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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Diabolik

DiabolikJe vais vous parler aujourd'hui d'un héros de fumetti, Diabolik, un criminel devenu culte par son génie et son esprit scientifique, poursuivi par l'inspecteur Ginko. J'espère que les images vont plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Diabolik est une série de bande dessinée italienne, créée en 1962 par les s½urs Angela et Luciana Giussani. Cette série fut d'abord publié à Milan au format poche et dessiné par Gino Marchesi puis par d'autres dessinateurs dont Sergio Zaniboni, Paolo Ongaro, Alarico Gattia, Lino Jeva, Floriano Bozzi, Franco Paludetti et bien d'autres. En France, il fut publié en Petit format de 1966 à 1980. Puis Diabolik avait disparu de nos rayons avant de revenir en 2009.
 
En 1962, deux s½urs italiennes, Angela et Luciana Giussani, par ailleurs enseignantes, inventent le personnage de Diabolik. Il fait alors basculer les illustrées des enfants vers la bande dessinée pour adultes. Diabolik était donc à l'origine un comics italien rentrant dans la catégorie des fumetti, c'est-à-dire des bandes dessinées sombres, avec un érotisme léger et beaucoup de violence.
 
Ce fumetti neri continue toujours une carrière incroyable et est toujours en activité via des aventures disponibles tous les mois en kiosque. Il comptait 739 numéros en 2009 et se poursuit toujours avec succès. Les anciens numéros sont réédités au travers de 2 collections. Monument de la B.D. italienne au même égard que «Tex», «Diabolik» fut également édité en France, sans jamais atteindre de succès comparable ni le même statut de culte.
 
DiabolikC'est à la fois un aventurier fantastique et un génie du mal. Diabolik est un voleur invincible dans la tradition de Fantômas, accomplissant les coups les plus audacieux au nez et à la barbe de la police tout en jouant à l'occasion, paradoxalement, les redresseurs de tort contre plus méchant que lui. Secondé par sa maîtresse Eva Kant, l'homme à la légendaire cagoule noire use de toutes les techniques du crime pour s'emparer des trésors les plus fabuleux. Il dispose, grâce à son esprit inventif, des astuces les plus incroyables comme des moyens scientifiques les plus modernes pour accomplir ses forfaits. D'une intelligence supérieure, il réussit grâce à l'emploi de masques en plastique et à mille déguisements, à modifier son visage et son corps au point de ressembler de la façon la plus parfaite aux personnages qu'il veut incarner, déconcertant ainsi et tenant en échec ceux qui ont pour mission de le poursuivre. Face à lui l'inspecteur Ginko d'"Interpol", esprit lucide et ordonné s'acharne à défendre la société contre ce génial criminel, qui depuis plus de quarante ans ne désespère toujours pas de l'arrêter un jour.
 
Le titre est un véritable succès et provoque l'apparition d'autres criminels, parfois encore plus extrême que l'original, tout en instaurant une nouvelle façon d'appréhender la bande dessinée où violence et érotisme vont s'épanouir pour le plus grand plaisir des connaisseurs. Ses clones le plus connus sont Kriminal ou la version américaine chez Image Comics, dessiné par Magnus. Mais si le succès est au rendez-vous, ces publications à destination des adultes provoquent des réactions négatives critiquant le contenu amoral.
 
DiabolikAu milieu des années 60, en raison de ses campagnes virulentes, Diabolik s'édulcore petit à petit au fil des parutions sans pour autant émousser l'intérêt du public. Pourtant, le premier de ces nouveaux anti-héros à passer sur les grands écrans ne sera pas Diabolik mais l'un de ses concurrents dans Kriminal d'Umberto Lenzi.
 
Le succès en Italie ayant été énorme dès les premières années, une adaptation cinéma ne pouvait qu'être en projet. Diabolik fut adapté en 1968 dans le film Danger : Diabolik ! réalisé par Mario Bava avec John Philip Law (qui a aussi joué Docteur Justice) dans le rôle titre, Marisa Mell en Eva Kant et Michel Piccoli jouant l'inspecteur Ginko. Le film a été utilisé dans l'épisode final de la longue série de télévision Mystery Science Theater 3000 en 1999. Ce film a également influencé le film CQ de Roman Coppola. Une nouvelle adaptation cinématographique est en projet, mais rien n'a encore été dévoilé à son sujet.
 
Le personnage connaît un succès considérable avec des rééditions des anciens numéros et quantité d'objets dérivés. Il existe aussi là-bas un puissant club de fans appelé le Club Diabolik qui édite lui-même des rééditions de numéros ou des BD inédites (avec l'accord d'Astorina l'éditeur).
 
Dans l'attente d'une nouvelle adaptation de Diabolik, ce fumetti montre que l'Italie a mis en avant un anti-héros qui deviendra fortement populaire et qui inspirera le mafieux Matteo Messina Denaro qui serait un grand fan de la Bande Dessinée.
 
J'espère vous avoir fait découvrir ce personnage.
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Tags : Bande Dessinée.
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#Posté le mercredi 02 novembre 2011 06:05

Modifié le mardi 14 août 2012 03:56

Kriminal

KriminalJe vais vous parler aujourd'hui d'un autre héros de fumetti bien plus violent que Diabolik, Kriminal, un génie diabolique et sadique se plaisant à tuer. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Kriminal est un fumetti, mettant en lice un criminel plutôt violent et sadique portant une combinaison de squelette et un masque créé par Max Bunker et Magnus (tout comme Satanik ou Jézabel) pour concurrencer Diabolik. Au milieu des années 60, les dessinateurs de la Péninsule rivalisaient ainsi d'imagination pour proposer des génies du mal aussi sadiques que séduisants comme Kriminal, Diabolik ou Satanik. Les bandes dessinées italienne (nommée fumetti) faisaient d'ailleurs la part belle à ce type de criminels en tous genres.
 
