vous pouvez connaître les dates, transits et durées précises de chaque survol de l'ISS au-dessus de chez vous. Un autre site web américain, ISS Tracker, permet de savoir en temps réel où se trouve la station (latitude, longitude, vitesse). Depuis votre iPhone, ISS Finder vous propose gratuitement de recevoir une alerte lorsque l'ISS survole votre position grâce à la localisation GPS enregistrée par votre téléphone. Sur Android, l'application Station Spatiale ISS Detector fournit un service équivalent. Enfin, vous pouvez retrouver en direct les images des caméras embarquées de l'ISS, avec Android ISS onLive. Si on peut la repérer, c'est qu'elle existe.
 
L’ISS n’est pas videMais ça ne les démontent pas puisque si on la voit, les théoriciens du complot diront qu'elle est vide. Les membres de la mission spatiale seraient en fait dans un hangar, la station internationale serait immergée dans une piscine à Houston aux États-Unis, car selon eux l'eau permet de donner cette illusion d'absence de pesanteur qui permet aux cosmonautes de flotter comme s'ils étaient dans l'espace inter galactique. Rien de tout cela, cette piscine sert à s'entrainer pour se déplacer avec un scaphandre au cas où il lui faudrait sortir à l'extérieur de l'ISS, mais pas pour reproduire des films comme Gravity. La Nasa n'a pas besoin de cela puisqu'elle propose de faire vivre une visite de l'ISS aux internautes. L'agence spatiale américaine a mis en ligne une vidéo en Ultra-HD sur sa chaîne YouTube, jeudi 27 octobre 2016, dans laquelle elle offre une visite guidée hyperréaliste de l'ISS. Pendant 18 minutes, la caméra et le spectateur explorent les modules de l'ISS. Une station spatiale grande comme un terrain de foot, 100 mètres de long, 80 m de large, mais constituée d'étroits modules, assemblés les uns aux autres. On parcourt les six modules pressurisés dans lesquels les astronautes vivent, travaillent, dorment, mangent et font des expériences scientifiques. Et par les hublots, on aperçoit la Terre, 300 à 400 km plus bas, sans jamais ressentir la vitesse à laquelle l'ISS tourne en orbite autour de notre planète : 28 000 km/h.  Ensuite grâce à une série de 1700 photos prises par le spationaute français Thomas Pesquet pendant son séjour de 196 jours à bord de l'ISS, Google Street View a pu créer une visite virtuelle de la Station spatiale internationale que l'on peut voir depuis le 20 juillet 2017. Assemblés, ils ont permis à Google de réaliser 70 vues panoramiques pour donner l'aperçu le plus réaliste possible de l'intérieur de l'ISS. Comme pour les destinations terrestres, l'internaute peut ainsi se déplacer à son gré dans la station, en évoluant avec sa souris. Un découpage en modules est proposé, pour explorer les différentes "pièces" de la station, légendées pour expliquer leur fonction. Outre les vues de la Terre à couper le souffle, observables depuis les hublots de la coupole, il est ainsi possible d'évoluer au milieu des entrelacs de fils. Pour quelque chose de vide, il y a beaucoup à montrer.
 
L’ISS n’est pas videEt il y eu aussi de nombreuses visites guidées, vidéos à l'appui. Deux exemples sont significatifs. En 2012, l'astronaute Sunita Williams avait passé quatre mois dans l'espace. Avant d'entamer la descente à bord d'un Soyouz, elle avait pris le temps d'enregistrer une visite guidée de la Station. De la coupole d'observation aux toilettes, en passant par les boîtes servant de lits, elle offrait alors un aperçu inédit du quotidien dans l'espace, détaillant toutes les habitudes de vie et de travail des occupants de la structure. On peut aussi ajouter que durant six mois, jour après jour, Thomas Pesquet a filmé son quotidien à bord de la station pour le magazine "Envoyé spécial" diffusé le 8 juin 2017 : ses déambulations en apesanteur, son espace personnel où "il dort debout", mais aussi sa sortie extravéhiculaire, le plus dangereux et le plus extraordinaire moment de sa mission. Il montre aussi ses expériences scientifiques et livre ses sentiments plus personnels, qui montrent combien cette aventure l'a profondément transformé. La contemplation de la Terre depuis la coupole d'observation panoramique (la Cupola) est un moment intense et émouvant. Par son incroyable intensité, ce film permet de contempler la beauté de la planète bleue, de percevoir la vulnérabilité de sa biosphère et de rêver de voyager un jour dans l'espace. L'Agence spatiale européenne a diffusé aussi le 21 janvier  2017 des images en haute définition de la première sortie dans l'espace de l'astronaute français Thomas Pesquet, le 13 janvier. C'est la première fois que des vidéos en haute définition sont tournées à partir d'une caméra fixée sur le torse d'un astronaute (en l'occurrence, celui de Thomas Pesquet). Depuis plusieurs années, les astronautes envoyés dans l'espace par les agences européenne et américaine, l'ESA et la Nasa, ont aussi pris l'habitude d'utiliser le Web pour partager leurs plus grandes découvertes comme les plus anecdotiques de leurs moments de solitude à travers des vidéos.
 
L’ISS n’est pas videLes sorties dans l'espace sont aussi filmées. Le 13 janvier 2017, Thomas Pesquet avait effectué avec succès sa première sortie dans l'espace en janvier dernier. Déjà accompagné de l'Américain Shane Kimbrough, le Français avait passé six heures dans son scaphandre et effectuer des travaux de modernisation du système électrique de l'avant-poste orbital. Sa deuxième sortie le 24 mars, a été faite pour installer un nouvel ordinateur à l'extérieur de la Station spatiale internationale (ISS) et «travailler sur le système électrique et les ports d'amarrage de la Station». On ne sort pas dans l'espace pour faire joli. Si les vidéos sont truquées comme le disent les complotistes, il est difficile d'inventer des problèmes techniques qui peuvent toucher les astronautes. La NASA a découvert une petite fuite d'eau, le vendredi 12 mai 2017, sur le cordon reliant une combinaison d'astronaute à la Station spatiale internationale (ISS). Ce câble ombilical de service alimente en électricité et en oxygène les scaphandres des astronautes. En conséquence, la 200e sortie dans l'espace depuis l'avant-poste orbital, qui devait avoir lieu a été reportée. En suivant les directives de la base de contrôle de Houston, l'astronaute français Thomas Pesquet est intervenu pour retirer le matériel défaillant et préparer une sortie avec un unique cordon que les astronautes devront se partager.
 
L’ISS n’est pas videCela n'empêche pas les complotistes de dire que les astronautes de l'ISS sont filmés en studio devant un écran vert. Malgré les magnifiques images que publie régulièrement l'astronaute français Thomas Pesquet, rien n'y fait. Certains continuent de douter de sa présence dans l'espace. Autre théorie à succès, qu'évoque Thomas Pesquet dans son tweet moqueur du 23 juillet 2017, celle de la photo truquée. Une référence à la diffusion d'un montage, attribué à tort à l'astronaute français, qui avait circulé après sa toute première sortie dans l'espace, le 13 janvier dernier. L'astronaute français Thomas Pesquet a posté sur les réseaux sociaux un selfie de sa récente sortie dans l'espace à l'intention des "fans de la théorie du complot persuadés" qu'il se trouve en fait "dans un hangar sur Terre". "À l'Agence spatiale européenne, nous sommes très habitués à la théorie du complot autour des vols habités, ou de l'atterrissage sur la Lune qui n'aurait jamais existé", indique Jules Grandsire, responsable de la communication des astronautes européens. "Le selfie de Thomas est un petit clin d'½il à cette culture du doute". L'astronaute européen séjourne dans l'ISS depuis le 20 novembre. Il a effectué sa première sortie dans l'espace le 13 janvier. Avec ce selfie made in space, Thomas Pesquet espère bien mettre un terme à l'imagination débordante des théoriciens du complot. Les internautes sont nombreux à embrayer, en répondant eux aussi avec ironie aux élucubrations des complotistes.
 
