Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong788

Ici et maintenant !

44 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 11:39
  • 539 911 visites
  • 1 038 visites ce mois
  • 6 437 articles
  • 51 387 commentaires
  • 697 amis
  • 727 favoris
  • 52 906 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 428)

  • Bonne fête à nos Marie !
  • L’Assomption, ou comment des récits, l’archéologie et un dogme montrent la complexité d’une croyance récente
  • Bon anniversaire Marianne !
  • La bataille d’Aljubarrota, ou comment la guerre de 100 ans s’est déplacée dans un conflit interposé

» Suite

Ses fans (1 816)

  • michel-ho
  • Arnaud20
  • Daniella97
  • kamel--zied
  • renata
  • SOTYLOVE
  • Tishou06
  • Miaouuw
  • auteur-copositeur

» Suite

Sources (727)

  • mangayuki
  • AppelleMoiManon
  • athena59
  • Le-duc-de-Richeleau
  • brgw
  • Nojiko-Sama
  • Histoire-de-ce-Monde
  • Cindy-Carolina
  • amina-665
  • Anawi-Japan

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Retour au blog de taigong788

548 articles taggés Dark Ages

Rechercher tous les articles taggés Dark Ages

La présence irlandaise en Bretagne

La présence irlandaise en BretagneJe vais vous parler aujourd'hui de la présence irlandaise en Bretagne. Les irlandais ont aussi joué un rôle dans la période des Dark Ages, qui s'avère important, car ils fondèrent des dynasties. Regardons cela de plus près.
Pour des raisons encore non parfaitement élucidées, les attaques irlandaises furent suivies aux 5ème et 6ème siècles. Il se peut que les autorités romaines et britanno-romaines aient invité certains irlandais (en tant que laeti ou foederati) à s'installer dans l'ouest de la Bretagne pour la protéger des raids irlandais et pictes. Leur migration peut avoir été faite avec le soutien de Magnus Maximus , qui a contracté une alliance avec eux afin qu'ils deviennent des vassaux et protège les côtes du pays de Galles à Cornwall (John Davies, A History of Wales, Penguin, 1994).
Toujours est-il qu'un nombre substantiel d'Irlandais s'implanta en pays de Galles et dans le sud-ouest. Un troisième groupe de colons s'installa dans la péninsule de Cornouailles. Dans ces régions, on trouve des lieux dits irlandais et des inscriptions portant des noms propres irlandais dont certains en écriture ogam (Christopher Snyder, Á la recherche du roi Arthur, 2001). Des noms de lieux, des noms de personnes et des inscriptions ogamiques relèvent la présence de colons Irlandais au pays de Galles dans le sud-ouest de l'Angleterre vers 600 (Charles Thomas, And Shall These Mute Stones Speak?: post-Roman inscriptions in Western Britain, 1994). Les pierres élevées utilisant des inscriptions gaéliques montrent qu'un peuple avec des noms irlandais s'est concentré à Anglesey et au Pembrockshire à Breconshire, avec un peu d'écart dans le Cornwall et le Devon. La grande concentration de ces pierres et d'autres indicateurs se trouvent dans le Dyfed, dans le sud-est du pays de Galles. Dans les traditions postérieures de l'Irlande et du pays de Galles rapporte que la maison royale était d'origine irlandaise et qu'une branche des Deisi de Munster (le moderne Co. Waterford) a bougée quand ils furent chassés par des rivaux en Irlande (Barbara Yorke, The Conversion of Britain, Religion, Politics and Society in Britain c. 600-800, 2006). Le nom Deisi proviendrait du mot DEIS qui veut dire "sujet" ou "vassal". Leur "Irlandité" semble apparente et semble également suspecte d'une grande assimilation avec le reste de la population et avec la disparition d'un groupe d'identité distinct qui peut avoir maintenu en partie le parler gaélique. Mais les Deisi ne semblent pas avoir eu comme les Dàl Riata d'Écosse un rôle de soutien dans les affaires irlandaises.
Dans les Royaumes Celtiques en 2001, on nous présente les Ui Liatháin qui nous sont connus dans deux sources irlandaises et britanniques, respectivement le Sanas Cormaic et l'Historia Brittonum, pour avoir eu des colonies au pays de Galles ou en Cornouailles. Selon l'Historia Brittonum, ils ont été chassés du Nord du Pays de Galles par Cunedda et ses fils. Enfin, Eoin MacNeill, dans un document de 1926 examine les mouvements des Uí Liatháin qui sont mentionnés à une longueur considérable, en faisant valoir leur leadership dans la conquête du Sud de la Bretagne par les irlandais et les fondateurs de la dynastie du Brycheiniog, les noms dans les généalogies galloises correspondant aux dynastes des Uí Liatháin dans les généalogies irlandaises. Il soutient une solution éventuelle selon laquelle les Deisi leur auraient été subordonnés jusqu'à l'éviction des Uí Liatháin par les fils de Cunedda.
L'île de man fut également colonisée par les Irlandais à cette époque, mais bien que le mannois soit un dialecte gaélique (Q-celtique), on y parlait à la fois britannique et irlandais dans la période préviking.
Néanmoins, le mouvement au pays de Galles et, à une moindre extension, au Devon et au Cornwall, n'et pas un nombre insignifiant d'une élite irlandaise ayant besoin d'un nouveau territoire en regardant les royaumes bretons de pays de galles et du sud-est de l'Angleterre, mais on peut suspecter qu'ils aient eu un rôle important dans les entourages militaires des rois bretons.
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois nous verrons les interventions irlandaises dans l'Empire Romain d'Occident.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 03 septembre 2010 04:09

