Articles de taigong788 taggés "Mythologie" - Page 18 - Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Heimdall, un dieu gardien aux diverses activités

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images du dieu gardien nordique Heimdall. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Heimdall, en vieux norrois Heimdallr, dans la mythologie nordique, il le gardien des dieux. Fils d'Odin et des neuf vagues (des géantes filles d'Aegir), un bateau l'amena chez les hommes. Il fut élevé par les humains qui le surnommèrent Rig, et leur apprit à allumer le feu sacré, leur enseigna la sagesse runique, leur enseigna la fabrication et l'artisanat, organisa leur société, et stabilisa les trois classes d'hommes (les guerriers, les agriculteurs et les serfs) comme on l'explique dans le Cantique de Rig. Il vécut longtemps comme un homme parmi les hommes, et l'âge de sa domination fut un âge d'or de paix et de prospérité.

À sa mort, son bateau retourna à le reprendre. Heimdall obtint la jeunesse éternelle et habita à l'entrée à Asgard, et garde le pont Bifrost. Il devint le dieu de la lumière et de l'arc en ciel, et fut appelé "le Dieu blanc". Il se tient à la porte avec son armure brillante et blanche. Ses dents sont en or. Il a aussi une grande épée, et se trouve être un guerrier féroce et beau. Il exigeait moins de sommeil qu'un oiseau, pouvait voir jusqu'à 100 lieues, et pouvait entendre pousser de l'herbe dans les prés et la laine qui poussait sur les moutons. Heimdall gardait le lur (instrument à vent en bronze recourbé en demi-cercle) Gjallarhorn, qui pouvait être entendu dans le ciel, la terre et le monde inférieur; on a cru qu'il serait le signal pour appeler les dieux quand leurs ennemis, les géants, approcheront durant le Ragnarök, la fin du monde des dieux et des hommes nordiques. Le temps venu, Heimdall et son ennemi Loki s'entretueront l'autre pour la possession du collier de Freyja.

Les origines d'Heimdall sont associés à la mer, ce qui faisait qu'il était relié aux Vanes, les dieux qui étaient adorés avant les Ases, et expliquerait pourquoi il se trouverait à l'extrémité du monde sur le pont Bifrost. Cela suggère qu'il est une divinité ancienne. La Völuspá l'appelle le "père des dieux" et il est sans doute aussi celui des hommes, il est aussi le premier à parler dans l'assemblée des dieux et autre interprétation le donne comme le pilier qui soutient le monde, ce qui ne serait pas impossible si ses neuf mères représente les neufs mondes. La tradition populaire le comparait à un gardien de ferme, du fait qu'il protégeait les dieux.

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#Posté le mercredi 25 novembre 2015 03:34

Les canaux martiens, une croyance qui a eut la vie dure

Nous allons voir aujourd'hui les canaux martiens, une croyance qui dura de la fin du XIXe au début du XXe siècle et qui marqua l'imagination populaire.

Dans les années 1800, avec des télescopes d'observatoires de plus en plus grandes qui ont été construits dans le monde entier, le regard de la Terre se porta sur les planètes voisines et notamment sur Mars. En 1877, Giovanni Virginio Schiaparelli (1835-1910), directeur de l'Observatoire de Brera à Milan, commença la cartographie et a nommé des zones sur Mars. Il a nommé des "mers" et "continents" martiens (zones sombres et claires) avec des noms à partir de sources historiques et mythologiques. Il vit canaux sur Mars et les a appelés "Canali." Le mot Canali signifie chenaux, mais il a été mal traduit en "canaux", impliquant qu'il y avit de la vie intelligente sur Mars. En raison de l'achèvement récent du canal de Suez en 1869 (la merveille d'ingénierie à l'époque), la mauvaise interprétation signifiait alors que des structures artificielles à grande échelle avaient été découverts sur Mars. L'importance des canaux pour le commerce mondial de l'époque a sans aucun doute influencé l'intérêt populaire des "canaux" sur Mars.

En 1894, Percival Lowel, un riche astronome de Boston, a fait ses premières observations de Mars à partir d'un observatoire privé qu'il a construit à Flagstaff, en Arizona (l'observatoire Lowell). Il décida que les canaux étaient réels et finalement cartographia une centaine d'entre eux. Lowell pensait que les lignes droites étaient des canaux artificiels créés par des Martiens intelligents et construits pour transporter de l'eau à partir des calottes polaires aux régions équatoriales. En 1895, il publie son premier livre sur Mars avec de nombreuses illustrations et, au cours des deux prochaines décennies, il publié deux livres plus populaires qui avançaient ses idées notamment Mars et ses canaux en 1906. Dans le public, et particulièrement outre-Atlantique, les idées de Lowell sur la civilisation martienne trouvent un terreau fertile, favorisées entre autres par des auteurs comme G. P. Serviss (Edison's conquest of Mars, 1898), G. Griffith (A honeymoon in space, 1900) et le britannique H. G. Wells. Le roman de ce dernier, La Guerre des mondes publié en 1898, raconte l'histoire d'une invasion de la Terre par des martiens qui seront heureusement détruits par des virus.

Les astronomes en 1900 comptent 400 canaux. Les premières photographies de Mars qui sont réalisées en 1905 par C. O. Lampland à l'observatoire Lowell en comptent 38, mais leur médiocre définition ne fait qu'amplifier la controverse sur les canaux de Mars. En 1909, Eugenio Antoniadi travaille à l'observatoire de Meudon et ont met à sa disposition la grande lunette équatoriale de 83 cm d'ouverture, cela lui permet d'observer la planète Mars (en 1909 et 1911) et de prouver ce qu'il pressentait depuis plus de 10 ans : les canaux de Mars ne sont que des illusions d'optique. Malgré cela, cette observation ne convaincra ni Lowell (qui argumentera en faveur de ses canaux sur la base d'autres observations d'Antoniadi plus favorables à cette théorie), ni Schiaparelli qui écrira à Antoniadi quelques temps avant sa mort. En 1930, Antoniadi enfonce le clou dans le livre La Planète Mars et montre que les lignes rectilignes observées par Schiaparelli et Lowell ne sont que des alignement de taches plus ou moins régulières donnant l'impression de canaux.

L'héritage des observations des "canaux" martiens a amené à croire en l'existence des "martiens" jusqu'en 1970. Dans le public, le mythe des martiens persiste, comme le montre le "succès" de l'émission radiophonique d'Orson Welles diffusée en direct en 1938. Malgré des annonces indiquant qu'il s'agit d'une œuvre de fiction inspirée du roman d'H. G. Wells, de nombreux Américains fuient ou se réfugient dans des églises pour échapper aux martiens qui viennent de débarquer. Le mythe de canaux était durable puisqu'en 1961 encore, l'astronome français Audouin Dollfus publie des dessins qui montrent des canaux sur Mars et en 1964 Earl Slipher affirme, photographies à l'appui, qu'on ne peut douter de leur existence. En 1965, la sonde Mariner-4 mis fin au mythe des canaux martiens en survolant Mars et en photographiant pour y découvrir aucune trace de canaux.

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Mythologie, Astronomie

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#Posté le lundi 30 novembre 2015 03:39

Modifié le lundi 30 novembre 2015 04:00

L'incident de Rendlesham

Pendant les nuits du 26 et 27 Décembre 1980, John Burroughs et Jim Penniston, des militaires américains stationnés à la base de la RAF de Woodbridge dans le Suffolk et Bentwaters signalèrent mystérieuses des lumières dans la forêt voisine de Rendlesham. Une équipe d'aviateurs, y compris le vice-commandant de la base le lieutenant-colonel Halt, quittèrent la base pour enquêter. Halt donna un commentaire courant dans un dictaphone. Ils étaient armés avec un intensificateur d'image et un magnétophone, mais ont été incapables d'identifier la source.

Les hommes chassèrent un assortiment varié de lumières, décrits comme "des phénomènes étranges". Ils affirmèrent qu'ils avaient rencontré un vaisseau extraterrestre, qui avait établi un site d'atterrissage. Après l'incident, les hommes déposèrent des rapports comme des témoins secrets, qui ont été strictement classés. Cependant, des copies de la bande d'enregistrement ont été divulgués et l'incident attira l'attention. Ce qui amena en 1983, News of the World a intitulé la première page de son article : "un OVNI atterrit dans le Suffolk, Et c'est officiel".

À la fin des années 1980, les bases du Suffolk étaient en état d'alerte au moment où les relations américaines avec l'Union soviétique se sont aggravés. Et cela peut expliquer que les militaires sur place aient cru voir un OVNI. Mais, des explications plus basiques peuvent nous amener à savoir ce que les militaires ont vu. La base de la RAF à Bentwaters était une base aérienne utilisée par l'US Air Force pendant la guerre froide jusqu'en 1993. Les gens virent peut être une fusée soviétique, qui s'est rompu et a créé des débris brûlant qui étaient visibles sur le Sussex, le Kent, l'Essex et le Suffolk.

D'autres suggestions quant à ce qui a été vu à Rendlesham comprennent des essais militaires de projet, un hélicoptère transportant une capsule Apollo factice (la meilleure possibilité), que l'aérospatiale et le 67e escadron de récupération basé à la RAF de Woodbridge avaient des opérations spécifiques de ramassage de satellites espions, la lumière du phare d'Orford Ness qui brillait en effet toutes les cinq secondes, selon le même intervalle que celui signalé pour l'OVNI présumé, des farces faites par les militaires avec une voiture de police avec ses feux clignotants qu'ont aurait pu comme des lumières clignotante ou en mouvement et d'autres prétendent que les marques sur le terrain étaient compatibles avec le genre de marques faites par les lapins.

En 2015, John Burroughs, l'ancien militaire américain en poste en 1980 sur la base de l'OTAN de Bentwaters, dans le sud de l'Angleterre, vient d'obtenir le remboursement de ses frais médicaux pour une lésion cardiaque suite à une surdose de radioactivité en lien avec le célèbre OVNI de Rendlesham auquel il aurait été confronté, au terme d'une longue procédure et avec le soutien du sénateur républicain, John McCain. Travaillant pour l'OTAN, John Burroughs a peut être vu des engins militaires employant l'énergie nucléaire dont on avait pas mis au courant les militaires travaillant à la base de la RAF de Woodbridge, Roswell en est le meilleur exemple.

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Mythologie

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#Posté le lundi 04 janvier 2016 03:41

Le cas d'Anneliese Michel, ou comment le fanatisme religieux peut conduire à la mort

Au cœur de l'été 1976, le décès d'une jeune bavaroise de 23 ans, du village de Klingenberg, Anneliese Michel qui, dès 1968, fut suspectée de possession par son entourage, fournit l'occasion, dans les médias du monde entier, d'une campagne d'autant plus tapageuse qu'elle recelait des arrière-pensées hostiles à l'Église catholique. Il s'agissait d'un cas de possession démoniaque, dûment discerné par les autorités diocésaines mais qui en réalité n'en était pas une.

L'adolescente, alors âgée de 17 ans en 1968, se mit tout d'abord à trembler de manière incontrôlable, avant de perdre sa voix lors de violentes crises, elle fut diagnostiquée épileptique, puis internée. En 1973, elle souffrait de dépression grave et elle envisagent le suicide. Des voix dans sa tête lui disaient qu'elle était damnée. Elle demande alors à deux reprises à un prêtre local l'exorcisme, elle essuie à deux reprises un refus. Puis, elle glisse peu à peu dans l'abîme, faisant 600 génuflexions par jours, rampant sous une table en aboyant comme un chien pendant deux jours, mangeant des araignées, du charbon, mordant la tête hors d'un oiseau mort, léchant même sa propre urine sur le sol tout en pouvant être entendue à travers les murs du fait qu'elle hurlait pendant des heures.

En 1975, sa troisième demande d'exorcisme est accepté suite au refus Anneliese d'une nouvelle intervention médicale à la clinique psychiatrique de Würzburg, et des exorcismes furent alors pratiqués par deux prêtres le père Arnold Renz et le pasteur Ernst Alt, à partir de 1975, canoniquement mandatés par leur évêque afin de la débarrasser de ses visons démoniaques selon le Rituel romain 1614, pour une ou deux séances de quatre heures par semaine qui eurent eu lieu sur neuf mois. Les prêtres ont identifié plusieurs démons : Lucifer, Judas Iscariote, Néron, Caïn et Adolf Hitler, qui parlait avec les inflexions autrichiennes correctement. Les quarante-deux heures de la procédure ont été enregistrées et les cassettes seraient terrifiantes à écouter. On y entend à peine des grognements humains se mêlant à des gloussements rauques, criant des obscénités et une série de dialogues avec chacun des démons soit disant présents sur les horreurs de l'enfer. Les séances étaient souvent brutales, ce qui faisait qu'Anneliese se tendait vers le bas ou était enchaîné à sa chaise.

