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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Constantin III, le nouveau Constantin ?

Constantin III, le nouveau Constantin ?Le dernier usurpateur breton, Constantin semble plus tacticien que ces deux prédécesseurs, Marcus et Gratien, et mieux vu par ses soldats. C'est un usurpateur qui semblerait durer plus longtemps. Donc nous devons regarder de plus près ses actions.
Le rôle de Constantin III en Gaule démontre sa compétence, puisqu'il confie les armées de Gaules à Justinien et Nevigast en 407, inflige des défaites aux barbares locaux et négocie des ententes avec les Alamans et les Burgondes, il confie la défense de la Belgique seconde aux Francs, fait frapper monnaie, et installe sa capitale à Trêves et à Lyon, moment où Stilicon envoie contre lui le Goth Sarus qui bat Justinien et Navigast qui échoue devant Valence, tandis que la majeure cité d'Arles tombe entre ses mains il tente de rétablir la sécurité en Germanie, où il fait un nouveau traité avec les Francs et les Burgondes leur confiant la défense de le Germanie Seconde, puis il fait barrer les routes alpines pour se protéger de l'Empire, et doit donc contrôler l'Espagne fidèle à Honorius, et confie cette tâche à son fils Constant à qui il donné le titre de César en 409 et l'envoie avec le général Géronte (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur, Le Pré aux Clercs, 2001, Alain Ferdière, Les Gaules : Provinces des Gaules et Germanies, Provinces Alpines: IIe s. av. J.-C.-Ve s. ap. J.-C., Armand Colin, 2005, et Matthew Bunson, Encyclopedia of the Roman Empire, Infobase Publishing, 2014).
Il faut dire que la situation lui est favorable. La fortune tourne pour Stilicon. Après la mort d'Arcadius en 408, Honorius le convainc de régler ses affaires à Constantinople, et déjà affaibli par l'extorsion d'Alaric, des membres de la cour convainquent Honorius que Stilicon veut placer son fils sur le trône. Quand les troupes en gaule se mutinent, tuant leurs propres officiers, Stilicon est arrêté par Honorius. Après s'être caché brièvement dans une Église, il est exécuté le 22 août 408 (Matthew Bunson, A Dictionary of the Roman Empire, OUP USA, 1991).
En 409, lors d'une ambassade à Ravenne Constantin III proteste de ne pas avoir été proclamé empereur, Honorius en grand tacticien lui envoie les insignes impériaux et un consulat honoraire. Honorius l'empereur romain d'Occident n'avait pas les ressources financières pour monter une expédition contre ce dernier en Gaule (Meaghan McEvoy, Child Emperor Rule in the Late Roman West, AD 367-455, OUP Oxford, 2013). Malgré les victoire militaires et diplomatiques, cette embellie n'allait pas durer pour cet usurpateur.

J'espère vous avoir donné de précieuses indications, merci !
Tags : Dark Ages
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#Posté le vendredi 02 octobre 2009 05:59

