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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Alphonse Ier Henriques, le fondateur du Portugal (1112-1185)

Je tenais à parler d'un personnage important pour le Portugal, son premier roi et le fondateur du pays Alphonse 1er Henriques. Henriques veut dire le "fils d'Henri". regardons cela de plus près.
Le père d'Alphonse Henriques, Henri de Bourgogne, mourut lorsqu'Alphonse Henriques avait trois ans. Alphonse Henriques de Bourgogne hérita du comté de Portugal par sa mère, Therèse, fille de Alphonse VI de León et Castille, mais pas du duché de Bourgogne que son père, second dans la succession, n'avait pas obtenu.
Né à Coimbra, Alphonse Henriques a peut-être été élevé à Guimarães où il vécut jusqu'en 1128. Il s'opposa politiquement, en 1128, sous la direction de l'archevêque de Braga, à sa mère qui appuyait le parti des Travas, famille de la noblesse de Galice dont un des membres était l'amant de Thérèse, sa mère. L'archevêque, forcé d'émigrer emmena l'infant avec lui. L'infant fut armé chevalier en 1122. Après la paix, il revint au comté de Portugal.
Entre-temps, de nouveaux incidents provoquèrent l'invasion du comté par le roi Alphonse VII de Castille qui, en 1127, encercla Guimarães où se trouvait Alphonse Henriques, afin de faire valoir ses droits sur le comté de Portugal, vassal du royaume de Castille. Alphonse VII bénéficiait de l'appui de sa demi-s½ur illégitime à qui il contestait le droit de transmettre les titres du comté, qui devait rester dans les familles royales de Leòn et de Castille.
Comme Alphonse Henriques lui avait promis fidélité, Alphonse VII renonça à conquérir la cité. Mais quelques mois plus tard, en 1128, les troupes menées par la comtesse régente Thérèse de León rencontrèrent celles de son fils Alphonse, et c'est ce dernier qui l'emporta et ainsi consacra son autorité sur le territoire portugais en prenant le gouvernement du comté. Le comte concentra alors ses efforts pour obtenir du Saint-Siège l'autonomie totale de l'Église de Portugal et la reconnaissance de l'indépendance envers le roi de Castille. En 1139, après une victoire éclatante lors de la bataille d'Ourique contre les Maures, Alphonse Henriques fut acclamé premier roi de Portugal par ses troupes. les premiers documents où Alphonse s'intitule roi datent, précisément, de 1139-1140. Avant son titre était princeps (prince).
L'année suivante il réaffirma ses prétentions sur la partie méridionale de la Galice. Ce qui fit réagir Alphonse VII de Castille. Les deux armées se rencontrèrent à Arcos de Valdevez. Le sort des armes fut décidé en un tournoi gagné par les chevaliers Portugais. Selon la tradition, l'indépendance fut confirmée plus tard, aux Cortès de Lamego quand le roi reçu des mains de l'archevêque de Braga la couronne d'or et de pierreries de Portugal comme successeur des rois wisigoths (bien que de récentes études mettent en doute la réunion de ces Cortès). La reconnaissance de l'indépendance par la famille de Castille vint en 1143. Elle serait due à l'ambition d'Alphonse VII de devenir empereur sur toute la péninsule ibérique, et pour cela il avait besoin de rois comme vassaux en Leòn et Portugal).
Dès lors, Alphonse Ier de Portugal chercha à consolider l'indépendance. Il fit d'importants dons à l'Église et fonda divers couvents. Il tenta de conquérir du terrain au sud sur les Maures et prit Santarém en 1146 et Lisbonne en 1147. Dans les régions dépeuplées reconquises sur les Arabes, il installa des colons et invita les ordres religieux militaires comme les Templiers et les Hospitaliers à s'installer le long des frontières comme défenseurs contre les Maures. En 1179, le Pape Alexandre III, par sa bulle Manifestus probatum, reconnut le Portugal comme pays indépendant et vassal de l'Église à condition de lui payer un tribut.
Même si ce n'est pas le roi Arthur, je tenais à le mettre car c'est un roi qui a marqué tout un pays et dont l'histoire est une fierté pour les portugais. Et si vous allez un jour au Portugal, passez à Guimarães pour voir les splendeurs de la cité du fondateur du Portugal.
L'image est cadeau.
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Tags : Histoire du Portugal
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#Posté le samedi 27 mars 2010 13:14

Sébastien 1er, le messie portugais

Je vais vous parler aujourd'hui d'un roi portugais, Sébastien 1er, qui est devenu un mythe. J'espère que l'image vous plaira, je l'ai tiré du film le "Cinquième Empire". Vous pouvez la prendre si vous voulez.

Sébastien Ier (Dom Sebastião) fut roi de Portugal de 1557 à 1578. Il naquit à Lisbonne le 20 janvier 1554, jour de la Saint-Sébastien (d'où son prénom), et décéda à Ksar el-Kébir au Maroc le 4 août 1578. Il fut l'avant-dernier roi de la dynastie des Aviz.
Fils du prince héritier Jean-Manuel et de l'infante Jeanne d'Espagne (1537-1573), il naquit deux semaines après le décès de son père. La naissance de Sébastien 1er fut accueillie avec d'autant plus d'allégresse qu'elle réglait un difficile problème dynastique : il eût été très dangereux pour la couronne que le trône fût occupé par l'autre petit-fils de Jean III, le prince dom Carlos, fils de Philippe II d'Espagne. À trois ans, il succéda à son grand-père Jean III. L'enfant fut rapidement couronné et resta pendant quatorze ans sous la tutelle de sa grand-mère, dona Catarina, veuve de Jean III, puis sous celle du cardinal-infant dom Henrique, qui devait rester son conseiller longtemps après sa majorité. Le jeune roi reçut l'enseignement des jésuites. Cette formation austère, empreinte même de ce que l'on pourrait appeler un extrémisme religieux, eut pour conséquence la propension du jeune prince à souhaiter très tôt, voire à provoquer, une confrontation armée avec les "infidèles", autrement dit les Arabes musulmans.
L'époque de la régence correspond avec l'expansion coloniale portugaise en Angola, au Mozambique, à Malacca et l'annexion en 1557 de Macao .