l'Irlande aux 5ème et 6ème siècles

l'Irlande aux 5ème et 6ème siècles
Je vais vous parler aujourd'hui de la situation en Irlande entre le 5ème et 6ème siècles. Elle nous permettra de comprendre pourquoi les Irlandais auraient pu s'installer en Bretagne. Regardons cela de plus près.
L'Irlande vit un véritable âge d'or, au contraire d'une bonne partie du reste de l'Europe. Les principales causes sont sa christianisation, mais aussi le retrait de Rome de la Bretagne. Cela s'explique par le fait que la culture irlandaise se développa en marge au lieu d'être intégrée à celle de l'Empire romain (Christopher Snyder, Á la recherche du roi Arthur, Les Édition s Le Pré aux Clercs, 2001).
À l'époque des invasions et de l'ère mérovingienne, les royaumes irlandais comptent par mi les plus avancées du monde connu. Ils sont régis par un système politique très complexe. Le pouvoir ne s'hérite pas de père en fils, mais passe par l'élection d'un tanist, qui devient l'héritier. Si celui-ci peut-être le fils du chef, ou son gendre, ce n'est pas toujours le cas. L'Irlande avait mis en place une structure politique de base comprenant sept royaumes suzerains – Northen Ui Neill, Laigin, Munster, Connacht, Ulaid et Airgialla, ce dernier étant une confédération de petites dynasties – et une multitude de royaumes vassaux et de petite dynasties, structure qui persista jusqu'à l'époque des Vikings. L'Ulaid et le Laigin étaient tout deux en déclin face aux dynasties Ui Neill en pleine ascension. Les rois du Southern Ui Neill jouissaient d'un plus grand prestige que les autres puisqu'ils possédaient Tara, centre rituel de l'époque préhistorique, mais la notion de roi suprême n'existait pas (John Haywood, Atlas historique des Celtes, trad. Colette Stévanovitch, éditions Autrement, coll. Atlas/Mémoires, Paris, 2002).
Ce n'est qu'au début du 5ème siècle, qu'un Ard ri Érenn (roi suprême d'Irlande) étend son pouvoir sur toute l'île, il siège à Tara capitale de Meath. C'est un descendant de Conn Cétchathach, Niall Noigiallach mort en 405 ap. J.-C. selon la date traditionnelle relevée dans les Annales des Fours Masters mais que la critique moderne tend à reporter vers 450 ap. J.-C., qui est considéré comme le premier l'Ard rí Érenn mi-légendaire mi-historique. Les autres rois lui doivent le "boroma", tribut payable en bétail – son non-paiement entraîne des guerres dont la mythologie se fait l'écho, tout autant que les razzias. Les sources littéraires relatives à l'histoire mythique de l'Irlande nous décrivent une île divisée en coíceda ("provinces" littéralement «cinquième»). Soit idéalement, quatre royaumes le Connaught, le Leinster, le Munster, l'Ulster et un cinquième royaume au centre; Meath où siège le Ard rí Érenn, la capitale est Tara. (Byrne, Francis John, Irish Kings and High-Kings. Batsford, London, 1973) l'Irlande aux 5ème et 6ème siècles
Les Gaëls s'avèrent très propres pour l'époque en comparaison de leurs collègues barbares. Ils se lavent trois fois par jour, utilisant le savon et des bains de vapeur, et se rasant le corps. Ils ont des médecins et ont déjà les premiers hôpitaux que nous connaissons. Les lieux dits et les sources écrites prouvent que l'Irlande antique était de langue celtique et que la langue irlandaise était apparentée à celles que l'on parlait en Bretagne et en Gaule (Lloyd Robert Laing, The Archaeology of Celtic Britain and Ireland, C. AD 400-1200: C. AD 400 - 1200, Cambridge University Press, 2006). D'ailleurs, l'alphabet oghamique fut inventé dans le sud-est de l'Irlande, la région la plus ouverte à l'influence romaine. L'adoption du christianisme au 5ème siècle, va renforcer cette tendance. Bien que non romanisée, c'est pourtant l'Irlande qui sauvera de nombreux ouvrages grecs et romains avant qu'ils soient réintroduits sur le continent.
Les rois irlandais commercent très loin, des navires byzantins abordent régulièrement les côtes de l'île verte. Si la guerre fait partie de la culture, les gaëls la font avant tout sur l'île voisine où ils ont établis de nombreuses colonies. Depuis le semi-légendaire Niall, qui aurait coordonné la grande invasion de 367 en s'alliant avec les Pictes et en les armant, les Irlandais lancent des raids réguliers sur les Bretons mais établissent également des colonies. Peu de guerres internes se trouvent en Irlande, les royaumes Irlandais (Ui Neill, Mumain, Connaght et Laigin) n'ont de cesse d'attaquer les Bretons, ils préfèrent se battre entre eux là bas que sur leur territoire (Dáibhí Ó Cróinín, Early Medieval Ireland 400-1200, Longman, 1995).
Le Laigin, le Leinster actuel, a toujours été très proche de la grande île et commerce souvent avec les Bretons.
Le Connaght, plus éloigné, vend des armes à un peu tout le monde que ce soit irlandais ou bretons. Ils profitent du retrait romain et des conflits en Bretagne.
Les Ui Neill forcent les Dal Riada à guerroyer pour eux en Calédonie tout en restant à l'écart. Cependant les Dal Riada (présents en Irlande et en Écosse dès le 3ème siècle) s'allient aux Pictes qui eux en profitent pour lancer des expéditions en Irlande.
Les Mumainha sont à l'origine de la dynastie de Dyfed. Á l'origine les Gaëls se sont surtout installés dans le Brycheinog voisin, mais ils renversent le souverain breton des Demetae pour y établir un prince irlandais plus docile. Le royaume de Dyfed sera reconnu comme le vassal de celui de Mumain du moins jusqu'à l'époque de Vorteporix, car ses souverains au départ nommés "Protector" ont tendance à adopter la langue et culture bretonne.
Mais ils pouvaient aussi chercher emploi auprès de Rome comme mercenaires. La tradition irlandaise parle ainsi de l'une des versions de la mort du haut-roi Niall Noigiallach, tué dans les Alpes en combattant pour le compte des Romains, après avoir passé de longues années à se battre contre eux en Bretagne. Mais comme on le dit toujours les ennemis d'hier sont les amis d'aujourd'hui.
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois, nous verrons la situation de l'Armorique.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 1 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 10 septembre 2010 04:11