Modifié le jeudi 28 janvier 2016 04:08

Le " Rescrit " d'Honorius

Le " Rescrit " d’Honorius
En 410, Rome aurait abandonné la Bretagne. Il faut dire que les actions de Constantin III dégarnirent en partie les troupes de Bretagne, qui fait face à une attaque dévastatrice des Saxons en 408 ou 410. En 410, l'empereur Honorius a fort à faire, puisque Constantin III menace d'envahir l'Italie et les Wisigoths d'Alaric saccageaient Rome. Il ne peut pas venir au secours des Bretons (Christopher Snyder, À la recherche du roi Arthur, Le Pré aux Clercs, 2001 et Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons : Des âges obscurs au règne de Louis XIV, Seuil, 2005).
Durant l'été 410, Honorius écrit aux cités de Bretagne le "fameux rescrit d'Honorius" pour leur demander d'assurer leurs propre défense. Ce ne serait pas comme certains le pensent une interprétation erronée d'une communication impériale à la cité de Bruttium, en Italie du Sud. Le rescrit est une réponse aux appels à l'aide aux cités de Bretagne, où les officiers civiques et l'aristocratie locale ont une énorme influence Miles Russell et Stuart Laycock, UnRoman Britain : Exposing the Great Myth of Britannia, The History Press, 30 sept. 2011).
Zosime dans Histoire Nouvelle (VI, 5, 10) nous dit que par la suite les Bretons prirent les armes pour assurer leur propre défense, et afin de garantir leur indépendance, libérèrent leur propre ville. Au modèle des Bretons, l'Armorique et d'autres provinces gauloises, chassèrent les magistrats et établirent un gouvernement à leur guise. Procope indique que c'est après cette période que la Bretagne fut dirigée par des seigneurs de guerre, les "tyrants" (Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Breton s: Des âges obscurs au règne de Louis XIV, Seuil, 2005, Christopher Snyder, The Britons, John Wiley & Sons, 2008 et Miles Russell et Stuart Laycock, UnRoman Britain : Exposing the Great Myth of Britannia, The History Press, 30 sept. 2011).
Mais ces auteurs poussent un peu trop loin les événements, car le soulèvement de la Bretagne et de l'Armorique a lieu pendant l'usurpation de Constantin III, au moment où il devait être en Espagne en 409, donc contre lui, et pas contre l'empereur légitime Honorius. Les magistrats romains chassés devaient être ceux qu'avait placé l'usurpateur. Pour assurer leur défense, la Bretagne et l'Armorique formèrent des milices d'autodéfense spontanées permettant à ces régions de devenir autonomes, sans pour autant être indépendantes (Philippe Richardot, La fin de l'armée romaine : 284-476, Collection Bibliothèque stratégique, Economica, 2005). Le rescrit d'Honorius a légalisé cette situation en 410 sans pour autant rendre la Bretagne indépendante.
J'espère vous avoir bien renseigné, merci !
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#Posté le vendredi 09 octobre 2009 07:19

Modifié le jeudi 28 janvier 2016 05:48

L'échec de Constantin III

L’échec de Constantin III
Constantin III est au plus fort de sa situation, il a un empire stable, mais des fractures commencent à se voir comme le fait que la Bretagne et l'Armorique deviennent autonome entre 409 et 410, mais aussi qu'il n'a pas pu arrêter l'invasion des Vandales, des Alains et des Suèves, qui s'installent en Espagne.
En 410, Constantin III décide de faire une campagne en Italie pour aider Honorius contre les Wisigoths. Mais, il se peut aussi qu'il ait l'intention de déposer Honorius. Malheureusement pour lui, son général Géronte s'est révolté contre lui en Espagne et assiège son fils Constant à Valence. Il met en place comme empereur son fils, Maxime. Constantin III doit rebrousser chemin et aller vers Arles. Honorius ne pouvait pas espérer meilleur signal (Michael E. Jones, The End of Roman Britain, Cornell University Press, 1998, Meaghan McEvoy, Child Emperor Rule in the Late Roman West, AD 367-455, OUP Oxford, 2013 et Matthew Bunson, Encyclopedia of the Roman Empire, Infobase Publishing, 2014).
Géronte captura et tua Constant, tandis que Constantin III est assiégé à Arles en 411 avec son autre fils Julien. Le siège devient un double siège lorsque l'armée dirigé par le magister militum Constance est envoyé par Honorius pour mettre fin à son compétiteur, Constantin III et que se retrouve attaqué par Géronte. Dans leur attaque contre Constantin III, les forces d'Honorius détruisent en premier celles de Géronte. Pris en sandwich entre deux forces hostiles et abandonné par ses soldats, Géronte fuit en Espagne avec son petit parti. Les troupes qui abandonnèrent sa cause décident de se rendre en Espagne et l'attaquent dans sa maison fortifiée. Il est piégé avec sa femme Nunchia, mais refuse de se rendre et finit par se faire tuer (Michael E. Jones, The End of Roman Britain, Cornell University Press, 1998 et Alain Ferdière, Les Gaules : Provinces des Gaules et Germanies, Provinces Alpines : IIe s. av. J.-C.-Ve s. ap. J.-C., Armand Colin, 2005).
Constance bat les derniers renforts Francs de Constantin III près d'Arles, et la ville lui ouvre ses portes et reconnaît comme empereur Honorius. Constantin III, revenu à sa position d'usurpateur fuit dans l'espoir de se sauver dans le sanctuaire d'une église, où il est ordonné prêtre et se rend à la miséricorde d'Honorius. Capturé avec son fils, l'empereur ne prend pas en compte ses habits cléricaux, il le met à mort avec son fils en septembre 411 à Vienne (Alain Ferdière, Les Gaules : Provinces des Gaules et Germanies, Provinces Alpines : IIe s. av. J.-C.-Ve s. ap. J.-C., Armand Colin, 2005 et Matthew Bunson, Encyclopedia of the Roman Empire, Infobase Publishing, 2014).
Mais tout n'est pas fini. Après la capture et la mort de son père, Maxime trouve refuge chez les troupes barbares en Espagne. Peu nous est connu de sa vie après. Il est probablement toujours vivant en 417, puis il est capturé et exécuté en 422. Le dernier usurpateur de l'empire est mort (Jennifer Lawler, Encyclopedia of the Byzantine Empire, McFarland, 2004). Cela ne fait que conclure de la restauration du pouvoir d'Honorius en Gaule et en Bretagne, que nous verrons au prochain chapitre.
J'espère vous avoir bien renseigné, merci !
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#Posté le vendredi 16 octobre 2009 07:48

Modifié le jeudi 10 mars 2016 05:56

La reconquête de la Bretagne par Constantius

La reconquête de la Bretagne par Constantius
Entre 414 et 417, Constance III a permis à Honorius de retrouver son autorité sur la Gaule encore plus grâce à son succès contre les Wisigoths en 416, maintenant il déplace son regard sur la Bretagne.
 
Constance III est toujours actif en Gaule entre 417 et 421 tout en exerçant une profonde influence à la cour, et c'est à ce moment-là qu'en 417, Rome réclame le retour de la Bretagne dans l'Empire romain d'Occident et crée une nouvelle fonction, le Comes Britanniarum sous la direction de Constance III. Constance III revint alors en Gaule entre 417 et 420, après son expédition contre Constantin III entre 410 et 411. Il envoie ensuite des colons militaire de la Belgique Seconde, pour assurer d'abord les communications entre les côtes bretonnes sud orientales et le continent, pour aider les Romano-Bretons et les Belges contre les pirates Saxons. Les Francs Saliens furent nombreux parmi eux et vinrent défendre les Bretons des Pictes, des Scots et des Saxons (Émilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, Tome II : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle), Éditions Montaigne, Paris, 1979 et Frank D. Reno, Arthurian Figures of History and Legend : A Biographical Dictionary, McFarland, 2010).
 
J.N.L. Myres dans son livre Roman Britain and English Settlements, avec ses collègues J.B. Bury et le Dr E. Stein avancent que la fonction de Comes Britanniarum fut établie sous Constance III, préfet pour l'empereur Honorius. Selon cette hypothèse séduisante Constance III aurait rétabli en 417 le contrôle romain sur la Bretagne. Cette phase de contrôle se serait terminée en 429 (Frank D. Reno, Arthurian Figures of History and Legend : A Biographical Dictionary, McFarland, 2010).
 
Constance III qui a sauvé des Wisigoths la s½ur d'Honorius, Gallia Placidia en 416, se marrie avec elle en 417. Honorius le fait co-empereur en février 421, il meurt peu de temps après cet appointement en septembre 421. On le donne comme le père d'Ambrosius Aurelianus qu'il aurait eu d'une concubine bretonne, même si cette supposition est douteuse car il envoya des troupes mais il ne semble pas être allé en Bretagne (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 1996, et Arthurian Figures of History and Legend : A Biographical Dictionary, McFarland, 2010).
 
Merci !
 
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#Posté le vendredi 23 octobre 2009 07:45

Modifié le mercredi 17 février 2016 12:36

L'administration civile et militaire en Bretagne au début du Ve siècle

L’administration civile et militaire en Bretagne au début du Ve siècle
L'empereur Constantin réorganisa le diocèse Bretagne créé par Dioclétien en 296 en mettant en tête de son administration un préfet prétorien, le vicarius, qui était responsable de la province depuis Londres. En dessous de lui, se trouvait quatre gouverneurs (Maxima Caesariensis [Londres], Britannia Prima [Cirencester], Flavia Caesariensis [York ?] et Britannia Secunda [Lincoln ?]), nommé les praesides et les consulares, avec leur équipe. Ces derniers embrassaient leur autorité dans une capacité civile et de procuratèle financière. Dans ses opérations de Campagne entre 368/9, Théodose l'Ancien rajouta une nouvelle province la Valentia, séparée du nord du mur d'Hadrien (David Shotter, Roman Britain, Routledge, 2004, Joan P. Alcock, A Brief History of Roman Britain, Hachette UK, 2011, Birgitta Hoffmann, The Roman Invasion of Britain : Archaeology Versus History, Pen and Sword, 2013, et Peter Salway, Roman Britain : A Very Short Introduction, Oxford University Press, 2015).
 
Ces organisations sont civiles, mais comme dans le cas du vicarius au Ve siècle, qui peut exceptionnellement commander des troupes, elles pouvaient aussi avoir des compétences militaires pour suppléer les forces combattantes. On change le système financier et administratif pour répondre aux nouvelles responsabilités causées par la division administrative de la Bretagne et les raids barbares (David Shotter, Roman Britain, Routledge, 2004 et Joan P. Alcock, A Brief History of Roman Britain, Hachette UK, 2011).
 
À l'intérieur des provinces se trouvait des administrations locales les civitates, des "Cités-États" fondées sur les divisions tribales du temps de la conquête romaine qui étaient gouvernées par un conseil de représentants appelés l'ordo ou la curie, elles étaient subdivisées pour l'administration en de petites unités appelées pagi (singulier pagus) (Barbara Yorke, The Conversion of Britain : Religion, Politics and Society in Britain C. 600-800, Longman, 2006).
 
Sous Constantin lui-même et ses successeurs, on opéra la division entre force militaires et civiles en créant les postes de comte et de duc. Ces réformes placèrent l'autorité militaire entre les mains de deux nouveaux commandants, le Dux Britanniarum (Duc de Bretagne) et le Comes Litoris Saxonici (Comte des Limites saxonnes), qui sont responsable des armées de frontières pour le premier les garnisons (limitanei) le long du mur d'Hadrien et pour le second les troupes le long de la côte sud-ouest et nord-ouest. Dans les cas d'urgence, des éléments d'armée mobiles étaient mises sous les ordres direct du tétrarque, tout cela sous les ordres d'un commandant choisit, un comes, pour palier cela on créé le poste de Comes Britanniarum entre la fin du IVe siècle et le début du Ve siècle, menant une armée de campagne plus mobile (comitatenses) (Christopher Snyder, À la recherche du roi Arthur, Le Pré Aux Clercs, 2001, David Shotter, Roman Britain, Routledge, 2004 et Stanley Ireland, Roman Britain : A Sourcebook, Routledge 2008).
 
Après 409 et 410, on ne sait pas quel type de gouvernement a été constitué en Bretagne. Selon une théorie, le déclin des capitales des civitas amena l'émergence des petites villes (pagi), et la décentralisation de l'économie vers les périphéries, qui était sous le contrôle des magnats locaux (possessores) dans leurs villas (Christopher A. Snyder, À la recherche du roi Arthur, Le Pré Aux Clercs, 2001 et The Britons, John Wiley & Sons, 2008). Cela amena une nouvelle façon de gouverner selon l'hypothèse de Ken Dark, qui dans "British Archaeology" (n°32, mars 1998) avance que les civitates sont devenues des royaumes bretons au Ve siècle devant le vide administratif et que certains ont pu organiser la défense de leurs royaumes sur une échelle très ambitieuse en faisant revivre des commandements civils et militaires romains.
 
J'espère que ce voyage dans l'administration impériale permettra à certains de comprendre la survivance et la disparition du vernis romain au Ve siècle, la prochaine fois nous verrons l'apparition des tyrans
.
Merci !
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#Posté le vendredi 30 octobre 2009 09:30

Modifié le samedi 12 mars 2016 08:16

Les tyrans, une nouvelle classe dirigeante ?

Les tyrans, une nouvelle classe dirigeante ?Les tyrans sont souvent cités par Gildas, les théories nous disent qu'ils ont reprit en main l'administration romaine qui était en place, mais est-ce le cas ? Regardons cela.
Jérôme déclara au Ve siècle que "la Bretagne était fertile en tyrans". La révolte de Maximus en 383 avait eu ses supporter au sein de l'administration et de la défense locale qui ne pouvait attendre les ordre d'un empereur distant et harcelé par ses ennemis. Ces élites avaient leurs fortunes dans des domaines agricoles (villae) et les villes devinrent des lieux protégées par elle. Durant cette période, l'élite du pays ne dépendait plus du gouvernement romain pour leur promotion, qui se tourna vers une relation patron-client pour construire un corps loyal de supporters avec lesquels elle pouvait saisir éventuellement le contrôle de leurs districts (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur Broché, Le Pré aux Clercs, 2001 et The Britons, John Wiley & Sons, 2008).
Au Ve siècle, ils sortirent de l'ombre pour prendre les reines du gouvernement d'une Bretagne indépendante, engageant une séparation réussie avec l'Empire. Si l'on en croit les sources, les tyrans participèrent aussi à l'usurpation impériale de 407-411 (Christopher Snyder, The Britons, John Wiley & Sons, 2008). Les reconstructions de cités à partir du Ve siècle, les amenèrent à profiter du chaos de cette période pour devenir des roitelets faisant revivre leur cité comme une capitale de région comme on peut le voir à Wroxeter, Silchester et Winchester (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 1996). Et comme le montre l'exemple de Vortigern, ils peuvent au moins réunir une fois un conseil pour traiter d'un problème affectant plusieurs district de Bretagne (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur Broché, Le Pré aux Clercs, 2001).
Au VIe siècle, selon Gildas dans le De Excidio ces tyrans sont devenus des "rois" et des "juges". Il leur donne des noms latinisés, les voient s'accorder des titres latins ronflants comme rector, iudex et magistratus, tout en les dépeignant soutenus par des escortes militarisées qui les "exaltent comme des étoiles", souvent des milices et des mercenaires (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur Broché, Le Pré aux Clercs, 2001 et James Gerrard, The Ruin of Roman Britain : An Archaeological Perspective, Cambridge University Press, 2013). Entre 400 et 600, suite à une lente évolution, la Bretagne sera une terre dominée par des rois vivant dans des places fortes en zone rurale (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur Broché, Le Pré aux Clercs, 2001).
Alors à vous de choisir, nouvelle classe dirigeante ou pas ? La prochaine fois je ferai un article sur la Bretagne, comme un pays en guerre civile.
J'espère vous avoir aidé en ce domaine, merci !
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#Posté le vendredi 06 novembre 2009 07:24

Modifié le vendredi 09 octobre 2015 03:20

En quête du roi Arthur

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Je vais vous montrer ce mercredi 11 novembre, jour d'armistice, un documentaire appelé " En quête du roi Arthur " diffusé sur France 2 le 28 août 2007 à 22h45, dans le cadre de Babylone qui est un magazine d'investigation historique qui propose de voyager dans le temps à la rencontre de lieux mythique, en les découvrant l' angle de grandes énigmes historiques et en les racontant à la manière d'énigmes policières.

L'émission se pose les questions que nous sommes tous posés : Qui était réellement le Roi Arthur ? Et qu'y a-t-il de crédible derrière sa fabuleuse légende ? Qui se cache derrière le mythe ? En plus de mille ans, le mythe arthurien n'a perdu ni sa force d'évocation, ni son pouvoir d'attraction. Comment expliquer un tel engouement ? et surtout, qui était le Roi Arthur ? Est-ce un personnage historique ou un héros mythique ? A t-il été créé de toute pièce par les premiers romanciers de l'histoire de la littérature, est-il le fruit d'un savant assemblage ou s'agit il d'une figure réelle ?
 
Mythe ou réalité, la quête de ce personnage est fascinante car son aura dépasse de très loin les marges du seul imaginaire.  En suivant le fil de l'enquête époque après époque, nous remontons le temps et, chaque fois, nous découvrons les éléments dont les auteurs se sont emparés pour nourrir leur récit. La légende est alors le reflet de chacune des sociétés qu'elle inspire.

Cette émission nous invite donc à découvrir un autre moyen âge, celui de la littérature et de l'amour courtois, un moyen âge loin des clichés et des images ténébreuses... Elle nous offre également un panorama du monde celte, celui des trolls, des géants et des fées, dans lequel la légende s'enracine. Nous découvrons qu'Arthur est aussi le fruit d'un métissage entre des cultures différentes mais toutes également riches.

Pour retrouver ce Roi, il nous faudra revenir à l'âge sombre des îles britanniques, car l'on s'interroge : Arthur, intronisé «Star» au moyen âge, ne serait-il pas un personnage de l'Antiquité ? De la forêt de Brocéliande, aux murailles brisées de Tintagel, de Winchester aux pans ruinés du mur d'Hadrien, cet épisode de Babylone traverse le temps et l'espace pour retrouver les traces de l'Arthur historique. Ce voyage, rythmé par la rencontre avec des scientifiques passionnés, est une véritable enquête à la découverte de la vie fabuleuse du plus grand des héros de l'histoire de l'Occident médiéval.

Alors maintenant à vous de vous faire un avis, moi il est déjà fait.

Merci !

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#Posté le mercredi 11 novembre 2009 07:37

Modifié le vendredi 09 octobre 2015 03:17

La Bretagne en guerre civile ?

La Bretagne en guerre civile ?Après le départ supposé des Romains en 410, car pour certains historiens certaines troupes sont restées en garnison dans le mur d'Hadrien (et je ne parle pas de l'expédition de Constantius, de l'appel à Aetius et de l'aide de Riothamus à l'empereur Anthemius, pour ces deux derniers événements nous verrons cela plus tard), les dirigeants des civitates sont devenus des roitelets locaux plus préoccupés à avoir le territoire de leurs voisins que de s'unir contre la menace anglo-saxonne. Stuart Laycock reprend ce propos dans son ouvrage Britannia - The Failed State: Tribal Conflict and the End of Roman Britain ( 2008 ) et compare les conflits entre rois Bretons à la guerre en Bosnie et à la guerre du Kosovo. Regardons de plus près cette hypothèse.
 
Stuart Laycock dans «Britannia : The Failed State», spécule sur la possibilité que les milices britanniques aient été formées le long des lignes tribales à la fin du IVe siècle. En fait, il soutient que la notion de «bretons» n'existait à l'époque puisque les Romains avaient construit leurs structures professionnelles sur des lignes tribales avant l'invasion. Les milices tribales, soutient-il, formaient la base d'une nouvelle structure de pouvoir alors que la domination romaine échouait. Celles-ci auraient été organisées le long des lignes tribales et la découverte de boucles de ceinture semble monter que le comte Théodose arma des milices locales en 369. Leurs emplacements semblent aussi suggérer que qu'on pourrait les relier avec les expéditions de Magnus Maximus ou Constantin III, enregistrées dans les sources historiques (http://www.islandguide.co.uk/history/endrome1.htm et https://www.archaeology.co.uk/articles/features/britannia-a-failed-state.htm).
 
Soulignant le haut niveau d'accumulation de métaux précieux, particulièrement dans les régions non côtières dans le sud de l'Angleterre, Laycock a du mal à croire que cela avait quelque chose à voir avec des raids pictes ou anglo-saxons. Il considère plutôt que la combinaison des hordes, de ceintures militaires distinctes et des ornements de boucle et des travaux de terrassement suggèrent des «point chauds» du conflit tribal entre les Bretons entre le IVe et le Ve siècle, y compris : une zone frontalière entre les Iceni et leurs voisins, les Catuvellauni et Trinovantes; la région de la Tamise supérieure où Catuvellauni et Dobunni se sont rencontrés; l'ouest, où Dobunni et Belgae entrent en contact (http://www.islandguide.co.uk/history/endrome1.htm).
 
Laycock voit une balkanisation de l'est de la Grande-Bretagne romaine avec de nouveaux royaumes fondés essentiellement sur les structures tribales durant la pré-invasion et leurs civitas, selon les lignes suggérées par Gildas pour l'ouest. Il affirme que : «La prise de contrôle anglo-saxonne peut être interprétée comme de nouveaux acteurs profitant de la faiblesse locale pour prendre le pouvoir. Alternativement, l'intervention anglo-saxonne pourrait être considérée comme une partie intégrante du conflit tribal breton. La question de ces hordes, a été longtemps été un casse-tête nous poussant à nous demander pourquoi certains des premiers établissements anglo-saxons devraient être si loin vers l'intérieur, dans la région autour de Dorchester-on-Thames. Et si la région était un point chaud pour les Catuvellauni pour localiser une bande de mercenaires anglo-saxons ?» (http://www.islandguide.co.uk/history/endrome1.htm)
 
Il note que: «... de nombreux Bretons sont sûrement restés et sont devenus «anglo-saxons». Certains sont même devenus des rois «anglo-saxons», le leader de des Saxons de l'ouest Cerdic (un nom breton) est l'exemple classique le plus probable. La continuité de la civitas bretonne au début du royaume anglo-saxon est probable dans Kent et possible ailleurs. Le Wessex a-t-il été le prolongement d'une entité politique atrébatique ? Était-ce l'ancienne Trinovantia ? L'East Anglia le pays des Iceni ?» (http://www.islandguide.co.uk/history/endrome1.htm)
 
Mais cette fragmentation de la Bretagne suggérée par Stuart Laycock ne fait pas l'unanimité puisque que pour Guy Halsall dans Barbarian Migrations and the Roman West, 376-568 en 2007 la lutte sur la vallée de la Tamise serait le fait de lutte entre de puissants royaume breton et Saxon, tandis que pour Robin Fleming dans Britain After Rome : The Fall and Rise, 400 to 1070 en 2011 pense que la vue d'une guerre permanente entre les roi Bretons sont une fiction concocté quelques siècle plus tard.
 
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#Posté le vendredi 13 novembre 2009 10:06

Modifié le mardi 14 février 2017 07:17

Vortigern, le " fier tyran "

Vortigern, le " fier tyran " Vortigern est un personnage central de la Bretagne de cette période, mais les écrivains comme Gildas ne nous permettent pas d'avoir une image réelle du personnage. Il a fait entrer le loup dans la bergerie, un traître, voilà ce que nous en donne les textes. Pour tout historien bien consciencieux, c'est seulement un portrait à charge. En réalité, ce personnage est beaucoup plus complexe et intéressant. Nous devons donc regarder cela de plus près.
 
Le qualitatif de superbus tyrannus que lui donne Gildas servait à désigner Valentinien III, On a aussi dit récemment qu'il pouvait être aussi Constantin III, et par extension Vortigern, dont le nom voulait dire le "plus que chef" ou le "plus que roi", dans ses différents épithètes de chef de clan comme un "suzerain" de tribus mercenaires et qui menait une politique romaine. Gildas attachait au mot tyrannus, une connotation d'usurpateur, car comme le signale Goeffrey Ashe et Leslie Alcock Vortigern avait "un pouvoir sans légitimité" et Norris J. Lacy met en avant les "doutes sur sa légitimité" de Gildas (Frank D. Reno, Historic Figures of the Arthurian Era : Authenticating the Enemies and Allies of Britain's Post-Roman King, McFarland, 2000 et Guy Halsall, Barbarian Migrations and the Roman West, 376-568, Cambridge University Press, 20 déc. 2007).
 
