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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Michel-Ange, un génie de la Renaissance au mauvais caractère

Michel-Ange, un génie de la Renaissance au mauvais caractèreNous allons voir aujourd'hui Michel-Ange (1475-1564) qui était un sculpteur, un peintre et un architecte largement considéré comme l'un des plus grands artistes de la période de la Renaissance italienne et sans doute de tous les temps. Son travail a démontré un mélange de perspicacité psychologique, de réalisme physique et d'intensité jamais vu auparavant.
 
Il est né à Caprese en 1475 et il se forme formé d' abord sous l'instruction du peintre Ghirlandaio en 1488, et de 1490 à 1492, il assiste à l'Académie Humaniste, puis en tant que sculpteur sous le patronage de Laurent de Médicis moment où il sculpte ses deux premiers reliefs : la Madonna della Scala et la Battaglia dei Centauri. Après la mort de Laurent de Médicis en 1492, Michel-Ange quitte la sécurité de la cour des Médicis pour retourner à la maison de son père jusqu'à ce qu'il soit rappelé à la cour par l'héritier de Laurent, Pierre de Médicis. En 1496, il est déjà connu comme sculpteur, il se rendit à Rome, où il a sculpté la «Pietà» dans la basilique Saint-Pierre.
 
Michel-Ange, un génie de la Renaissance au mauvais caractèreDe retour à Florence en 1501, il a commencé à travailler sur de nombreux projets dont la plupart sculpturales et picturales qui ont été laissées en suspens à 1505, mais il arrive à finir la colossale statue de David en 1504, quand il a été convoqué à Rome en 1505 pour commencer à travailler sur une tombe sculptée pour le pape Jules II, un projet qu'il a laissé à Rome jusqu'en 1545. À partir de 1508-1512, il peint la voûte de la chapelle Sixtine avec des scènes de l'Ancien Testament, de la création à l'histoire de Noé. Immédiatement célèbre, le plafond de la chapelle Sixtine, avec ses innombrables figures complexe, ses torsions dans les poses et son utilisation exubérante de couleur, est la principale source du style maniériste.
 
En 1513, le pape Léon X succède à Jules II et il a commandé à Michel-Ange de reconstruire la façade de la basilique San Lorenzo à Florence et à l'orner de sculptures. Cependant, le projet est resté inachevé. De 1520 à 1530, Michel-Ange a travaillé pour réaliser la chapelle des Médicis dans la basilique de San Lorenzo. En 1534, il a déménagé de façon permanente à Rome et a travaillé pour le pape Clément VII, qui a commandé à Michel-Ange la fresque sur Le Jugement dernier sur le mur de l'autel de la chapelle Sixtine (1536-1541). La fresque représente la seconde venue du Christ et son jugement des âmes.
 
Michel-Ange, un génie de la Renaissance au mauvais caractèreLes dernières décennies de la vie de Michel-Ange se caractérisent par un abandon progressif de la peinture et de la sculpture et de nombreux projets architecturaux et urbains tels que la façade et la cour du Palais Farnèse, l'arrangement de la Piazza del Campidoglio, et le dôme de Saint-Pierre à Rome. En 1563, Cosme Ier de Médicis est élu consul et Michel-Ange entre à l'Académie et à la Société d'art et d'architecture. Michel-Ange était aussi un poète; il a écrit plus de trois cents sonnets et madrigaux, des compositions de musique vocale, des partitions de chansons généralement, de la Renaissance et au début du Baroque. Michel-Ange est mort à Rome en 1564 à l'âge de 88 ans. Son corps a été pris de Rome pour l'enterrer à la basilique de Santa Croce à Florence.
 
Michel-Ange, un génie de la Renaissance au mauvais caractèreMais le grand Michel-Ange n'était pas commode. Feignant d'être pauvre, geignant sans cesse qu'on ne le payait pas assez, il accumulait des fortunes qu'il cousait dans ses vêtements, cachait sous son lit ou investissait dans des maisons, des terres, des propriétés qu'il n'habiterait jamais. Enfin, il n'était pas aimable. Irascible même et prompt à envoyer sur les roses presque tous ses interlocuteurs, des plus humbles aux plus puissants. Ses colères étaient légendaires, son caractère grognon, ses propos blessants, son désir de commercer avec autrui à peu près nul.
 