La stuation de l'Armorique entre le début et la moitié du 5ème siècle

La stuation de l'Armorique entre le début et la moitié du 5ème siècleJe vais vous parler aujourd'hui de l'Armorique au début et à la moitié du 5ème siècle. C'était une large région côtière située aujourd'hui en France métropolitaine et s'étendant de Pornic au sud de l'estuaire de la Loire, près de Nantes à Dieppe (au nord du pays de Caux). Elle recouvre donc la Bretagne historique et la totalité du littoral normand. Elle était peuplée de tribus celtes regroupées au sein d'une Confédération armoricaine. La province romaine d'Armorique du Tractus armoricanus comprenait quant à elle les territoires essentiellement riverains entre la Garonne et la Somme. Á partir du 5ème siècle, l'histoire de l'Armorique sera liée à celle de la Bretagne. Regardons cela de plus près.
Sous l'Empire romain, l'Armorique a été administré dans le cadre de la province de la Gaule lyonnaise, qui avait sa capitale à Lugdunum (Lyon moderne). Lorsque les provinces romaines ont été réorganisées au 4ème siècle, l'Armorique (Tractus Armoricanus et Nervicanus) a été placée sous la commande des deuxième et troisième divisions de la Lyonnaise. Après que les légions se retirèrent de Britannia (407) ainsi que les élites locales (410), on expulsa les magistrats civils, l'année suivante. (A.H.M. Jones, Le déclin du monde antique (284-610), Collection Histoire de l'Europe, tome 1, P. Sirey, 1970)
Le commandement militaire du "tractus Armoricanus et Nervicanus", de la Gironde au Pas de Calais et instauré en 380, a donc vécu ; il perd de son intérêt sous les coups de boutoir des colonnes de peuples entrant en Gaule romaine par l'est (406), le nord (Francs, puis Saxons face au comte Paul, et le sud (apparition du royaume wisigoth). Ces mêmes peuples recevant le droit de s'installer dans l'empire par foedus reçurent souvent des territoires frontaliers avec pour mission la protection des frontières. Cependant une flotte dont le commandement est attribué aux Britto-romains entre en confrontation avec la migration des Anglo-saxons sur l'île de Bretagne (Britannia). Auparavant elle avait réglé des conflits de piraterie provenant de l'Hivernie (Irlande) et des Bagaudes d'Aquitaine venus en Armorique.
En 410, Blois est conquise par le chef breton Iuomadus qui en expulse le "consul" Odo, probablement d'origine germanique. Il y fonde un état autonome ou semi-autonome qui se maintiendra jusqu'à la prise de la ville par Clovis en 491. (Georges minois, Nouvelle histoire de la Bretagne, fayard, 1992; Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne, Paris, Payot, 1980)
L'Armorique est fortement présente dans les mouvements de révolte dont les causes sont la décadence de l'empire romain et les incursions barbares qui créent un climat de troubles en Gaule. De 435 à 437, les Armoricains entrent en guerre contre Ravenne. Utilisant avec succès des mercenaires Huns contre eux, Ætius et son second Litorius repoussent les Bagaudes d'Armorique de Tibatto. La Chronica Gallica parle de Tibatto à deux reprises, une première fois en 435 quand il est question de lui comme chef du mouvement pour l'indépendance de la Gallia Ulterior (l'Armorique) et à nouveau en 437 parmi ceux qui sont faits prisonniers et exécutés quand la rebellion fut maîtrisée. Le mouvement d'indépendance semble avoir atteint son paroxysme peu de temps après le voyage de saint Germain en Britannia en 429. (Les royaumes celtiques, Editions Armeline, Crozon, 2001)
Constance de Lyon dans sa Vie de Germain d'Auxerre 28 et 40, traite du peuple armoricain, prompt à la révolte, avec son chef Tibatto : lequel est un des chefs de la sédition selon la Chronica Gallica de 452, passage 119; Mérobaudes au début de son 2ème panégyrique à Aetius traite plutôt d'habitant de l'Armorique en général. En 437 également, Ætius chargea Goar, roi des Alains, qui étaient établis sur la Loire, de surveiller les Armoricains.
Cela n'empêchera pas les Armoricains de se révolter une nouvelle fois dans les années 440. Aidé des Huns, Ætius défait l'armée Burgonde de Gondicaire en 436 et laisse plus de 20000 morts ennemis sur le champ de bataille. Cette grande bataille est supposée être à l'origine de la légende des Niebelungen. En 443, il déplacera ce qui reste du royaume Burgonde au sud du Lac de Genève, en Sapaudie. Libéré de la présence Burgonde, Aetius peut enfin se concentrer sur les problèmes gaulois, en particulier les nombreuses bagaudes, et, pour remédier au problème, installera autour de Valence et d'Orléans, les Alains afin de contenir l'agitation autour de l'Armorique. Ainsi, il bat en 448 les Armoricains près de Tours. (Gilbert Sincyr, L'épopée d'Aetius, dernier général de la Rome antique, éditions Dualpha, 2006)
C'est à ce moment là qu'on fit partir les fonctionnaires au pouvoir, comme les Romano-Bretons l'avaient fait. Lors de la bataille des champs Catalauniques, en 451, une coalition dirigée par Flavius Aetius et le roi wisigoth Théodoric 1er a affrontés violemment l'alliance commandée par le roi des Huns d'Attila. Jordanès en donnant la liste des alliés d'Aetius inclus les Armoricains et d'autres tribus celtes ou barbares (Getica 36.191). S'initie à ce moment là une politique d'alliance forte entre généraux romains du nord de la gaule qui vont peu à peu constituer leur propre état (Ætius, puis Ægidius et Syagrius), et les chefs bretons. (Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne, Paris, Payot, 1980)
J'espère avoir été instructif.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 17 septembre 2010 03:41