Objet d'une grande ferveur populaire, le souverain, que l'on avait surnommé le Désiré, était d'esprit chevaleresque et rêvait de croisade alors que sa naissance posthume, perçue comme un miracle, apparaissait à son peuple comme une promesse de victoire et de gloire. À l'intérieur, le gouvernement fut laissé à ses ministres : Sébastien ne s'est, en effet, jamais soucié de réunir une seule fois les Cortès et aucun acte d'administration n'a porté sa marque en dehors des autodafés du Saint-Office. Il pensait, il est vrai, trouver la gloire en Afrique.
Dès sa majorité (à quatorze ans), roi vierge et roi chevalier, dom Sébastien fit préparer les plans d'une croisade en Afrique du Nord contre Fès. Il s'arma chevalier à Sagres en soulevant l'énorme épée de Alphonse Ier de Portugal. Lorsque les Turcs furent défaits à Lépante en 1571, il crut que son heure était venue. Philippe II d'Espagne refusa de s'engager dans cette guerre et repoussa le mariage du roi portugais avec une princesse espagnole. Dès 1574, le jeune roi va livrer quelques combats aux alentours de Tanger, sans obtenir de succès significatifs. Son oncle, le roi d'Espagne Philippe II, lui déconseille de se lancer dans une aventure trop risquée mais l'exaltation qui accompagne le projet de croisade marocaine balaie tout, alors que la situation politique du royaume chérifien ne peut qu'encourager l'entreprise de conquête.

Le sultan Mohammed Al-Moutaouakil a en effet été déposé en 1576 par son parent Abdelmalek qui a le soutien des Turcs, et il sollicite l'aide du roi de Portugal. Plus de seize mille hommes, toute la fidalguia lusitanienne, sont rassemblés en vue d'une guerre que l'opinion considère comme gagnée avant d'être engagée.
Une telle expédition nécessitait une préparation aussi complète que possible mais personne ne s'en soucia sérieusement. Débarqué à Arzila, le roi marche sur Larache en s'emparant au passage d'Alcacer Quibir (Ksar-el-Kébir ou Alcazarquivir). C'est à proximité de cette localité, sur les rives de l'oued Makhazin, qu'eut lieu la bataille. Contre les espoirs entretenus par Al-Moutaouakil, les troupes marocaines demeurèrent largement fidèles à Abdelmalek qui, gravement malade, n'en avait pas moins préparé l'affrontement avec beaucoup de soin. Comme l'on pouvait s'y attendre, le jeune roi réalisa des prodiges de valeur mais fut tué au cours du combat, ce qui ne fut jamais complètement admis dans la mesure où son corps ne fut pas retrouvé.

Son successeur Henrique Ier mourut sans descendant et quatre prétendants se firent connaître : Antoine, grand prieur de Crato, cousin de Sébastien et neveu du cardinal, Philippe II, roi de l'Espagne voisine, le duc de Bragance et Catherine de Médicis, reine de France, se référant à un acte de 1254. Antoine qui avait le soutien du peuple et de l'Église fut proclamé à Santarém. Catherine de Médicis lui apportait également son soutien. Mais l'Espagnol Philippe II fit entrer une armée aux ordres du duc d'Albe au Portugal, armée qui atteignit Lisbonne. Antoine fut défait le 21 août 1580 et contraint à l'exil : le royaume est conquis. La noblesse portugaise ne se résoudra jamais à l'annexion et va reconquérir son indépendance deux générations plus tard, le 1er décembre 1640...

Faute de cadavre, beaucoup de Portugais estimèrent que le roi avait juste disparu. On se référa alors au "roi dormant" qui reviendrait au Portugal en cas de difficulté pour sauver le royaume. Sa figure de martyr chrétien prit rapidement la dimension d'un mythe et le "sébastianisme", fait de nostalgie et d'attente confuse du retour du "roi perdu", hanta longtemps les âmes portugaises. Il entre alors dans la légende et depuis il porte d'autres surnoms : O Adormecido (L'Endormi, ou le roi en dormition) ou bien O Encomberto ([le Roi] Secret). Suivant une légende il est toujours attendu pour son retour au pays ; revenir à la tête de la Nation pour lui redonner sa gloire et sa puissance. On dit aussi que cela se fera un matin de brouillard, ce qui nous montre un aspect très romantique et symbolique sur le retour d'un maître ou d'un homme providentiel.