La particularité de Kriminal est de s'habiller d'un costume moulant qui ressemble à un squelette pour perpétrer ses activités (vols, meurtres, etc...). Le super vilain séduisant Kriminal se situe entre ces différents personnages (il ressemble autant à une version maléfique de James Bond qu'à Fantômas ou un méchant de comic-book).
 
Cette bande dessinée (créée par le duo Magnus/Bunker) aura vu le jour en 1964, et les aventures de ce personnage prendront fin en novembre 1974, après 419 épisodes. D'un être cruel et implacable, Kriminal deviendra peu à peu une sorte d'Arsène Lupin. En 2005, durant le 40e anniversaire de la sortie du premier numéro, deux nouvelles histoires ont été écrites: Ritorno dalla zona buia e Ritorno dalla zona buia (partie deux), publié dans Max Graphic Novel. En 2008, ils ont été réimprimés avec une autre nouvelle histoire : Ritorno dalla zona buia (partie trois).
 
KriminalCette bande dessinée est publiée en France, dans divers petits formats aux éditions de Poche, Horror en 1974, Élisa Presse, Rhodos Presse, Clarus en 1975, France Sud Publications en 1976/77 et Elvifrance. Cette bande dessinée comme nous le voyons a été publiée dans diverses revues hétéroclites mais en atténuant notablement la noirceur du «héros».
En 1964, avec Max Bunker, Raviola (qui avait pris comme pseudonyme Magnus) crée, pour l'éditeur Corno, un grand nombre de héros aux aventures violentes, érotiques et noires qui seront publiées dans des publications destinés aux adultes («fumetti neri» en Italie). Kriminal (clone de «Diabolik») fut le premier «fumetto» à introduire des scènes érotiques et violentes. Bien plus cruel et cynique que son modèle, ce personnage (au costume noir orné d'un squelette) porte un masque en plastique qui lui permet de prendre n'importe quelle apparence. Pour se démarquer de Diabolik, Bunker pousse plus loin le côté noir du personnage qui atteint des sommets de violence.
 
Inspiré de Diabolik, Kriminal est un criminel portant un masque et un costume de squelette. Motivé tout d'abord par la revanche contre les criminels qui ont poussé son père au suicide, Kriminal devient ensuite un cambrioleur que l'inspecteur Milton, de Scotland Yard, tente vainement d'arrêter. Kriminal a pour complice l'ex-femme de Milton.
 
La série se distingue par une violence très poussée pour l'époque, Kriminal se montrant un assassin parfois sadique, et un érotisme certain. La censure italienne sévit plusieurs fois à l'encontre de l'éditeur. Au fil des épisodes, la violence de la série s'atténue et, de criminel impitoyable, le personnage principal devient une sorte de gentleman cambrioleur.
 
KriminalDeux films, "Kriminal" et "Le Retour de Kriminal", furent tournés en 1967 et 1969, le premier réalisé par Umberto Lenzi, le second par Fernando Cerchio. L'acteur néerlandais Glen Saxson interprétait le rôle de Kriminal. Kriminal y est un génie du mal rampant, grimpant les façades d'immeuble la nuit, souple et félin, Lenzi a su capter cette image inquiétante. Tout en gardant l'aspect fun et détaché de la bande dessinée, il dynamise le récit en apportant quelques petites touches d'humour bienvenues. Il se révèle cruel, parfois, mais pour mieux s'ingénier à brouiller les pistes.
 
Quelques personnages un peu retors (dont Dante Posani, qui ½uvra pour Jess Franco dans Lucky l'intrépide) donneront matière à déceler une certaine marque de fabrique chez Umberto Lenzi ainsi que le goût de la tromperie (un mannequin pris pour un humain qui rappelle le subterfuge utilisé dans Spasmo).
 
Le succès du métrage entraina le lancement dans la foulée d'une dizaine de décalques turcs (le premier d'entre eux s'intitule Killing in Istambul) et d'autres films dans le même style tels Satanik et le fameux Danger : Diabolik de Mario Bava.
 
Kriminal montre ce que donnerait un comics ayant pour héros le Joker, troublant mais fascinant et qui mérite un retour au plus vite pour ceux qui voudrait connaître à nouveau les fumetti neri.
 
J'espère vous avoir fait découvrir ce personnage.
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Tags : Bande Dessinée.
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#Posté le mercredi 09 novembre 2011 03:54

Modifié le mardi 14 août 2012 03:55

Satanik

SatanikJe vais vous parler aujourd'hui de Satanik, un personnage de roman-photo italien qui était un vrai psychopathe et qui marqua des générations d'adolescent, c'est la réponse aux héros de fumetti devenus trop propres. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Satanik est une série d'histoires criminelles en roman-photo d'origine italienne, et dont le titre original est Killing (on peut voir un "K" sur la boucle de ceinture du héros). Il ne faut pas confondre la série avec la bande dessinée italienne du même titre, plus connue en France sous le nom de Demoniak.
 
SatanikLa série fut publiée en revues à partir de 1966 par les éditions Ponzoni (le rédacteur en chef était : Pietro Granelli), pour faire concurrence à la bande dessinée Kriminal. Á chaque épisode, le personnage est interprété par l'acteur et chanteur Rosario Borelli. La série avait également comporté une nombreuse troupe d'acteurs qui étaient également apparu dans de nombreux westerns spaghettis européens, dans les films d'espionnage, de cape et d'épée, de giallo et l'exploitation des films de l'époque.
 