La décision d'appeler des mercenaires saxons montre que Vortigern était plus qu'un dirigeant de civitas, et qu'il n'était pas non plus le dirigeant d'un diocèse, il peut avoir été le dirigeant de la Maxima Caeriasensis, la province qui fut colonisée par les Saxons au Ve siècle. Cela pourrait expliquer l'autorité de Vortigern si elle est véritable. Une alternative veut que ce conseil peut aussi ne pas avoir eu de structure existante et qu'il serait une création récente. On peut aussi voir Vortigern considéré comme un comes romain par les habitants des civitates, car les chefs qui avaient le contrôle des civitates était soit dux soit comes qui deviendront bientôt les tyrans mentionnés par Gildas (Anthony Jackson, In Search of the Arthurian Kings : An attempt at finding the historical truth about the collapse of the Roman Empire and the beginnings of the Saxon Kingdoms, Author House, 2006 et Christopher Gidlow, The Reign of Arthur : From History to Legend, The History Press, 2013).
 
Vortigern, le " fier tyran " Vortigern est enfin selon les roi du Powys, le beau-fils de Magnus Maximus suite à son mariage avec sa fille Severa, et le fondateur de leur royaume. Son fils Brittu a été béni par saint Germain et aura une politique puissante. Son fils Pascent deviendra roi de deux régions autour de Builth (Guy Halsall, Worlds of Arthur : Facts and Fictions of the Dark Ages, OUP Oxford, 2013).
 
Plus intéressante est l'hypothèse de Robert Vermaat. Durant l'année 425, Vortigern est devenu l'homme le plus puissant de la Bretagne. C'est un homme de grand standing, dont la famille avait de grandes possessions dans les Midlands de l'Ouest, Central et au Sud du Pays de Galles. Cet homme s'appelait Vitalinus et il avait acquis une position élevée dans l'église, soit en Bretagne ou comme fonctionnaire de l'Empire romain. Il était aussi un riche propriétaire, marié à une fille (Severa) de l'usurpateur Magnus Maximus. Il devint l'homme le plus puissant en Grande-Bretagne, mais il a gouverné avec un Conseil des représentants (proto-princes ) des Civitates et d'autres nouveaux centres de puissances régionales (http://www.vortigernstudies.org.uk/artwho/who.htm).
 
Sa propre puissance était largement fondée sur la province de Britannia Prima, et une grande partie de cette province est devenu plus tard le royaume de Powys. Même avant 425, Vitalinus reçut des troupes d'Armorique pour la défense de la Grande-Bretagne et sans doute pour sa propre défense. Ces troupes avaient été affectées dans l'armée romaine et ont été impossibles à distinguer de leurs collègues germaniques encore en service sur le continent. Vitalinus a changé son nom pour Vortigern pour des raisons politiques. Vortigern n'est pas un titre, mais c'est une revendication politique spécifique en mettant ce nom, une demande de "plus haut dirigeant parmi les autres dirigeants". Enfin, il est possible que dans Nevern au Dyfed, une pierre mémorielle chrétienne du Ve siècle inscrite avec le nom de Vitalinus serait la tombe de cet homme. Ici nous avons un cadre Britto-Romain (http://www.vortigernstudies.org.uk/artwho/who.ht).
 
Nous avons vu qui est Vortigern, un personnage fort intéressant sur lequel nous ne pouvons bâtir que des hypothèses. La prochaine fois nous verrons la cité de Wroxeter, sa possible capitale.
 
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#Posté le vendredi 20 novembre 2009 08:10

Modifié le jeudi 17 mars 2016 05:41

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