Pendant ce que les Portugais considèrent comme l'occupation espagnole, quatre personnes prétendirent être le roi Sébastien : Le premier, surgi en 1584, recruta des fidèles en milieu paysan, mais finit aux galères. Le second, surgi la même année aux environs de Lisbonne, organisa une armée et un embryon de gouvernement, mais ne résista pas à un affrontement avec les troupes régulières et finit sur le gibet. Dix ans plus tard, c'est un modeste pâtissier exerçant en Espagne qui se voit promu roi par la ferveur d'un membre du clergé portugais. Tous deux seront pendus en 1595. Quant au dernier faux-Sébastien, il s'agit de Marco Tullio Catizone, dit le Calabrais, dont l'imposture commence à Venise en 1598 et s'achève sur le gibet en septembre 1603. Mais ses partisans, qui se recrutèrent dans le clergé comme dans la noblesse portugaise en exil, continuèrent de penser que le Calabrais était bien le roi Sébastien. Sur le quatrième notamment, seize particularités physiques connues par les proches familiers du roi disparu furent "reconnues" sur le corps du Calabrais. Mais on ne développera pas cette séquence. Et au 19e siècle même, des paysans "sébastianistes" du Brésil croyaient que le roi Sébastien viendrait les libérer de l'"athée" République du Brésil.

Le roi Sébastien était un garçon fragile, et certains historiens estiment que sa volonté incessante de conquérir le Maroc est un signe de folie. Ils fondent leur raisonnement sur l'importante consanguinité dans la famille d'Aviz. En effet, Sébastien descendait de quatre arrière grands-parents (au lieu de huit normalement), et les quatre descendent eux-mêmes du roi Jean Ier de Portugal. Ensuite, une de ses aïeules a montré des signes de folie, son arrière-grand-mère la reine Jeanne la Folle, reine de Castille. L'avant-dernier roi de la dynastie des Aviz fut, d'après ces historiens, victime des mariages entre familles des monarchies espagnoles et portugaises, dans le but d'unifier la péninsule Ibérique. Mais je ne crois guère à cette hypothèse, car c'est son éducation religieuse qui est responsable de ce fait et que Sébastien était un roi de la Réforme catholique.

Le Cinquième Empire (O Quinto Império - Ontem Como Hoje) est un film historique franco-portugais de Manoel de Oliveira, sorti en 2004 qui développe le mythe du roi de Dom Sebastião, l'histoire de la vie du roi mort durant la bataille d'Alcacer Quibir.

J'espère vous avoir fait découvrir ce personnage.
Merci !
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#Posté le mardi 15 juin 2010 04:33

Pierre V de Portugal

Pierre V de PortugalJe vais vous parler aujourd'hui de Pierre V de Portugal. Un personnage historique très aimé au pays, car il a su être le modèle du bon dirigeant, proche du peuple et moderne dans ses idées, un e rareté pour l'époque. Regardons cela de plus près.

Pierre V de Portugal (Lisbonne, 1837 — Lisbonne, 1861) régna sur le Portugal de 1853 à sa mort.
Il était le fils aîné de la reine Marie II et du co-monarque Ferdinand II, est né après l'adhésion de sa mère. Comme l'héritier du trône, il a été décoré du titre de Príncipe Real (Prince Royal), et a également été le 19ème duc de Bragance. Pendant son règne, Pierre V de Portugal s'appliqua à moderniser son royaume. Il s'attacha au développement de l'enseignement et à l'équipement technique du pays.

Bien que très jeune au moment de son accession au trône portugais, âgé seulement de 16 ans, il était considéré par beaucoup comme un monarque exemplaire, qui a réconcilié le peuple avec la maison royale, après le règne de sa mère dont le résultat a été une guerre civile remportée. D. Ferdinand II, son père, a joué un rôle clé au début de son règne, après avoir tenu le gouvernement agissant en tant que régent du royaume, en guidant le jeune roi en matière de grands travaux publics. Pierre était un monarque consciencieux et laborieux qui, sous la direction de son père, cherche à moderniser radicalement l'Etat portugais et ses infrastructures. Il est souvent décrit comme un monarque avec des valeurs sociales très présentes, en partie en raison de son éducation, qui comprenait le travail avec les communautés et une vaste connaissance du continent européen.

Sous son règne, les routes, les télégraphes, les chemins de fer ont été construits et on a connut l'amélioration de la santé publique de pointe. Le 16 Septembre 1855, ayant atteint 18 ans, il est couronné roi, et préside l'inauguration cette même année du premier télégraphe électrique du pays, et l'année suivante (le 28 Octobre), il inaugure le chemin de fer chargé entre Lisbonne. Sous son règne commence la première session ordinaire de Voyage par bateau entre le Portugal et l'Angola.
Il se consacre avec diligence au gouvernement du pays, à étudier en détail les délibérations des propositions du gouvernement. Il a aussi créé des cours de littérature en 1859, qu'il a subventionnés de sa poche, avec un don de 91 contos. Cette même année, il a introduit le système métrique au Portugal.

Pierre V a été un ardent défenseur de l'abolition de l'esclavage durant son règne, un épisode qui confirme la conviction du monarque sur la question et démontre en même temps la fragilité du Portugal devant les grandes puissances européennes : la côte du Mozambique a son à bord un navire négrier français, et son commandant est arrêté. Le gouvernement Français, non seulement exige la libération du navire, ainsi qu'une indemnité copieuse du gouvernement portugais.

Le Portugal est, à ce moment là, en proie à des épidémies, de choléra, de rage de 1853 à 1856, et une autre de fièvre jaune, en particulier en 1856/57. Durant ces années, le monarque, au lieu de se réfugier, a couru dans les hôpitaux pour distribuer des cadeaux et s'attardait au chevet des patients afin de leur parler et de les réconforter, ce qui lui valut une grande popularité. Il a fondé l'embarquement d'Ajuda, pour les orphelins des familles nobles.