La série met en scène Satanik, un dangereux criminel au costume de squelette. Plus sadique que ses prédécesseurs, il s'amuse à doubler d'autres criminels, à tuer et torturer ses victimes, aussi bien homme que femme car il est sans pitié. Les femmes qui sont ses victimes sont généralement courtes vêtues mais elles n'affichent jamais entièrement leur nudité. L'identité de Satanik reste inconnue.
 
Sous ses mille masques, personne ne sait qui il est. Personne ne connaît son visage. Il emploie rarement des armes automatiques pour éliminer ses victimes, préférant achever ses victimes de ses mains, pour sentir, toucher leur souffrance, les spasmes de leurs derniers moments de vie. Il est vêtu d'une combinaison noire mais endosse souvent les vêtements et le masque de ses victimes. Il utilise également de fléchettes remplis de Mjanico, la «mort verte», le poison amazonien qui tue ses victimes lentement et douloureusement.
 
La seule compagne de Satanik est sa maîtresse et épouse, la tout aussi mystérieuse Dana (interprétée par l'actrice Luciana Paoli), probablement la seule personne au monde à connaître son identité secrète. Dana assiste habilement Satanik dans ses projets criminels. Elle rêve d'une vie tranquille, mais n'hésite pas à se jeter dans la lutte aux côtés de Satanik. Ses atouts sont la beauté et la séduction. Elle représente le meilleur appui de Satanik et est la seule personne à qui il peut se fier aveuglément.
 
SatanikLa Némésis de Satanik est l'inspecteur Mercier (interprété par Michaelis Dario), un policier implacable qui est toujours à ses trousses et espère le voir en prison pour ses crimes, mais perd toujours à chaque fois. Il défend le bien et sa rencontre avec Satanik provoque continuellement des dramatiques aventures où la lutte est mortelle, sans exclusion de coups.
 
Ses collègues de fumetti tel que Diabolik ou Kriminal se sont adoucis au fil des années et ne tuaient plus que ceux qui le méritaient. Entre 1966 et 1969, Satanik a tué des centaines de gens sans aucun regret.
 
Publiée en France en même temps que l'édition italienne, la série fut interrompue en France en 1967 par la censure au bout de dix-neuf numéros, du fait de sa grande violence pour l'époque et de son contenu jugé érotique. Toute une génération de jeunes lecteurs a été fortement marquée par cette série.
 
SatanikLa série connut le succès dans plusieurs pays, et une adaptation cinématographique non autorisée fut réalisée en Turquie. Le personnage était aussi connu sous le nom de KiLiNK, la star de plusieurs films non autorisés tournés en Turquie durant la fin des années 1960 et au début des années 1970. La série argentine a manqué l'histoire du roman photo-italien et on avait commencé à tirer de nouvelles aventures, qui durèrent jusqu'en 1980. La série est actuellement relancée par un éditeur américain et créateur de comics Mort Todd, sous le nouveau titre, Diabolikal Super Kriminal : Sadistik. Le documentaire sur le personnage du Diabolikal Super-Kriminal dirigé par le SS-Sunda a eu sa première américaine au Comic-Con de San Diego le 25 Juillet 2009, où il a reçu une mention spéciale par le jury.
 
Le personnage de Satanik avait été inspiré par plusieurs personnages antérieurs de romans français et fumetti italiens, dont Fantômas, Diabolik, et surtout Kriminal. Les ouvrages Satanik, cependant, étaient beaucoup plus violents et sexuellement explicites que ses prédécesseurs. Satanik a eu une influence profonde sur toute une génération d'adolescents, qui ont acheté le roman-photo dans la clandestinité et ont été secrètement ravis par son contenu interdit.
 
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#Posté le mercredi 16 novembre 2011 03:57

Modifié le mardi 14 août 2012 03:55

Astérix

AstérixJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Astérix, la plus célèbre des bandes dessinée française avec ses héros si proche de nous. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez la prendre si vous voulez.
 
Créé durant l'été par René Goscinny et Albert Uderzo dans un immeuble HLM de Bobigny (Seine-Saint-Denis), "Astérix" a fait sa première apparition le 29 octobre 1959 dans le 1er numéro du journal Pilote. René Goscinny et Albert Uderzo ont réalisé ensemble les 25 premiers albums, qui ont fait d'Astérix un phénomène national, le symbole d'une France qui résiste à l'occupation (romaine). Deux ans plus tard, le premier album est publié à 6 000 exemplaires. Le succès est immédiat. Astérix et ses Gaulois entrent dans la vie des Français et l'hebdomadaire L'Express titre en septembre 1966 sur "Le phénomène Astérix".
 
AstérixCette histoire initiale contient déjà en grande partie les ingrédients qui feront le succès de la série : un village d'irréductibles Gaulois qui résistent encore et toujours à l'envahisseur romain, un druide, Panoramix, détenteur du secret d'une potion magique qui confère à ceux qui en consomment une force surhumaine, et un gentil colosse, Obélix, qui devient rapidement l'inséparable compagnon d'Astérix. Le duo se change en trio lors de la cinquième aventure, le Tour de Gaule (1965), avec l'apparition d'un petit chien, Idéfix, dont le nom est proposé par les lecteurs de Pilote. Astérix, Obélix et Idéfix, tout au long de leurs trente-quatre aventures, arpenteront alternativement la Gaule et différentes régions du monde (Astérix et Cléopâtre, 1965 ; Astérix chez les Bretons, 1966; Astérix chez les Helvètes, 1971 ; Astérix chez Rahàzade, 1987).
 