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#Posté le mardi 18 avril 2017 04:06

Al-Mansur, un grand chambellan ayant la réelle direction du pouvoir

Al-Mansur, un grand chambellan ayant la réelle direction du pouvoirNous allons voir aujourd'hui Muhammad ibn Abi Amir, surnommé al-Mansur («le Victorieux»), en espagnol Almanzor, qui est un homme d'État et chef militaire de l'Espagne islamique (938-1002).
 
Dans sa jeunesse, Ibn Abi Amir suit des cours de magistrature à Cordoue, où il acquiert de solides connaissances, puis il devient écrivain public puis quitte ce poste en 967, et devient aide-greffier au prétoire du cadi en chef de la capitale. Ses compétences le font devenir administrateur des biens du fils du calife Abd al-Rahmân et de sa mère la princesse Subh, cette dernière lui permet de gravir rapidement les échelons entre 968 et 975.
 
En 976, la minorité du calife Hisham II servit les ambitions d'Ibn Abi Amir qui devient hadjib (chambellan) en 978, les victoires militaires étant indispensables à son pouvoir, il se tourna contre les chrétiens du Nord au lieu du rival chiite Fatimide. Les fondements principaux de la légitimité d'Ibn Abi Amir sont l'appui des hommes de religion et la relance de la guerre sainte. Il prit le surnom d'al-Mansur (le Victorieux) en 982, détenant le pouvoir réel à Cordoue, au dépend du calife confiné dans son palais.
 
Al-Mansur est redoutable pour les souverains chrétiens  du nord de la Péninsule : il saccage Barcelone en 985, Coimbra en 987, León et Zamora en 988, puis Saint-Jacques-de-Compostelle en 997, n'épargnant que le tombeau du saint. Il transforme les royaumes de Castille, de León, Navarre et Catalogne en protectorat.
 
Al-Mansur, un grand chambellan ayant la réelle direction du pouvoirPour arriver à ce résultat al-Mansur recrute massive les mercenaires berbères et aussi sur les forces issues des royaumes chrétiens du nord. Avec ces troupes, il razzie les terres chrétiennes et cela lui permet d'apparaître comme le champion de l'islam. Il s'assure également de la sécurité du Maghreb, pourvoyeur d'or et de soldats, mais il préfère se tourner vers le nord, qui sert mieux le renforcement de son pouvoir en Al-Andalus.
 
Il renforce sa légitimité en expurgeant la bibliothèque d'al-Hakam II d'ouvrages ne traitant pas des sciences religieuses, et contribue à agrandir et à embellir la grande mosquée de Cordoue. Dès 991, al-Mansur avait transféré sa dignité d'hadjib à son Abd al-Malik (1002-1008) qui poursuivit la politique de son père. À sa mort en 1002, il laisse un État stable à son fils.
 
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#Posté le mercredi 19 avril 2017 03:13

Le 1er mai 1886 : à l'origine des manifestations syndicales de la fête du travail

Le 1er mai 1886 : à l'origine des manifestations syndicales de la fête du travailNous allons en ce 1er mai, voir l'origine de la fête du travail. La Federation of Organised and Trades and Labour Unions des États-Unis et du Canada lance en 1884 un premier appel pour une grève générale pour la journée de huit heures, le 1er mai 1886. Le moment n'est pas choisi au hasard car les entreprises américaines entamaient leur année comptable ce jour-là.
 
Le 1er mai 1886, environ 350 000 travailleurs de quelques 11 562 entreprises tombent en grève pour la journée de huit heures. Chicago, où 40 000 ouvriers débrayent, est paralysée par les grèves pour la journée de huit heures. Près de 250 000 travailleurs entreprennent une marche au flambeau à New York également pour la journée de huit heures. Environ 185 000 des 350 000 travailleurs en grève pour la journée de huit heures obtiennent gain de cause ce 1er mai et les jours suivants.
 