Exemple unique dans les annales, l'exorcisée mourut dans un état de délabrement physique à cause suites d'une malnutrition et d'une déshydratation sévère suite à son refus de s'alimenter tel que le médecin appelé à constater le décès le 1er juillet 1976 fut amené à dénier à celui-ci des causes naturelles. Ses parents l'enterrèrent à côté de Martha sur les bords extérieurs du cimetière, un terrain normalement réservé pour les enfant illégitimes s et les suicides. Même dans la mort, Anneliese n'était pas libre du péché, elle qui avait lutté si fort pour se repentir des siens. Un procès criminel en 1978, succédant à une longue enquête judiciaire commencée en 1976, aboutit à la condamnation à six mois de prison des parents de la victime et des prêtres exorcistes, inculpés de non-assistance à personne en danger à cause de leur négligence ayant entraîné la mort.

Pourtant le drame aurait pu être évité. Sa mère en porte une lourde responsabilité puisqu'en 1948 elle donna naissance à une fille illégitime Martha, et de honte se maria vêtue de noir, elle encouragea par la suite sa fille Anneliese née en 1952 à expier les péchés de l'illégitimité de sa sœur par une dévotion fervente. Martha mourut à l'âge de 8 ans suite à une opération pour lui enlever une tumeur du rein, ce qui amena Anneliese à continuer à faire pénitence pour sa mère. Elle commença à se croire de plus en plus entouré par le péché et voulait se débarrasser de lui. Dans les années 1960, elle dormait sur un sol de pierre nue pour expier les péchés des toxicomanes qui dormaient de façon rugueuse à la station de train local. Sa mère à force de pénitence l'a rendu psychotique.

À partir des années 1970, on finit par comparer symptômes à la schizophrénie et elle répondait au traitement. D'autres spéculations veulent qu'Anneliese pourrait avoir été influencée par le film de William Friedkin, L'Exorciste, en 1973. Son exorcisme pourrait aussi avoir amené Anneliese à croire ses propres hallucinations. Aujourd'hui, on pense que cette pauvre jeune femme était tout simplement atteinte d'épilepsie et de psychose. Malheureusement pour elle, elle est encore vénéré par de petits groupes de catholiques qui croient qu'elle a expié pour les prêtres rebelles et les jeunes du péché, et l'honorent comme une sainte non officielle. Après le procès sur le cas d'Anneliese Michel, des évêques et théologiens allemands ont formé une commission chargée d'examiner le rite d'exorcisme qui transmis la décision qu'elle était mentalement malade, et en 1984, ils adressèrent une pétition à Rome pour le changer.

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Mythologie, Histoire du christianisme

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#Posté le lundi 11 janvier 2016 04:02

La Winchester Mystery House : hantée ?

La maison Winchester est une immense demeure californienne de plus de 160 pièces. Personne n'en connaît le nombre exact avec certitude, et il est impossible de s'y déplacer sans un plan, au risque de se perdre... Un vrai labyrinthe... Sarah Winchester, qui a épousé en 1862 William Winchester, le créateur de la Winchester Company fondée en 1866, commence la construction de cette maison en 1884. Une construction ininterrompue, 24 heures sur 24, pendant 36 ans, jusqu'à sa mort en 1922. Toute sa fortune y est passée. Elle l'a entreprise après le décès de son mari en 1881, lorsqu'un médium la met en relation avec l'esprit de celui-ci qui lui annonce qu'une terrible malédiction plane sur elle, celle des morts frappés par les carabines Winchester. L'esprit lui dit de construire une maison destinée à loger les âmes des hommes tués par la Winchester et qui réclament vengeance.

Tant que durerait la construction, Sarah resterait en vie. C'est ainsi qu'a commencé l'histoire de cette gigantesque et étrange maison... Sarah Winchester y met une équipe d'ouvriers locaux qui œuvre en permanence. Ils passent leur temps à bâtir de nouvelles pièces et à en démolir d'autres, sans suivre de plans particuliers... Et si des plans existent, ils suivent les recommandations de Sarah guidé par les esprits victimes de la compagnie... Ce qui donne de nombreuses anomalies, comme des escaliers menant nulle part, ou des portes menant dans le vide... Quand en 1906 arriva le tremblement de terre de San Francisco, Sarah fut enfermé fut bloqué dans sa chambre à cause de la destruction des 3 derniers étages du manoir, elle décida de cesser les travaux, et finit par condamner les 30 pièces de la partie avant du manoir pensant que les esprits ne voulaient pas que la construction finisse... Au moment de sa mort, la maison "hantée" avait 160 chambres, 2000 portes, 10 000 fenêtres, 47 escaliers, 47 cheminées, 13 salles de bains, et 6 cuisines... Vendue aux enchères en 1923, la maison est devenue aujourd'hui, une attraction visitée par des groupes de touristes en particulier à Halloween... Car beaucoup croient les fantômes sont toujours présents... Et la malédiction aussi...

Mais Sarah Winchester était-elle vraiment aussi rongé par la culpabilité et superstitieuse comme l'histoire le raconte ? L'historienne Mary Jo Ignoffo dans son livre Captive of the Labyrinth : Sarah L. Winchester, Heiress to the Rifle Fortune en 2012, nous montre que ces histoires à propos d'elle proviennent de rumeurs lancées durant la vie de l'héritière, créés dans les journaux locaux qui disaient que Sarah Winchester "bravait la colère des esprits", par ses des voisins de l'époque, mais aussi par la population locale, car elle était une énigme, ils ne savaient pas quoi penser d'elle, puis en en 1923, un entrepreneur du nom de John H. Brown a vu la possibilité de faire de ce vieux bâtiment décrépi la Winchester Mystery House et d'utiliser des rumeurs infondées pour lancer une manne touristique.

Ensuite, Sarah Winchester, avec ses trois sœurs et leurs familles, déménagèrent en Californie en 1886 et non en 1884, où elle acheta une petite ferme de 40 acres de terre à San José et commença à la construire; elle a finalement acquis un total de 160 acres (une partie de ce qui est maintenant le site de Santana Row et une section de l'Interstate 280). La conception et la construction de sa maison étaient un passe-temps pour elle. Le tremblement de terre de 1906 qui a renversé une tour de sept étages et a endommagé deux étages de la maison de San Jose explique certains des mystères. Plutôt que de reconstruire les parties endommagées, Sarah Winchester a scellé des cheminées et des escaliers qui allaient quelque part et qui vont maintenant nulle part. Enfin à sa mort en 1922, ses serviteurs et les constructeurs cessèrent immédiatement les travaux déposant leurs outils. Des clous martelés à moitié peuvent être trouvés dans la maison, ce qui montre que le travail interrompu à mi-tâche.

Si Sarah Winchester vivait recluse, cela devait être à cause de la polyarthrite rhumatoïde sévère qui touchait ses mains et ses pieds. Elle avait également perdu la plupart ou la totalité de ses dents et portait souvent un voile et des gants quand elle sortait dehors. Contrairement à ce qu'en dit la rumeur, après le tremblement de terre de 1906, Sarah Winchester a passa les deux dernières décennies de vie, non dans sa maison San José, mais à sa succession à Atherton. Enfin, aucun des gens qui travaillaient pour Sarah Winchester n'ont jamais prétendu qu'elle était superstitieuse, rongée par la culpabilité ou folle. Elle était saine et lucide, une femme qui avait une meilleure compréhension des affaires et des finances que la plupart des hommes. L'hypothèse communément admise croyant qu'elle avait des hallucinations est une superposition, non une réalité.

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#Posté le lundi 18 janvier 2016 04:31

Modifié le lundi 18 janvier 2016 04:52

La vérité sur la Zone 51

La zone 51, est une base située en plein cœur du désert du Nevada, qui a donné lieu à de nombreux fantasmes sur les soucoupes volantes et les technologies humaines les plus avancées. Le terrain était situé au nord-est d'une zone appartenant à un terrain d'expérimentation de la Commission à l'énergie atomique américaine (AEC), comme le montre une carte de la région dévoilée par la CIA.

Depuis le début des années quatre-vingt, les conspirationnistes pensent que le gouvernement américain aurait partie liée avec des EBE (Entités Biologiques Extraterrestres) qui, depuis cette base, pratiqueraient des enlèvements d'humains («Abductions»), introduisant dans leurs corps des implants permettant de les contrôler pour d'obscures projets. Selon eux, des moteurs révolutionnaires, inconnus du public, équiperaient aussi des engins hypersoniques issus de cette technologie. Ces délires sont de la pure SF.

La CIA a levé le voile sur cette mystérieuse base en 2012 et les conspirationnistes vont être déçus. Un rapport officiel de 400 pages sur l'histoire du programme U2 entre 1954 et 1974, rédigé par deux historiens de la CIA et récemment déclassifié, lève le voile sur la zone 51. Tout au long des 400 pages de ce rapport, on découvre en en fait que des avions-espions U2 ont été testés sur cette base ultrasecrète. Ces avions américains conçus durant la Guerre froide, pour espionner les Soviétiques.

Dès le début des vols d'essais et d'entraînement en juillet 1955, "la haute altitude du U-2 a rapidement mené à un effet secondaire inattendu : l'augmentation phénoménale des signalements d'objets volants non-identifiés (Ovnis)", relatent les deux auteurs. À l'époque, les avions commerciaux volaient à une hauteur de 3000 à 6000 mètres. Les U-2 volaient eux à plus de 20 000 mètres. Par mégarde il attire à plusieurs reprises l'attention de pilotes de lignes et même de personnes au sol. Une augmentation phénoménale des signalements d'Ovnis est alors constatée par la CIA. Un effet inattendu et indésirable pour les services secrets américains. Des enquêteurs sont même déployés pour mettre à jour le mystère autour de ces Ovnis.

La théorie de Roswell prendra de l'ampleur après des essais et des entraînements de l'appareil. On prétendra que l'épave retrouvée aurait été celle d'un vaisseau spatial, qui fut récupéré et dissimulé par les militaires, puis examiné dans la zone 51. Très vite les autorités trouvent une justification pour cacher un dispositif ultrasecret destiné à espionner les expériences nucléaires soviétiques, le projet Mogul. Les débris retrouvés appartenaient à un train de ballons, composés de matériaux inhabituels, ce qui explique la confusion initiale avec un engin venu d'ailleurs.

Il faut dire que la zone 51 n'était plus une inconnue puisqu'en octobre 2012, des documents également déclassifiés avaient déjà permis de se mettre sur la piste de son existence. Dans ce mémorandum datant de 1967, le directeur de la CIA de l'époque, Richard Helms, évoquait le déploiement depuis ladite zone de trois avions-espions au Japon pour des missions au-dessus du Vietnam.

Le secret autour de l'avion espion a été tel qu'un brouillard s'est installé autour de ces investigations, et qu'aucune réponse crédible n'a jamais été donnée. Dans la Zone 51 même, la sécurité assurée par la CIA était draconienne afin de préserver le secret entourant les U-2, comme elle le sera plus tard pour les avions furtifs testés sur la base de Nellis toute proche. "Pour ne pas éveiller l'attention", écrivent les auteurs, les employés de Lockheed, le constructeur de l'U2, étaient ainsi convoyés sur la Zone 51 depuis leur usine de Burbank (Californie) le lundi matin et rentraient chez eux le vendredi soir. Aux heures où le trafic aérien était le plus dense.

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#Posté le lundi 25 janvier 2016 07:03

Épona, une déesse cavalière aux activités nombreuses

Je vous mats aujourd'hui ces superbes images de la déesse cavalière Épona. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Épona la déesse gauloise, est quasi la seule divinité gauloise dont le culte se soit répandu en Italie, elle est bien représenté sous la forme d'un personnage féminin, et présente certains caractères funéraires. Épona selon Jean-Jacques Hatt dans Mythes et Dieux de la Gaule en 1990 aurait été adoré dès le premier âge du fer (entre 1300 et 400 avant J.-C.). On peut l'associer avec d'autres déesses de la littérature irlandaise et galloises associées au cheval, comme Rhiannon et Macha.

Il y a peu de doute sur le fait qu'elle soit connectée avec les déesses mères (matres), et qu'elle était soucieuse de la fertilité avec la protection des guerriers qui chargent au combat. Elle était représentée entre deux poneys, mais elle pouvait porter aussi un large épi de blé emblème des fruits du travail agricole, quelquefois elle offre cette gerbe à ses chevaux. En Gaule, elle est plus particulièrement apparenté à l'utilisation des juments dans les fermes, probablement parce que les étalons étaient préférés pour la guerre. Une des offrandes pour la déesse concerne la fertilité des terres et l'augmentation de leur production. Il est important de noter que c'est le cas au Pays de Galles.

Dans son appréciation générale, on pense qu'Épona appelle les mort dans l'autre monde. On suggère plutôt aujourd'hui qu'elle est gardienne de l'autre monde et du chemin qui y mène, lequel pourrait être atteint par l'eau, comme le montre une plaque funéraire à Agessac en Gaule la montrant montée sur un cheval entourée de monstres marins et de divers symboles célestes. Un autre monument funéraire la dépeint dirigeant une silhouette, dans laquelle elle apparaît comme la représentante des morts. Elle est représentée occasionnellement portant une clé, qui se réfère à la naissance et à la protection des animaux domestiques. Occasionnellement comme toutes les déesses Mères, elle est représentée avec la triple image.

Épona intégrée dans le panthéon romain reprend les caractéristiques de la déesse Diane : virginité, fertilité et chasse. Elle deviendra aussi une déesse de la chance et de la protection, qu'on retrouvait, dans les camps, les forts et les écuries. La conversion tardive au christianise la fit disparaître et sa représentation sur la plaque funéraire d'Agassac la fait prendre pour la Sainte Vierge par les habitants du lieux. Des archéologues ont depuis reconnu la déesse gauloise Épona.

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#Posté le mercredi 27 janvier 2016 02:53

Un Ovni à Trans-en-Provence ?

Le 8 janvier 1981. Un Ovni se serait posé à Trans-en-Provence. Un témoin, Renato Niccolaï, un agriculteur à la retraite travaillant dans son jardin, voit une soucoupe volante ayant la forme "de deux assiettes renversées l'une contre l'autre" descendre vers le sol, se poser en contrebas à quelques dizaines de mètres de lui et repartir après quelques secondes. Il décrit par la suite la scène à son épouse intéressée par le phénomène ovni qui en parle autour d'elle.

Cela amène ensuite la gendarmerie alerté par les voisins et le GEIPAN à mener une enquête pour vérifier les propos de Renato Niccolaï et fait une analyse d'échantillons du sol au laboratoire de l'INRA à Avignon. Les analyses d'époque ont confirmé la trace de ripage de pneumatiques lors du décollage, comme le laissent des réacteurs. Verdict : "OVNI. Aucune falsification." C'est ce qu'avance les ufologues, la réalité est que le rapport d'enquête signale juste que c'est "quelque chose d'inhabituel". Cette affaire fait alors un sacré ramdam. Intéressés par ce dossier des journalistes font des allées et venues incessantes.

Certes, il y avait bien des traces au sol, mais aucune autre preuve réelle de l'existence d'une soucoupe volante. Pour autant, certains contestent les propos de Renato Niccolaï. On a pas enquêté sur son acuité visuelle et auditive, de même sur les effets indésirables de traitements médicaux qu'il prenait. Le GEIPAN a bien signalé qu'il était extrêmement fatigué des suites d'un infarctus du myocarde, et un médicament pour le traiter le Tagamet, pouvait expliquer des témoignages d'observation de soucoupes volantes.

Les contradictions du témoignage sont aussi visibles comme le fait que Renato Niccolaï a déclaré que la soucoupe volante était resté à 1 m du sol, mais qu'elle n'avait pas atterri, et il n'a jamais mentionné le passage à 200 mètres d'altitude d'un hélicoptère de l'Aviation légère de l'armée de terre à 16h30. Enfin pour le traces au sol, la première mention dans le télex de la gendarmerie parlait de "ripages de pneu". Les traces aurait pu être aussi provoqués par une bétonnière laissant couler des traces de ciments ou un 4x4 utilisé pour le forage. Une étude en 1985 commanditée auprès du laboratoire de pédologie de l'institut agricole du Hainaut arrive à la conclusion que rien ne démontre formellement l'existence d'anomalies.

Malheureusement on fait du cas de Trans-en-Provence, un cas inexpliqué alors qu'en regardant de plus près ce n'est pas aussi beau.

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#Posté le lundi 01 février 2016 03:44

Poveglia, l'île la "plus hantée du monde" ?

L'île de Poveglia est une petite île, située entre Venise et Lido dans la lagune de Venise. Elle a été habitée par intermittence depuis le IXe siècle. En 421, quand les gens de Padoue et d'Este ont fui, ils prennent pied dans l'île pour échapper aux invasions barbares. Au IXe siècle, l'île a commencé à être peuplée intensément par environ deux cents familles de Venise à qui on accorda un certain nombre de privilèges, et elle n'a cessé de croître.

En 1378, elle est devenue une république autonome gouvernée par un Gastaldo ducal et dix-sept Consiglieri. En 1379, Venise a été attaquée par la flotte génoise, les gens de Poveglia ont été transférés à la Giudecca, l'île vit sa population diminuer considérablement dans les siècles suivants; en 1527 le doge offre l'île aux moines Camaldules, mais ils refusèrent l'offre. Au XVIe siècle, l'île fut transformée en lazaret (le Lazzaretto Vecchio et le Lazzaretto Nuovo étaient saturées), permettant d'accueillir les personnes malades de la peste. Plus de 160 000 personnes auraient ainsi été enterrées sur place, dans des fosses communes. En 1661, on offrit aux descendants des premiers habitants de reconstruire leur village sur l'île, mais ils refusèrent de le faire.

Au XVIIIe siècle, deux lois furent promulguées pour que les navires suspectés de cas de peste à bord puissent rester en quarantaine devant Poveglia. En 1776, l'île a été reprise par le Magistrato Sanita (Office de la santé publique) comme une station de quarantaine. En 1793, il y eu plusieurs cas de la peste sur deux navires, et par conséquent l'île a été transformée en une station de confinement temporaire pour les malades (Lazzaretto), et ce rôle devient permanent en 1805. On construisit des bâtiments spacieux avec des conditions impérieuses pour la santé et de nouveaux puits sont construits pour éviter toute contamination possible.

Puis, en 1922, les bâtiments de l'île existants ont été utilisés une nouvelle fois après avoir été transformés en hôpital pour les malades mentaux. Cela a duré jusqu'en 1968. Selon la légende, un médecin y a mené des expériences sur les patients, dont des lobotomies. Rendu fou par les fantômes qui rôdaient, il a fini par se jeter du haut de la tour de l'établissement. Ce que les historiens du coin démentent, car les terribles événements n'apparaissent dans aucun journal de l'époque. Les soldats italiens y déposaient aussi les cadavres de victimes pendant la Seconde Guerre Mondiale. Depuis les années 60, elle avait été abandonnée, et plusieurs bâtiments qui s'y trouvent, dont une église, un hôpital et une prison, tombent en ruines.

Naturellement, les légendes veulent que l'île soit encore hantée par les âmes des victimes de la peste qui y étaient internées et qui y ont été enterrées, que les malades de l'asile psychiatrique avaient tendance à voir et à entendre des choses la nuit (mais ce n'est pas étonnant au vu de leurs troubles mentaux), et à cause de ces rumeurs infondées certains appellent Poveglia l'île la "plus hantée du monde". Depuis 2004, l'activité principale de l'île est l'agriculture, surtout la viticulture, et n'est pas accessible aux touristes.

En 2013, l'île privée a été vendu aux enchères pour plus de 400 000 €, et malgré les 440 000 € rassemblé par l'association Poveglia per Tutti (Poveglia pour Tous) qui souhaite que l'île reste dans le giron italien, ce fut l'homme d'affaires Luigi Brugnaro, qui remporta les enchères avec une offre de 513 000 euros, en mai 2014, qui voulait faire de l'île un hôtel de luxe et dont l'offre a été rejetée. L'association Poveglia per Tutti essaye maintenant d'acheter l'île et fit une offre en 2015. Son souhait est de restaurer les bâtisses de l'île.

On en est arrivé un peu rapidement à croire que l'île de Poveglia est hantée, tout cela à cause de légendes et rumeurs infondées, car il est difficile d'imaginer que des agriculteurs puissent y travailler et une association se batte pour un tel endroit si ce croyances d'hantise étaient fondées.

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Histoire, Mythologie

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#Posté le lundi 08 février 2016 03:58

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