Modifié le vendredi 17 septembre 2010 17:09

Le soulévement des mercenaires saxons

Le soulévement des mercenaires saxonsContinuons aujourd'hui sur les Dark Ages et nous devons voir le soulèvement des mercenaires saxons contre leur employeur, Vortigern. Un événement important qui va marquer la suite des événements en Bretagne. Regardons cela de plus près.
Les saxons du Kent se montrent d'abord dociles; en 442, enfin, ils se révoltèrent, se rendirent indépendants et étendirent leur territoire dans le sud et l'est du pays ; la Chronique gauloise, rédigée dix années plus tard seulement, note pour cette année-là : "Les Bretagnes affligées par toutes sortes de calamités et de désastres, tombent au pouvoir des saxons." Sous cette forme, l'assertion est certainement exagérée; elle prouve néanmoins que l'année 442 marquait aux yeux du chroniqueur contemporain une rupture avec le passé (André Chastagnol, La fin du monde antique, Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1979). Le soulèvement des mercenaires saxons serait à placer plutôt en 439. La rébellion des mercenaires saxons laisse supposer que leurs soit disant exactions ne commencèrent que lorsque le payement ne fut pas effectué ou qu'il se révéla insuffisant (Nora K. Chadwick, Myles Dillon, Ch.-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Royaumes celtiques, éditions Armeline, 2001).
Leurs chefs Hengist et Horsa sont à voir ici à la manière d'un Alaric 1er. En réalité, ce sont des condottieres qui cherchent leur profit. Ils ont si peu de convictions qu'ils se mettent à la solde de n'importe qui monnayant argent, terres et titres, et qui peuvent agir contre ceux avec lesquels ils ont traités. Et comme Alaric, si les accords ne sont pas tenus, alors ils se servent sur place ou dans le cas de Théodoric 1er forme un royaume sur place (Jennifer Laing, Warriors of The Dark Ages, Sutton Publishing Limited, 2000). Nous pouvons voir aussi Vortigern à l'image d'un Boniface appelant Genséric à son aide, aide qui finit par se retourner contre lui car la Bretagne avait de riches terres comme l'Afrique. D'ailleurs Boniface a épousé une princesse vandale lors de son voyage en Espagne ce qui rappelle le mariage de Vortigern avec une fille d'Hengist comme le cite l'Historia Brittonum de Nennius, même s'il faut prendre ces informations avec beaucoup de prudence.
Des saxons occupaient avant 448 des ports entre l'estuaire de la Tamise et l'île de Wight, ce qui put apparaître aux gaulois comme une domination saxonne de la Bretagne ainsi coupée définitivement de la Gaule, il est probable aussi que les Bretons poussées par les les Pictes, Scots et sans doute les Angles, reconnurent aux Saxons de Thanet un établissement , plus étendu que le petit territoire qu'ils occupaient déjà dans cette "île", pour faire d'eux leurs milites contre "les ennemis du Nord"; il est probable encore que cet établissement incita d'autre Saxons à venir offrir leurs services et que cet afflux finit par submerger les cités bretonnes voisines (Emilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares : de l'avènement de Dioclétien au début du VIe siècle, tome 2, Collection Historique, AUBIER / Éditions Montaigne, Paris 1979).
L'implantation saxonne dans le Kent semble s'être faite près de la frontière avec la civitas voisine, et les victoires attribuées à Hengist, chef légendaire des Jutes du Kent, par la chronique anglo-saxonne ont précisément eu lieu en territoire catuvellauni. Quant à la prise de pouvoir des nouveaux venus, peut-être s'est elle faîte de manière pacifique. L'archéologie montre aussi une continuité entre les Cantii et les implantations germaniques du Kent, et une certaine fusion culturelle (Stuart Laycock, Britannia the Failed State : Tribal Conflicts and The End of Roman Britain, 2008).
Ce n'est que vers 430-440 que les archéologues décèlent la venue régulière d'immigrants. L'archéologie montre en tout cas qu'il n'y a pas de catastrophe brusque et générale, que les types de poteries anglo-frisonnes se répandent progressivement ; que les premiers établissements ont une allure fractionnaire, presque familiale. Il semble que les forces se soient organisées solidement de part et d'autre qu'avec un certain retard, après une phase prolongée de confusion (Lucien Musset, Les Invasions : les vagues germaniques, collection "Nouvelle Clio" l'histoire et ses problèmes, P.U.F., Paris, 1965 (3e édition mise à jour : 1994).).
Après le retrait des légions, l'intrusion saxonne se fit par la force. Ici comme en Gaule, ce qui a commencé par de petits établissements germaniques se termine en conquête militaire et par la fondation d'un royaume barbare étranger au déclin de la puissance romaine (Nora K. Chadwick, Myles Dillon, Ch.-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Royaumes celtiques, éditions Armeline, 2001).
J'espère avoir été instructif.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 24 septembre 2010 04:09