Pierre V de PortugalEn 1858, Pierre V est marié par procuration à la princesse Stéphanie D. de Hohenzollern-Sigmaringen, fille aînée de Karl Anton, Prince de Hohenzollern-Sigmaringen et de la princesse Joséphine de Bade, à Berlin le 29 avril 1858, puis en personne à Lisbonne le 18 mai 1858. Ce fut un mariage heureux jusqu'à ce qu'elle décède l'année suivante victime de la diphtérie.
Comme la santé publique est une de ses préoccupations, avec son épouse, la princesse D. Stéphanie de Hohenzollern-Sigmaringen, Pierre a fondé des hôpitaux et des organismes publics de bienfaisance. Par ailleurs, en répondant aux désirs exprimés par lui, le monarque, a fondé l'hôpital de Dona Estefania à Lisbonne.

Il est mort à seulement à 24 ans le 11 Novembre 1861(avec son frère Ferdinand et d'autres membres de la famille royale), du deuxième avis des médecins, en raison de la fièvre typhoïde Sa mort a causé une grande tristesse dans tous les milieux de la société. Il était très aimé et son décès a été jugé si peu naturel qu'il y eu effectivement des révoltes quand il est mort. N'ayant pas d'enfants, il a été remplacé par son frère, le prince Louis, qui habitait dans le sud de la France.
Son corps réside dans le Panthéon, au monastère de San Vicente de Fora à Lisbonne.

Il avait une préparation morale et intellectuelle remarquable. Il a étudié les sciences naturelles et la philosophie, et a maîtrisé le grec et le latin et en est venu à étudier l'anglais. Les esprits ont été influencés par la relation qu'il a eu avec Alexandre Herculano, qui était son professeur.
Dans les mots des biographes, Pierre V est décrit ainsi : "spectateur avec un tempérament, sévère comme un enfant [...] qui avait mis la porte de son palais dans une boîte verte, qui en a gardé clé, de sorte que son peuple pourrait lui parler franchement, se plaindre [...] Les gens ont commencé à aimer la bonté et la justice d'un roi si triste [...]"

J'espère avoir été instructif.
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#Posté le jeudi 09 décembre 2010 04:09

La crise portugaise de 1383-1385

La crise portugaise de 1383-1385Je vais vous parler aujourd'hui de la crise portugaise de 1383-1385. Une période importante de l'histoire du Portugal et des événements fondateurs de l'histoire portugaise. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez les prendre si vous voulez.

À sa mort, Ferdinand ne laisse qu'une fille, Béatrice, fiancée à Jean Ier de Castille, allié de la France, ouvrant ainsi une redoutable crise successorale, au cours de laquelle s'opposent nettement la noblesse, favorable à la candidature castillane, et la bourgeoisie, décidée à maintenir l'indépendance portugaise sous l'autorité d'un prince national (1383-1385). ). Appuyé et incité par les bourgeois de Lisbonne et une partie de l'aristocratie, dont Jean, le grand maître de l'ordre d'Aviz, une révolte fut déclenchée en décembre 1383. Ce fut le début de la crise portugaise de 1383-1385. Devant le risque d'annexion du Portugal par la Castille, Nuno Álvares Pereira est l'un des premiers nobles à soutenir les prétentions au trône du maître de l'Ordre d'Aviz, Jean. Bien que fils illégitime de Pierre 1er, cette candidature lui semble une solution préférable à la perte de l'indépendance du pays.
La crise portugaise de 1383-1385
En réponse le roi Jean de Castille se proclama roi du Portugal par le droit de sa femme. Il envahit le Portugal à la fin de décembre 1383 pour faire imposer sa royauté au Portugal et se charge de gouverner au nom de sa femme. La Castille organise une expédition militaire afin de faire valoir ses droits. Dès le mois d'avril 1384, l'expédition castillane est arrêtée à la bataille des Atoleiros le 6 avril dans l'Alentejo par Nuno Álvares Pereira qui organisa une ligne de défense entre le Tage et l'Odiana. Entre février et octobre de cette même année Lisbonne est également assiégée par l'armée de Castille sur terre et sur mer. Le siège maritime n'est levé que le 18 juillet 1384 lorsqu'une flotte portugaise en provenance de Porto se présente à l'embouchure du Tage, brise la flotte castillane et parvient à ravitailler les habitants de Lisbonne qui commençaient à souffrir des pénuries alimentaires. Les Portugais vont être grandement aidés par le sort : en effet la peste va décimer les soldats de l'armée de Castille qui campaient à l'extérieur des murs de Lisbonne. Jean de Castille se résigna à lever le siège de la ville.

Finalement, le 6 avril 1385, les Cortès de Portugal se réunirent à Coimbra et proclamèrent le Grand Maître d'Aviz, Jean 1er de Portugal. Il s'agit, en pratique, d'une déclaration de guerre à la Castille. Ayant appris la nouvelle, Jean 1er de Castille qui revendiquait le trône accéléra les opérations militaires visant à envahir le territoire portugais. Peu après, Jean de castille envahit le Portugal aidé d'un détachement de cavalerie française. Dès son accession au pouvoir, Jean Ier du Portugal s'attache a gagner le soutien des villes qui avaient pris le parti de Béatrice et de Jean Ier de Castille comme Caminha, Braga et Guimarães en organisant une expédition militaire dans le nord. Durant le mois de mai 1385, le roi de Castille lança de nouveaux raids militaires pour piller et dévaster le Portugal. La ville de Viseu est saccagée mais les Castillans sont une nouvelle fois arrêtés à la bataille de Trancoso qui a lieu à coté de la chapelle portant le même nom au début du mois de juin 1385. Un mois après ce modeste succès, les Portugais apprennent qu'une grande armée castillane commandée par Jean de Castille lui-même est en route. Très vite, celle-ci envahit la Beira et coupe le Portugal en deux pour éviter les liaisons entre le nord et le sud. Son objectif est de prendre Lisbonne. Sur son passage, les exactions se multiplièrent et s'ajoutèrent aux ravages de la peste et des guerres précédentes. La crise portugaise de 1383-1385Les Anglais s'étaient alliés à Jean d'Aviz dans le cadre de la Guerre de Cent Ans. Jean Ier nomma Nuno Álvares Pereira, connétable de Portugal. L'invasion fut repoussée durant l'été après la bataille d'Aljubarrota au cours de laquelle Nuno Álvares Pereira révèle son génie militaire, engagé le 14 août 1385, près d'Alcobaça, où l'armée de Castille fut presque totalement détruite. Cette fois, 30 000 Castillans sont défaits par 6 000 Portugais et Anglais, alliés pour l'occasion. La bataille fut livrée dans le style des batailles de Crécy et d'Azincourt où la tactique utilisée a permis à de petites armées de résister à de grands contingents et à des charges de cavalerie. L'utilisation d'archers sur les flancs et des obstacles pour empêcher la progression des chevaux en constituent les principaux éléments. La Castille se retira donc et la couronne de Jean Ier était définitivement acquise. La crise portugaise de 1383-1385

Jean Ier
(1385-1433) et son connétable Nuno Alvares Pereira, en battant les Castillans à Aljubarrota avec l'appui des mercenaires anglais (1385), consolident l'indépendance portugaise; celle-ci est confirmée par la paix de 1411 avec la Castille et par l'alliance anglaise, renforcée dès 1387 par le mariage de Jean 1er avec Philippa de Lancastre. Jean 1er, nouveau roi, en sera reconnaissant à ses alliés anglais et, en mai de l'année suivante, signera avec eux le traité de Windsor établissant une «ligue d'amitié inviolable, éternelle, solide, perpétuelle et véritable» entre les deux royaumes. Cette alliance, qui n'allait jamais être remise en cause, est la plus ancienne encore en vigueur. La crise permet au nouveau roi de réduire les prétentions de la noblesse en s'appuyant sur la bourgeoisie, qui commence à jouer un rôle prépondérant aux Cortes.

J'espère avoir été instructif.
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#Posté le jeudi 06 janvier 2011 04:40

La révolution du 5 octobre 1910

La révolution du 5 octobre 1910Je vais vous parler aujourd'hui de la révolution du 5 octobre 1910 qui mit fin à la monarchie et amena la république au Portugal. Un événement important qui aura une valeur historique importante. Regardons cela de plus près.

En 1901, João Franco quitte le Parti Régénérateur et forme son propre parti : le Parti Régénérateur Libéral, adepte de la monarchie, de l'interventionnisme et d'un socialisme d'état. En 1906, la crise atteint son apogée : les obstructions sont systématiques, les réunions des Cortes sont agitées, aucune réforme n'avance. C'est alors que le parti de João Franco s'unit au Parti Progressiste pour dénoncer la corruption de ce système et mettre fin au rotativisme. Le 19 mars 1906, il forme un gouvernement de coalition avec le Parti Progressiste. Mais, dès le 10 mai 1907, soutenu par Charles Ier, il organise un coup d'État. La coalition est annulée, les Cortes dissoutes et une dictature est instaurée avec l'objectif de renforcer le pouvoir royal. Mais les mesures arbitraires, la violence de la répression unissent toute l'opposition contre lui. Divers scandales finissent par discréditer totalement le régime.

Le 28 janvier 1908, une tentative d'attentat contre João Franco pousse le roi à décréter l'interdiction de l'opposition franquiste. Un climat de terreur règne. Aucune mesure spéciale n'est prise pour le retour du roi à Lisbonne. Le 1er février, celui-ci est assassiné par Manuel Buiça et Alfredo Costa. Rendu coupable de la situation, João Franco est poussé vers l'exil. L'Europe est choquée par cet attentat, Charles 1er étant très estimé par les autres chefs d'état européens. La révolution du 5 octobre 1910Manuel II, succède à son père à l'âge de 19 ans et nomme un gouvernement de coalition présidé par Francisco Joaquim Ferreira do Amaral. Celui-ci tente de ramener le calme mais le discrédit du régime est total. Il est clair que la résolution de tous les maux passe par la fin de la monarchie. Six gouvernements se succèdent en deux ans. Si les républicains savent profiter de la situation, ils restent minoritaires dans le pays. En juin 1910, les régénérateurs prennent le pouvoir et dissolvent le parlement.

Les constitutions libérales échouent à s'imposer : le peuple dépolitisé ne voit dans cette période qu'agitation et débats parlementaires stériles, débats qui ne concernent qu'une partie de la bourgeoisie se mettant d'accord pour se partager le pouvoir. Le pays vit une crise économique et morale. Les républicains, porteurs de l'espoir de régénérer le pays, de lui redonner sa fierté perdue et d'en finir avec ces batailles, s'engagent dans la préparation d'une action de force dès 1909. Cette fraction remporte le Congrès du parti à Setúbal en avril 1909. La nouvelle direction composée de personnalités plus mesurées comme Teófilo Braga, Basílio Teles, Eusébio Leão, Cupertino Ribeiro ou José Relvas, reçoit du congrès un mandat qui lui impose de faire la révolution. Les plus radicaux sont chargés de la logistique dans la préparation de cette révolution.