AstérixGoscinny et Uderzo taquinent l'identité française telle qu'elle s'est constituée au cours des siècles. De Gaulle, c'est l'exaltation de la nation, c'est également la décolonisation, celle-là compensant celle-ci. Astérix naît alors que la formule ressassée «Nos ancêtres les Gaulois...», qui figure dans les manuels d'histoire, ne peut plus s'appliquer à des enfants dont les origines diverses demandent à être reconnues. C'est aussi un sujet qui fait grincer des dents à certains puisqu'il est chargé de souvenirs peu reluisants. Massivement repris par les mouvements patriotiques dès la fin du XIXe siècle et, surtout, par Vichy durant la Seconde guerre mondiale, le fier Gaulois n'est pas du goût de tout le monde. Pourtant, le «génie de Goscinny et d'Uderzo» va rapidement dissiper les doutes. Astérix le Gaulois (1961) est le premier d'une série des 24 albums scénarisés par Goscinny (dont Astérix gladiateur en 1964, Le Combat des chefs en 1966, Astérix aux jeux Olympiques en 1968, Les Lauriers de César en 1972, Obélix et compagnie en 1976, etc.). Un ou deux albums paraissent alors chaque année et la série quitte peu à peu le créneau méprisé de la BD pour enfants pour toucher le grand public. C'est l'époque de "La serpe d'or", du "Tour de Gaule", d'"Astérix et Cléopâtre" et des premiers films d'animation. A partir de 1967, le premier tirage de chaque album dépasse le million d'exemplaires. Et le plus étonnant, c'est que ça marche aussi à l'étranger. En 50 ans, plus de 325 millions d'albums d'Astérix ont été vendus dans le monde et la série a été traduite dans 107 langues et dialectes.
 
AstérixDans Astérix, dessiné dans un style comique, René Goscinny et Albert Uderzo mettent en scène un petit guerrier gaulois débrouillard, dopé par la potion magique du druide Panoramix, et son compagnon Obélix, livreur de menhirs. À travers leurs aventures burlesques, les auteurs se moquent avec humour des singularités des Français d'aujourd'hui et de leurs voisins.
 
Après la mort de René Goscinny, à 51 ans, le 5 novembre 1977, Albert Uderzo a repris seul "Astérix", dessin et scénario, et ajouté neuf titres à la collection. En vendant à Hachette Livres, Albert Uderzo, qui est âgé de 82 ans, a également accepté que les aventures d'Astérix se poursuivent après sa disparition. Il a même mis deux dessinateurs sur le coup, Frédéric et Thierry Mébarki qui travaillent avec lui depuis plus de 25 ans.
 
Le Parc Astérix, qui a fêté ses 20 ans en mars, fut le premier grand parc de loisirs à voir le jour en France, avant même Disneyland, prolongeant le succès de la BD dans une nouvelle activité lucrative. Véritable "machine à cash" pour les spécialistes du tourisme, le parc du guerrier moustachu a pu s'enorgueillir "pendant longtemps de la rentabilité la plus forte du secteur", avec trois à quatre millions d'euros de bénéfices chaque année. A la fin des années 1990, le cinéma relance même la série avec trois longs métrages, dont "Mission Cléopâtre", qui rassembleront plus de 60 millions de spectateurs dans le monde.
 
Le phénomène Astérix suscite bien sûr les convoitises et les propositions affluent pour reprendre la série. Fin 2008, Uderzo décide de vendre à Hachette Livres les éditions Albert René qu'il a créées en 1979. Astérix quitte alors la rubrique BD pour la chronique judiciaire, le temps d'un douloureux conflit entre le dessinateur et sa fille unique Sylvie sur les conditions de la vente.
 
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#Posté le mardi 24 juillet 2012 07:23

Dylan Dog

Dylan DogJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Dylan Dog, un héros de fumetti qui a franchit le monde transalpin pour devenir une vraie icône. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Dylan Dog est un personnage de bandes-dessinées italiennes (fumetti) créé par Tiziano Sclavi en 1986. ses aventures sont publiées par l'éditeur de fumetti Sergio Bonnelli dont il s'agit de sa première série d'horreur publié, et dessinées par différents artistes. les aventures de Dylan Dog sortent sous forme de périodiques mensuels et connaissent un vif succès. Dylan Dog est une véritable légende en Italie, le fumetti le plus lu et vendu : 292 volumes depuis 1986, série en cours.
 
Dylan DogC'est un détective privé qui enquête sur des cas relevant du surnaturel. Les histoires de Tiziano Sclavi mixent allègrement horreur, film noir et poésie macabre, le tout dans une atmosphère désabusée et cynique. Pour dessiner Dylan Dog, Sclavi s'est ouvertement inspiré du physique de l'acteur Rupert Everett. Ce dernier interprète d'ailleurs dans Dellamorte dellamore un personnage qui n'est pas sans rappeler le détective privé. Dylan Dog est le fumetti le plus vendu en Italie. En France, Glénat en a publié six volumes dans les années 90, et Hors Collection a remis le couvert au début des années 2000. Ce fumetti d'épouvante n'a pas eu la réussite qu'il méritait en France, quelques éditeurs s'y sont même cassé les dents. Beaucoup plus fin que les éditeurs français, Dark Horse Comics a sorti sept volumes des aventures de Dylan Dog entre 1999 et 2002, ce qui l'a rendu très populaire aux États-Unis.
 
Dylan DogDylan Dog est un détective privé londonien ex-policier et un ex-alcoolique au langage pas très châtié qui fait maintenant des enquêtes sur des cas qui touchent le surnaturel et l'horreur. reconnaissable à sa chemise rouge, son jean et sa veste noire. Malgré sa réputation de charlatan et d'imposteur, Scotland Yard, n'hésite plus à lui adresser la plupart de ses affaires inexpliquées. Grand amateur de films d'épouvante, il n'aime pas l'avion, lui préférant le train, la voiture ou même la bicyclette. Il occupe ses loisirs à réaliser des maquettes ou jouer de la clarinette. Il est célibataire, n'a pas de petite amie. Il est aussi spécialisé dans les conquêtes féminines notamment parmi ses clientes.
 