Modifié le vendredi 24 septembre 2010 12:26

Cantorbéry

CantorbéryJe vais vous parler aujourd'hui de la cille de Cantorbéry. Cela me permettra de vous montrer un changement de situation politique entre les Bretons et les mercenaires Saxons. On verra que cela tient juste à une intégration progressive de nouvelles élites sans effusion de sang. Regardons cela de plus près.
Les premières installations humaines sont attestées à Cantorbéry dès la préhistoire. Des objets de l'Âge du Bronze et les brouettes rondes du Néolithique ont été découvertes dans la région. Avant l'arrivée romaine, Durovernum (en kentique : duro, fort et verno, marais) était le village le plus important dans le Kent. (Lyle, Marjorie. Canterbury: 2000 Years of History. Tempus, (2002).)
L'histoire de Cantorbéry commence réellement avec les conquêtes de l'empereur Claude, en 43 ap. J.-C. et la fondation d'une ville fortifiée. Cantorbéry (en latin Durovernum Cantiacorum) est devenu un centre administratif romain : il s'étendait à la jonction des trois routes des ports de Regulbium (Reculver), de Dubris (Douvres) et de Lemanis (Lympne) ; le principal axe de circulation de l'époque est aujourd'hui Watling Street. Les murs et une des portes de la ville existent toujours. (Lyle, Marjorie. Canterbury : 2000 Years of History. Tempus, (2002).)
Plus tard, vers l'an 270, la combinaison des pillards saxons et la multiplication des conflits au sein de l'Empire romain conduit à la construction autour de la ville d'une levée de terre et un mur avec sept portes, qui renfermait une superficie de 130 acres (53 ha), pour la défendre contre les attaques des barbares. Dans les années 300 et 400, Canterbury était à son apogée : une ville fortifiée avec un théâtre, un forum, des temples, des logements de qualité avec de la mosaïque et des planchers chauffants, des marchés animés et remplis de marchandises en provenance des environs des riches terres agricoles, bénéficiant de liens commerciaux avec le continent Européen. Cantorbéry a atteint un niveau de civilisation relative qu'il n'était pas capable d'atteindre à nouveau pour six cents ans. (Lyle, Marjorie. Canterbury : 2000 Years of History. Tempus, (2002).)
Les archéologues en savent relativement peu sur ce qui s'est passé à Cantorbéry durant le 5ème siècle. Il n'existe aucune preuve que la ville ne fut soumise à aucune attaque ennemie et on ne trouva pas de traces de sols brûlés (comme les archéologues en ont trouvé sur les sites de la rébellion de la reine Boudicca face à l'occupation romaine dans les premières années après la Conquête). Toutefois, la cité a clairement subie des changements dramatiques et elle attendit un long moment avant qu'elle retrouva sa gloire d'antan. Il semble que la cité a glissée dans une baisse progressive de son statut, puis elle tomba dans une phase d'abandon général. Parce que les fouilles ont produit quelques artefacts datables de cette période, dont il est très difficile de dire la durée. Des fouilles, nous avons une image de délabrement généralisé. Les bâtiments en pierre romaine et le bois se sont laissés détériorées à cause des effets et de la pousse incontrôlable de la végétation sauvage. Certains sont tombés dans un état de délabrement conséquent et d'autres furent enterrées. Un détail important, au 5ème siècle, les tombes furent mises à l'intérieur de la ville Romaine, quelque chose qui était impensable à l'époque précédente (Jennifer Laing, Warrior of the Dark Ages, Sutton Publishing Limited, 2000).
Qu'est-il arrivé à la population locale romano-britannique ? Beaucoup ont sans doute déserté la ville dans l'espoir de trouver un refuge ailleurs. D'autres ont sans doute accepté le changement de fortune qu'ils peuvent bien avoir considérés comme inévitable. Certains ont essayé de coopérer avec les nouveaux venus alors que d'autres ont simplement été victimes de nombreuses attaques spasmodiques. Certains ont essayé au moins protéger leurs biens de valeur en les enterrant dans le sol, dans l'espoir de revenir et de les récupérer quand les choses étaient plus stables. En 1962, les archéologues ont trouvé un trésor de pièces d'argent romaines ensevelies dans ce qui est aujourd'hui le GardenWest Gate (la cachette était juste à l'extérieur des remparts à l'époque romaine). Il a été placé à cet endroit au début du 5ème siècle. Toutefois, le fait que les archéologues trouvent ces trésors donne à penser que le propriétaire a été empêché de retourner à sa cachette. Ou peut-être qu'il ou elle a essayé, mais avait perdu la trace de celui-ci. Le trésor de pièces d'argent peut être vu dans le Canterbury's Roman Museum (Lyle, Marjorie. Canterbury : 2000 Years of History. Tempus, (2002).
Les sources historiques donnent à penser qu'il y avait plusieurs foyers de peste en Grande-Bretagne qui à cette époque ont pu réduire considérablement la population locale. Dans une époque plus récente de turbulences, il y avait sans doute de nombreux facteurs qui entraient en jeu. Un témoignage qui à ce jour suggère que la ville elle-même peut avoir été pratiquement abandonnée au 5ème siècle, avec toutes ses habitations qui étaient de nature temporaire. Les premières vagues d'envahisseurs anglo-saxons arrivants ont érigés des abris de fortune alors qu'ils avaient consolidé leur position. Quand ils réussirent à dominer la population locale, il semble que les premiers colons ont choisi de vivre en dehors de la vieille ville romaine. Une communauté anglo-saxonne s'y est sans doute formée à l'intérieur des remparts, en tant que réfugiés jutlandais arrivants, et ont peut-être fait des mariages avec les gens du pays (Lyle, Marjorie, Canterbury : 2000 Years of History. Tempus, (2002).). Les preuves trouvées dans les cimetières en général montrent une intégration culturelle qui est peut être reflétée par des mariages mixtes, comme l'est signalé le mariage de la fille d'Hengist avec Vortigern (Jennifer Laing, Warrior of the Dark Ages, Sutton Publishing Limited, 2000).
Ceci est suggéré par les quelques découvertes de rares poteries anglo-saxonnes au début du 5ème siècle qui se trouvent hors de la ville, par exemple à Green Lady Wootton au nord-est. La poterie a été faite et décorée dans le style jutlandais et datable de la fin du 5ème siècle ou au début de sixième. Les Grubenhäusen (maisons avec un sol en contrebas) sont associées avec cette poterie jute dont les traces furent relevées à l'intérieur de la ville vers la fin du 5ème siècle (Jennifer Laing, Warrior of the Dark Ages, Sutton Publishing Limited, 2000). Les Jutes ont nommé la ville Cantwaraburh, qui signifie «forteresse gens de Kent". Elle n'était probablement qu'un gros village avant le début du 7ème siècle au moment où le c½ur de Canterbury a commencé à récupérer une certaine stabilité. Æthelberht, roi de Kent de 560 à 616, en fit sa capitale.
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois nous verrons la cité de Richborough.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 01 octobre 2010 05:12

