Adam,
Pour ton anniversaire, je t'offre cette magnifique image de cette peinture à l'huile sur toile, La procession du taureau sacré, Apis, de 1879, peinte par Frederick Arthur Bridgman Un sudiste américain, né à Tuskeegee, en Alabama, fils d'un médecin. Il a commencé comme dessinateur à New York, pour l'American Bank Note Company en 1864-1865, et a étudié l'art dans les mêmes années à la Brooklyn Art Association et à la National Academy of Design ; mais il se rend à Paris en 1866 et devient l'élève de Jean-Léon Gérôme. Paris devient alors son quartier général. Un voyage en Égypte en 1873-1874 a donné lieu à des images d'Orient qui ont attiré l'attention immédiate, et sa grande et importante composition, La procession funéraire d'une momie sur le Nil, au Salon de Paris (1877), achetée par James Gordon Bennett, lui a apporté la croix de la Légion d'honneur. D'autres peintures de lui étaient Un cirque américain en Normandie, La procession du taureau sacré, Apis (maintenant à la Corcoran Gallery of Art, Washington, DC) que nous voyons ici, et une Dame roumaine (dans la collection Temple, Philadelphie, en Pennsylvanie). Cette procession est une belle représentation du culte de ce symbole de force, de fécondité et de renaissance, qu'était Apis associé à Ptah et à Rê, puis il le fut surtout à Osiris, comme dieu funéraire. Comme réceptacle du dieu, un taureau vivant, reconnaissable à la couleur de sa robe blanche et à l'implantation d'une tache au front, au cou et sur le dos, était choisi dans le cheptel sacré. L'intronisation et les funérailles du taureau Apis étaient célébrées dans le faste et avec des processions. Le corps du taureau, une fois embaumé, était déposé dans un caveau funéraire situé dans le serapeum. Puis les prêtres recherchaient le successeur du taureau défunt et l'on fêtait l'intronisation du nouvel Apis. Chaque taureau avait sa sépulture particulière. J'espère que ça te plaira :
Merci et bon anniversaire !
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