Le comité civil est formé par Afonso Costa, João Chagas et António José de Almeida. À la tête du comité militaire on place l'amiral Cândido dos Reis. António José de Almeida est chargé de l'organisation des sociétés secrètes telles que la Charbonnerie (dont l'un des chefs était le commissaire naval António Maria Machado Santos), la Franc-maçonnerie, bien qu'étant indépendante des organes du parti, et la Junte Libérale dirigée par le Dr. Miguel Bombarda. L'action de propagande de cet éminent médecin dans les milieux bourgeois est très importante et attire de nombreux sympathisants. Les républicains recrutent de nombreux adeptes parmi les membres des forces armées grâce à leur tendance révolutionnaire assumée. Même s'il existe déjà un noyau républicain au sein de l'armée, le mouvement manque d'officiers quand débutent les préparatifs de la révolution en 1909.

La révolution du 5 octobre 1910Ce manque est compensé par l'action conjointe de la franc-maçonnerie, de l'amiral Cândido dos Reis au sein du Comité Militaire Républicain (qui recrute la majorité des officiers) et de Machado dos Santos à la Charbonnerie. La période qui sépare le congrès du début de la révolution est de grande instabilité: menaces de soulèvements, agitations sociales...Le mouvement est plusieurs fois mis en péril par l'impatience du secteur de la Marine, commandé par Machado Santos, disposé à prendre tous les risques. Le 1er octobre 1910, une visite du président du Brésil, Hermes da Fonseca, donne un prétexte pour des démonstrations de force républicaines étendues. Malgré l'agitation républicaine, le gouvernement ne semble pas prendre la mesure de la menace.

Le 3 octobre 1910, les garnisons de Lisbonne sont en alerte. L'armée refuse de réprimer une mutinerie des navires de guerre portugais ancrés dans l'estuaire du Tage, et au lieu de cela elle prend position autour de Lisbonne. C'est l'assassinat de Miguel Bombarda, républicain influent qui est l'élément déclencheur. Le 4 Octobre, deux de ces navires de guerre ont commencé à bombarder le palais royal Les chefs militaires républicains tentent de s'emparer du palais et des garnisons. Cela provoque la fuite de Manuel II et de la famille royale au Palais National de Mafra. Les choses ne se déroulent pas comme prévu et les insurgés pensent un moment avoir perdu la partie alors que les différents groupes se trouvent isolés. Ce n'est que le 5, devant le soutien populaire à la rébellion, que les troupes du roi déposent les armes.

La révolution du 5 octobre 1910La république est proclamée par José Relvas et Eusébio Leão, au balcon de la mairie de Lisbonne. Un gouvernement provisoire est nommé jusqu'au vote d'une nouvelle constitution. Teófilo Braga est nommé président du gouvernement provisoire. Manuel II fut obliger de fuir  vers Gibraltar, possession anglaise. Cet événement ouvre un précédent : dès lors, il est légitime pour une minorité de renverser un état de droit. Le peuple ne joue aucun rôle actif dans ces choix. Les hommes du mouvement sont tous issus de l'élite des grandes villes et sont membres de la franc-maçonnrie qui a joué un grand rôle dans cette victoire.

J'espère avoir été instructif.
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#Posté le mercredi 19 janvier 2011 03:46

Modifié le mercredi 19 janvier 2011 03:58

Le marquis de Pombal

Le marquis de PombalJe vous mets aujourd'hui ces superbes image du marquis de Pombal, qui eu le charmant surnom de Richelieu portugais, et fut un ministre en chef puissant qui su faire preuve d'autorité. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Sebastião José de Carvalho e Melo, marquis de Pombal, (1699-1782) est un homme d'État et un réformateur portugais. Après des études de droit à l'Université de Coimbra, il avait servi comme ambassadeur en Angleterre et à Vienne, puis avait été fait secrétaire des affaires étrangères et de la guerre par le roi Joseph 1er en 1750, et il devint enfin ministre en chef du roi et domina la politique portugaise (1750/77).
 
Le marquis de Pombal était un adhérent de l'absolutisme éclairé, un anticlérical, et un organisateur zélé. L'Industrie et le commerce furent encouragés et le commerce avec le Brésil fut stimulé. Sa politique était particulièrement ingénieuse pour l'époque : Croyant dans le despotisme éclairé, il mit fin à l'esclavage au Portugal en 1761, réorganisa l'agriculture et l'industrie. Il encouragea, en partie l'établissement de monopoles. Pombal avait pris des mesures pour provoquer une forte augmentation de la production de minéraux, de tabac et de sucre avec le Brésil. Il avait également cherché à réglementer le commerce portugais et à le renforcer, ce qui rendit le pays moins dépendant des Anglais.
 
Le marquis de PombalAprès le séisme de 1755 qui dévasta Lisbonne, il organisa l'aide et les efforts de reconstruction. Il avait restreint le pouvoir de la noblesse, et avait emprisonné ou expulsa du Portugal et de ses colonies les jésuites (1759), il subordonna également l'Inquisition à l'autorité royale, et remania les lois sur la propriété pour prévenir l'accumulation d'une grande richesse de l'Église, l'armée Portugaise fut réorganisée comme le système éducatif, ce qui amena une réforme du système universitaire.
 
L'ensemble du programme de Pombal, cependant, avait été exécuté par répression impitoyable contre toute opposition. La création d'un monopole du vin avait provoqué une insurrection à Porto, qui fut réprimée en 1757 avec une grande férocité. Un groupe de nobles accusés d'une tentative en 1758 d'assassinat du roi furent torturés à mort. Des milliers de personnes avaient été emprisonnées.
 