Modifié le vendredi 01 octobre 2010 14:05

Richborough

RichboroughPour continuer sur le soulèvement des Saxons au Kent, nous devons voir la ville de Richborough qui montre un changement de statut au 5ème siècle entre les Romains et les Saxons, avec un court intermède breton. Regardons cela de plus près.
Richborough, l'ancienne Rutupiae, est une position fortifiée essentiellement romaine et saxonne, mais occupée de la préhistoire au début du Moyen Âge, située immédiatement au nord de Sandwich, Kent, sur le côte est de l'Angleterre, à environ 16 km au nord de Douvres, et juste au sud de Margate.
Bien que maintenant à une certaine distance de la mer, Richborough occupait une position stratégique importante, à l'extrémité sud du Wantsum Channel, qui offrait une route maritime sûre entre le continent et l'estuaire de la Tamise.
Traditionnellement considéré comme le lieu de débarquement de l'armée d'invasion en 43, le site de Richborough servit dans un premier temps de tête de pont et de base de ravitaillement pour les troupes romaines de Bretagne. Vers 80 ap. J.-C., l'établissement fut entièrement remanié, ouvrant ainsi la voie à nouvel essor. Richborough est devenue une base d'approvisionnement avec les bâtiments en bois, y compris les greniers. Richborough était le principal port de la Grande-Bretagne à cette époque. Vers 85 ap. J.-C., un grand monument censé commémorer l'achévement de la conquête fut alors édifié, ainsi qu'une mansio et une série de boutiques et d'ateliers (BUSHE-FOX J. P., Third report on the excavations of the Roman fort at Richborough, Kent, Oxford : The University Press ; London : The Society of Antiquaries, Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London 10, 1932 (BSA); BUSHE-FOX J. P., Fourth report on the excavations of the Roman fort at Richborough, Kent, Oxford : The University Press ; London : The Society of Antiquaries, Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London 16, 1949 (BSA); BUSHE-FOX J. P., Fifth report on the excavations of the roman fort at Richborough, Kent, B. W. Cunliffe (éd.), Oxford : University Press : for the Society of Antiquaries, Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London 23, 1968 (BSA)).
RichboroughA la fin du IIIe siècle, après une période de déclin liée peut-être en partie au développement du port de Dubris (Douvres), l'établissement fut entouré de fossés et d'un puissant rempart muni de tourelles et de bastions, faisant de Richborough un site important dans le système des forts du littoral saxon. (The Saxon Shore, D. E. Johnston (éd.), London : Council for British Archaeology, CBA Research Report 18, 1977). Le fort a assisté aux dernières phases de la Bretagne romaine - au cours de la fin du 4ème siècle, la 20e Légion a été redéployée de Chester à Richborough. Au 5ème siècle, elle a servi avec l'armée de campagne en Gaule (The Saxon Shore, D. E. Johnston (éd.), London : Council for British Archaeology, CBA Research Report 18, 1977).
Richborough a été laissée aux envahisseurs saxons entre 430 et 440. Les fossés creusés pour défendre les troupes qui ont débarquée à terre en 43 semble avoir continué à exister, comme on le peut voir le long des murs construits pour résister aux attaques qui ont finalement forcé le retrait romain en 410. Richborough a été parmi les dernières villes à être régulièrement occupée : on a la preuve d'une grande population en ces lieux au début du 5ème siècle, certains d'entre eux se réunirent dans la petite église paléochrétienne découverte dans un coin du fort.
Ensuite Richborough est devenue un lieu de culte, ce qui indique une proximité entre des sites conçus pour la sécurité physique et spirituelle. L'esquisse d'une petite église dédiée à saint Augustin, qui a débarqué en tant que missionnaire près d'ici en 597 a été préservée. Cela montre qu'on est passé à un autre système politique.
J'espère avoir été instructif. Nous verrons la prochaine fois la ville de Reculver.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 08 octobre 2010 05:25

