Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images des Vimanas, des chariots ou des maisons des dieux hindous mythique qu'on aurait voulu réels. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

 

Le Vimana est le mythique chariot des dieux, qui sert souvent d'assise au trône du dieu et bouge et transporte dans les airs ses occupants. La plupart de ses descriptions dans au moins 7 récits mythologiques hindous les décrivent comme une maison ou un palace. Mais il peut être aussi une voiture ou un véhicule, le palace d'un empereur et d'un monarque, un temple, une simple tour, un bosquet, un bateau ou un navire, un cheval, une mesure, une extension. En gros, cela peut être n'importe quoi.

 

Pourtant, ce simple chariot ou maison volante des dieux des récits mythologiques amena des personnes à croire que c'était autre chose. Au XIXe siècle, le théosophe Scott-Eliott avance que les vimanas sont des engins volants inventés par les Atlantes, d'autres au XXe siècle allèrent plus loin en disant que les vimanas étaient des soucoupes volantes. Pourtant, si des engins volants de ce type avaient existé, on en aurait retrouvé des traces indiscutable, il n'en est rien.

 

La seule preuve des archéomanes était le Vyamanika Shastra qui disait que les avions existaient en Inde il y a 7000 ans et qu'ils ont voyagé dans d'autres pays mais aussi sur d'autres planètes. Selon Anand J. Bodas, un pilote, qui déclara au 102e Indian Science Congress à Mumbai, le 4 janvier 2015, que Maharishi Bharadwaj aurait parlé il y a 7000 ans de "l'existence d'avions qui voyageaient d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre et d'une planète à l'autre. Il a mentionné 97 livres de référence pour l'aviation." "L'Histoire note simplement que les frères Wright eurent leur premier vol en 1904", avait-il ajouté.

 

Bharadwaj, qui aurait écrit le livre Vimana Samhita, donne les différents types d'alliages de métaux utilisés pour construire un avion. Anand J. Bodas ajoute : "Maintenant, nous devons importer des alliages d'avion. La jeune génération devrait étudier les alliages mentionnés dans son livre et faire ici " Il a également parlé des "énormes" avions qui volaient dans l'Inde ancienne. "La structure de base était de 18,30 à 18,30 mètres et, dans certains cas, plus de 60,96 mètres. C'était des avions gros porteurs", a-t-il dit. "Les avions anciens avaient 40 petits moteurs. L'aviation d'aujourd'hui n'a même pas de système d'échappement flexible".

 

C'était trop beau. On a prouvé il y a 40 ans que c'était un gros canular. Dans un document de recherche, en 1974, un groupe de cinq scientifiques indiens de l'ingénierie aéronautique et des services d'ingénierie mécanique de l'Indian Institute of Science de Bangalore avaient démystifié ces réclamations après la réalisation d'une étude approfondie. Selon le rapport, l'un des scientifiques H.S. Mukunda constatât que le Vyamanika Shastra était basée sur le fruit de l'imagination d'un homme qui a vécu au XXe siècle et non pas un ancien sage comme cela l'a été revendiqué durant la session. Le document avait également noté qu'aucun des objets n'avait la capacité de voler.

 

Mais la description des vimanas serait plus simple puisque ce nom était aussi donné à la construction, souvent en forme de pyramide, qui recouvre le saint des saints (garbha griha) des temples de l'Inde du sud où se trouve la divinité du temple dans l'architecture dravidienne, et qui ont sans doute inspiré ces tours et chariots volants, du fait qu'elle rappelait les montagnes sacrées qui s'élevait jusqu'au ciel et où la divinité avait sa demeure symbolique.

 

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En 2006 Semir Osmanagić, un archéologue amateur avait annoncé qu'il a découvert la preuve qu'une colline à quatre côtés dans la ville de Visoko, en Bosnie, est une ancienne structure artificielle. Le 19 avril, Osmanagić avança que lui et son équipe déterrèrent de grandes dalles de pierre sur un côté de la colline qui forment la surface extérieure d'une ancienne pyramide. "Ce sont les premiers murs à découvert de la pyramide", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Osmanagić poussa plus loin en disant : "Nous pouvons voir que la surface est parfaitement plane. Ceci est la preuve matérielle cruciale que nous parlons de pyramides."