Après la mort de Joseph 1er (1777), le pouvoir du marquis de Pombal chuta, il avait été remplacé la fille de Joseph 1er, Marie Ire et par son oncle et mari, Pierre III. Un nouveau ministre avait été choisi parmi la noblesse. Il avait été ensuite accusé d'abus de pouvoir et banni de Lisbonne même si au départ il résida dans son palais à Lisbonne. Diverses accusations furent portées contre lui, et il fut déclaré coupable à son procès en août 1781. Toutefois, Pombal, malade et âgé de 82 ans, avait reçu le pardon. Il est décéda le 8 mai 1782.
 
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#Posté le mardi 17 avril 2012 07:03

Antonio de Oliveira Salazar, le dictateur ascète

Antonio de Oliveira Salazar, le dictateur ascèteJe vous mets aujourd'hui ces images d'António de Oliveira Salazar, qui dirigea un régime autoritaire, conservateur, catholique, corporatiste et nationaliste connu sous le nom d'Estado Novo. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
António de Oliveira Salazar (1889-1970), est un homme politique portugais; ministre des Finances de 1928 à 1932, et Premier ministre de 1932 à 1968. Salazar est né dans le village de Santa Comba Dao, dans la province septentrionale de la Beira intérieure. Ses parents étaient de petits agriculteurs. En 1900, il rejoint le séminaire catholique de Viseu pour étudier. Il y resta huit ans et fut profondément marqué par cette expérience. Néanmoins, il n'avait pas décidé de poursuivre une carrière ecclésiastique, mais alla à l'Université de Coimbra, où il devint professeur.
 
Antonio de Oliveira Salazar, le dictateur ascèteEn 1919, il avait été faussement accusé par la République de conspirer contre l'État avec 3 autres collègues. Cela l'amena à entrer en politique et à faire partie de l'opposition catholique contre les partis républicains anticléricaux. Profondément religieux, Salazar était le chef d'un groupe politique déterminé à mettre en action les principes sociaux exprimés dans les encycliques de Léon XIII. En 1921, il avait été brièvement membre du Parlement. Déçu par la politique de la Première République, Salazar devint le co-fondateur du Centre extra-parlementaire académique pour la démocratie chrétienne (Centro para a Academico Crista Democracia, CCDA) et un adversaire catholique de premier plan du régime républicain dans les années 1920.
 
Antonio de Oliveira Salazar, le dictateur ascèteIl fut à l'avant-garde de la politique portugaise après l'effondrement de la Première République lors du coup d'Etat militaire du 28 mai 1926. Il refusa une demande de la dictature militaire pour devenir le ministre des Finances, parce qu'il n'avait pas eu le plein contrôle sur les dépenses de tous les ministères. Les pressions économiques augmentèrent et il accepta une invitation renouvelée en avril 1928 par le général António de Fragoso Carmona, le président de la République. Il avait imposé un budget très restreint, qui avait stabilisé l'économie durant deux ans, et avait été considéré comme le sauveur de la patrie. Il avait mis les finances portugaises sur une base stable pour la première fois durant le XXe siècle.
 
Après plusieurs crises politiques au sein du gouvernement, Salazar devint le Premier ministre en 1932. En 1933 et l'année suivante sa constitution créa l'Estado Novo, l'État Nouveau, le long des lignes corporatistes. Cette puissance était concentrée dans les mains du Premier ministre et de la seule organisation politique légale, l'União Nacional. Sa dictature autoritaire dura formellement jusqu'au 25 Avril 1974, mais il avait été démis de ses fonctions quelques temps plus tôt en septembre 1968, après avoir subi un accident vasculaire cérébral. Durant ses 40 ans à la barre du pays, il avait tenté de préserver le mode de vie d'une population largement agraire et réprima l'opposition avec sa police politique (la PVDE devenue plus tard la PIDE).
 
Antonio de Oliveira Salazar, le dictateur ascèteSalazar avait soutenu les nationalistes espagnols contre les Républicains espagnols pendant la guerre civile espagnole (1936-39), même s'il détestait leur chef Francisco Franco. Durant les années 1940, sa dictature fut sympathique au fascisme, et sa politique changea très peu dans les années 1950 et 1960. Le Portugal avait été neutre durant la Seconde Guerre mondiale mais il entretenait des relations avec l'allié traditionnel du Portugal, la Grande-Bretagne, et avait permis aux Alliés d'utiliser les Açores comme une base, et avait été intégré ensuite dans l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en 1949, puis à l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1955.
 
Après la guerre, il mit en mouvement plusieurs programmes de développement économique, mais il y avait des signes de l'opposition croissante à son régime. L'invasion des enclaves portugaises de Goa, Damao et Diu en Décembre 1961, et leur annexion par les troupes indiennes, avait eu un effet d'entraînement au Portugal. Les guerres coloniales de l'empire portugais d'Afrique, en Angola, au Mozambique et dans la Guinée-Bissau, avait imposé une pression considérable sur le budget du pays où on avait consacré des ressources considérables pour tenter d'y réprimer les révoltes.
 
La pression internationale en provenance des démocraties d'Europe occidentale, le processus de décolonisation, et les élections de façade organisées dans les années 1950 et 1960 avaient contraint le Portugal à changer tant au niveau national et qu'à l'étranger. En 1968, Salazar avait subi une grave attaque cérébrale et laissa cet héritage peu confortable à son successeur Marcello Caetano.
 
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#Posté le lundi 14 mai 2012 03:38

Marie II, la réformiste

Marie II, la réformisteJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Marie II, une reine du Portugal qui est le modèle de la monarchie constitutionnelle dans le pays. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Marie II (Maria da Gloria) (1819-1853), est une reine du Portugal (1834-1853), fille de Pierre IV (Pierre Ier du Brésil). Pierre IV, après avoir succédé à la mort de son père, Jean VI, sur le trône (1826), avait accordé une charte constitutionnelle inspirée de la Constitution brésilienne aux Portugais, puis abdiqua en faveur de sa fille Marie, encore mineure.
 
Afin de calmer les revendications de son oncle, Dom Miguel, il fut convenu que Marie devait lui être fiancée et placé sous sa régence. Miguel avait promis de se conformer à cela par Pierre avec une charte, mais en 1828, avant que Marie arriva en Europe en provenance du Brésil, il convoqua les Cortes, usurpa le trône, et se mit à se diriger de façon absolutiste. Le père de Marie, ayant abdiqué au trône brésilien en 1831, recruta une armée des opposants libéraux de Miguel; il avait également eu l'aide des Anglais, les forces armées rassemblés naviguèrent à partir des Açores à Porto en 1832, le combat qui en suivi dans les guerres soi-disant Miguelistes était sévère. Il s'empare ainsi de Porto et de Lisbonne en 1834. Miguel capitula en 1834, après que les anglais eurent vaincu sa flotte, et en fut réduit à l'exil.
 
Marie II, la réformisteLorsque son père meurt, en septembre 1834, Marie est déclarée majeure à l'âge de 14 ans. Le règne de Marie avait été déchiré par les dissensions, les révolutions, et contre-révolutions. Voyant dans la Charte élaborée par son père la garantie de son pouvoir, Marie s'appuie sur le principal défenseur de ce texte, le duc de Saldanha. Son règne est cependant marqué par la lutte qui oppose les chartistes, modérés et conservateurs favorables à la monarchie absolue établie par la charte, aux septembristes, démocrates et radicaux partisans du retour à l'ancienne Constitution, plus démocratique. Le conflit dure jusqu'à ce que Saldanha, prenant la tête d'un mouvement de réforme appelé Regeneração, amende la Charte en 1852. Ce nouveau texte demeurera la Constitution portugaise jusqu'en 1910.Certains progrès furent réalisés, toutefois, comme la construction de routes, le premier chemin de fer, et les fondations d'écoles.
 
Marie se maria en 1836 avec Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha (Ferdinand II de Portugal), dont elle aura onze enfants. Marie meurt en couches en 1853, elle fut remplacée par son fils Pierre V, à l'éducation duquel elle a personnellement veillé.
 
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#Posté le jeudi 28 juin 2012 07:23

Le château de Guimarães : un monument national

Le château de Guimarães : un monument nationalJe vous mets aujourd'hui ces superbes images du château de Guimarães, un monument historique portugais qui marqua l'histoire du pays. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Au Xe siècle, la comtesse Mumadona Dias, après avoir été veuve, ordonna la construction d'un monastère dans ses domaines de Vimaranes, Guimarães aujourd'hui, qui s'affirme comme un pôle religieux important et qui attire la dévotion du peuple. Les attaques constantes menées par les Maures et les Normands conduisirent la comtesse Mumadona Dias à construire un fort entre 959 et 968 pour protéger le monastère de Santa Maria de Guimarães.
 
ALe château de Guimarães : un monument nationalvec la formation du comté du Portugal au XIIe siècle, Les parents du premier roi du Portugal, Alphonse Ier de Portugal, Henri de Bourgogne et sa femme Thérèse de León, sont venus y vivre. Ce fut le lieu choisi par Henri de Bourgogne pour mettre en place sa cour. La forteresse, avait besoin d'une rénovation urgente, ils élargit et renforça le château en y ajoutant deux entrées. Dans le fief, on croit qu'Alphonse Ier de Portugal y est né le 25 Juillet 1109.
 
Le château devint la résidence royale officielle du roi à partir de 1139, lorsque le Portugal devint indépendant du Royaume de León, jusque vers les années 1200. De nombreuses modifications et améliorations furent faites, Alphonse Ier de Portugal avait mis en place un énorme donjon, encore aujourd'hui en grande partie à l'intérieur du château, et huit tours crénelées.
 
Le château de Guimarães : un monument nationalEntre le XIIIe et XVe siècles, différents rois contribuèrent à améliorer et à restaurer le château. Pendant le règne de Denis 1er une nouvelle reconstruction fut nécessaire en raison des combats qu'il avait eu avec son fils, le futur roi Alphonse IV. Le dernier renouvellement eu lieu à l'époque de Jean Ier, qui avait construit les tours qui flanquent les deux portes. Depuis le XVe siècle, le château de Guimarães reçu l'autorisation d'intervenir dans la défense de la population du village.
 
Tout au long de son histoire, il avait servi de toile de fond à des conflits dynastiques, menant aux exploits qui aboutirent à la fondation du royaume comme à la bataille de São Mamede, adjacent à la forteresse, en 1128, où Alphonse Ier de Portugal avait battu sa mère, raison pour laquelle il est également connu sous son nom de fondation, le Château de São Mamede. En 1385, Jean 1er assiégea et conquit Guimarães avec l'aide de ses habitants.
 
Une fois qu'il avait perdu sa fonction défensive, le château fut abandonné jusqu'à son déclin progressif au XXe siècle, mais le bâtiment fut ensuite déclaré monument national en 1910 et entièrement restauré en 1937.
 
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#Posté le lundi 27 août 2012 03:41

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