Reculver

ReculverPour continuer dans le changement de situation politique entre Bretons et saxons dans le Kent, voyons l'exemple de la ville de Reculver qui est caractéristique du fait.
Regulbium était le nom d'un ancien fort romain de la Rive saxonne dans les environs de la moderne Reculver, dans le Kent. Son nom dérive de la langue locale celtique, qui signifie "grand promontoire".
Reculver a connu des premiers éléments pour la présence d'une population durant le premier âge du Fer qui ferme peu à l'ouest de ruines de l'église, suivi par un "fortin" datant de la conquête romaine de la Bretagne en 43 après J.-C., sur le site du fort romain bien connu, ou "castrum", qui a été construit au début du 3ème siècle.
Cette date est dérivée d'une re-construction trouvée sur une inscription détaillée, dont des fragments ont été retrouvés par les archéologues dans les années 1960 [Kent Archaeological Review 17, 1969.]. L'inscription parle de manière efficace de la mise en place du fort, car elle consigne la construction de deux de ses principaux bâtiments , la "basilique" et le "sacellum" [Kent Archaeological Review 17, 1969]. Elles ont également été retrouvées par les archéologues, en collaboration avec la maison du commandant, des casernes probables, une maison de bain et un four pour cuire du blé. Reculver a également été l'emplacement d'un phare et montre, sans doute à raison de sa position stratégique à l'entrée nord de la Manche, le Wantsum, et couvrant la bouche sur la Tamise et la rivière Medway. [Philp, B.J., The Excavation of the Roman Fort at Reculver, Kent Archaeological Rescue Unit, 2005.].
S'il est normal pour un fort romain d'être accompagné par une colonie civile, ou "vicus", il est également indiqué que "d'un bâtiment romain avec une chaussée hypocauste et mosaïqués s'est considérablement développée au nord du fort", dans une zone perdu [Jessup, R.F., "Reculver", in Antiquity 10(38), 1936, pp. 179(note), 188].
Vers la fin du 3éme siècle, un Romain nommé Carausius, commandant des forces navales, a été chargé de se débarrasser des pirates sur mer entre la Britannia et le continent européen. Ce faisant, il établit une nouvelle chaîne de commandement, qui passa plus tard sous le contrôle d'un "comte des la Rive saxonne". La "Notitia Dignitatum" montre que le fort de Reculver, alors connu sous le nom "Regulbium", est devenu le cadre de ce nouveau poste militaire. Rutupiae (Richborough), Dubris (Dover), Portus Lemanis (Lympne) et Anderida (Pevensey) étaient les autres forts de la "Rive saxonne". Des preuves archéologiques indiquent que le fort a été abandonné Reculver dans les années 360 [Britannia 24, pp. 227-39 (esp. 235)]..
ReculverAprès que l'occupation romaine de la Bretagne a pris fin aux environ des années 410, Reculver devint le siège des rois anglo-saxon du Kent. Le Roi Æthelberht de Kent, dit-on déplaça sa cour royale à Canterbury dans les environ de 597, et d'y avoir construit un palais sur le site des ruines romaines. [Hasted, Edward, The History and Topographical Survey of the County of Kent Vol. 9, 1800, pp. 109-25. British History Online. Retrieved 28 July 2010.] Bien que les excavations n'ont montré aucun signe de cela, et l'histoire a été décrite "probablement comme une pieuse légende", [Gough, Harold, "The Two Names of a Reculver Inn" (2001), Internet Archive Wayback Machine. Retrieved 11 September 2010.] car les rois anglo-saxons ont été itinérant, [A-Z of Archaeology, "Anglo-Saxon palaces" (2010). Channel 4 Time Team] et les ruines romaines de Reculver auraient été "le seul bâtiment substantiel des autour" [Gough, "Two Names of a Reculver Inn" (2001)].
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois nous verrons la ville de Douvres.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 15 octobre 2010 04:09

Douvres

DouvresPour montrer à nouveau que le soulèvement des fédérés saxons du Kent n'a pas rencontré une grande résistance, regardons de plus près l'exemple de Drouves.
La Douvres Romaine, ou ''Portus Dubris'' comme on l'appelait, a été l'un des trois ports utilisés pour le commerce et les mouvements de l'armée, les deux autres étant ''Lemanis'' (Lympne) et Rutupiae (Richborough). Les trois ports étaient connecté de Watling Street à Canterbury. Dans les environs de50, les Romains ont construit deux phares, un de chaque côté de la rivière-estuaire, aujourd'hui envasé, sur l'une les hauteurs de l'Ouest, dont quelques vestiges sont aujourd'hui au sein de la Drop Redoubt, et l'autre qui est encore à ses hauteur dans le parc du château de Douvres, en fait l'un des plus vieux bâtiments en Grande-Bretagne. La "Painted House" est une mansio romaine d'environ 200 et l'une des meilleures maisons romaines conservées en Grande-Bretagne (Frank W Jessup, ''Kent History Illustrated'', 1966, Kent County Council publication.).
Les Romains, pour qui le port était une base pour leur marine, la ''Classis Britannica'', construisirent des brise-lames contre les déprédations de la mer, et ajoutèrent deux phares sur les hauteurs de chaque côté de l'estuaire. Il est possible qu'ils aient également construit un fort sur ce qui est maintenant le site du château de Douvres pour protéger le port (Brian Philp, The Roman Forts of the Classis Britannica at Dover, 1970-77.).
DouvresVers la fin du troisième siècle, les raids saxons, ont nécessité le renforcement des défenses côtières. Vers l'an 270, des unités de l'armée romaine ont emménagé à Douvres pour y construire un nouveau "Fort de la Côte-saxonne". Ils ont ignoré le vieux fort de la Classis Britannica et en ont construit un nouveau, bien que les coins des deux forts ne se chevauchent pas. Le nouveau fort a fermé un certain nombre de bâtiments civils au nord de l'ancien fort et du mur à l'ouest qui est allé tout droit à travers l'extrémité ouest de la Painted House. Le fort semble avoir été occupé au moins jusqu'à la première moitié du 5ème siècle, et il existe des preuves de son occupation durant le 6ème siècle.
Douvres est devenue l'une des trois villes les plus importantes dans le Kent, après Canterbury (''Durovernum'') et Rochester (''Durobrivae''). La preuve en est dans un manoir de l'antiquité romaine (Fields, Nic (2006), Rome's Saxon Shore - Coastal Defences of Roman Britain AD 250-500 (Fortress 56); Pearson, Andrew (2002), The Roman Shore Forts : Coastal Defences of Southern Britain, Tempus Publishing.).
A partir du Ve siècle, les tribus germaniques ont traversé la Mer du Nord pour s'installer dans le Kent. Douvres, qui est alors connue sous le nom DOFRAS, est devenue une colonie importante dans le nouveau royaume de Kent.
D'importantes découvertes ont été réalisées dans la région de Douvres, au moins le cimetière anglo-saxon trouvé à Buckland en 1951 lors de la construction d'un lotissement. 170 tombes ont été trouvées sur le site. On y trouva de nombreuses armes, elles contenaient aussi des bijoux et des objets du quotidien tels que des peignes et des poteries. 244 autres tombes ont été trouvées à proximité en 1994, ce qui fait de Buckland l'un des cimetières anglo-saxon les plus grands de Grande-Bretagne. Plusieurs bâtiments en bois saxons ont également été trouvés dans le centre de Douvres, et l'église dans le château, Mary de Castro dates de la période saxonne (Frank W Jessup, ''Kent History Illustrated'', 1966, Kent County Council publication)..
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois nous verrons l'île de Thanet.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 22 octobre 2010 04:26