Sosie de l'acteur Ruppert Everett, le personnage de Dylan Dog traque les créatures surnaturelles. Au cours de ses aventures, sanglantes mais également poétiques et mélancoliques, Dylan a combattu des vampires, des loups-garous et des fantômes et autres monstres dangereux. Au cours de ses aventures, Dylan a aussi combattu des monstres plus dangereux et déloyaux: les violences domestiques, le racisme, l'indifférence, la soif de pouvoir, l'ennui.
 
Dylan DogIl faut dire qu'avec son assistant, Félix, sosie de Groucho Marx, il est souvent mêlé au affaires inexpliquées, et demande à être payé 100 livres sterling par jour, frais exclus. Si le client est intéressé, il doit se rendre au 7 de Craven Road, à Londres. Comme un James Bond de l'occulte - pas aussi suave ou débonnaire - Dylan Dog parvient à se mettre dans et hors de l'ennui avec finesse, il faut dire que les affaires qu'il traite l'y aide beaucoup.
L'occultisme, les fantômes, les morts vivants, les assassins monstrueux voire même le Diable sont les compagnons non désirés de ce "détective de l'épouvante". Ne perdant jamais son humour, il traque l'inexplicable dans des lieux tout à fait insolites. A la fois pleine d'humour et de sang les enquêtes de Dylan Dog utilisent souvent les ingrédients du paranormal, ce qui n'est pas étonnant d'un fumetti d'horreur. S'il préfère la réflexion à l'action, Dylan Dog peut au péril de sa vie traquer les créatures diaboliques.
 
La plupart de ses histoires font référence à des classiques d'horreur et de fantastique, films et littérature (de Peter Pan à Blade Runner en passant par HG Wells) voire ½uvre musicale. Avec humour et intelligence, souvent avec une certaine tendresse pour les monstres et un certain mépris pour les méchants, l'auteur explore les méandres de la psyché humaine et des situations cocasses ou horrifiques, voire les deux. Dylan Dog s'y donne à c½ur joie au niveau hémoglobine : tête éclatée à coup de fusils à pompe, cannibalisme et des morts vivants bien dégoulinant sont au programme. Les dessins sont en noir et blanc, et cela donne un  style de dessin efficace. Selon ce qui écrit au dos de ce fumetti ce serait comme si Poe, Lovecraft, Kafka et les Marx Brothers se mettraient ensemble pour écrire une bande dessinée. Il faut bien vendre.
 
Dylan DogMalgré la publication mensuelle de nouvelles aventures depuis les années 80, ce fumetti n'avait pas encore connu d'adaptation cinématographique. En effet, un héros beau gosse dans une atmosphère entre Hellblazer, Hellboy et Buffy se devait de finir sur grand écran. L'adaptation cinématographique fut réalisé par Kevin Munroe (responsable du dernier Tortues Ninja au cinéma) en 2010, le film s'intitule Dylan Dog : Dead of Night. Aux côtés de Brandon Routh, on pourra voir Sam Huntington (le Jimmy Olsen de Superman Returns), dans le rôle de Marcus, le partenaire zombie de Dylan Dog. Assez éloigné de l'original, le film est malgré tout un bon divertissement, mais pas le film qu'attendait les fans. Attendons ces prochaines années pour voir si Dylan Dog aura enfin le droit à un film à sa mesure.
 
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#Posté le mardi 14 août 2012 03:39

Modifié le mardi 14 août 2012 03:51

Maliki

MalikiJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Maliki, une bande dessinée franco-belge au style manga avec un humour des plus ravageur. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Maliki est le personnage principal d'une bande dessinée en ligne et de bandes dessinées humoristique et ayant un certaine portée autobiographique qu'il ne faut pas exagérer.
 
Jolie héroïne manga aux cheveux roses, Maliki est le personnage principal d'une série de strips née sur Internet sur son site maliki.com. Ses aventures se déclinent en histoires courtes oscillant entre rêverie poétique et décadence du quotidien avec ses deux chats Fëanor et Fleya, son double Ladybird, Electrocute (l'amie de Ladybird), ses amis Fang et Jonn, son travail, ses vacances, ainsi que ses états d'âme ou ses souvenirs d'enfance. De vrais tranches de vie matinées d'humour typiquement Maliki ! D'un humour fracassant, la série sur internet compte déjà des milliers de fans des aventures de cette héroïne de la vie quotidienne.
 
Maliki naît en 1995 sur une feuille à petits carreaux. Lassée d'être gribouillée, elle décide de se dessiner elle-même chaque semaine sur Internet. Telle la relation du ventriloque et de sa marionnette, son créateur disparaît pour lui laisser la vedette. Maliki nous fait rêver qu'elle seule est l'auteur de ses propres péripéties dessinées. Derrière ce personnage se cache Souillon, un dessinateur au sens critique, qui répond des actes de cette forte tête qui était représenté comme son larbin qui réalisait les séances de dédicaces et autres formalités administratives.
 
MalikiOfficiellement, Maliki est l'auteure de la BD, ce qui fait de Souillon son représentant en cas de besoin notamment pour les séances de dédicaces. Elle est apparue quand il avait découvert le groupe Gorillaz dont le concept était de cacher l'identité des musiciens derrière des personnages de dessin animé. Ce principe les rendait plus vivants sans être parasités par les auteurs. Maliki est donc un personnage en 2D qui écrit ses propres histoires mais qui a besoin de lui pour la représenter dans la vie réelle.
 
Le style graphique qu'on peut qualifier de «japonisant», est issu de la génération Club Dorothée. Quand il commença par reproduire Dragon Ball, Ranma ½, ou encore Lamu. Fan des ½uvres de Rumiko Takahashi telles que Maison Ikkoku, mais aussi de Mitsuru Adachi avec Touch et Rough, on retrouve cette inspiration à travers ces dessins. Mais il a été également marqué par Le Collège, fou fou fou de Motoei Shinsawa puisqu'il a aidé à l'introduction des SD en France, et reste une référence pour tous les dessinateurs actuels. Pour ce qui est de la narration, il se base sur la BD européenne car elle a une approche intimiste, qui permet d'entrer dans les détails de la vie quotidienne. Ça s'inscrit aussi dans la découverte de Lewis Trondheim et de Joann Sfar qui réalisèrent des BD sur les petits rien du quotidien. Le choix du format vertical est propre à Internet, pour pouvoir profiter du scrolling du navigateur.
 
MalikiL'album Maliki broie la vie en rose a reçu le prix de la «Meilleure BD au style manga» de l'année 2008, décerné par les lecteurs du magazine Animeland, et son album Maliki, une rose à l'amer a reçu cette même récompense pour l'année 2009. Le troisième album, Maliki, Mots roses au clair de lune, est sorti le 17 juin 2009. Le quatrième, Maliki rose blanche est sorti en juin 2010 et enfin le dernier Prismatique est sorti le 8 septembre 2011. Le 25 mai 2010, le site produit le pilote d'une éventuelle série animée basée sur l'univers de la série, avec le soutien d'Ankama. Pour l'instant, on ignore si le projet dépassera le stade d'essai.
 
Ses aventures chargées d'humour font que la plupart des gens se retrouveront dans ce personnage très attachant, mais l'auteur espère faire une aventure plus sombre sur Maliki, qui nous montre que ce qu'elle veut bien nous montrer. Une lecture drôle que je vous conseille et dont je suis attachée car elle se passe en partie à Roubaix, dans ma région du Nord où se trouve Ankama.
 
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Tags : Bande Dessinée., mangas
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#Posté le samedi 05 janvier 2013 03:37

Satanik, le Kriminal féminin

 
Satanik, le Kriminal féminin Je vous mets aujourd'hui ces superbes images sur Satanik, une héroïne de fumetti qui s'est trouvé être un des symboles du féminisme montant. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
Satanik est le premier fumetto avec une femme pour héroïne qui a connu un grand succès et qui dura plus d'une décennie avec plus de 200 numéros publiés. Satanik fut nommé Demoniak en France, afin d'éviter toute confusion avec Killing, un tueur masqué proche de Kriminal, qui fut traduit en français par Satanik.
Satanik, né Marnie Bannister, est le symbole de la libération des femmes durant les années 1960. La publication, à partir de 1964, est dans  une société dominée par les hommes, somnolant et baignant dans leurs privilèges. Satanik est la première, d'autres suivront, mais qui auront moins d'épaisseur, à briser cette barrière invisible qui gardait les femmes enfermées dans cette prison, parfois dorée.
Elle fut créé dans les années soixante par Max Bunker et Magnus sur le succès des fumetti nero italien. La maison éditoriale Horn, fait ses débuts en décembre 1964. Satanik est la "s½ur de sang" de Kriminal, une autre création célèbre de Bunker et Magnus, mais contrairement au criminel au squelette, dont les histoires se concentrer sur de véritables crimes, la jeune fille vit des aventures sataniques surnaturelles et horribles. La série Satanik compte 231 volumes, publiés entre 1964 et 1974, les couvertures ont été faites, entre autres par Louis Woo. Pour l'occasion du 40e anniversaire fut publié par la suite les nouvelles ailes battantes d'un vampire.
Satanik, le Kriminal féminin Marnie Bannister est une biologiste de valeur mais son visage est défiguré par une maladie infantile qui reçoit l''opprobre des hommes et elle est raillé par les autres filles raison de cicatrices du visage. Son désir de trouver une formule pour le rajeunissement cellulaire de celui-ci, l'amène à mener des expériences qui la font devenir une belle femme rousse, mais qui s'avère aussi cruelle, elle n'hésite pas à utiliser des instruments de mort pour assouvir sa vengeance. À partir de là, se développe la longue saga de Satanik, la "Red Devil", engagée dans une interminable série de meurtres brutaux, de la conquête de ce qui lui a toujours été refusé, le respect, la puissance, la richesse, et de donner libre cours à tous ses pires instincts refoulés.
Devenue l'infâme Satanik, personne n'aura pitié de ses créations malveillante. Horreur, sexe, mystère, recherche d'or, affrontement face à des vampires, des fantômes et de monstres maléfiques se rencontrent dans le monde de Satanik. Satanik était novatrice dans le fait qu'elle profitait de son sex-appeal pour mener ses crimes, et quelques scènes érotiques apparaissaient dans la série. Au fil du temps, elle reviendra à un certain équilibre en menant certaines réalisations pour la société.
Satanik, le Kriminal féminin Le principal antagoniste de Satanik est le lieutenant de police Trent, dont Satanik avait tué le collègue. Après une relation avec le vendeur de bijou Lincoln Maximum (# 38-100), dans les derniers numéros, elle se fiance avec Kris Hunter, un détective privé de couleur avec qui elle partage ses dernières aventures. L'un des méchants de la série, le vampire Baron Wurdalak, qu'elle affronte libérant l'humanité d'un grand danger, apparaitra plus tard dans le fumetto axé sur Alan Ford. Elle fait naufrage avec son fiancé dans le dernier numéro de la série (le numéro 231 de novembre 1974) dans une fin nébuleuse qui laisse une interprétation ouverte. Morte ou vivante ? Jusqu'à présent, nous n'avons pas de réponse.
Le climat général des histoires est claustrophobe, sombre et violent. Le mérite de cette atmosphère malsaine peut être attribué aussi bien aux textes transparents et fous de Max Bunker, qu'aux dessins et modèles de Magnus, qui, dans un point culminant en noir et blanc donnent un aspect plus délirant et plus sanglants aux l'histoire.
Satanik, le Kriminal féminin Cette série classique de Magnus et Bunker innova dans le développement de la bande dessinée pour adultes. La série avait eu plusieurs problèmes avec la censure et quelques-uns de ces livres furent confisqués par les autorités (comme "Assassinat dans la maison de correction"). Magnus partit après le volume 161. D'autres artistes travaillèrent sur la série parmi lesquels John Franco Romanini et Verola. En 1968, le fumetto fut transformé en un film réalisé par Pietro Vivarelli avec Magda Konopka dans le rôle de Satanik.
Satanik attend toujours une nouvelle version de ses aventures en fumetti, plus encore les attentes se portent sur un nouveau film qui sera meilleur que celui de 1968. Cette héroïne a encore de beaux jours devant elle.
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#Posté le mercredi 17 avril 2013 14:47

Modifié le mercredi 17 avril 2013 14:58

Yoko Tsuno, une héroïne libre et active

 
Yoko Tsuno, une héroïne libre et activeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Yoko Tsuno, l'une des premières héroïnes de la bande dessinée, héritière du féminisme. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Yoko Tsuno est une série de bande dessinée créée en septembre 1970 par l'auteur belge Roger Leloup. La série met en scène l'héroïne éponyme Yoko Tsuno, ingénieure en électronique.

En plus d'être jolie, intelligente et combative, Yoko Tsuno est électronicienne. Cette spécialité l'entraîne, en compagnie de ses amis Pol et Vic, dans des aventures à mi-chemin entre fantastique et science-fiction. Mais, qu'elle remonte le temps pour se retrouver dans la Bruges du XVe siècle ou qu'elle affronte les dangers de la planète Vinéa, la jeune Japonaise reste toujours fidèle à elle-même, privilégiant la loyauté, l'amitié et le respect de la vie. Au cours de ses aventures, Yoko Tsuno a parcouru tous les continents, voyagé dans l'espace et dans le temps, lutté contre les criminels les plus malfaisants. Mais elle a aussi croisé le chemin d'êtres humains exceptionnels.

Yoko Tsuno a d'abord été envisagée comme un personnage secondaire de Jacky et Célestin en 1969, série que Peyo désirait confier à Roger Leloup. Elle devait alors assister alors Jacky et Célestin, et elle était une Japonaise et une électronicienne. Le projet tombe à l'eau et il décide de la développer avec deux faire-valoir masculins, Vic et Pol, pour remplacer le duo initial Jacky et Célestin. À la veille de Noël 1969, l'éditeur donne son feu vert et "Yoko Tsuno" entame sa carrière dans SPIROU le 24 septembre 1970. Le 31 décembre 1969, Leloup quitte le studio Hergé pour se consacrer entièrement au développement de la série.

Yoko Tsuno, une héroïne libre et activeYoko Tsuno est l'une des premières femmes de la bande dessinée à obtenir sa propre série au début des années 1970. Elle amène une rupture avec l'image stéréotypée de la femme. Elle est une ingénieure en électronique, une grande voyageuse à la fois audacieuse, courageuse et plus aventureuse que ses collègue masculin de bandes dessinées. L'auteur de cette bande dessinée Roger Leloup voulait évoquer la parité hommes et femmes parce qu'il manquait de femmes dans des postes de décision ou politique. Ici Yoko est une femme libre, dans le sens noble du terme notamment dans ses actes et de ses choix sentimentaux. Yoko, dans presque chaque album, y rencontre une amie qui pourrait être une héroïne à part entière (Ingrid, Khâny, Monya et Emilia, plus récemment). D'autres (Cécilia, Olga, Hégora et bien d'autres) sont des amies ou adversaires de passage. Elle s'entoure à chaque fois de nouvelles amies qui ont leur propre vie.

Yoko reçoit des cadeaux techniques (voitures, avions ) pour des missions où elle risque sa vie. Le Colibri lui était confié pour l'une d'elles. Le Tsar pour l'amener vers une aventure à finaliser. L'X1/9 pour une mission. Et si on les lui laisse à disposition, c'est une manière de la remercier. Elle reçoit également un vaisseau spatial vinéen (Ryu) en cadeau. Pour la Lotus du dernier album, elle en a payé une petite partie et son père le reste. Quant à son installation à Loch Castle, c'est Cécilia qui lui demande et elle a hérita d'actions d'une usine d'électronique d'armement de son ennemi Kazuky, elle vend ses actions et les réinvestit dans les filatures écossaises de Cécilia. Mais la série est surtout le prétexte pour l'auteur d'illustrer certains de ses centres d'intérêts (technologie, modélisme, cultures orientales, entomologie, etc.). Elle montre aussi que l'auteur aime la Science-fiction, le temporel et le fantastique, comme le montre le fait que Yoko voyage dans l'espace et le temps   La série nous tient donc à l'avant-garde des dernières avancées technologiques réelles ou spéculatives par l'utilisation de théories scientifiques.

Yoko Tsuno, une héroïne libre et activeL'auteur a également fait deux romans sur le personnage, l'Écume de l'aube (1991), qui raconte la jeunesse de Yoko, où l'auteur y évoque la maturité de Yoko Tsuno à travers son enfance et son adolescence, et le Pic des ténèbres, qui est un roman de Science-fiction (Grand prix de la Science Fiction française en 1990), où apparaît une fort jolie androïde, la très efficace Tyo. Le format du roman permettait de donner un meilleur rôle à Tyo plutôt que sous celui de la bande dessinée. L'atmosphère y ressemble à celle de L'Astrologue de Bruges.