Le 1er mai 1886 : à l'origine des manifestations syndicales de la fête du travailDu 1er au 4 mai 1886, des ouvriers manifestants à Chicago pour la journée de 8 heures de travail. Le 3 mai 1886, une manifestation pour conspuer les briseurs de grève aux usines Mc Cormick fait 3 morts suite à la charge de la police et l'intervention de l'armée, une autre a lieu le lendemain, et au moment où les manifestants se dispersent une bombe éclate devant les forces de l'ordre et tue 15 policiers. Malgré l'absence de preuves trois syndicalistes sont condamnés à la prison, cinq autres pendus en 1887. Ce sont les martyrs de Chicago.
 
C'est à Chicago que s'est noué le lien entre le 1er mai et les huit heures de travail. C'est à Paris en 1889, que l'Internationale Socialiste fera du 1er mai une journée de manifestation à travers le monde pour demander les huit heures de travail
 
Enfin, je vous offre ce cadeau qui est pleinement en phase avec la fête du travail :
 
Le 1er mai 1886 : à l'origine des manifestations syndicales de la fête du travail
 
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Tags : Histoire, fêtes
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#Posté le lundi 01 mai 2017 07:03

Hermann Göring, le loyal serviteur d'Hitler

Hermann Göring, le loyal serviteur d'HitlerNous allons voir aujourd'hui Hermann Göring qui était le partisan le plus loyal d'Hitler, son successeur désigné et le deuxième homme le plus puissant du Troisième Reich. L'un des principaux architectes du régime nazi, il a également contribué à la création de la Gestapo et a ordonné directement la Solution finale.
 
Né en 1893 Hermann Wilhelm Goering Göring a pour père un diplômé des universités de Bonn et de Heidelberg, le docteur Heinrich Göring, qui devint un haut fonctionnaire prussien et un ami de Bismarck. Hermann est envoyé à l'école des cadets de Karlsruhe, d'où il passe ensuite à l'école militaire de Gross Lichterfelde. Sous-lieutenant d'infanterie (1914) passé dans l'aviation en 1915, Göring compte 22 victoires lorsqu'il remplace von Richthofen à la tête de son escadre de chasse (1918).
 
Au début des années vingt, le capitaine Goering est un authentique héros de guerre, abondamment décoré et extrêmement populaire, patriote, entreprenant, doté d'une grande intelligence et d'un charisme indéniable. Il va chercher fortune en Suède, où il trouvera un emploi de pilote de ligne en 1920 et l'amour de sa vie Carin, baronne von Kantzow. Le début d'un conte de fées ? Non : le commencement d'un long cauchemar, car ce vétéran orgueilleux, ambitieux, influençable et cyclothymique est attiré par la politique et impatient d'y jouer un rôle.
 
Or, à l'automne 1922,il rencontre Adolf Hitler et, dans son ombre, il va cumuler les emplois : comploteur de taverne, putschiste improvisé durant le putsch lancé par Hitler à Munich le 8 novembre 1923 où il est blessé, militant errant arrivant à arracher le soutien secret des industriels, chômeur morphinomane entre 1927 et 1928 ce qui lui a valu un séjour à l'asile en 1925, homme d'affaires talentueux, et dandy corpulent moment, orateur tonitruant, et député mercenaire élu au Reichstag en 1928 qui se remarie en 1931 à la mort de sa femme avec l'actrice Emmy Sonnemann, président du Reichstag conquérant en 1932, ministre de l'Intérieur sans scrupules en 1933, président du Conseil arriviste en 1933, truand confirmé, et criminel d'occasion créateur de la Gestapo en 1933 qui aide à a la création des camps de concentration, ministre de l'Air étincelant à partir de 1933 puis chef de la Luftwafe en 1935, il envoie la Légion Condor en Espagne aider Franco en 1937, parvenu millionnaire, chasseur d'élite, stratège de salon, économiste amateur lorsqu'il dirige le ministère de l'économie entre 1937 et 1943, il fonde la Reichswerke Hermann Göring, un cartel de 228 sites sidérurgiques et organise la mainmise sur les industries stratégiques des pays annexés entre 1938 et 1939, écologiste avant l'heure, collectionneur d'art compulsif et complice de tous les crimes commis par son maître...
 
Hermann Göring, le loyal serviteur d'HitlerC'est comme maréchal, commandant en chef de l'aviation allemande et successeur désigné du Führer que Göring entre à reculons dans la grande tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Les campagnes de Pologne, de Norvège et de France seront triomphales pour son aviation de combat, et elles lui vaudront d'être nommé maréchal du Reich en juillet 1940 mais, depuis Dunkerque jusqu'à Stalingrad, il ne cessera de multiplier les erreurs et jouera un rôle de premier plan dans la chute du régime nazi alors qu'Hitler le désigne comme son successeur en 1943, tandis qu'il confie l'extermination des juifs en 1941 à Heydrich, chef de la sécurité du Reich, et pille les trésors artistiques des territoires occupés de l'Europe occidentale mais aussi leur ressources alimentaires entre 1942 et 1943, poussant ses hommes à faire de même. La capitulation de Stalingrad en 1943, qu'il s'était engagé à ravitailler indéfiniment par voie aérienne, jointe aux premiers bombardements massifs des forteresses volantes américaines sur les centres industriels allemands, provoquent le déclin rapide de son influence et n'étant plus dans le cercle intime d'Hitler il passe alors son temps dans sa fastueuse résidence de Carinhall (du nom de sa première épouse, Carin), menant une existence indolente et s'adonnant aux stupéfiants qu'il quitte en 1945 pour s'opposer à Martin Bormann, Heinrich Himmler ou Joseph Goebbels qui veulent prendre sa place, jusqu'à ce qu'Hitler ordonne son emprisonnement le 23 avril 1945 après avoir envoyé le «télégramme Göring», où il demandait à ce dernier s'il pouvait prendre le contrôle du Reich.
 
Hermann Göring, le loyal serviteur d'HitlerEn 1945, Hermann Goering se rend de lui-même aux Américains. Au cours d'une incroyable conférence de presse, il répond aux journalistes de manière enjouée, faisant preuve d'une stupéfiante arrogance. Sur le banc du tribunal, parmi les autres prisonniers nazis, Göring tente de maintenir son statut de tout-puissant du régime, à coups de plaisanteries douteuses et de joutes oratoires virulentes. Mais après la projection d'un film tourné lors de la libération des camps d'extermination, la plupart des accusés finissent par endosser en partie leur responsabilité. Göring se sent trahi par les siens et perd alors de sa superbe. Condamné à la pendaison, le Reischsmarschall se suicide dans sa cellule.
 
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#Posté le mercredi 03 mai 2017 04:02

Charles Perkins : l'opposition à l'exclusion des Aborigènes

Charles Perkins : l'opposition à l'exclusion des AborigènesNous allons voir aujourd'hui Charles Nelson Perkins (1936-2000) qui est un activiste et fonctionnaire aborigène australien qui a été chef du ministère fédéral des Affaires autochtones entre 1984 et 1989.
 
Charles (Charlie) Nelson Perkins est en 1936 né dans le bidonville d'Alice Springs dans le Territoire du Nord en 1936. Ses parents étaient Arrente et Kalkadoon. Un pasteur voulant imposer l'éducation anglaise chrétienne aux aborigènes l'enleva de la réserve à l'âge de 10 ans, puis il a été envoyé dans une maison pour les garçons à Adélaïde où il était battu et accablé d'injures racistes, malgré cela il a terminé ses études. Entre 1952 et 1957, il fut un apprenti et un installateur pour la société britannique Tube Mills à Adélaïde. Joueur de football talentueux, Perkins commença sa carrière dans des petits clubs australiens entre 1950 et 1957, et il a eu une carrière professionnelle avec le club anglais d'Everton en 1957, passant à Wigan en 1957, Auckland FC entre 1957 et 1959, et Manchester United en 1959, puis à son retour en Australie il joua avec l'Adélaïde Croatia comme capitaine / entraîneur entre 1959 et 1960 et le Sydney Pan-Hellenic entre 1961 et 1964, et à Bankstone entre 1965 et 1969 où il termina sa carrière.
 
Charles Perkins : l'opposition à l'exclusion des AborigènesEn étudiant à l'Université de Sydney où il eut son baccalauréat en és art en 1966, Perkins est devenu de plus en plus actif dans les questions relatives aux droits autochtones. En 1965, il gagna la notoriété en dirigeant un groupe d'étudiants sur le Freedom Ride («voyage de la liberté»), une visite des centres ruraux de la Nouvelle-Galles du Sud pour mettre en évidence la discrimination qui existait pour les populations autochtones dans de nombreuses villes du pays. Dans ces «voyages», les élèves bloquaient des clubs, des cafés et d'autres lieux publics qui pratiquaient la discrimination à l'égard des Aborigènes. Cette initiative aboutie au référendum australien de 1967 sur les autochtones.
 
Charles Perkins : l'opposition à l'exclusion des AborigènesPerkins est ensuite devenu le directeur de la Fondation pour les affaires autochtones de 1965 à 1969 et il rejoint le Bureau des affaires autochtones du Commonwealth en 1969 pour en devenir secrétaire adjoint en 1979. En même temps, il réussit à s'exprimer franchement lorsqu'il était en désaccord avec ses les politiques traitant des Aborigènes. En 1981, il a été président de la Commission du développement des autochtones. En 1984, il était secrétaire du ministère des Affaires autochtones. Perkins a démissionné de son poste en 1988 après un conflit avec son ministre pour une mauvaise gestion financière (les allégations ont été rejetées plus tard).
 
Charles Perkins : l'opposition à l'exclusion des AborigènesDans ses dernières années, Perkins est revenu vivre à Alice Springs. Il a été élu à la Commission des aborigènes et des insulaires du détroit de Torres (ATSIC) en 1993 et ​​a été vice-président en 1994-1995. Il a également servi de mentor à plusieurs athlètes autochtones d'Australie. Perkins est décédé à l'âge de 64 ans en 2000 suite à des complications liées à une insuffisance rénale. Il a été reconnu comme l'un des aborigènes australiens les plus influents, sinon le plus influents des temps modernes.
 
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#Posté le mardi 16 mai 2017 03:55

La machine d'Anticythère, le premier calculateur mécanique

La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueEn ce 115e anniversaire de la découverte de la machine d'Anticythère, nous allons nous intéresser cette machine qui s'est révélé être une horloge astronomique antique aux performances étonnantes pour son époque, le IIIe siècle avant J.-C.
 
La machine d'Anticythère a été récupérée en 1900 à partir d'une l'épave venant un naufrage d'une cargaison romaine dans l'île grecque d'Anticythère. Elle a été découverte dans une boîte en bois mesurant 33cm x 18 cm x 9cm  et se compose de cadrans, d'engrenages et de dents d'engrenages en bronze. De plus, 81 fragments ont été trouvés contenant un total de 40 engrenages en bronze coupés à la main.
 
La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueLa machine d'Anticythère serait encore plus vieille qu'imaginé. Jusque-là, et malgré les maigres indices à leur disposition, les scientifiques dataient le plus souvent son apparition aux alentours de 87 avant J.-C. Selon les nouveaux travaux de l'historien argentin Christián C. Carman et du physicien américain James Evans, la machine remonterait en réalité plus de 100 ans auparavant, à quelque 205 avant J.-C. Le calendrier du mystérieux mécanisme aurait en effet été programmé pour débuter à cette date. Ce qui veut dire que la machine d'Anticythère n'est pas due au génie mathématique des Grecs, comme on le pensait jusque-là, mais à celui des Babyloniens, dont se sont inspirés les Grecs.
 
La machine d’Anticythère, le premier calculateur mécaniqueDes études antérieures ont montré qu'il était utilisé pour tracer le mouvement des planètes et le passage des jours et des années. Les analyses du mécanisme en 2008 ont révélé qu'il a également été utilisé pour prédire les éclipses et enregistrer des événements importants dans le calendrier grec, tels que les Jeux olympiques. Les scans ont également révélé que le mécanisme était initialement logé dans un cadre en bois rectangulaire avec deux portes, recouvertes d'instructions pour son utilisation. À l'avant se trouvait un cadran unique montrant le zodiaque grec et un calendrier égyptien. À l'arrière, deux autres cadrans affichaient des informations sur les cycles lunaires et les éclipses. Le calculateur aurait été entraîné par une manivelle.
 
La machine a enregistré plusieurs cycles astronomiques importants connus des Babyloniens, des centaines d'années avant que l'ont puisse prédire les éclipses. Il s'agit notamment du cycle Saros, une période d'environ 18 ans séparant le retour de la lune, de la Terre et du soleil aux mêmes positions relatives. L'appareil pouvait suivre les mouvements de Mercure, Venus, Mars, Jupiter et Saturne, les seules planètes connues à l'époque, la position du soleil, l'emplacement et les phases de la lune.
 
Les chercheurs ont pu lire tous les noms de mois sur un calendrier de 19 ans à l'arrière du mécanisme. Les noms des mois sont corinthiens ce suggèrent qu'il a peut-être été construit dans les colonies corinthiennes dans le nord-ouest de la Grèce ou à Syracuse en Sicile. L'appareil a été créé à une époque où les Romains avaient pris le contrôle d'une grande partie de la Grèce. La machine est maintenant exposée au Musée National Archéologique d'Athènes.
 
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#Posté le mercredi 17 mai 2017 03:52

Marguerite Ire de Danemark, «la Sémiramis du Nord»

Marguerite Ire de Danemark, «la Sémiramis du Nord»Nous allons voir aujourd'hui Marguerite Ire de Danemark, surnommée «la Sémiramis du Nord», née en 1353 à Søborg et décédée le 28 octobre 1412 dans le port de Flensbourg, est une monarque danoise, suédoise et norvégienne.
 
Marguerite Ire n'a que six ans lorsqu'elle est promise à Haakon VI, fils de Magnus, roi de Suède et de Norvège, une union compromise en 1360 lorsque la vieille rivalité entre Valdemar IV de Danemark et Magnus de Suède recommence, ce dernier devant une défaite promise choisit la paix, et elle peut se marier au futur roi de Suède Haakon VI à Copenhague en 1363, qui perd la couronne de Suède après sa défaite face à Albert de Mecklembourg, qui va régner sur le pays de 1364 à 1389, mais conserve la Norvège, où Marguerite l'éclipse et exerce à sa place le pouvoir. Leur enfant unique Olav, naît en 1370.
 
Puis à la mort de son père Valdemar IV, en 1375, Olav II, le fils de Marguerite, est élu roi du Danemark; sa mère assure la régence. Elle la cumule avec celle de Norvège à la mort de son mari (1380). En 1385, elle reprend à la Ligue hanséatique les comptoirs de la côte ouest de la Scanie et réussit à préserver pour un temps les frontières sud du Danemark par un accord avec les comtes de Holstein. Ainsi, elle devient reine des deux États à la mort d'Olav en 1387 comme «mandataire et tuteur du Danemark»; cette union va durer jusqu'en 1814. En 1389, après avoir vaincu le roi Albert de Mecklembourg, elle obtient la couronne de Suède. Marguerite exerce son pouvoir pour mettre fin aux guerres dans les pays qu'elle dirige. Pendant son règne, Marguerite ordonna la destruction de châteaux privés, interdit la guerre privée, renforce le pouvoir royal en utilisant le système judiciaire de la cour royale. Marguerite a également renforcé ses relations avec l'Église catholique en faisant de gros dons d'argent à l'institution après son arrivée au pouvoir.
 
Marguerite Ire de Danemark, «la Sémiramis du Nord»En 1397, elle impose l'Union de Kalmar, placée sous l'autorité de son petit-neveu Erik de Poméranie (règne personnel de 1412 à 1439), qu'elle a adoptée et mis sur le trône de Norvège, de Suède et du Danemark en 1389. Bien qu'il ait été déclaré majeur en 1400, l'union fut en réalité gouvernée par la reine Marguerite Ire jusqu'à la mort de celle-ci à bord de son navire royal ancré dans le port de Flensbourg le 28 octobre 1412.
 
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Tags : Histoire
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#Posté le mercredi 07 juin 2017 02:41

Otto Rahn, l'archéologue SS qui inspira Indiana Jones

Otto Rahn, l'archéologue SS qui inspira Indiana JonesNous allons voir aujourd'hui Otto Rahn, dont on sait qu'il a inspiré à Steven Spielberg le personnage d'Indiana Jones, dont ses fantasmes ont eu le tort historique de correspondre aux postulats nazis dans le cadre totalitaire de son époque.
 
Ce que nous pouvons dire avec certitude, c'est que Rahn est né en 1904 à Michelstadt, en Allemagne, et qu'il est devenu fasciné par le Saint Graal à un âge précoce. À l'université, il s'inspire de l'exemple d'un autre archéologue allemand Heinrich Schliemann. En grande partie à la suite de l'immersion dans l'Iliade, Schliemann avait trouvé ce qu'il croyait être les ruines de Troie sur la côte occidentale de la Turquie. Rahn a décidé qu'il ferait mieux : il utiliserait le Parzifal épique du XIIIe siècle comme son guide pour trouver le Saint Graal. Pourquoi pensa-t-il que Parzifal le conduirait à son but ? Ceci est délicat - et, comme pour tout ce qui concerne le Saint Graal, on ne doit jamais sous-estimer le pouvoir des rêves pieux. Mais Rahn était aussi un érudit sérieux et plus il regardait le Parzifal, écrit en 1205 par le Bavarois Wolfram von Eschenbach, plus il se sentait convaincu que les Cathares, la secte chrétienne médiévale, tenaient le secret du lieu du Graal.
 
En 1931, il s'installait en Ariège afin d'y préparer un ouvrage sur l'hérésie cathare. Son livre, Croisade contre le Graal en 1933, sera le point de départ du renouveau du catharisme par l'affirmation que Montségur est le château où fut gardé le saint Graal. Choyé par les nouveaux maîtres de l'Allemagne qui voient dans son ouvrage un moment important de la pensée nationale-socialiste, Otto Rahn est admis au c½ur même du système nazi : l'état-major d'Heinrich Himmler. Il ne peut que trouver des oreilles ouvertes à ses théories les SS puisqu'il voit dans les traces cathares une tradition germanique perdue, et selon lui détruite par l'Église catholique. Il n'hésite pas à présenter ces dissidents chrétiens comme des aryens païens, adorateurs d'un Graal qu'ils voyaient comme une pierre précieuse, symbolisant un rite solaire.
 
Otto Rahn, l'archéologue SS qui inspira Indiana JonesC'est ce délire partagé de vouloir restaurer une ancienne culture païenne qui rapproche Rahn de Himmler, et Rahn travailla bien en 1935-1936 comme Unterscharfiïhrer de la SS au département de recherche l'histoire ancienne au sein du «Service principal de la race et de la colonisation», sous la direction du charlatan scientifique Weisthor (alias Karl Maria Wiligut), lui-même directement engagé par Himmler et surnommé le «Raspoutine de Himmler», et y rencontra Karl Wolff, tout en continuant en tant qu'archéologue, à poursuivre ses recherches sur le Catharisme et le Graal. Ses livres sont distribués aux officiers, propageant ainsi le mythe de la présence possible du Graal dans les Pyrénées. La revue de la SS, Das Schwarze Korps, a publié plusieurs articles sur le saint calice (la dernière coupe de Jésus), conservé depuis le haut Moyen-âge à la cathédrale de Valence, en Espagne, en se demandant si c'était le Saint-Graal. Mais Rahn doit cacher son ascendance juive du côté de sa mère et son homosexualité.
 
Le dilemme pour lui est qu'il a pris l'argent de la SS parce qu'il avait besoin de financement pour ses projets archéologiques. Ensuite, après avoir fait cela, il ne pouvait plus en sortir. Pour son deuxième live La Cour de Lucifer en 1937, il voyage en Allemagne, en France, en Italie et en Islande, et il est affecté à la garde au camp de concentration de Dachau la même année pour punir son homosexualité. En 1939, il démissionne de l'organisation après que son homosexualité ait été dénoncée. Mais Himmler apprend qu'il avait des liens avec les services secrets britanniques et ne veut pas le laisser s'échapper. Poursuivi par les SS, son destin s'achève le 13 mars 1939, sur le glacier de l'Empereur sauvage, en Autriche, où il est retrouvé mort de froid, à la manière de l'Endura cathare.
 
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#Posté le lundi 12 juin 2017 07:18

Adolf Eichmann, le criminel de guerre sans regret

Adolf Eichmann, le criminel de guerre sans regretNous allons voir aujourd'hui Adolf Eichmann, un fonctionnaire nazi allemand (1906-Ramla, Israël, 1962). Contrairement à ce que l'on pourrait croire Eichmann n'aurait pas été "maléfique", "fou" ou bien un simple rouage de la machine de mort nazie, il est progressivement devenu l'"expert" en questions juives et a été le complice de l'assassinat de millions de personnes.
 
Né à Solingen en 1906, il passe sa jeunesse en Autriche, car sa famille a quitté l'Allemagne pendant la Première guerre mondiale pour Linz. Il perd son emploi de représentant de commerce pendant la Grande dépression, et adhère au parti nazi en avril 1932 puis gravit les échelons de la hiérarchie interne. En novembre 1932, il est membre de la SS dirigée par Himmler. Rentré en Allemagne en 1933, il quitte Linz en 1933 pour rejoindre la Légion autrichienne à Lechfeld, en Allemagne, puis en 1934 il est attaché à une unité SS du camp de concentration de Dachau, et ensuite à Berlin, au SD (Sicherheitsdienst), service de sécurité de Himmler et de Heydrich, où il travaille dans la section responsable des affaires juives.
 
Après l'annexion de l'Autriche (1938), il est envoyé à Vienne pour s'occuper du «problème juif», en les évacuants de la ville. De là il part pour Prague, puis pour la Pologne, où, adjoint à Heydrich pour les questions juives dans le Service central de sécurité du Reich, il est chargé d'exterminer les Juifs des territoires polonais annexés. Après la mort d'Heydrich (juin 1942), il jouit d'une large autonomie et organise la déportation et l'extermination des Juifs d'Europe orientale et d'Allemagne. Méticuleux, assis à son bureau, il fut au c½ur du génocide nazi.
 
Adolf Eichmann, le criminel de guerre sans regretMéconnu des chasseurs de nazis au sortir de la guerre, Eichmann est capturé par des soldats américains, mais il s'évade en 1946, et après plusieurs passages au Moyen-Orient, il parvint à fuir en Argentine en 1950 sous le nom Ricardo Klement tout en y faisant venir sa famille en 1952, l'y voit tenir une laverie à Buenos Aires, élever des lapins ou encore travailler comme ouvrier dans une usine Mercedes-Benz. Mais il est tout sauf discret puisqu'il rencontre le médecin d'Auschwitz-Birkenau Josef Mengele, assiste à une cérémonie organisée par des immigrants nazis en l'honneur du président argentin Juan Perón ou affirme ses regrets de ne pas être allé assez loin pendant la guerre. Il profite aussi du peu d'empressement des autorités allemandes à poursuive les criminels de guerre nazis, du fait qu'un des anciens fonctionnaires de cette époque, Hans Globke, était un des proches conseillers du chancelier Konrad Adenauer.
 
Eichmann y est finalement enlevé par des agents du Mossad (1960), puis le "procès Eichmann", qui s'ouvrit à Jérusalem le 11 avril 1961, fut retransmis par de nombreuses chaînes de télévision à travers le monde, et il mena à sa condamnait à mort par la cour suprême d'Israël et à sa pendaison à Ramla en 1962. Ses Mémoires, rédigés dans l'attente de son procès en 1961, où il tente de justifier ce qu'il a fait, et détenus depuis par les Archives nationales israéliennes, ont été rendus publics en 2000.
 
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#Posté le mercredi 14 juin 2017 05:44

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