La découverte s'est faite au début d'une excavation de six mois sur le site. Osmanagić espérait la fouille soutiendra sa théorie selon laquelle un peuple antique aurait construit pyramide à degrés de 220 mètres dans ce site il y a quelques 12 000 ans. Selon lui, ses bâtisseurs seraient les Atlantes. Après cette découverte, il affirme qu'il y a 5 pyramides dans la région et qu'elle ressembleraient à celle de Teotihuacán au Mexique et plus grande que celles de Gizeh en Égypte. Pour en faire les fouilles, il a créé la "Fondation du parc archéologique de la pyramide bosnienne du Soleil" qui serait pleine de spécialistes. On apprend en effet rapidement que l'équipe internationale de scientifiques n'existe que sur le papier. Des archéologues mentionnés par Semir Osmanagić comme faisant partie du projet protestent, et demandent le retrait de leur nom du site de la Fondation. Dans d'autres cas, les scientifiques nommés sur le site de la Fondation ont effectivement participé au projet, mais s'en sont éloigné plus ou moins rapidement ou discrètement. La soit disant équipe de recherche, avec des géologues et des secouristes de la mine de charbon à proximité, a également commencé à explorer un tunnel à 650 mètres sous la colline qui amena à croire à Osmanagić que cela pouvait le conduire à deux collines de forme similaire à proximité qu'il nomme "la Pyramide bosnienne de la Lune" (Plješevica) et "la Pyramide bosnienne du Dragon" (Buci). Il fait aussi mention de deux autres pyramides, dont l'une nommée "pyramide de la Terre" (Krstac), et l'autre étant baptisée "pyramide de l'Amour" (Čemerac). Mais aucune échéance n'a été donnée à ces fouilles. Il faut dire que ces fouilles archéologiques ressemblent plus à une kermesse qu'à de véritables recherches aiguillées par des spécialistes. Depuis, vinrent s'ajouter deux tunnels et le "tumulus" de Vratnica qui ont fait ou font l'objet de pseudo-fouilles.

 

Beaucoup sont circonspects sur ces soit disant pyramides. Les archéologues et historiens locaux (par exemple Enver Imamović, de l'Université de Sarajevo, ou Zilka Kujundžić-Vejzagić, et Zemaljski Muzej un archéologue de Sarajevo) ont exprimé leur scepticisme sur la possibilité d'une civilisation avancée dans les Balkans totalement inconnue des spécialistes, mais leur voix a été très généralement noyée dans la surexcitation ambiante. À l'étranger, des journalistes, tels Mark Rose, dans Archaeology Magazine, et des archéologues, tels que Anthony Harding, de l'Université d'Exeter et président de l'European Association of Archaeologists, ont pris la peine de se renseigner un peu plus sur Semir Osmanagić : loin d'être archéologue, il n'a jamais participé à aucun chantier de fouilles, et son expérience de l'archéologie se résume à des visites touristiques des pyramides d'Amérique centrale. D'ailleurs, un grand nombre de gourous, guérisseurs, voyants ou médiums a défilé à Visoko depuis 2006, et Semir Osmanagić est fréquemment invité à l'étranger pour des conférences par diverses organisations ésotériques, voire sectaires, par exemple la secte Damanhur en Italie. En plus, les archéologues et historiens qui mettent en doute les pyramides subissent les menaces des nationalistes bosniaques, tandis que ce dernier profite du soutien global de la presse qui s'explique en partie par les relations personnelles de Semir Osmanagić au sein des milieux politiques et médiatiques.

 

Les archéologues et les géologues sont surtout convaincus que ces collines ne sont que des collines, et les informations diffusées par Fondation du parc archéologique de la pyramide bosnienne du Soleil sont manifestement incompatible, contradictoire ou trompeuse. Les géologues Sejfudin Vrabac, Stjepan Čorić, Paul Heinrich, et Robert Schoch, sont quant à eux catégoriques : les dalles des "pyramides" révélées par les fouilles sont en fait des couches sédimentaires datées du Miocène et fracturées en réseaux plus ou moins orthogonaux de diaclases et de failles (Visočica se situe dans une zone tectoniquement encore active), et la forme des "pyramides" n'est que le résultat de l'action conjointe de facteurs tectoniques (soulèvement et basculement des couches sédimentaires émergées à la fin du Tertiaire) et de l'érosion, responsable des versants en V des cours d'eau. Les historiens (Enver Imamović, Dubravko Lovrenović) tirent de leur côté la sonnette d'alarme sur le risque réel d'atteinte au patrimoine archéologique antique ou médiéval : dans sa hâte d'exhumer les couches géologiques considérées comme les "murs de la pyramide", la Fondation prend le risque de détruire des sites réels, en particulier autour de la forteresse et la cité médiévale de Visoki (une des capitales du royaume de Bosnie au Moyen Âge) située justement sur la colline de Visočica. Cela en arriva à tel point qu'en Bosnie une pétition en ligne a été lancé en 2007 pour arrêter les fouilles d'Osmanagic.

 

Finalement comme le montre Curtis Runnels, un spécialiste de la préhistoire de la Grèce et les Balkans à l'Université de Boston, la construction de pyramides massives en Bosnie à cette époque n'est pas crédible. Il note que "il y a entre 27 000 et 12 000 ans, les Balkans ont été enfermés dans le dernier maximum de la période glaciaire, une période de climat très froid et sec avec des glaciers dans certaines des chaînes de montagnes. Les seuls occupants supérieurs du site étaient des chasseurs et des cueilleurs qui ont laissé derrière eux des campings en plein air et des traces d'occupation dans les grottes paléolithiques. Ces vestiges consistent en des outils de pierre simples, des foyers, et des restes d'animaux et de plantes qui ont été consommés pour la nourriture. Ces personnes ne disposent pas d'outils ou des compétences nécessaires pour participer à la construction d'une architecture monumentale".

 

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En 2000, des explorateurs d'Advanced Digital Communications auraient repérés une ville sous-marine dans les eaux de Cabo de San Antonio, au large de la côte de Cuba grâce à des analyse avec un sonar. Les structures seraient enfouis sous 600 à 750 mètres d'eau et couvrent une superficie de 200 hectares. Pourtant certains archéologues européens ont indiqué que les roches, trouvées en juillet 2000 alors qu'Exploramar était à la recherche d'un trésor et de galions espagnols sous les mers, pouvaient être une formation naturelle de calcaire.

 

En juillet 2001, ils poussèrent plus loin les recherches avec un dispositif de robot capable de faire des explorations très avancées des travaux de travaux sous-marin. Les images du robot auraient confirmé la présence d'énormes blocs lisses, avec la vision de granit taillé. Certains des blocs auraient été construits dans des formes pyramidales, d'autres étaient circulaires, selon les chercheurs. En poussant plus loin, le site serait selon eux une ville gigantesque qui comprend plusieurs sphinx et au moins quatre pyramides géantes ainsi que d'autres structures. Et ils estimaient que ces formations pourraient avoir été construites il y a plus de 6000 ans, une date qui précèderait les grandes pyramides d'Égypte.

 

Cette découverte fut reporté par deux soit disant experts, Paul Weinzweg, propriétaire d'Advanced Digital Communication et sa femme Pauline Zalitsky, une ingénieur, qui étaient convaincus que cette cité submergé est Atlantis, la ville qui a disparu il y a plus de 10 000 ans inondée par la montée des eaux. La catastrophe aurait pu se produire à la fin de la dernière ère glaciaire. La fonte de la calotte Arctique causa la hausse du niveau de la mer qui affecta surtout l'hémisphère Nord. Les côte changèrent et des îles disparurent.

 

En 2002, le géologue Manuel Iturralde du Musée d'Histoire naturelle de Cuba, aurait noté qu'une preuve concluante de structures artificielles sur le site pourrait renforcer certaines traditions orales des indigènes Mayas et Yucatecos. Ces gens racontent encore des histoires anciennes à propos d'une île habitée par leurs ancêtres qui aurait disparu sous les flots. Il ne se prononce pas sur une explication naturelle qui est immédiatement apparente. Pour lui : "La nature est en mesure de créer des structures vraiment inimaginables". Le Dr Robert Ballard qui est l'explorateur en résidence pour le National Geographic Society et le fondateur et président de l'Institute For Exploration at Mystic Aquarium à Mystic, dans le Connecticut, n'est pas convaincu que ces structures sont l'œuvre de l'homme vu qu'elles se situent à 750 mètres de profondeur.

 

Keith Fitzpatrick-Matthews, dans le site Bad Archeology, a déclaré que la profondeur de la supposée ville demeure le plus gros problème pour ses défenseurs. Au cours du Pléistocène, la région a été caractérisée par une série de périodes glaciaires, et le niveau de la mer a été considérablement réduit, mais il était environ à 100 mètres de profondeur. "À aucun moment durant l'âge de glace, elle aurait été au dessus du niveau de la mer, à moins, bien sûr, que le terrain sur lequel ils se tiennent aurait sombré." Mais rien ne prouve que cette partie a sombré dans les flots.

 

D'autres recherches sur le site furent faites. En fin d'année 2004, Pauline Zalitsky aurait dirigé une équipe entre la péninsule de Yucatan et Cuba, où la lecture sonar suggéra des structures artificielles qui aurait selon elle entre 10 000  et 12 000 ans. En 2013, Paul Weinzweg et Pauline Zalitsky tentèrent de ramener l'intention sur leurs pseudo-découvertes, avec peu de résultats. Après tout, ces ruines ne sont sans doute que de simples formations naturelles sur lesquelles viennent se ranger les différents archéomanes en recherche de preuves souvent douteuses.

 

Merci !

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images des trois Nornes, trois demi-déesses qui s'occupent du destin dans la mythologie nordique et dont l'inspiration continue de faire son œuvre. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

 

Dans la mythologie nordique, les Nornes sont les demi-déesses du destin. Elles contrôlent les destinées des deux dieux et des hommes, ainsi que des lois immuables du cosmos. Elles sont représentés par trois sœurs : Urd (le "destin"), Verdandi (la "nécessité") et Skuld (l'"être"), qui sont le passé, le présent et le futur. Elles vivent à la base de l'Arbre-Monde Yggdrasil dans le domaine d'Asgard. Rien ne dure éternellement, et même le puissant Yggdrasil est sujet à la pourriture. Les Nornes essayent d'arrêter ce processus, ou du moins de le ralentir, en versant la boue et l'eau du puits du destin sur ses branches. Ce liquide magique arrête le processus de décomposition pour le moment. En d'autres mythes, les Nornes ont été pensées pour fournir une assistance à la naissance, et que chaque personne a sa propre Norne personnelle.

 

L'origines des trois Nornes voudrait qu'elles soient les matres et matrones germaniques, des divinités féminines vénérées dans l'Europe du Nord-Ouest entre le Ier et le Ve siècle et représentées sur des objets votifs et des autels toujours en groupe de trois. On pense qu'elles sont connectées avec des groupes de déesses germaniques tardives, les Dísir, les Valkyries, et les Nornes. Les Dísir, les Valkyries et les Nornes sont liés à Freyja, et ont de nombreuses fonctions en commun. Elles sont les femmes des visions célestes, qui connaissent d'avance la destinée (örlog) des hommes.

 

On lie très souvent les trois Nornes avec les Valkyries, car elles ont le même plumage que ces dernières. Les deux sœurs d'Urd, Verdandi et Skuld reçoivent le surnom des deux cygnes d'Urd. Le cygne est directement connecté avec la naissance et la mort chez les peuples du nord. D'ailleurs la prescience était symbolisée par le cygne chez les Valkyries. Elles sont aussi représentées comme des vierges de la même façon que les Valkyries.

 

Une autre identification plus intéressante veut que les trois Nornes seraient des Hamingjes, des personnification de la bonne ou mauvaise fortune, qui font parties d'un long cercle d'esprits féminins comme les Dísir. Urd sur une grande échelle est vue comme la gardienne d'Yggdrasil, et serait l'Hamingje qui sépare le fruit produit dans le troisième monde le mettant à sa charge. On lui aurait sans doute par la suite rajouté deux Valkyries, Verdandi et Skuld.

 

Malgré tout, les trois Nornes ont survécu au christianisme, et on les retrouve même dans notre monde contemporain comme dans La Légende des Nornes de Leconte de Lisle en 1862, dans Le crépuscule des dieux de Richard Wagner en 1876, dans Royaumes d'ombre et de lumière de Roger Zelazny en 1969, dans Le Disque-Monde de Terry Pratchett en 1983, et dans American Gods de Neil Gaiman en 2001. Dans The Dinner Party (Le dîner festif) qui est une installation de l'artiste féministe américaine Judy Chicago réalisée entre 1974 et 1979, elle sont associées à Kali. Le manga Ah! My Goddess a donné la vision la plus connue des trois Nornes entre 1988 et 2014 même si elle dégage beaucoup de liberté.

 

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Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Coatlicue, la mère du Soleil aux 400 enfants. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

 

Coatlicue, "celle qui a une jupe de serpents", est une déesse aztèque de la Terre et des Fleurs, elle est aussi la mère des dieux, et la mère des étoiles du ciel austral, qui enfanté miraculeusement le dieu tribal Huitzilopochtli. C'est la Terre Mère, qui est surtout une mère dévorante qui consume tout et qui est assoiffé de sang, chez qui ont été combinées à la fois l'utérus et la tombe. Coatlicue est aussi la déesse de l'abondance dans l'agriculture et la chasse, de l'administration politique aztèque, de la vie et la mort. Ce qui peut expliquer la crainte à son encontre.

 

Coatlicue était un serpent déesse, représenté portant une jupe de serpents. Ses représentations sont effrayantes. Coatlicue a les pieds griffus et une jupe de serpents à sonnettes. Elle porte aussi un collier avec des crânes, des cœurs, et des mains des victimes sacrificielles offertes en son honneur. Des serpents sont autour de sa tête et de ses mains tandis que deux autres serpents sortent de son cou. Elle a aussi griffes sur ses mains, des dents pointues et ses seins pendent, flasques d'avoir beaucoup allaité.

 

Coatlicue selon le récit mythologique aztèque était la femme de Mixcoatl, le serpent des nuages et le dieu de la chasse, serait tombée enceinte lorsqu'une balle de plumes lui tomba sur la poitrine alors qu'elle était en prière dans un temple. Ses 400 enfants (qu'elle enfanta sans contact avec son mari aussi) outragés l'accusèrent de promiscuité et cherchèrent à la tuer sous la direction de leur sœur Coyolxauhqui, mais le dieu Huitzilopochtli émergea bien armé dès le ventre de sa mère et tua plusieurs de ses frères et sœurs. Tous ces frères ont été démembré et dispersé à travers l'univers, devenant les étoiles. Sa sœur, Coyolxauhqui, fut décapité et elle devint la lune.

 

Son culte demandait le sacrifice d'une jeune femme au début des grandes chasses. Au printemps, elle était vénéré dans un grand festival pour qu'elle puisse assurer les amples pluies de printemps pour les cultures à venir.

 

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Les Dogons sont un peuple du centre du Mali et du nord du Burkina (environ 500 000). Ce sont des agriculteurs vivant notamment au pied des falaises de Bandiagara qu'ils occupent depuis le XIVe siècle, les Dogons sont célèbres pour leur art austère et dépouillé (masques, statuaire) et pour leur cosmogonie complexe (Le dieu suprême créateur est Amma, et il créa huit ancêtres primordiaux civilisateurs, les Nommos, qui avaient l'apparence de poissons allongés, dont un appelé Nommo qui était forgeron et qui vint sur terre avec une arche pour enseigner aux hommes le langage, la parole et les principales techniques); ils ont gardé leur religion avec les Hogons qui sont attachés au culte du Lébé, l'ancêtre mythique dont le masque évoque le grand serpent, et leur culture traditionnelle (La famille étendue, le ginna, comprend une ou plusieurs familles indivises, qui est dirigé par l'homme le plus âgé et la transmission des biens se fait à l'intérieur de ce groupe. Les Dogons ont une organisation en groupes d'âge et une coupure entre les non-initiés et les initiés {ayant subi la circoncision}). Leur langue forme un isolat au sein du groupe nigéro-congolais.

 

L'ethnologue français Marcel Griaule (1898-1956) et l'anthropologue française Germaine Dieterlen (1903-1999) qui menèrent de recherches sur les villages Dogon au Mali, en Afrique entre 1931 et 1956, soutenaient que ce peuple possédait des connaissances astronomiques sur des étoiles invisibles à l'œil nu, qui incluaient les comptes les anneaux de Saturne, l'existence de quatre lunes en orbite autour de Jupiter et, les plus surprenantes de toutes, le compte des deux compagnons de l'étoile Sirius (Sigi Tolo), Sirius B (Po Tolo) et C. Cette découverte suscita la curiosité immédiate d'autres anthropologues et certains doutes. Pourtant, dans leurs conclusions initiales, Griaule et Dieterlen ne font aucun commentaire à propos de la connaissance des Dogons de Sirius B.

 

Le livre de Robert Temple "Le Mystère de Sirius", publié en 1976, soutint que les connaissances astronomiques des Dogons leur venaient d'un peuple extraterrestre venant de Sirius, le Nommos, qui auraient enseigné les arts de la civilisation à l'homme, sur les travaux de Germaine Dieterlen et Marcel Griaule qui eurent des interprétations personnelles de la cosmogonie dogon. Il utilise aussi pour arriver à ses fins une tradition religieuse Dogon, la cérémonie du Sigui, qui tous les soixante ans, rappelle la mort du premier ancêtre dont l'âme passe dans le nouveau masque qui est fabriqué à cette occasion. Les initiés parlent alors une langue secrète, et n'acceptent parmi eux qu'une seule femme, la yasiguine, qui rappelle celle qui reçut du Nommo la première parole. Il invite donc à croire que cette cérémonie montre que les Dogons savaient que Sirius B orbite avec une période de près de 50,1 ans et que ce savoir leur vient d'extraterrestres. Le problème c'est que cette cérémonie a lieu tous les 60 ans.

 

Carl Sagan répondant à Temple suggéra que la civilisation en question qui initia les Dogons serait européenne puisque dans les années les années 20 et 30, des visiteurs extérieurs leur aurait fait connaître l'astronomie, y compris leurs connaissances sur Sirius. Il est vrai qu'il n'y a rien de miraculeux à cette connaissance des Dogons. Pierre et Roland Pesch de l'Observatoire Warner et Swasey dans l'Ohio ont souligné que les écoles françaises ont existé dans la région depuis 1907. Des missionnaires avaient déjà eu des contacts avec les Dogons et certains d'entre eux avaient apporté dans leurs bagages quelques ouvrages de vulgarisation astronomique, et même des revues comme L'Astronomie (le bulletin de la société astronomique de France) qui avait consacré à Sirius B, entre 1931 et 1938, une série d'articles.

 

Entre 1979 et 1980, l'anthropologue Walter van Beek a étudié les Dogons. Il a trouvé la cosmologie Dogon très différente de celle rapporté par Griaule et Dieterlen. Van Beek dit que la compréhension des Dogons du système Sirius n'était pas claire ou unifié. Il a reçu diverses explications de diverses sources Dogons, et certaines d'entre elles disent que ce qu'ils savent du système leur vint de Marcel Griaule. D'ailleurs, les Dogons eux-mêmes ne sont pas d'accord que Sigu tolo est Sirius : il est l'étoile brillante qui semble annoncer le début d'un festival (sigui), que certains identifient avec Vénus, tandis que d'autres affirment qu'elle est invisible.

 

Il se peut finalement que Marcel Griaule, passionné en astronomie, utilisa ses connaissances pour rationaliser un savoir traditionnel confus pour expliquer ce que la cosmologie et les traditions Dogons disaient dans un sens plus occidental.

 

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