Yoko Tsuno est une série d'action et de réflexion, magnifiquement documentée et dessinée par Roger Leloup, un maître du genre. C'est un must de la bande dessinée franco-belge à découvrir.

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#Posté le jeudi 29 août 2013 06:57

Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesques

Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesquesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Natacha, l'une des première héroïne de la bande dessinée qui a marqué son époque et qui a mis en avant une femme d'action. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesquesLe 26 février 1970, Natacha prend son vol dans les pages de Spirou et devient l'héroïne attitrée de François Walthéry avec la participation de divers scénaristes : Gos, Tillieux, Wasterlain, Mittéï, Peyo, Cauvin...
 
Natacha est une hôtesse de l'air qui se trouve au c½ur de l'aventure, à la fois sur et en dehors du travail, avec une régularité presque surnaturelle. Elle entraîne ses lecteurs dans une succession de détournements d'avions, d'atterrissages forcés, d'accidents spectaculaires, de trafics en tout genre, de poursuites débridées, de fusillades dignes des plus palpitants films d'action. Elle partage souvent ses aventures avec le steward Walter, amateur de jazz et maladroit chronique qui travaille pour la même compagnie.
 
Créée en 1965, Elle apparaît pour la première fois en 1967, dans Spirou et elle est tout de suite adoptée par les lecteurs. Elle est inspiré par plusieurs actrices de cette époque ainsi que par une amie d'enfance de Walthéry. Lorsqu'elle parut pour la première fois dans sa propre bande dessinée en 1970, il faut dire que Natacha choqua certains parents des lecteurs et leurs enfants ne partagèrent pas cette vision car c'était l'une des première héroïne de la bande dessinée. Au hasard de vols au long cours, Natacha et son ami Walter affrontent trafiquants et pirates de tout poil, dans des récits qui mêlent allègrement l'action et la bonne humeur, aux quatre coins de la planète.
 
Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesquesAvec Natacha, Walthéry allait modifier radicalement cette situation dans le très sage journal de Spirou, et contribuer à l'évolution des mentalités de l'époque. Par les courbes généreuses de la belle, il introduisait une sensualité encore inconnue dans les pages de l'hebdomadaire. En mettant la jolie hôtesse de l'air au centre de l'action, il inversait les rôles traditionnels entre l'homme et la femme dans la bande dessinée d'alors. 
 
Au départ, Walthéry ne devais faire qu'une ou deux histoires, avec l'aide de mon ami Gos. Puis, celui-ci est parti pour créer le Scrameustache pendant ce temps, Natacha a continué son chemin avec d'autres scénaristes. Que ce soit en Amérique, en Chine ou en Afrique, une hôtesse de l'air est un bon prétexte à l'aventure. Et puis, pour Walthéry le fait que son héroïne ait un métier surtout celui d'une hôtesse de l'air était important pour créer des aventures plutôt exotiques. Par souci du détail, tout au long de la bande dessinée, Walthéry la montre dans son travail même si c'est un prétexte pour ses aventures. De plus, c'est une héroïne féministe qui est une célibataire endurcie. Les nombreux gags et ses aventures, ont été imaginées par les scénaristes les plus brillants : Gos, Wasterlain, Peyo, Tillieux, Mitteï, Borgers, Cauvin.
 
Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesquesCes aventures mettent en avant une jeune héroïne sexy, drôle courage et intelligente alors qu'à l'époque les femmes n'avaient que le second rôle dans les bandes dessinées. Il faut dire que ses aventures au quatre coins du monde apportaient un brin d'exotisme à une époque où voyager en avion n'était pas si facile. Au départ les histoires ressemblaient à des romans d'aventures, pour prendre une phase ressemblant ensuite à des romans d'espionnage et policiers grâce à Wasterlain, Maurice Tillieux et Mittéï. François Walthéry, puis aidé aux scénarii par Jidéhem, Mittéi et Etienne Borges, il développa aussi les intrigues les moins conventionnelles (pour l'époque) de la série, étant donné qu'il s'agit d'une extrapolation dans le passé (tome 7 : L'hôtesse et Mona Lisa) et d'une aventure de science fiction et d'anticipation en deux tomes (Instantanés pour Caltech, Les machines incertaines). Cette originalité fit mouche au moment de la sortie des albums (1979 -1983) et reste encore aujourd'hui assez moderne. Et le plus intéressant, c'est que s'il lui arrive des tuiles et bien elle s'en sort comme elle peut. Ce qui en fait une personne normale qui doit se tirer des ennuis sans pour autant être une super héroïne.
 
Natacha, une hôtesse de l'air aux aventures rocambolesquesFrançois Walthéry a toujours le dernier mot, car il donne la cohésion à l'ensemble. Il rythme l'histoire, écrit ou discute des dialogues, apporte les ingrédients habituels que les gens s'attendent à voir, afin que quel que soit le thème abordé, cela reste un épisode de Natacha. L'ensemble de la série garde sa cohérence malgré les collaborations différentes avec lesquelles Walythéry fait face.
 
Natacha a inspiré un certain nombre de pastiches réalisés par d'autres dessinateurs, plus déshabillés, qu'ils reprennent la même héroïne ou son équivalent dans d'autres professions (Nathalie la petite hôtesse, Magali la petite infirmière...). Walthéry lui-même a dessiné des planches de Natacha en version dénudée dans Parodies (MC productions, 1987). Patrick Dewez a écrit en 1990 un conte musical, Mambo à Buenos Aires, mettant en scène Natacha. Le livret est illustré par François Walthéry et Georges Van Linthout. Le conte est raconté par Georges Pradez et les chansons sont interprétées par Renaud, Toots Thielemans, etc.
 
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#Posté le jeudi 16 janvier 2014 04:05

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