L’ISS n’est pas videAu mois de février, Thomas Pesquet confiait à franceinfo ses secrets de fabrication et le fait qu'il n'avait "jamais fait de photographie avant" mais qu'il avait bénéficié de quelques cours de photographie pour se servir des appareils photo "compliqués" embarqués à bord de l'ISS. "Ce sont de grands reflex. Il y a de nombreux objectifs différents", décrivait-il. Comme l'explique le natif de Rouen dans un message adressé à ses abonnés, les astronautes utilisent actuellement des appareils Nikon D4S, un modèle sorti en 2014 qui se situe dans le haut de gamme des reflex (il se vend aujourd'hui autour de 5000 euros, boîtier nu). Outre cette multitude d'appareils, les habitants de la Station spatiale internationale disposent d'une spectaculaire collection d'objectifs qui vont de l'ultra grand-angle 8 mm (pour les clichés en intérieur dans un espace restreint) aux méga-téléobjectifs (pour les photos en gros plan de la surface terrestre). Thomas Pesquet révèle par ailleurs que des appareils photo restent en permanence dans la "Cupola" (la coupole d'observation), spot privilégié des photographes de l'ISS car l'on peut y admirer notre bonne vieille Terre dans son entier. La Station spatiale internationale se déplace à plus de 27 000 km/h et fait de la planète bleue un sujet perpétuellement mouvant, obligeant l'astronaute à "compenser le mouvement de l'ISS". Si l'on ajoute les difficultés d'exposition et de mise au point qui surgissent lorsque la zone photographiée se trouve en période nocturne, l'obtention d'une image nette peut s'avérer bien difficile pour un non-spécialiste. Heureusement, dans l'espace, c'est la solidarité qui prime.
 
L’ISS n’est pas videPour bien faire taire les complotistes, le mercredi 6 septembre 2017, la station internationale a filmé de l'espace l'ouragan Irma qui fonce vers les Antilles et notamment les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le résultat : une vidéo d'une incroyable beauté, montrant très nettement l'½il du cyclone et l'imposante masse nuageuse qui l'entoure. Comme on peut le voir ceux qui mettent en avant ces théories fumeuses et qui se disent «chercheur de vérité» n'y connaissent rien et ne s'informe pas non plus sur ces sujets. Plus c'est gros, plus on y croit, mais là il ne faut pas exagérer et avoir un peu d'esprit critique, car l'ISS nous donne le plus d'information possible sur elle. C'est le complot le mieux informé du monde, quand on cache on ne dit rien et on ne montre rien. Quand on ne sait pas on s'informe, comme je l'ai fait.
 
Pour plus d'information, je vous conseille ces lectures : Tout d'abord, une pour présenter ce que fait l'ISS : http://www.la-croix.com/Sciences/Sciences-et-ethique/LISS-laboratoire-lapesanteur-2016-11-15-1200803166, puis celles pour les visites de l'ISS : http://www.lci.fr/sciences/les-sites-et-applications-pour-pister-thomas-pesquet-dans-l-iss-station-spatiale-internationale-pesquet-iss-proxima-2015914.html, http://www.bfmtv.com/actualite/il-est-desormais-possible-de-visiter-virtuellement-l-iss-1221204.html, http://www.bfmtv.com/planete/embarquez-pour-une-visite-inedite-dans-la-station-spatiale-internationale-904713.html, http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/video-la-nasa-vous-fait-visiter-la-station-spatiale-internationale_1897269.html; Ensuite, les vidéos montrant que l'ISS n'est pas vide ni dans un hangar : http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2016/11/17/des-laboratoires-aux-toilettes-visitez-l-iss-avec-une-astronaute_5032556_1650695.html, http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/envoye-spatial/video-thomas-pesquet-l-envoye-spatial_2218793.html, http://www.20minutes.fr/insolite/1846839-20160517-video-commandant-iss-raconte-quotidien-humour-snapchat, http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2017/05/12/video-une-fuite-d-eau-retarde-la-200e-sortie-de-la-station-spatiale-internationale_5126971_1650695.html, http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2017/01/24/camera-embarquee-avec-thomas-pesquet-lors-de-sa-sortie-dans-l-espace_5068257_1650695.html, http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2017/05/12/video-une-fuite-d-eau-retarde-la-200e-sortie-de-la-station-spatiale-internationale_5126971_1650695.html, http://www.lci.fr/societe/video-les-images-impressionnantes-d-irma-filmee-de-l-iss-2063592.html, celles où Thomas Pesquet photographie à l'appui tacle les complotistes :http://www.ouest-france.fr/sciences/espace/thomas-pesquet-se-moque-des-complotistes-4819681, http://www.francesoir.fr/pourquoi-thomas-pesquet-repond-il-aux-complotistes, http://www.europe1.fr/sciences/selfie-a-lappui-thomas-pesquet-montre-quil-nest-pas-dans-un-hangar-2987552; et l'ont peut aussi voir comment les astronautes photographient depuis l'ISS : http://tempsreel.nouvelobs.com/photo/20170215.OBS5363/thomas-pesquet-photographier-la-terre-depuis-l-iss-c-est-tout-un-art.html, http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/thomas-pesquet/carte-decouvrez-la-france-vue-de-l-espace-en-61-photos-de-thomas-pesquet_2212552.html.
 
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#Posté le lundi 11 septembre 2017 07:17

Les fantômes n'existent pas

Les fantômes n’existent pasÀ l'occasion d'Halloween 2016, traditionnellement la nuit où les mondes visible et invisible se rencontrent (chez nous, la veille de la Toussaint), le portail immobilier avendrealouer.com a sondé les Français sur leurs croyances aux fantômes et aux esprits. Les questions suivantes leur ont été posées : Leur logement est-il hanté ? Sont-ils déjà tombés nez à nez avec une présence surnaturelle chez eux ? Ont-ils déjà déménagé à cause d'un esprit encombrant ? Résultats d'un autre monde...
 
54% des Français croient aux fantômes et aux esprits. Les femmes plus que les hommes (63% vs 44%), les jeunes plus que les populations âgées, (64% des 25-34 ans sont 64%, 35% à 65 ans) la province (56%) plus que la région parisienne (47%). Est-ce parce que les femmes donnent la vie (et aussi, la mort puisque l'une ne va pas sans l'autre) qu'elles sont plus sensibles à des présences vivantes et invisibles (comme pendant la gestation) ? D'ailleurs, les esprits féconds, comme les écrivains, croient aussi aux esprits : Hugo, Maupassant, Hoffmann, Poe, Nerval...
 
Les fantômes n’existent pasPlus on vieillit, moins on y croit : parce que moins la mort semble lointaine et abstraite, plus on investit la vie concrète ? La province, parce qu'elle est plus proche de la nature, du ciel et de la terre ? L'aménagement de la capitale, ses grands travaux, l'horizon bétonné, les logements récents délogent-ils les fantômes ? 12% des personnes interrogées déclarent avoir déjà croisé un fantôme ou ressenti la présence d'esprit dans leur logement. Mais seulement 6% sont persuadés que leur logement est hanté. Là encore, les femmes y sont plus réceptives (17% contre 6%) des hommes. Pour 58%, cette présence surnaturelle a été ressentie de façon sensorielle (odeur, sensation de froid, bruits pour 31% d'entre eux – coups dans le mur et portes qui claquent.) Les ont-ils vus ? 20% répondent oui ! une silhouette, des traces de pas...
 
Ont-ils fait ami-ami avec les ectoplasmes ? Leurs manifestations physiques n'ont, certes pas rendu propice une conversation au coin du feu, mais puisque seuls 3% des personnes interrogées «ont déjà déménagé ou eu envie de déménager à cause d'une présence type fantôme ou esprit dans leur logement», chiffre qui double chez les 25-34 ans (6%), on peut en déduire que la présence ne s'est pas montrée trop farceuse, harcelante ou vindicative et que la cohabitation s'est faite en bonne intelligence. Excepté pour 7% qui sont tombés sur un esprit ricaneur ou qui leur parlait sans se montrer.
 
Les fantômes n’existent pasPourtant Brian Cox affirme que les fantômes n'existent certainement pas, sinon le grand collisionneur de hadrons les aurait trouvés. Il n'y a pas d'espace dans le monde pour que les esprits y habitent. Le professeur Cox a souligné que le Grand collisionneur de hadrons (LHC) - l'accélérateur de particules le plus puissant au monde – permet d'expliquer pourquoi les spectres et les fantômes sont des éléments de fiction.
 
Parlant dans son programme sur BBC Radio Four The Infinite Monkey Cage, il a déclaré que le 20 février 2017 les expériences menées par le LHC à Genève, en Suisse, ont prouvé que l'existence du paranormal était «inconcevable». Le LHC est un tunnel de 27 km créé à l'aide d'aimants super-conducteurs qui se trouvent à 100 m  sous le sol. Il appartient à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), qui l'utilise pour tester les théories complexes de la physique des particules.
 
Les fantômes n’existent pasLe projet a vu un certain nombre de choses, identifiant comment les particules se décomposent et ramassent des indications selon lesquelles il pourrait y avoir des particules nouvelles et inconnues. Mais il n'a même pas encore trouvé de preuve qu'il y a tout ce qui pourrait constituer un fantôme. Si les fantômes existaient, ils devaient être faits purement d'énergie, car, par leur définition même, ils ne peuvent être faits de matière. Mais s'ils ne faisaient que de l'énergie, ils se dissiperaient rapidement, car la deuxième loi de la thermodynamique propose que l'énergie soit toujours perdue par la chaleur. La seule façon dont ils pourraient éviter cela serait d'avoir une source entrante de leur propre énergie effrayante. Mais il n'y a rien à expliquer dans le modèle standard de la physique ou de tout ce que l'ont voit dans l'accélérateur de particules dans ce cas-là.
 
Les fantômes n’existent pas"Si nous voulons une sorte de modèle qui porte des informations sur nos cellules vivantes pour persister, nous devons préciser précisément quel moyen porte ce modèle et comment il interagit avec les particules de matière dont nos corps sont fabriqués", a-t-il déclaré dans une édition spéciale de son podcast The Infinite Monkey Cage qui s'est concentré sur le paranormal. "Nous devons, en d'autres termes, inventer une extension du modèle standard de physique des particules qui a échappé à la détection du grand collisionneur de hadrons. Cela est presque inconcevable aux échelles d'énergie typiques des interactions de particules dans notre corps".
 
En réponse, le conférencier invité, l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson, a déclaré : «Si je comprends ce que vous venez de déclarer, vous avez simplement affirmé que le CERN, le Centre européen pour la recherche nucléaire, a réfuté l'existence de fantômes». Le professeur Cox a confirmé que c'était le cas en répondant : "Oui". Il a ajouté : «Je dirais qu'il y a une sorte de substance qui entraîne nos corps, que les bras se déplacent et que les jambes se déplacent, alors elle doit interagir avec les particules dont nos corps sont fabriqués. "Et vu que nous avons fait des mesures de haute précision de la façon dont les particules interagissent, alors, je suis d'avis qu'il n'y a pas une source d'énergie qui anime notre corps". 
 
Comme quoi les fantômes ne sont que des illusions d'optiques qui viennent de ceux qui sont prêts à y croire, la plupart du temps des études minutieuses sur les maisons hantées montre qu'il y a souvent des canulars ou des explications logiques. Après tout comme le dit Sherlock Holmes dans Le Vampire du Sussex (Strand, 1924) : «Le monde est assez vaste pour notre activité : nous n'avons pas besoin de fantômes».
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Peter Costello, Conan Doyle Détective, Editions du Rocher, 2006, http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4252862/Has-Large-Hadron-Collider-proved-ghosts-DON-T-exist.html, http://www.independent.co.uk/news/science/ghosts-brian-cox-large-hadron-collider-cern-real-truth-standard-model-physics-a7598026.html.
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#Posté le lundi 09 octobre 2017 03:28

Stephen Hawking, une génie qui a dépassé sa maladie

Stephen Hawking, une génie qui a dépassé sa maladieJe vais rendre aujourd'hui hommage à Stephen Hawking, dont son génie scientifique et son handicap physique caractéristique avaient fait de lui une personnalité mondialement connue.
 
Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942 à Oxford, en Angleterre. Son père, biologiste, souhaite qu'il suive ses pas en étudiant la médecine à Oxford. Mais enfant, Hawking aimait les étoiles et il adorait les cours de mathématiques. Sa formation universitaire a débuté à Oxford où il a obtenu son baccalauréat en 1959. Mais le jeune Stephen s'est déjà pris de passion pour les mathématiques. Cette matière n'étant pas enseignée dans la prestigieuse université, il opte pour la physique. Au bout de trois ans, il part pour Cambridge, afin d'y poursuivre des recherches en astronomie.
 
Au cours de sa dernière année à Oxford (1963), on lui a diagnostiqué une maladie neurodégénérative paralysante, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, qui l'a progressivement paralysé au fil des ans. Les médecins ne lui donnent que deux ans à vivre. Ne sachant même pas s'il pourra achever sa thèse de doctorat, il plonge dans une profonde dépression, dont il ne sort que grâce à sa rencontre avec une étudiante en linguistique, Jane Wilde, qu'il épouse en 1965. Le couple, aura trois enfants.
 
Stephen Hawking, une génie qui a dépassé sa maladieEn 1974, il est devenu, à l'âge de 32 ans, l'un des plus jeunes membres de la Royal Society, la plus prestigieuse institution scientifique de Grande-Bretagne. Il est alors incapable de se nourrir ou de sortir de son lit par lui-même. Dans les années 1970, il développe l'idée que les trous noirs ne se contentent pas d'absorber toute matière et lumière passant à leur proximité mais émettent aussi un rayonnement, le "rayonnement Hawking".
 
Ce faisant, il est le premier à parvenir à toucher du doigt le Graal des physiciens : commencer à concilier les deux grandes théories qui expliquent le fonctionnement de l'univers et sont apparemment incompatibles, à savoir la relativité générale d'Einstein pour l'infiniment grand et la mécanique quantique pour l'infiniment petit. De l'avis des scientifiques, cette théorie aurait valu le prix Nobel à Stephen Hawking si elle avait pu être expérimentalement démontrée.
 
En 1979, Hawking a été nommé professeur de mathématiques - un poste qu'avait occupé Newton - à l'Université de Cambridge, pour laquelle il avait quitté l'Université d'Oxford afin d'étudier l'astronomie théorique et la cosmologie. Il le quittera à la limite d'âge en 2009. En 1983, il développe un modèle cosmologique connu mondialement : le modèle de Hartle-Hawking. En 1985, il perd définitivement l'usage de la parole après avoir subi une trachéotomie à la suite d'une pneumonie.
 
Tout en approfondissant ses travaux sur les origines de l'Univers, le théoricien publie en 1988 "Une brève histoire du temps", afin d'expliquer les grands principes de la cosmologie au grand public, du Big Bang à la théorie des cordes. Jamais un ouvrage de vulgarisation scientifique ne connaîtra un tel succès. Depuis sa parution, il s'est écoulé à plus de neuf millions d'exemplaires. En 1995, il divorcera avec Jane Wilde, et épousera en seconde noces Elaine Mason, dont il se séparera au bout de onze ans, en 2006.
 
Stephen Hawking, une génie qui a dépassé sa maladieAu début des années 2000, Hawking s'intéresse à la théorie des supercordes et à la théorie M. Il publie un nouveau livre sur le sujet en 2001 : L'univers dans une coquille de noix. En 2007, il effectue un vol en apesanteur avec la société Zero-G. Ces dernières années, il est célèbre pour ses phrases chocs et ses propos alarmistes sur l'avenir de l'être humain sur terre et les intelligences artificielles en 2014. Stephen Hawking s'inquiète de l'avenir de l'humanité et pense que le futur de la population mondiale est dans l'espace en 2017. 
 
Stephen Hawking devient alors l'incarnation populaire du scientifique, multipliant les interventions pour promouvoir la recherche et, parfois, s'inquiéter de ses possibles dérives. Formidable communicant, capable d'effectuer un vol en apesanteur malgré son handicap, il se prête au jeu avec un plaisir certain et un grand sens de l'humour. Sa page Facebook qu'il alimente lui-même avec des messages signés "SH" compte plus de 4 millions d'"amis".
 
Stephen Hawking, une génie qui a dépassé sa maladieIl joue son propre rôle dans des séries comme "Star Trek", "The Big Bang Theory" et "The Simpsons", signe des livres pour enfants avec sa fille Lucy, "chante" avec sa voix synthétique aux côtés de U2, Pink Floyd et même des Monthy Python. Il y a un an, il était apparu lors d'une conférence à Hong Kong par hologramme. Devant des centaines de personnes, il avait soutenu que les réponses aux multiples crises environnementales "viendront de la science et de la technologie". Âgé de 76 ans, le scientifique s'est éteint paisiblement dans sa maison de Cambridge le 14 mars 2018. Lors de son enterrement, une centaine de proches lui ont fait ses adieux.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Kitty Ferguson, Stephen Hawking : His Life and Work, Random House, 2011, Craig Markinsons, Stephen Hawking : A Brief History, Conceptual Kings, 2015, Kari Cornell, Theoretical Physicist Stephen Hawking, Lerner Publications, 2018, http://fr.euronews.com/2018/03/14/l-astrophysicien-britannique-stephen-hawking-est-mort-a-l-age-de-76-ans, http://www.maxisciences.com/biographie/stephen-hawking-film-qi-jeunesse-biographie-mort-tout-savoir-sur-le-scientifique_art40042.html, https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/mort-de-stephen-hawking-britannique-genie-de-l-astrophysique_122013.
 
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#Posté le mardi 10 avril 2018 04:53

Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiés

Nous allons voir aujourd'hui Hedy Lamarr, qui est le nom d'artiste d'Hedwige Eva Maria Kiesler, une actrice américaine d'origine autrichienne (1913-2000). Son nom reste lié au star-system hollywoodien ; considérée comme l'une des grandes beautés de l'histoire du cinéma, elle fut l'un des fleurons de la Metro Goldwyn Mayer (MGM) dans les années 1940. Plus récemment, on a redécouvert son rôle dans la recherche scientifique.
 
Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiésNée à Vienne en 1914, d'une mère roumaine et d'un père ukrainien, Hedwig Eva Maria Kiesler, qui deviendra Hedy Lamarr, se découvre une passion pour le cinéma en visionnant Metropolis de Fritz Lang. A 16 ans, elle se rend donc aux studios de Vienne, pour devenir actrice. Elle ne tarde pas à jouer pour le metteur en scène de théâtre Max Reinhardt, mais c'est en se rendant à Berlin, en 1931, que débute réellement sa carrière au cinéma. En 1933. La jeune Hedy Lamarr se met à nu dans le film Extase et, simulant un orgasme, devient la première actrice X de l'histoire. Le scandale est mondial. Forte de ce succès, Hedy Lamarr épouse Friedrich Mandl, un des quatre plus grands marchands d'armes du monde, qui fournit notamment Mussolini. L'actrice devient, à en croire ses mémoires, une célébrité chez les mondains de Vienne, allant jusqu'à recevoir Hitler. Mais le rapprochement de Mandl avec les Nazis la pousse à prendre la fuite en 1937.
 
Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiésAprès bien des aventures dignes d'un roman d'espionnage, passant par Londres la voici à Hollywood où elle est sacrée «plus belle femme du monde». Elle signe un contrat de 7 ans avec la M.G.M., durant lequel elle joue dans 15 longs-métrages. C'est à cette occasion qu'elle adopte son nom de scène qu'elle conserve jusqu'à sa mort. Algiers (John Cromwell, 1938), son premier film américain, avec Charles Boyer, remake du film français Pépé le Moko (J. Duvivier, 1937), la propulsa rapidement au rang de star. Elle tourne alors aux cotés de Clark Gable et Spencer Tracy, sous la direction de grands réalisateurs comme King Vidor (Souvenirs, 1941), Victor Fleming (Tortilla Flat, 1942), Jacques Tourneur (Angoisse, 1944), E. G. Ulmer (le Démon de la chair, 1946), ou de Cecil B. DeMille (Samson et Dalida, 1949, son plus grand succès). Beauté vénéneuse, filmographie fournie et amants célèbres : Hedy Lamarr avait tout pour figurer au panthéon des reines du cinéma, entre Greta Garbo et Marlene Dietrich.
 
Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiésMais elle semble avoir joué de malchance... Peut-être était-elle trop sulfureuse pour l'Amérique puritaine des années 1940 ? Elle fuit son premier époux, déguisée en prostituée en 1937; se maria six fois (avec Howard Hugues, John Kennedy, Robert Capra, Marlon Brando, Errol Flynn, Orson Welles, Charlie Chaplin, Billy Wilder, Otto Preminger, James Stewart, Spencer Tracy, peut-être Clark Gable (mais il nie) et.... Jean-Pierre Aumont); revendiqua sa bisexualité; prit pour amants les plus grands noms d'Hollywood, après ses films la Dame sans passeport (J. H. Lewis, 1950) et Terre damnée (J. Farrow, 1950), n'ayant plus de succès elle se retira progressivement avant de disparaître du grand écran en 1957 et poursuivra quelques temps une vie mondaine, les projets cinématographiques souvent aventureux, les conquêtes spectaculaires et amorce une descente aux enfers; abusa de la chirurgie esthétique; dilapida sa fortune; se retira de la vie publique à quarante ans, ne réapparaissant qu'au gré de ses condamnations pour vol à l'étalage. Elle décède le 19 juillet 2000 en Floride à l'âge de 85 ans. Depuis les années 60, elle avait son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard, il faudra attendre 2014 pour qu'elle soit admise, à titre posthume, au National Inventors Hall of Fame.
 
Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiésMais Hedy Lamarr avait bien d'autres centres d'intérêt que son métier d'actrice. Hedy Lamarr avait des occupations très diverses quand elle s'est retrouvée à Hollywood, elle jouait du piano, elle était très proche du dadaïsme, elle connaissait Man Ray... Dans tous les endroits où elle a vécu elle installait un atelier. Elle, sa détente c'était d'inventer. Elle inventait tout et n'importe quoi : un bouillon cube qui lorsqu'il se dissolvait devenait un soda, un collier fluorescent pour chien, un système pour aider les handicapés à sortir de leur bain... Elle était sans arrêt à l'affût d'informations, à les transformer en inventions.
 
Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde aux centre d'intérêts diversifiésElle est surtout à l'origine d'une invention scientifique qui profite aujourd'hui à la quasi-totalité de l'humanité. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Hedy Lamarr souhaite s'impliquer et sa rencontre avec le compositeur avant-gardiste George Antheil (1900-1959) est décisive : leur collaboration (inspirée des rouleaux cryptés dont se sert Antheil pour synchroniser des pianos) conduit à une innovation technologique préfigurant le téléguidage, par exemple pour permettre à un bateau et une torpille de communiquer secrètement. Un brevet est déposé en 1941 puis tombe dans l'oubli. Il est finalement utilisé en 1962 lors de l'épisode de la crise des missiles à Cuba. Ce système de transmission sécurisée des données, nommé «saut de fréquence» (et plus largement les techniques d'«étalement de spectre»), est aujourd'hui utilisé pour les systèmes GPS et les liaisons sans fil comme le Wi-Fi ou le Bluetooth. En un mot, ce sex-symbol est à l'origine de nos communications par téléphone portable...
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Hedy Lamarr, Ecstasy and me : La folle autobiographie d'Hedy Lamarr, Seguier, 2018, William Roy (scénario), et Sylvain Dorange (dessins), La plus belle femme du monde : The Incredible Life of Hedy Lamarr, La boite à bulle, 2018, https://www.franceculture.fr/cinema/hedy-lamar, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Hedy_Lamarr/182305, et http://www.lepoint.fr/culture/hedy-lamarr-actrice-croqueuse-d-hommes-et-inventeuse-du-gps-08-11-2015-1980157_3.php.
 
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#Posté le mercredi 19 septembre 2018 03:43

La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politique

La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiqueSi la conquête de l'espace reste encore aujourd'hui une entreprise considérée comme pacifique, elle a réellement débuté à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la confrontation du bloc de l'Est et de l'Ouest, sur les ruines de l'Allemagne nazie et leur premier programme de missiles balistiques de l'histoire. Pères de la première génération de lanceurs, les scientifiques allemands furent éparpillés entre l'URSS et les États-Unis et permirent les premiers sauts de puce dans l'espace, jusqu'à envoyer un homme sur la Lune. Si Korolev eut beaucoup de mal à convaincre le pouvoir politique soviétique de le laisser tenter l'envoi d'un satellite dans l'espace, la réussite de la mise en orbite de Spoutnik I en 1957, puis le vol de la chienne russe Laïka le 3 novembre 1957, premier animal vivant à être envoyé dans l'espace, meurt au bout de quelques heures à bord de Spoutnik-2, le vol de Youri Gagarine le 12 avril 1961, de Guerman Titov de plus de 24 heures en août 1961, et de Valentina Terechkova le 16 juin 1963, à bord de Vostok, firent basculer le monde dans une course technologique et une aventure humaine sans précédent. Les États-Unis, peu préparés à l'exploration spatiale, en dépit des mises en garde de différents spécialistes, furent battus à plate couture par les Soviétiques. En 1958, ils créent la NASA (National Aeronautics and Space Administration), et font le premier envoi américain de Singes dans l'espace, un rhésus appelé Able, né en Amérique du Nord, et un saïmiri sud-américain nommé Baker, et lancent la sonde Explorer en 1959. L'objectif pour les deux ogres est la Lune, et dès 1959, l'Union Soviétique a de l'avance avec le programme Luna, puisque le 14 septembre 1959 : premier contact avec un autre astre, la sonde soviétique Luna 2 s'écrase sur la Lune.
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiqueEn 1961, John Kennedy va s'engager dans un challenge difficile. Il y aura un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie des années soixante. Les USA mettent toute leur puissance économique et intellectuelle. En 1962, il confirme sa décision dans un autre discours resté célèbre : "Nous choisissons d'aller sur la Lune". Les volontaires pour les vols habités arrivent à la NASA. Les programmes Mercury (1959-1963), permettent le 31 janvier 1961 à Ham, de devenir premier chimpanzé et premier animal vivant envoyé par la NASA dans l'espace et récupéré vivant sur terre, et à Alan Shepard de devenir le premier Américain dans l'espace lors de la mission Mercury-Redstone 3 le 5 mai 1961. L'objectif était alors de placer un homme en orbite autour de la Terre, d'étudier les effets de l'impesanteur sur l'organisme humain et de mettre au point un système de récupération fiable du vaisseau spatial et de son équipage. Six vols spatiaux habités et dix-neuf vols sans astronaute ont eu lieu entre 1959 et 1963. C'est d'ailleurs à bord de la capsule Mercury-6 que le premier vol orbital eut lieu le 20 février 1962. Á l'époque, John Glenn avait mis 3 jours pour boucler son tour de la Terre. Gemini (1963-1966), dont la capsule spatiale de ce dernier, trop rudimentaire, ne permettait pas d'expérimenter des techniques de vol spatial telles que les sorties extra-véhiculaires ou les man½uvres orbitales d'où 2 vols inhabités, puis 10 missions ont été lancées entre mars 1965 et novembre 1966 par deux astronautes en vols orbitaux, où l'on amarre manuellement les vaisseaux dans l'espace, et Gemini est le premier vaisseau spatial de l'histoire à être doté d'un ordinateur embarqué, tout en permettant à des grands astronautes de réaliser leurs exploits comme Ed White, le 1er américain à réaliser une sortie dans l'espace, Neil Arsmstrong commande le 1er amarrage de 2 vaisseaux dans l'espace et sauve sa capsule in extremis engagée dans une incontrôlable rotation, Pete Conrad et Richard Gordon orbitent jusqu'à 1368 km de la Terre, Buzz Aldrin réalise trois sorties dans l'espace au cours du même vol, et les astronautes Frank Borman et James Lovell passent 13 jours et 18 heures dans l'espace pour voir les effets de l'apesanteur prolongée sur leur santé et leur performances; et Apollo (1966-1972), Apollo qui a pour but de poser un humain sur la surface lunaire avant la fin de la décennie en cours, un acte de puissance, à la fois politique et militaire, dont l'objectif est essentiellement la reconquête du prestige américain mis à mal par les succès soviétiques, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances fait rage, vont se succéder mais pas sans incidents dont mortels et permettent aux États-Unis de rattraper leur retard, par des séjours et des rendez-vous en orbite de plus en plus longs. Tout cela grâce à Von Braun, créateur des V1 étrangers des V2 allemands, qui a été exfiltré par les Américains en 1945. Il dirige le programme du lanceur Saturn. Il y aura le drame d'Apollo 1 en 1967, trois cosmonautes (Virgil Grissom, Edward White et Roger Chaffee) brûlés vifs dans leur capsule, au sol, en simulation de départ. Une voix alerte : «On a un incendie dans le cockpit.» Puis : «On brûle (...). Au secours !» Silence. «Sortez-les de là !», hurle Houston. L'URSS a connu un drame similaire au sol, mais personne ne l'a su. Les Soviétiques, sont également touchés par la mort la même année de Vladimir Komarov à bord de Soyouz 1 suite à l'écrasement de sa capsule sur le sol, alors qu'ils avaient réussis avec Alexeï Leonov, à effectuer la première sortie extravéhiculaire le 18 mars 1965 jamais réalisée par un homme à bord de la capsule Voskhod 2 en passant 12 minutes dans l'espace, et le 3 février 1966 à poser en douceur la sonde soviétique Luna 9 sur la Lune.
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiquePour éviter un nouveau drame, la NASA fait de nombreux tests afin qu'après Apollo 1, aucune mission ne porte le nom Apollo 2 et 3, la mission Apollo 4 (9 novembre 1967) sont alors des tests de fusées (Saturn 1, Saturn 1B et Saturn 5) et de CSM (module de commande et de service Apollo) inhabités sur orbite terrestre, Apollo 5 (22 janvier 1968 – 23 janvier 1968) est un test inhabité sur le LM (module lunaire) terrestre sur Saturn 1B, celle d'Apollo 6 (4 avril 1968) sont des tests de fusée et de CSM inhabités sur Saturn V, celle d'Apollo 7 (11 octobre 1968 – 22 octobre 1968) est un test sur orbite terrestre des CSM habités sur Saturne 1B. Tandis que les premiers essais soviétiques Zond-Soyouz interviennent avec les Cosmos 146 (10 mars 1967) et Cosmos 154 (8 avril 1967), n'atteignent pas la Lune à cause de défaillance. Les Américains après ces nombreux tests, réussissent avec une sonde spatiale le premier aller-retour Terre Lune le 24 décembre 1968 lors d'Apollo 8. La course est alors lancée. C'est le vol le plus dangereux. Et le plus frustrant pour les trois astronautes (Frank Borman, le commandant; Jim Lovell, le pilote du module de commande et William A. Anders). Ils n'ont pas marché sur la lune, mais ils sont quand même les premiers à réaliser la grande traversée entre la Terre et la Lune, et à voir, de leurs yeux, la face cachée de la lune. Selon un rapport de la CIA, les Russes étaient sur le point eux aussi d'envoyer des hommes autour de la Lune. L'information se révélera fausse. Mais que les soviétiques les coiffent à nouveau en faisant le tour de la Lune avant eux n'était pas envisageable. Il faut dire que le 14 septembre 1968, Zond 5 devenait le premier engin spatial à faire le tour de la Lune, et à revenir sur Terre une semaine plus tard. Les États-Unis doivent réagir. La NASA décide d'improviser totalement. C'est aussi la raison pour laquelle James A. Lovell Jr., William A. Anders et Frank Borman ne se poseront pas sur la Lune, tout simplement parce que le module lunaire n'était pas prêt. Les risques, estimés par la NASA, étaient que les trois hommes avaient une chance sur deux seulement de revenir. Les astronautes, au courant, étaient plus optimistes. Ils se donnaient deux chances sur trois. Après la réussite d'Apollo 8, la mission Apollo 9 (3 mars 1969 – 13 mars 1969) est sur Saturne V, qui sera utilisée par Apollo 11 et elle est un test sur orbite terrestre des CSM et du LEM habité, et celle d'Apollo 10 (18 mai 1969 – 26 mai 1969) est une mission sur orbite lunaire avec CSM et le LM. C'est la répétition d'une mission G, et le LEM survole la surface à 15 km sans se poser. Les tests sont bons et les États-Unis souhaitent prendre à contre pied l'Union Soviétique. Le lanceur N1, censé concurrencer la fusée Saturn V pour envoyer des Russes sur la Lune, connaîtra une succession d'échecs tenus secrets pendant trente ans. Faute de moteur assez puissant pour son premier étage (à cause d'un conflit avec le motoriste de génie Valentin Glouchko) Korolev fit le choix d'assembler une grappe comptant pas moins de 30 moteurs. Mais les vibrations au décollage de cet assemblage provoquèrent des défaillances dans les conduites de carburant des moteurs, avec des conséquences désastreuses à chaque essai. Enfin, le programme ne réussit à pas à se relever du décès prématuré en 1966 de son architecte en chef, le légendaire Sergueï Korolev, remplacé par Vassili Michine qui n'a pas le sens politique du premier et laissera pourrir beaucoup de projet. De plus, le vol inaugural du 21 février 1969 fait exploser la fusée N1 avec son module lunaire lorsqu'elle retombe au sol, et le second vol du 3 juillet 1969 voit la fusée N1 prendre feu à 100 mètres d'altitude et retomber sur le pas de tir qui souffle au passage une partie de la base de lancement qui devra être reconstruite.
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiqueAprès huit années d'effort, la mission Apollo 11 quitte Cape Canaveral le 16 juillet 1969 sur la Saturn V, la fusée la plus puissante jamais construite. Elle emporte vers la Lune Neil A. Armstrong, commandant de la mission, du fait de son expérience comme pilote vétéran de la guerre de Corée, pilote d'essai d'avions-fusées, technicien expérimenté des missions spatiales, Michael Collins, est pilote du module de commande Columbia, et Buzz Aldrin, pilote du module lunaire Eagle. Tout se passe bien à bord. Les familles sont dans l'angoisse car rien ni personne n'a l'expérience vécue d'un tel défi. Un saut vers l'inconnu pendant que Nixon, président en titre se prépare à saluer l'exploit d'une Amérique conquérante. Les États-Unis ont appris que l'Union soviétique a lancé la sonde Luna 15 le 13 juillet qui doit ramener des échantillons sur Terre le 24 juillet, et s'est mise en orbite lunaire le 17, elle semble y rester le 19 avant de descendre de 9km. Les Américains doivent se dépêcher. Quatre jours plus tard, le 20 juillet (le 21 juillet en France) à 21 h 17 min 43 s (heure française), Eagle, le module lunaire, avec à son bord, Armstrong et Aldrin, descend après avoir effectué trois révolutions, et s'être détaché du module de commande piloté par Michael Collins, c'est alors qu'une alarme retentit. La 1202. En temps normal, cela signifie que la mission est tout simplement annulée. Neil Armstrong et Buzz Aldrin joignent Houston, qui leur explique qu'il s'agit seulement d'un problème de mémoire de l'ordinateur. La mission Apollo 11 continue. Et Eagle se pose sur le sol lunaire, dans la mer de la Tranquillité, pendant que Collins, lui, reste seul dans le module de commande. La Lune, il la verra de sa cabine. Mais la priorité n'est pas encore de fouler le sol. Les deux hommes doivent préparer leur module en cas de décollage d'urgence. Cela dure six heures. Le 21 juillet à 3 h 56 min 15 s (heure française; 2 h 56 min 15 s GMT mais le 20 juillet à 21 h 56 min 15 s pour l'est des États-Unis), Armstrong, une fois les préparations terminées, devient le premier homme à poser le pied sur la Lune. La caméra embarquée se met en marche. L'astronaute décrit le sol et la sensation de son pied sur la surface lunaire, puis prononce ces mots qui resteront dans l'histoire : "c'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité". Aldrin le rejoint un quart d'heure plus tard. La décision pour savoir qui allait descendre le premier avait été tranchée des mois plus tôt. À l'unanimité, les hauts responsables de la NASA ne voulaient pas que ce soit Aldrin dont on se souvienne pour l'éternité. Il y avait un réel problème de personnalité : Aldrin était très cabotin, il aimait se mettre en avant. Un caractère très loin du posé et taiseux Neil Armstrong, réputé pour son sang-froid. Pendant cent cinquante et une minutes, ils restent sur le sol lunaire sans s'éloigner de plus d'une vingtaine de mètres d'Eagle. Neil Armstrong prend une série de clichés (la première photographie prise est celle d'un sac-poubelle, où se trouvaient de déchets alimentaires et physiologiques) avec un appareil photographique 500 EL d'Hasselbald, avec un objectif Zeiss Biogon 60 mm f/5,6, au boitier directement attaché à sa combinaison, dont la célèbre empreinte laissée dans le sol par Buzz Aldrin, et ce dernier teste sa mobilité en faisant des bonds. Les deux astronautes s'entretiennent avec Richard Nixon, placent une plaque commémorative et le drapeau américain (un drapeau rigide muni d'armatures métalliques pour qu'il reste visible en l'absence de vent). On se limite alors à l'essentiel. Ils déploient un réflecteur laser destiné à mesurer la distance Terre-Lune, un sismomètre et un dispositif de détection des particules du vent solaire. Ils recueillent également 21,7 kilogrammes de roches lunaires, mais ne respectent pas les protocoles des géologues car leur timing est explosé. Avant de quitter la lune, Neil Armstrong se précipite jusqu'au bord d'un cratère de 30 mètres de diamètre et de 4 mètres de profondeur juste à côté du module lunaire Eagle pour y prendre une photo panoramique. Les astronautes après avoir laissé un message de paix située sous l'échelle du LEM, qui comporte les signatures des trois astronautes Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, ainsi que du président des États-Unis, Richard Nixon ("Ici, des hommes de la planète Terre ont posé pour la première fois un pied sur la Lune en juillet 1969 après J.-C. Nous sommes venus en paix pour toute l'humanité"), ont également laissé d'autres objets symboliques : un disque de silicium contenant les messages des dirigeants de 73 pays dans leur langue nationale (dont le roi Baudouin pour la Belgique), une branche d'olivier (symbole de paix), un écusson en l'honneur de la mission Apollo 1, ainsi que des médailles commémorant la mort des cosmonautes Youri Gagarine (premier homme dans l'espace) et Vladimir Komarov. Puis, après deux heures sur la Lune, il est déjà temps de remonter. Moment délicat et redouté, le décollage du LEM aura finalement lieu sans problème, Armstrong et Aldrin pourront rejoindre le vaisseau spatial – baptisé Columbia – où les attend le troisième homme de la mission, Michael Collins. C'est là où prend place l'anecdote la plus célèbre du voyage : ayant arraché le bouton commandant la mise à feu, Aldrin le remplace par un bouchon de stylo. C'est bien ce qui s'est passé. Pour autant, si Buzz n'avait pas eu ce trait de génie, Eagle n'aurait pas été cloué au sol. Depuis Houston, la NASA aurait très bien pu déclencher l'allumage du moteur. Tous trois regagneront le 24 juillet la surface de la Terre. L'entrée dans l'atmosphère et la descente en parachute se déroule sans anicroche. Dès leur récupération par la Navy, les trois hommes sont enfermés dans un caisson de quarantaine jusqu'au 12 août 1969 au cas où ils auraient rapporté des microbes de la Lune. Ce qui n'est bien sûr pas le cas. Ils y patientent une dizaine de jours avant d'être livrés à l'immense joie populaire sur la 5e avenue de New York. Puis, ils ont été invités à faire le tour du monde. La mission soviétique Luna 15 s'est écrasé sur la lune le 21 juillet, la victoire américaine est totale.
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politique500 à 600 millions de téléspectateurs et auditeurs ont suivi l'événement en direct. Et c'était déjà une grande première. Dans le programme précédent, Gemini, les astronautes emportaient des caméras et des films 16 mm qui étaient développés au retour. Le direct n'était pas une priorité pour la NASA. La caméra a donc été incluse tardivement dans la mission. Et on s'est vite aperçu qu'il n'y avait pas assez de bande passante pour les images. Il a été décidé de réduire de 25 images par secondes à 10 images par seconde et de diffuser en noir et blanc plutôt qu'en couleur. Rétrospectivement, cette mauvaise qualité d'image a magnifié l'instant. Pour l'anecdote : le pas de vis de fixation était sous la caméra. La seule façon pour les ingénieurs de la positionner dans le LEM était donc la tête en bas. Voilà pourquoi les cinq premières secondes des images faites sur la Lune sont à l'envers, le temps pour l'ingénieur à Houston de faire une petite manip pour redresser les images. L'Union soviétique, après l'échec de Luna 15, une navette inhabitée programmée pour alunir le même jour, lance malgré tout trois autres engins qui rééditent l'exploit de Zond 5, le programme s'arrête définitivement à la fin de l'année 1970. Enfin, le projet de fusée N1 fut officiellement abandonné en 1974 après que la fusée explose à deux reprises le 26 juin et le 23 novembre 1971, avant d'être caché par la censure soviétique pendant des décennies. Et cela même si les missions Luna 16 (12 septembre 1970), qui revient avec 101 g de sol lunaire, Luna 17 (10 novembre 1970), qui remporte la bataille du vol automatique avec Lukhanod 1, un véhicule à roue de 750 kg, qui a parcouru 120 km, Luna 19 avec une mise sur orbite lunaire le 3 octobre 1971, Luna 20 qui revient sur Terre avec 55 kg de roche lunaire le 3 février 1972, Luna 21 le 8 janvier 1973 avec Lukhanod 2 qui parcourt 27 km en 120 jours, Luna 22 le 2 juin 1974 avec une mise en orbite lunaire pendant 3 jours et des transmissions de photographie, et Luna 24 le 23 août 1976 qui revient avec 170 g de sol lunaire après un forage à 2 m de profondeur, sont des réussites. Á ce moment-là, une page de l'histoire de l'humanité vient de se tourner. Les États-Unis, en compétition avec l'URSS depuis 1957 dans l'espace, ont effacé les affronts de Spoutnik-1 et de Gagarine. Á ce moment-là, on se prend à rêver. On allait construire une base sur la Lune qui serait habitée et le point de départ vers d'autres horizons. Mars entre autres. Et bien non. La Lune verra bien d'autres missions, où après Armstrong et Aldrin, 10 autres astronautes américains fouleront le sol de la Lune jusqu'en 1972, mais la NASA doit annuler le 4 janvier 1970 les missions Apollo 18, 19 et 20 suite à des restriction budgétaires, malgré le but de ces missions destinées à la découverte lunaire et les exploits qui y sont attachés  : Apollo 12 (14 novembre 1969 – 24 novembre 1969), est frappé par la foudre mais cela n'affecte pas le décollage, et passe plus de 30 heures sur la lune, et collecte 34 g d'échantillons lunaire, Apollo 14 (31 janvier 1971 – 9 février 1971), pour laquelle l'équipage doit s'y reprendre à cinq reprises pour parvenir à amarrer le module CSM au module lunaire et qui recueille 43 kg d'échantillon lunaire, durant laquelle le vétéran Alan Shepard, qui swingue une balle de golf qu'il avait planquée dans sa combinaison avec un instrument de capture géologique, et Edgar Mitchell effectuent, eux, une vraie virée de 9 kilomètres, Apollo 15 (26 juillet 1971 – 7 août 1971), voit la 1re utilisation du véhicule d'exploration à roue, le «rover», 27,9 km sont parcourus pour une vitesse de 12,5 km/h, qui ne s'éloigne que de 10 km par mesure de sécurité, et 76,7 kg de roches lunaires sont collectées en 3 sorties, au retour, durant la descente vers le sol terrestre, un des trois parachutes se met en torche sans dommage pour l'équipage , Apollo 16 (16 avril 1972 – 27 avril 1972) utilise à nouveau le «rover» qui parcourt 27 km, où l'astronaute John Young teste ses performances dans son célèbre «Grand Prix lunaire», ne dépassant pas les 10 km/h, et 95 kg d'échantillons lunaires sont collectés, et suite à une défaillance du module Apollo la mission est écourtée, et Apollo 17 (7 décembre 1972 – 19 décembre 1972), la mission de tous les records malgré plusieurs chutes des 2 astronautes, le géologue Harrisson «Jack» Schmitt et le commandant de la mission Gene Cernan, le dernier à avoir marché sur la lune, où le «rover» parcourt 35 km et 100 kg de roches sont collectés. Puis c'est le coup d'arrêt et la Navette spatiale est rentrée en lice en 1973 malgré le fait que la mission Apollo 13 entre le 11 avril et 17 avril 1970 a retenue l'attention des médias. 55 heures après son décollage, elle voit son réservoir n°2 d'oxygène liquide exploser, ce qui l'oblige à contourner la lune, et l'équipage (Jim Lovell, Jack Swigert, et Fred Haise) se sert du module lunaire comme d'un véhicule de sauvetage, ce qui lui permet de rentrer sain et sauf.
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiqueDepuis quelques années, de nouvelles puissances (Japon, Chine, Inde, Iran, Israël) ambitionnent de prendre part à l'exploration spatiale en parallèle avec les États-Unis, l'Europe et la Russie. En 2013, la Chine fait rouler un rover (sonde capable de se déplacer sur un astre) sur la Lune (mission Lapin de jade) et envoie en décembre 2018 un engin chargé de se poser sur sa face cachée. Déterminée à y envoyer des Taïkonautes (voyageurs de l'espace en chinois) d'ici 2036, la Chine s'affirme comme la rivale de la puissance américaine. Cette dernière a décidé de reprendre l'exploration lunaire en 2024 afin de préparer un voyage vers Mars. Partir de la Lune pour aller vers Mars permettrait de s'affranchir de l'atmosphère terrestre. D'autres concurrents sont sur les rangs. Ce nouveau programme, appelé Artemis, du nom de la s½ur jumelle d'Apollo, a pour but d'envoyer le prochain homme et la première femme sur le pôle sud de la Lune. La dernière phase d'Artemis est prévue pour 2024 et comptera trois étapes. La première sera non habitée avec un vol test du véhicule spatial Orion, avant une deuxième mission autour de la Lune, puis une troisième avec des astronautes à bord. Ces trois missions seront lancées par la plus grande fusée de tous les temps, le Space Launch System (SLS), dont la construction a pris du retard. En février 2019, une petite sonde israélienne, Beresheet, est partie en direction de la Lune. Malheureusement pour elle, elle s'est crashée en arrivant trop rapidement à la surface, et le 12 juin, l'agence spatiale indienne organise une conférence de presse au sujet de sa mission lunaire Chandrayaan-2, dont le décollage est prévu pour la première quinzaine de juillet 2019, qui a déjà été repoussée à différentes reprises pour des problèmes techniques. L'Agence Spatiale Européenne (ESA) table elle sur une mission robotisée aux alentours de l'année 2025, pour étudier le minerai présent sur la lune. La Lune continue donc d'être le miroir des confrontations terrestres. Et pourtant, 50 ans plus tard, ils sont des millions à penser que pour les premiers pas de l'Homme sur la Lune il s'agissait d'une "fake news". Les théories qui circulent : des images tournées dans un studio à Hollywood, voire par le grand réalisateur Stanley Kubrick. De nombreux sites web et des dizaines de vidéos remettent en cause, encore aujourd'hui, la réalité de la mission Apollo 11. Ils évoquent de prétendues anomalies sur les images délivrées par la Nasa, des ombres suspectes, l'absence d'étoiles dans le ciel ou encore le drapeau américain qui flotte alors qu'il n'y a pas d'atmosphère sur la Lune. Cette mission américaine ne serait qu'une opération montée de toute pièce. Pourtant, ces «théories» n'en sont pas vraiment et reposent sur de nombreux biais argumentatifs et de raisonnement. Les arguments de ceux pour qui la mission Apollo 11 n'est rien d'autre qu'une mise en scène côtoie les thèses dites «platistes» véhiculées par la communauté des adeptes de la Terre plate ou «Flat Earth Society». Le succès de ces théories fumeuses s'explique par un retour en force du fondamentalisme religieux et de l'interprétation littérale des textes sacrés qui apparait en toile de fond de cette mouvance, instrumentalisée par des courants politiques extrémistes. Et comme le montre David Robert Grimes, un mathématicien d'Oxford dans un article publié fin janvier 2016 dans PLOS One et intitulé De la viabilité des croyances conspirationnistes, si Neil Armstrong et Buzz Aldrin n'avaient effectivement jamais marché sur la Lune, la supercherie aurait tenu moins de 4 ans (3,68 ans plus exactement), la NASA comptant à l'époque plus de 400 000 employés (scientifiques, ingénieurs, techniciens).
 
La conquête de la Lune, un exploit scientifique et politiqueCes théories oublient que ces expéditions étaient bien plus dangereuses que celles menées aujourd'hui, et c'est pour cela que les astronautes étaient choisis chez des pilotes d'essais, appartenant à un corps d'élite, qui avait l'expérience des missions dangereuses, et il étaient bien aidé par une équipe de 400 000 personnes pour tous les problèmes techniques, car aller sur la Lune était une mission d'intérêt national qui justifiait tous les risques, mais une fois que les Américains eurent prouvé qu'ils dominaient l'espace, les missions lunaires devenaient redondantes et superflues (et surtout trop chères). Ironie de l'histoire, ce sont des technologies (télévision et informatique) qui doivent beaucoup à Apollo 11 qui servent aujourd'hui à perpétuer ces croyances ridicules. Rendons plutôt hommage aux astronautes et aux équipes de la NASA qui ont rendu possible cet événement et exploit extraordinaire que fut celui de marcher sur la Lune.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Jacques Villain, À la conquête de la Lune : la face cachée de la compétition américano-soviétique, Éditions Larousse, 1998, et «PREMIERS HOMMES SUR LA LUNE», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 28 juin 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/premiers-hommes-sur-la-lune/, Alan Shepard, et Deke Slayton, Ils voulaient la lune, J'ai Lu, 2007, Antony Angrand, De la Terre à la Lune : La conquête spatiale américaine de Mercury à Apollo, Etai, 2010, Matt Fitch, Jean-François Clervoy, et Frank Lehot, Histoire de la conquête spatiale, Vuibert, 2015, Chris Baker et Mike Collins, Apollo, Des hommes sur la Lune, Dunod Éditions, 2018, dans https://www.ligneclaire.info/des-hommes-sur-la-lune-77594.html, , Philippe Henarejos, Ils ont marché sur la Lune, le récit inédit des expéditions Apollo, Belin, 2018, https://www.europe1.fr/societe/apollo-xi-un-bond-de-geant-pour-lhumanite-il-fallait-surtout-que-ce-ne-soit-pas-un-fiasco-en-direct-3776540, https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-jeudi-11-avril-2019, et https://www.franceinter.fr/sciences/jules-verne-et-herge-en-avaient-reve-les-astronautes-du-programme-apollo-l-ont-fait, Robert Stone, La Conquête de la Lune : toute l'histoire, «1964-1968 : Les missions de tous les dangers», Arte, le 17 juillet 2019 (documentaire), Olivier de Goursac, Apollo. L'histoire, les missions, les héros, Flammarion, 2019, Céka et Ygaël, Apollo 11, Les premiers pas de l'homme sur la Lune, Éditions Faton, 2019 (BD), et https://www.ligneclaire.info/ceka-yigael-85486.html, Rod Pyle, Missions sur la Lune, Glénat, 2019, https://www.air-cosmos.com/article/le-premier-vol-circumlunaire-a-50-ans-1644, https://www.bfmtv.com/planete/cinquante-ans-apres-apollo-11-la-nouvelle-course-laborieuse-vers-la-lune-1729727.html, https://www.cnews.fr/monde/2019-03-27/les-etats-unis-veulent-renvoyer-des-hommes-sur-la-lune-dici-2024-824849, http://www.francesoir.fr/culture-medias/20-juillet-1969-un-petit-pas-pour-lhomme-video, https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/espace-50-ans-apres-beaucoup-pensent-que-l-homme-n-a-jamais-marche-sur-la-lune_3528357.html, https://www.grandpalais.fr/fr/article/la-conquete-de-la-lune, https://information.tv5monde.com/info/apollo-11-les-grandes-etapes-de-la-conquete-de-l-espace-4984, https://www.lci.fr/sciences/video-apollo-11-saturn-v-mer-de-la-tranquillite-gemini-columbia-eagle-ces-mots-qui-ont-fait-la-conquete-de-la-lune-21-juillet-1969-neil-armstrong-2123096.html, http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/02/06/01008-20180206ARTFIG00221-avant-falcon-heavy-des-fusees-encore-plus-puissantes-ont-existe.php, https://www.lemonde.fr/sciences/video/2019/07/11/lune-pourquoi-peut-on-encore-croire-qu-apollo-11-etait-un-complot_5488283_1650684.html, https://www.lesechos.fr/2009/07/apollo-11-quand-la-course-a-la-lune-etait-au-menu-de-la-guerre-froide-460624, https://www.lepoint.fr/sciences-nature/les-petits-secrets-d-apollo-11-de-la-lune-a-la-terre-14-07-2019-2324458_1924.php, https://www.lepoint.fr/sciences-nature/les-petits-secrets-d-apollo-11-le-retour-triomphal-15-07-2019-2324566_1924.php, http://www.osi-univers.org/La-Fusee-lunaire-sovietique-N1.html, https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-endroits-strategiques-de-la-mission-apollo-11-carte-interactive?id=10271364, et http://www.rfi.fr/emission/20190719-infox-lune-theorie-complot-platiste-terre-plate-apollo-11-flat-earth-society.  
 
Merci !
Tags : Histoire, science
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#Posté le dimanche 21 juillet 2019 07:04

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