L'île de Thanet

L’île de ThanetJe vais continuer à parler du Kent durant les Dark Ages, et plus particulièrement l'île de Thanet. C'est un élément important de l'installation des Saxons dans le Kent. Regardons cela de plus près.
L'île de Thanet, en anglais Isle of Thanet, est une ancienne île d'Angleterre, à la pointe orientale du Kent. Elle était séparée du continent par le détroit de Wantsum, qui offrait une route maritime sûre entre le continent et l'estuaire de la Tamise.
Des preuves archéologiques montrent que la région maintenant connue comme l'île de Thanet était l'un des principaux domaines de l'âge de pierre. Un dépôt important de l'âge du bronze en ½uvre ont été trouvés à Minster-in-Thanet, et plusieurs établissements de l'âge de fer sont également remis à la lumière [Frank W. Jessup,Kent History Illustrated, Kent County Council, 1966].
Comme leurs prédécesseurs, les Romains traversèrent la mer pour envahir l'Angleterre. Jules César est venu en premier, brièvement, en 55 et 54 avant notre ère; cent années plus tard, Claude a envoyé quatre légions en Grande-Bretagne, où les Romains devaient rester pour les quatre cent prochaines années. Pendant ce temps, le port de Richborough, de l'autre côté de la Manche sur le détroit du Wantsum, en est devenu l'un des principaux ports. Après l'éclatement de l'Empire romain et le départ de la Grande-Bretagne des troupes et de l'administration romaine, d'autres envahisseurs suivirent bientôt [A.L.F. Rivet & Colin Smith, The Place-names of Roman Britain, Batsford Ltd, London, 1979-1982].
L’île de ThanetVortigern, roi des Bretons, ayant été attaqué par les Pictes demanda une assistance. Parmi eux, les Jutes Hengist et Horsa, il les aurait récompensés avec l'île de Thanet en échange de leurs services. Comme le passage de l'Historia Britonum en témoigne :
"Puis vint trois navires, poussés à l'exil d'Allemagne. En eux se trouvaient les frères Hengest et Horsa ... Vortigern les accueillis et leur remis l'île qui dans leur langue est appelée Thanet, en breton Ruoihm."
Un site sur l'île semble correspondre à leur lieu d'arrivée, Ebbsfleet qui est un hameau près de Ramsgate, au Kent , à la tête de Pegwell Bay. Historiquement, c'était une péninsule sur la côte sud de l' île de Thanet , marquant l'extrémité orientale de la Manche dans le détroit du Wantsum qui sépare Thanet du reste du Kent. Comme la Pegwell Bay était un port naturel sur la côte anglaise le plus proche de l'Europe continentale, Ebbsfleet a toujours été lié à des arrivées en provenance d'Europe.
Selon la Chronique anglo-saxonne, il est également le site du débarquement effectué par les "Saxons" au 5ème siècle, une entrée qui stipule que Hengist et Horsa , à l'invitation de Vortigern , roi des Bretons, débarquèrent en 449, à la fleot Ypwines, généralement supposée être Ebbsfleet. Leur arrivée est commémorée par un monument sous forme de drakkar et une réplique de la côte à Cliffsend. La bataille de Wippedesfleot entre les Britanniques et les "Saxons" en 465 est considéré comme ayant eu lieu à Ebbsfleet. Il est associé également avec la réintroduction du christianisme avec Augustin en 597 [A.D Mills, Oxford Dictionary of British Place Names, Oxford University Press, 1991-2003].
Pendant tout ce temps l'île resta une île. Le détroit du Wantsum a permis aux bateaux de naviguer entre le continent et l'île dans des eaux calmes.
J'espère avoir été instructif. La prochaine fois nous verrons la ville de Lympne.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.171.74) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 29 octobre 2010 04:09

  • Précédent
  • 1 ...
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • ... 61
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile