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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Zénobie, reine de Palmyre

Je vais vous parler aujourd'hui de Zénobie, reine de Palmyre, la Cléopâtre orientale. Femme forte et intelligente, elle est à l'image des femmes qui ont fait l'histoire. Découvrons ce personnage très intéressant.

Zénobie est née à Palmyre, en Syrie, au troisième siècle, d'un père syrien et citoyen romain et d'une mère d'origine probablement égyptienne. On suppose que la mère de Zénobie était égyptienne, car Zénobie connaissait bien la langue et la culture égyptiennes antiques. Son père, Iulius Aurelius Zenobius (Zabaii ben Selim en arabe), était un chef de tribu. A sa naissance, Zénobie reçut comme prénoms Iulia Aurelia Zenobia. Chez les Arabes, elle est connue comme Zenowbiya Bath Zabbai. Zénobie ne se fera appeler Septimia Bathzabbai Zenobia qu'après avoir épousé Septimius Odenath. Elle prétendait être la descendante de la famille royale d'Emese ou Homs en arabe, ce qui est attesté, de la reine de Carthage Didon ou Elyssa, et de la reine d'Egypte Cléopâtre VII. Les deux dernières références ne sont pas été attestées mais elles auraient permis à Zénobie de légitimer sa conquête de l'Egypte. On dit de Zénobie qu'elle était très belle. On la décrit en effet comme une belle femme au type méditerranéen. Elle avait, parait-il, de très belles dents blanches étincelantes comme des perles, un teint mat et des yeux noirs et brillants comme des miroirs. On la disait également dotée d'une voix mélodieuse. Zénobie était polyglotte : elle parlait couramment l'araméen, le grec, l'égyptien et le latin. Elle appréciait beaucoup les auteurs et philosophes grecs tels qu'Homère et Platon. Plus insolite, on dit qu'elle aimait boire et chasser le gibier !
En 258, le roi de Palmyre Odenath Septime épouse Zénobie en secondes noces. Il a déjà un fils issu d'un premier mariage, nommé Hairan. Huit ans après son mariage, vers 266, Zénobie donne naissance au second fils d'Odenath, Vaballathus ou Wahballath en arabe. Le fils de Zénobie hérite, comme le veut la tradition bédouine, du prénom de son grand-père paternel Wahballath, qui signifie "don de la déesse".
"Elle se disait descendue des anciens rois macédoniens qui régnèrent en Égypte : sa beauté égalait celle de Cléopâtre, et elle surpassait de bien loin cette princesse en valeur et en chasteté. (...) Zénobie était encore la plus belle des femmes. Elle avait le teint brun, les dents d'une blancheur éclatante, une voix forte et harmonieuse, et de grands yeux noirs, dont une douceur attrayante tempérait la vivacité. L'étude avait éclairé son esprit, et en avait augmenté l'énergie naturelle. Elle n'ignorait pas le latin ; mais elle possédait au même degré de perfection le grec, le syriaque et la langue égyptienne."
Aucune représentation avérée de Zénobie n'a été retrouvée : on ne connaît de son visage que des effigies à l'avers des monnaies, mais il s'agit de représentation conventionnelle. C'est le portrait d'une femme mi-grecque, mi-arabe, qui a bénéficiée d'une éducation digne d'un noble romain. Elle avait étudié le grec avec le philosophe Longin, dont elle fit son conseiller. Elle comptait parmi ses amis l'évêque hérétique d'Antioche, Paul de Samosate. A sa beauté et son intelligence, elle alliait un caractère affirmé. Comme son mari Odénat, elle appréciait les plaisirs de la chasse aux grands fauves (lions, panthères, ours) et n'hésitait pas à mener les campagnes militaires à la tête de son armée.
"Elle haranguait la foule à la manière des empereurs, casque en tête et revêtue de pourpre". Aurélien écrivit à son sujet : "Ceux qui disent que j'ai vaincu qu'une femme ne savent pas quelle femme elle était, à quel point elle se montrait rapide dans ses décisions, persévérante dans ses projets et énergique face aux soldats."

En 267, le roi de Palmyre Odenath contrôlait une bonne partie de l'Orient romain. Il avait repoussé les Perses au-delà de l'Euphrate, les poursuivants même jusqu'aux murs cyclopéens de leur capitale Ctésiphon. Il s'était également débarrassé des Macriens, ces usurpateurs qui avaient eu les yeux plus gros que le ventre en voulant détrôner l'empereur de Rome alors qu'ils auraient pu, comme Odenath, se contenter de l'Orient.
En récompense de cette modestie (et aussi, il en faut le dire, par crainte de s'aliéner ce dangereux allié), l'empereur Gallien avait couvert l'ancien roitelet arabe de Palmyre de titres ronflants. Il l'avait bombardé "Dux romanorum" (chef des Romains), et "Corrector totius orientus", (co-régent de tout l'Orient.)
Cependant, cette ascension rapide, tant de l'homme que de son royaume, n'avait pas manqué de faire des mécontents. Odenath fut assassiné, ainsi qu'Herodianus, son fils aîné, tous deux victimes d'une obscure conspiration domestique dont, peut-être, sa seconde épouse Zénobie tirait les ficelles.
Zénobie était aussi une femme d'ambition. Son caractère et sa destinée n'est pas sans rappeler Cléopâtre. Elle régna de 266/67 à 272 apr. J.-C. Elle fit exécuter l'assassin de son mari. Zénobie revendiqua la double titulature de son défunt mari, mais le sénat romain répugna à lui accorder en raison de la rumeur qui l'accusait d'être le commanditaire du meurtre d'Odénat, tant son appétit du pouvoir était visible. La reine Zénobie chercha à affirmer très tôt son indépendance en profitant de l'affaiblissement de l'empire romain de nouveau malmené par les invasions des Goths, des Francs et des Alamans.

Elle fit de Palmyre un foyer culturel brillant du Proche-Orient, attirant artistes, rhéteurs et philosophes, dont le célèbre Longin d'Émèse. Elle portait le titre de reine, non pas "reine de Palmyre", titre qui n'est jamais attesté et qui n'aurait aucune raison d'être car Palmyre ne fut jamais un royaume pendant toute son histoire connue; mais elle était reine car son époux, Odénat, avait pris le titre de "Roi des rois", revendiquant la couronne des rois perses après avoir vaincu ceux-ci plusieurs fois en Syrie et en Mésopotamie.
Autoritaire et habile, elle profita de l'incapacité des empereurs romains à défendre la Syrie contre les Parthes et de l'anarchie régnant à la tête de l'Empire. En 268, à la tête de son armée, composée d'archers et de méharis, elle partit envahir l'Égypte en se prétendant descendante de Cléopâtre. Dans les faits, il s'agissait de contrôler le commerce venant des Indes par la Mer Rouge alors que les Sassanides étaient maîtres de l'Arabie. En 271, son armée s'empare d'Antioche. Désormais, Zénobie dominait la Syrie et l'Orient : les provinces romaines d'Arabie, d'Arménie et de Perse lui ayant fait allégeance. se faisait appeler "illustrissime reine" puis prit le titre de Septimia Zenobia Augustiaen en 270 après ses conquêtes territoriales. Ses trois fils reçurent une éducation romaine afin de les préparer à l'administration du royaume. Elle fit frapper à Alexandrie des pièces de monnaie à son effigie et à celle de son fils aîné Wahballat.
Ses trois fils reçurent une éducation romaine afin de les préparer à l'administration du royaume. Elle fit frapper à Alexandrie des pièces de monnaie à son effigie et à celle de son fils aîné Wahballat.

Face à l'arrivée en Occident d'un nouvel empereur énergique, Aurélien, elle tenta de négocier avec lui afin d'associer son Vaballath au nouvel empereur (monnaies émises en Égypte aux deux noms). Mais Aurélien refusa et décida de mettre un point d'arrêt aux activités de Zénobie. En Égypte, des troupes romaines restées fidèles finirent par chasser les troupes palmyréniennes.
Au même moment, Aurélien entreprit lui-même une expédition, et remporta plusieurs succès sur les troupes de Zénobie en Asie Mineure, puis à proximité d'Antioche, enfin près d'Émèse. La route de Palmyre était désormais ouverte et la ville, mise en hâte en état de défense, tomba sans combats. Aurélien fit prisonnière Zénobie (elle avait tenté de trouver refuge au-delà de l'Euphrate). Emmenée à Rome, elle orna peut-être le triomphe d'Aurélien quoique les sources soient très contradictoires sur le sort réservé à Zénobie après la prise de Palmyre. Palmyre redevient ce qu'elle n'avait jamais cessé d'être depuis 19 de notre ère, une cité de l'Empire, malgré une tentative de soulèvement dès le départ d'Aurélien.
La force de caractère de Zénobie ne résista pas à la défaite : elle fit porter la responsabilité de sa révolte sur le dos de ses conseillers pour sauver sa tête que réclamaient les légionnaires. Dans la joie de son triomphe et contrairement à l'usage qui voulait que jamais Rome n'épargnât ses ennemis, Aurélien, fit grâce de la vie à la reine de Palmyre. Zénobie figurera, chargée de chaînes d'or, dans le cortège triomphal d'Aurélien qui eu lieu en 273 ou 274. Il se contenta de lui fixer Rome pour résidence. Il voulut que sa personne fût entourée des égards dus à son rang, défendit à quiconque d'insulter son infortune, car les malheurs qu'elle avait subis suffisaient à la châtier. Il lui accorda même une villa princière à Tibur ou à Tivoli, près de l'ancien palais d'Hadrien, et une pension qui lui permit de vivre décemment.

Zénobie aurait ainsi pu finir ses jours comme une paisible dame romaine dans ce luxe qu'elle aimait tant et où elle retrouvait ses habitudes de Palmyre. Mais elle se lassa vite de son inaction forcée et se laissa entrainer dans un complot fomenté par quelques sénateurs. Mis au courant quelques heures avant que le crime ne soit perpétré, Aurélien ordonna aussitôt l'arrestation de tous ceux qui avaient voulu attenter à sa vie, qui furent immédiatement mis à mort. Quant à Zénobie, après avoir été laissée sans nourriture pendant plusieurs jours dans sa prison, elle fut étranglée par des esclaves. Son corps n'eut point de sépulture.

J'espère vous avoir fait découvrir ce personnage.
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#Posté le mardi 20 juillet 2010 05:13

L'empereur Aurélien

Je vais vous parler aujourd'hui de l'empereur Aurélien. Un empereur qui réussit à rétablir une situation désespérée tant politique qu'économique. Voyons cela de plus près.

Aurélien (Imperator Caesar Lucius Domitius Aurelianus Pius Felix Augustus, Germanicus Maximus, Gothicus Maximus, Carpicus Maximus, Dacicus Maximus, Arabicus Maximus, Palmyrenus Maximus), né vers 207 et décédé en 275, est empereur romain de l'été 270 à septembre 275. Il refait l'unité de l'Empire romain, continue sa consolidation face aux barbares, et entame des réformes religieuses et monétaires qui annoncent celles de la tétrarchie, dix ans plus tard.

Avant d'être porté au trône par les légionnaires de Sirmium, ce provincial, né aux environs de 214 d'une famille assez modeste, avait accompli une fort jolie carrière militaire avant de participer au complot fatal à Gallien (268). Courageux et sévère, les soldats l'avaient surnommé "Main de fer". Il battit les Francs près de Mayence vers 241, il devint consul en 258, repoussa les Goths sous Claude II. Après l'assassinat du fils de Valérien, Claude le Gothique le nomma commandant en chef de la cavalerie, une promotion qui faisait de lui le second personnage de l'armée.
Le pronunciamiento des soldats de l'armée du Danube en faveur d'Aurélien n'empêcha pas Quintillus, frère de Claude le Gothique, et au demeurant fort honnête homme, de faire valoir ses droits au trône. Il se fit même reconnaître empereur par le Sénat romain tandis que l'armée, presque unanime, se ralliait à Aurélien.
Se dirigeait-on tout droit vers une nouvelle guerre civile ? L'inévitable conflit des deux prétendants au trône impérial n'eut pas lieu. Après un court règne (deux mois et dix-sept jours), Quintillus mourut à Aquilée dans des circonstances assez mystérieuses. Dès octobre 270, toutes les rênes de l'État romain étaient donc aux mains de l'austère général balkanique
À l'avènement d'Aurélien, l'Empire romain est encore divisé en trois, la Gaule et la Bretagne obéissent à l'empire des Gaules, et le royaume de Palmyre contrôle la partie orientale de l'Empire. Et si les Goths viennent d'être sévèrement battus par Claude II le Gothique, d'autres Germains menacent encore.

Sans avoir le temps de réaliser son programme politique, les 5 années de son règne ayant été remplies de guerres et de déplacements constants. Il commence la construction autour de Rome d'une nouvelle enceinte solide (le mur d'Aurélien), les attaques de 268-270 ayant révélé que Rome et l'Italie pouvaient être menacées. Elle sera achevée durant le règne de Probus (276 - 282) et de nombreux vestiges sont encore visibles aujourd'hui. Maxence et Honorius, ainsi que quelques autres empereurs, renforcent la muraille, notamment en la dotant d'un étage supplémentaire.
Il parvient à repousser tous les envahisseurs et bat à Pavie en 271 les Vandales et les Juthunges qui ravageaient l'Italie du nord. Une petite partie de Goths est autorisée à s'installer dans l'Empire romain et la Dacie difficile à protéger est abandonnée en 275 : les réfugiés sont autorisés à s'installer en Mésie, dans des secteurs qui reçurent le nom de Dacie ripuaire et Dacie méditerranéenne. AURELIEN revint à Rome et eut à faire face à l'hostilité du Sénat et à une révolte des ouvriers des ateliers monétaires. Il exerce une dure répression contre son atelier monétaire, coupable de fraude par rognage des monnaies.
Aurélien réussit enfin à réintégrer dans l'Empire les régions qui ont fait sécession. En 271, la reine de Palmyre Zénobie prend le titre d'Augusta, ainsi que son fils Wahballat, faisant ainsi sécession. Aurélien mène campagne contre eux de 271 à 273 en Syrie et en Égypte, les bat à Antioche et à Emèse. Palmyre est mise à sac, Zénobie et son fils capturés.
Ayant rétabli la domination impériale sur l'Orient, Aurélien se tourne vers la Gaule en 274. L'empire des Gaules spontanément créé pour défendre la frontière du Rhin n'a plus de raison d'être. Son empereur Tetricus capitule sans résistance près de Châlons-en-Champagne.
En 274, Aurélien peut célébrer un triomphe à Rome, où figurent les captifs vaincus aux quatre coins de l'Empire, donc Zénobie et son fils, ainsi que Tetricus.

Après cette démonstration de force, ces derniers seront traités avec clémence : Zénobie et son fils auraient vécu à Tivoli, l'ancienne reine aurait épousé un sénateur romain. Tandis que Tetricus devient lui-même sénateur et administrateur en Italie.
Aurélien montre de grandes qualités d'homme d'État. Ses réformes prennent place après les grandes campagnes militaires.
Il cherche à remédier à la crise monétaire. Grâce au stock de métal précieux ramené de Palmyre, à la reprise de contrôle des mines d'Hispanie et de Bretagne et à de meilleures rentrées fiscales, il fait émettre une monnaie de bronze argenté de meilleure allure, marquée XXI et parfois nommée l'Aurelianus, en rappel de son nom. Cette monnaie dure une vingtaine d'années jusqu'à la réforme monétaire de Dioclétien.
Il s'efforce en outre de satisfaire aux exigences de la plèbe en améliorant le ravitaillement alimentaire de la Ville (il remplace les distributions de blé par des distributions de pain et y ajoute de la viande de porc et du pain). Dans le même but, il organise les corporations de bateliers du Tibre, de boulangers et de bouchers en liant définitivement leurs membres à leur métier.
Jamais le pouvoir impérial n'a paru aussi affaibli en ce troisième quart du IIIe siècle. Jamais l'accession à la pourpre n'a autant dépendu du hasard et de la bonne fortune des armes.
Aurélien est surtout connu comme l'empereur de la théologie solaire. Il entend refaire l'unité morale de l'Empire autour de Soleil. De même qu'on attribue au Soleil des fonctions de gouvernement du Cosmos conçues à l'image du souverain terrestre, l'empereur devient le protégé de l'astre majeur à la fois dispensateur de vie et garant de la création. Aurélien propose à ses contemporains un quasi-monothéisme ou hénothéisme mais les formes du culte restent très proches du paganisme traditionnel (rites, instauration de pontifes du Soleil). Il décrète et fait célébrer le 25 décembre comme jour de la naissance de son Dieu, Sol Invictus.

Alors qu'il prépare une expédition contre les Perses dans le but de reprendre la Mésopotamie, Aurélien est assassiné à Caenophrurium (actuel Çorlu dans Thrace orientale), en septembre 275, victime de la peur que sa sévérité inspire à son entourage. Tout manquement au devoir est suivi d'une exécution. Eros Mnesteus, un de ses secrétaires, craignant d'être ainsi puni rédige en imitant l'écriture d'Aurélien un ordre d'exécution de plusieurs officiers, et le fait circuler parmi ceux-ci. Abusés, les officiers assassinent Aurélien, pour protéger leur vie. Le Sénat vote la damnatio memoriae de l'empereur, mais le successeur d'Aurélien, Marcus Claudius Tacite, le fait diviniser et fait exécuter les meurtriers du défunt empereur.

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#Posté le mercredi 21 juillet 2010 03:24

La IXe Légion Hispana

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Je vais vous parler aujourd'hui de la IXe légion "Hispana", qu'on a longtemps cru avoir disparu corps et bien en 117 ap. J.C. peu après un affrontement contre les Pictes. Et bien il n'en est rien. Pour vous mettre dans l'ambiance, je vous mets le trailer du film "Centurion" de Neil Marshall de 2010. Regardons cela de plus près.

La IXe légion "Hispana" a peut-être été formée par César en 58 av. J-C., cette hypothèse n'est étayée par aucune preuve épigraphique ou littéraire, elle fut congédiée vers 45 av. J.-C, mais qui, en tout cas, figurait à la bataille de Philippes, d'où le surnom de Macedonica qu'elle porta d'abord. La IXe légion de César fut reconstituée par Ventidius Bassus en 44 av J.-C. Elle eut aussi le surnom de Triumphalis qui rappelle l'entrée triomphale des triumvirs à Rome en 43. Postérieurement elle prit le titre d'Hispaniensis ou Hispana, redevable de ce surnom à ses succès entre 25 et 13 av.J.-C. contre les Cantabres du nord de l'Espagne, qui est courant. Sous Auguste, elle était en Pannonie avec la légion VIIIe et la légion XVe; à la mort de ce prince, elle se révolta comme les autres : on connaît tous les détails de cette sédition. En l'année 20, l'Afrique étant déchirée par le soulèvement de Tacfarinas et la lutte qui en résulta, on fut obligé d'expédier des renforts : la légion IX Hispana confiée à Junius Blæsus s'y rendit de Pannonie. Elle y resta quatre ans et revint dans cotte province en 24, sans que la guerre d'Afrique fût, d'ailleurs, terminée.

Il est probable qu'elle y resta fort peu de temps et que, sous Claude, elle fut envoyée en Bretagne. Elle s'installera à demeure dans l'île à partir de 43 ap. J.-C. Là, en 61, elle prit part à une expédition contre les Bretons et se laissa tailler en pièces, si bien que son effectif dut être complété par 2.000 légionnaires empruntés aux troupes de Germanie. Elle dut aller refaire ses forces dans une forteresse (près de Longthorpe. Là, son effectif fut reconstitué grâce à deux mille hommes des légions rhénanes. Elle fut alors répartie entre les forteresses de Longthorpe et Newton-sur-Trent avant de s'installer, vers 65, dans la forteresse toute neuve de Lindum (Lincoln). En 69, elle fournit des renforts à l'armée de Vitellius; ils furent vaincus avec les autres partisans de l'empereur, à Crémone. En 71, elle fut déplacée de Lindum à Malton (près d'Eburacum - York) et le gouverneur Cerialis prit alors personnellement son commandement pour prendre part à la campagne de pacification dirigée par Agricola. Sous Domitien, des vexillarii de la légion prirent part à une expédition germanique, soit la guerre de 83 contre les Chatti, soit la campagne contre les Suèves et les Sarmates de 88. Les guerres de Trajan en Dacie, nécessitèrent sans doute l'envoi sur le continent de détachements de la IXe Légion Hispana.

La présence de la IXe légion en Grande-Bretagne est attestée pour la dernière fois en 108 ap. J.-C. (marques légionnaires sur des pierres de la forteresse d'Eburacum - York). La neuvième légion disparut d'York vers 120. En 122, elle y fut remplacée par la Légion VI Victrix, venant de Germanie. La fin de l'histoire de la IXe légion est hypothétique : Selon Marguerite Yourcenar (Mémoires d'Hadrien), elle aurait été exterminée par les Calédoniens; cette défaite romaine étant une des raisons qui poussèrent Hadrien à faire construire son fameux "Mur" défendant la Bretagne romaine des incursions des sauvages Pictes et Calédoniens. Mais, cette théorie est largement réfutée et il semblerait que la Neuvième ait connu un tout autre destin. On peut penser que les chroniqueurs Romains ont fait l'impasse sur la défaite puis la disgrâce de la célèbre légion afin de ne pas ternir son honneur et préserver le moral de la population, mais l'hypothèse la plus plausible et que la troupe est envoyée sur de nouveaux fronts comme ce fut le cas à maintes reprises dans son histoire. Mais il est aussi possible que la IXe légion ait été affectée à la défense de mur d'Hadrien, mais dans un secteur dépourvu de maçonnerie, ce qui expliquerait qu'on ne trouve aucune trace archéologique de sa présence... Une autre hypothèse voudrait que cette légion se soit déshonorée dans des combats contre les Calédoniens vers 125, ses soldats survivants étant congédiés sans être autorisés à mentionner jamais le nom de cette légion maudite.

Il est également possible que la Legio IX Hispana devenue la Legio XXII Deiotariana ait été exterminée sous Hadrien lors de la révolte juive de 135 dirigée par Simon bar Kokhba, ou encore plus tard, sous Marc Aurèle, en Arménie ou en Cappadoce (161), ou alors sur le Danube, lors de la campagne que l'empereur-philosophe y mena contre les Chattes (162)...

J'espère avoir été instructif.
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#Posté le mardi 21 décembre 2010 04:44

Modifié le mardi 21 décembre 2010 06:45

La bataille de Teutoburg

La bataille de TeutoburgJe vais vous parler aujourd'hui de la bataille de Teutoburg. Un événement peu connu en France mais célébré en Allemagne : la bataille du Teutoburg, en l'an 9 de notre ère. Regardons cela de plus près.

En 9 de notre ère, l'espace romain paraissait stabilisé jusqu'à l'Elbe. Appelé par un conflit en Dalmatie et Pannonie, Tibère céda la place à Varus. Auguste estima tout à fait opportun de confier la Germanie déjà conquise sur la rive droite du Rhin à un parent, riche d'expérience juridique, Quintilius Varus, afin qu'il l'organisa ; et destina les meilleurs généraux à d'autres fronts, estimés plus difficiles.

Le nouveau légat s'organisa : La conduite du légat, qui prétendit recouvrer les tributs et administrer la justice selon la coutume romaine, contribua à déchaîner la colère des Germains. Il chercha également à séduire quelques Germains, et crut avoir réussit avec un certain ArminiusLa bataille de Teutoburg, l'un des plus éminents principes honorés par Rome; il opprima et humilia les autres, la majorité. Pour marquer la faillite de la politique augustéenne, les partisans de la révolte vinrent justement du «milieu» qui gravitait autour de l'autel de Cologne.

En 9, en retour de l'expédition qui l'avait mené jusqu'à l'Elbe, il tomba dans embuscade (ce ne fut pas une vraie bataille) organisée par Arminius qui avait réussi à unir tout les Germains ou presque. Les Chérusques, les Chattes, les Marses, les Ampsivariens, et les Angrivarii – le suivirent. Le légat refusa d'abord de croire ceux qui dénonçaient la conspiration puis se laissa attirer hors de son camp et tenta de se replier en direction du Rhin à travers une zone de forêts accidentée, trainant un lourd convoi d'impedimenta (Véhicules, bagages, etc., qui ralentissent la marche d'une armée.). Varus n'aurait jamais dû accorder sa confiance à Arminius et il aurait dû envoyer des éclaireurs avant de s'engager dans la passe de Kalkriese. La rencontre eut lieu au Teutoburg, un site qui a été retrouvé et qu'il faut identifier avec Kalkriese, en dépit des réserves de quelques chercheurs.

Des découvertes archéologiques récentes notamment des restes d'armes et de squelettes montrent que l'emplacement précis, qui a fait longtemps l'objet de discussions, doit se situer près de la colline de Kalkriese à environ 20 km au nord-est d'Osnabrück. Dans ce lieu qui est appelé forêt de Teutoburg, les trois légions (les XVII, XVIII et XIX) de son armée furent attaquées alors qu'elles étaient en ordre de marche. La bataille dura trois jours. Arminius, connaissant parfaitement le terrain, bénéficiant d'un armement léger, et profitant de l'effet de surprise, tendit plusieurs embuscades aux troupes romaines et les défit complètement. Il tua un grand nombre de soldats et fit de nombreux prisonniers.La bataille de Teutoburg Et, fait horrible, il sacrifia aux dieux de son pays, plusieurs prisonniers. Ce fut un véritable carnage. Varus qui se tua de sa propre main, périt avec trois légions, les auxiliaires et les civils qui les accompagnaient, soit quelques 20 000 militaires. Elles ne furent jamais reconstituées.

Le principal résultat de cette défaite fut de provoquer à Rome une peur immense : Auguste voyait des Germains unis envahir la gaule puis l'Italie, et, - pourquoi pas ? – piller Rome. Militairement, il fallait réagir. Malgré cette sévère défaite, Rome ne renonça pas immédiatement à soumettre une partie du pays des Germains.

En 11 et 12, Tibère et Germanicus, un autre prince de la famille impériale, personnage au nom prédestiné, montèrent quelques raids vers l'est. C'est Gemanicus, qui jusqu'en 16 apr. J.-C. reprit la direction de la guerre contre Germains. Puis, il fut relevé de son commandement par ordre de Tibère, qui avait succédé à Auguste à la tête de l'empire un an auparavant. Tibère fixa la frontière romaine le long du Rhin, renonçant à toute expansion vers l'est, mais pour sauver la face, on organisa les territoires le long du Rhin en deux districts militaires nommés respectivement Exercitus Germaniae inférioris et Exercitus Germaniae superioris, «armées de Germanie inférieure et supérieure».

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#Posté le mercredi 05 janvier 2011 04:43

Waldgirmes

WaldgirmesJe vais vous perler aujourd'hui de Waldgirmess qui a permis de voir un début d'urbanisation à l'époque d'Auguste en Germanie. Il faut signaler que Dion Cassius (5, 18, 1) parle d'une polis, de deux agorai et de trois assemblées pacifiques. Quant à Tacite dans ses Annales (1, 59, 6), il évoque de nouvelles colonies en Germanie. Mais on n'avait trouvé aucune trace de ces colonies avant les découvertes d'Haltern et Waldgirmes. Regardons cela de plus près.

On a pendant très longtemps discuté afin de savoir si l'espace entre le Rhin et l'Elbe avait été considéré comme une véritable province romaine sous Auguste («Germaniam pacavi» : «j'ai pacifié la Germanie», dit l'empereur dans son testament), ou seulement comme une zone sous contrôle militaire.
En 1993, on a mis au jour à Waldgirmes, en Hesse, à l'ouest du Rhin, près de Lahnau, entre Wetzlar et Giessen, un site qui jette une lumière nouvelle sur la politique romaine menée en Germanie sous l'empereur Auguste. Il ne s'agit nullement d'un camp militaire – on en a déjà découvert plusieurs par le passé – mais d'une ville. Ce que le nombre réduit d'armes retrouvées et l'architecture caractéristique d'une cité civile viennent étayer. Le site romain de Waldgirmes est un constitue l'une des plus importantes découvertes archéologiques sur la présence romaine en Germanie avant la défaite de Varus.

À Waldgirmes (à l'ouest du Rhin, entre Wetzlar et Giessen), les fouilles ont révélé un établissement romain qui a toutes les caractéristiques d'une ville naissante, d'une «colonia nova», peut-être une ville pour les anciens combattants (colonia) : s'étendant sur 7,7 ha, protégée, comme un camp militaire, par un rempart de terre et de bois et par deux fossés, cette « ville », fondée en 4 avant notre ère, a été abandonnée en l'an 9 de notre ère. À l'exception d'un baraquement militaire, les bâtiments reflètent une véritable architecture civile : des maisons à atrium avec des portiques le long des rues. Toute l'architecture était en bois, seul le forum, au centre, était construit en pierre, ce qui implique une construction faite pour durer ; il y avait dans la cour une ou plusieurs statues équestres, grandeur nature. Particulièrement remarquable sont les indications qui suggèrent que ce site fut considéré par les Romains non pas comme un camp militaire, mais comme un centre organisationnel de développement de la zone. Le complexe ne fut jamais achevé. En l'absence de toute référence historique ou d'inscriptions locales, le nom original du site reste inconnu.

WaldgirmesEn outre, les vestiges de Waldgirmes montrent qu'au sein de cette ville, Romains et Germains cohabitaient en paix et qu'ils avaient établi des relations commerciales. Rome se sentait en territoire conquis. De nombreux objets appartenant à la culture germanique attestent les contacts étroits entre Romains et Germains, un indice fort de la volonté qu'avait Rome de considérer cette région comme une véritable province et de commencer à y édifier une société civile. Autant d'éléments qui témoignent de la rapidité avec laquelle Rome quadrille le pays conquis, le sécurise et y établit des structures qui permettent de le gérer comme une province quasi ordinaire de l'imperium romanum.

Les preuves archéologiques découvertes à Waldgirmes suggèrent le reste d'une partie d'une ville planifiée et de places de marché fondées par les Romains à l'est du Rhin et au nord du Danube, dans le but d'une croissance de la population à long terme dans les centres urbains. Waldgirmes pourrait témoigner de la tentative d'implanter un urbanisme monumental civil en Germanie. Ainsi, une nouvelle phase a suivi la victoire militaire : la nouvelle autorité voulait que les peuples soumis prennent goût aux acquis de la civilisation. Longtemps, les scientifiques ont douté de l'existence d'une telle politique de Rome en Germanie.

J'espère avoir été instructif.
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#Posté le jeudi 20 janvier 2011 04:10

Viriathe

ViriatheJe vais vous parler aujourd'hui de Viriathe. Ses nombreuses victoires et les humiliations infligées aux romains lui vaudront de rester longtemps dans les mémoires hispaniques comme le symbole héroïque de la résistance sans trêve. Regardons cela de plus près.
 
Berger et chasseur, Viriathe vit en Lusitanie, province d'Espagne que les Romains tentent en vain de pacifier au IIe siècle avant Jésus-Christ. Actuellement le professeur Maurício Pastor Munoz, de l'Université de Grenade, affirme que Viriathe «appartenait à une des classes aristocratiques des Lusitaniens, et n'était pas un simple berger, mais un propriétaire de troupeaux de bovins.» Il fait partie des 7 000 lusitaniens vivant sur la rive droite du Tage qui vinrent dans l'espoir d'une distribution de terres fertiles et qui furent anéantis en -149 par le propréteur Servius Galba qui leur avait promis de les établir ailleurs. Viriathe parvient à échapper à la tuerie, gagne les montagnes de la Lusitanie, se fit aimer des masses, sut persuader ses compatriotes de résister face à l'envahisseur romain et rassemble à nouveau une troupe de partisans qui inflige aux Romains, par des coups de main et des harcèlements de guérillas, des défaites successives pendant cinq ans, de -149 à -144.
 
ViriatheEn -147, s'étant fait encerclé par les légions de Caius Vetilius, Viriathe se montre fin stratège et réussit à se dégager puis à défaire les romains. Il devient rapidement le maître de la région des Carpétans et il est reconnu comme roi par l'ensemble des Lusitaniens. Motivés par ce brillant coup d'éclat, les lusitaniens enchaînent les victoires contre le préteur C. Plautius en lui prenant le castro de Segobriga (Castille, Espagne), cité réputée pour la richesse de ses mines. Il défait ensuite Claudius Unimanus (-146) et Gaius Nigidius (-145). Pourtant l'arrivée du frère de Scipion Émilien comme consul de l'Hispanie Citérieure change la donne : Celui-ci provoque les lusitaniens dans la plaine du Guadalquivir et leur inflige une sévère défaite (-144). Viriathe se replie avant de contre-attaquer et de repousser les armées romaines à Cordoue. En -142, Viriathe assiège une place forte nommée Buccia, mais il est repoussé par le consul Q. Fabius Maximus Servilianus. Les victoires du peuple lusitain contre l'envahisseur romain surprend et enthousiasme les peuples celtibères. Ceux-ci commencent à se soulever, en soutien à leurs voisins péninsulaires et initient alors ce qu'on appellera la guerre numantine qui finira seulement en 133 avant Jésus-Christ. avec la chute de Numance. Le conflit est à nouveau terrible et marquera l'esprit romain
 
La Lusitanie est presque entièrement contrôlée par Viriathe et son armée; mais la partie la moins montagneuse de cette province ne résiste pas longtemps face aux moyens militaires considérables que Rome met en ½uvre pour la reconquérir. Viriathe poursuit la lutte et parvient en -141 à enfermer puis à décimer dans un défilé l'armée romaine du consul Fabius Servilianus. Il est maître de la situation. Au lieu de tailler cette armée en pièces, il signa une paix et autorisa les Romains à rentrer dans leur foyer. Viriathe fut déclaré «ami et allié du peuple romain des Quirites» pour cet acte de clémence.
 
ViriatheLorsque Rome apprend l'existence de ce traité, cela est considéré comme humiliant pour l'empire romain et le Sénat décide de déclarer à nouveau la guerre contre les lusitaniens. C'est Q. Servilius Caepio, qui est envoyé et mettra en échec Viriathe. Caepio est renforcé par l'armée de la province du Nord, commandée par Marcus Popillius Laenas. Il entre en Lusitanie en - 140, et avance jusqu'à la région des Vettons et des Gallèques. Viriathe, affaibli, évite la bataille et habilement échappe à son adversaire. Viriathe demande la paix, les Romains exigent la remise de tous les transfuges et celle du beau père de Viriathe. Ils ont tous la tête tranchée ou les mains coupées. Alors, comme pour Carthage quelques années plus tôt, d'autres exigences plus dures arrivent : les Lusitaniens doivent livrer leurs armes. Viriathe se souvient de ses compatriotes désarmés par Galba et refuse. Il le fera assassiner en soudoyant des traîtres qui le tuèrent durant son sommeil -139.
 
Les Lusitaniens, lui font des funérailles solennelles et élisent un nouveau chef de guerre, Tautamus qui conçoit un plan hardi : surprendre et enlever Sagonte. Mais il n'a ni la sagesse, ni le talent de Viriathe et il est attaqué au passage du Baetis et doit se rendre. Les Lusitaniens sont vaincus.
 
J'espère avoir été instructif.
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#Posté le dimanche 23 janvier 2011 07:26

Attila, le fléau de Dieu ?

Attila, le fléau de Dieu ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images sur Attila, roi des Huns qui fit frémir l'Empire Romain d'Occident et d'Orient. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Attila est le roi des Huns (de 434 environ à 453), né en 395, mort en 453. Attila fut l'un des plus grands chefs barbares qui assaillirent l'Empire romain, envahissant le sud des Balkans et la Grèce, puis la Gaule et l'Italie. Attila, personnage mal connu, se prête à toutes les interprétations. Il demeure un héros très populaire en Hongrie où son prénom est porté par beaucoup d'hommes, car les Hongrois se réclament des Magyars, peuple nomade turco-mongol apparenté aux Huns. Les légendes germaniques célèbrent Attila sous le nom d'Atli (en scandinave) ou d'Etzel (en allemand, dans la Chanson des Nibelungen), tandis que l'historiographie chrétienne se souviendra à jamais du «fléau de Dieu». Cela vient de ce que les chroniqueurs chrétiens du Moyen Âge l'avaient surnommé le «Fléau de Dieu». Le fléau est un outil dont se servaient les paysans pour battre les épis de blé et en extraire les grains. De la même façon, selon les clercs de son époque, Attila aurait été envoyé par Dieu pour punir les hommes de leurs péchés et les ramener à lui.
 
Attila, le fléau de Dieu ?Neveu du roi des Huns, Roas ou Ruga ou Rugila, il fut témoin dès sa prime jeunesse de l'ébranlement du monde romain et de l'effervescence continuelle qui agitait l'empire dans la première moitié du Ve siècle. Pour sauvegarder leurs frontières et pour contenir l'extension des peuples barbares déjà installés comme fédérés, les Romains recouraient alors régulièrement aux mercenaires étrangers : les Huns furent appelés dès 425-427 par Aetius, chef de l'armée romaine en Gaule. Les Huns participeront également dans ses interventions contre les Burgondes et les Wisigoths ou encore contre la révolte des Bagaudes. Le grand roi des Huns, Roas, mourut en 434; son pouvoir passa à Bleda, frère d'Attila, mais ce dernier participait également au gouvernement de l'empire nomade. Attila et son frère Bleda héritent donc d'un royaume qui s'étend sans doute des Alpes à la Baltique à l'ouest jusqu'aux abords de la mer Caspienne à l'est. À peine montés sur le trône, ils négocient un traité de paix avec l'Empire romain d'Orient sur lequel ils exerçaient une certaine pression, dans la ville de Margus (auj. Po¸arevac, en Serbie). Les Romains acceptent alors de doubler le tribut annuel versé aux Huns, qui passe à 700 livres d'or.
 
Attila, le fléau de Dieu ?De 435 à 439, Attila tenterait de soumettre les peuples barbares vivant au nord et à l'est de ses territoires. L'Empire d'Orient semble ne pas avoir versé le tribut décidé au traité de Margus. Lorsque ses forces armées sont occupées en Occident et à la frontière orientale de l'Empire, Attila lance donc en 441 une lourde attaque sur le Danube. Il rase des villes importantes, telle Singidunum (Belgrade). Les Romains concluent alors une trêve en 442 et rappellent leurs troupes engagées en Occident. Mais, en 443, Attila reprend ses assauts. Il ravage d'abord les villes du Danube, puis avance à l'intérieur de l'empire vers Naissus (Ni¨) et Serdica (Sofia), qu'il détruit. Il se tourne ensuite vers Constantinople, prend Philippopolis (Plovdiv), défait le gros des troupes romaines dans une série de batailles, et atteint ainsi la mer au nord et au sud de Constantinople. Mais ses archers ne peuvent attaquer les hautes murailles de la capitale. Attila s'en prend donc aux dernières troupes de l'Empire, retirées dans la presqu'île de Gallipoli, et les anéantit. Le traité de paix signé à l'automne de 443 oblige l'Empire à payer l'arriéré du tribut (6000 livres d'or) et triple le tribut annuel de l'Empire d'Orient, en plus de l'obligation d'un versement de 12 sous pour le rachat d'un prisonnier.
 
En 444 ou 445, Attila élimina son frère. Au début de son règne personnel, Attila continua à privilégier la politique orientale.  En 448-449, Attila reçoit Priscos en ambassade et finit par accepter d'évacuer les territoires romains situés au sud du Danube et d'orienter désormais sa politique expansionniste vers l'Empire d'Occident. Priscos a laissé un portrait de son hôte Attila, ainsi qu'une description de sa résidence, située peut-être à l'époque en Valachie. Son récit souligne que les m½urs du roi des Huns et de son peuple étaient moins rudes et moins primitives que l'imaginaire collectif a bien voulu le croire. Situé au centre d'une vaste enceinte palissadée et couronnée de tours enserrant le village de bois qui tient lieu de capitale aux Huns, le palais d'Attila apparaît en effet comme une riche demeure aux boiseries sculptées avec art et au sol recouvert de magnifiques tapis de laine. La magnificence des vêtements, rehaussés de broderies aux couleurs vives, la splendeur de la vaisselle, en or et en argent, la beauté des armes, richement serties de pierres précieuses, tout traduit dans cette demeure un goût du faste qui ne vise qu'à rehausser le prestige et l'autorité d'Attila. Priscos reconnaît, par ailleurs, qu'Attila se distingue non seulement par sa simplicité, mais aussi par un sens politique très avisé, qui l'amène à considérer la connaissance des langues étrangères (le goth, le latin et le grec) comme des instruments essentiels de sa diplomatie. Aussi, faute de les posséder lui-même, Attila s'entoure-t-il de secrétaires originaires de l'orient comme de l'occident de l'Empire romain et donc susceptibles de s'entretenir dans ces langues avec les représentants des peuples et des États voisins.
 
Attila, le fléau de Dieu ?Mais après la mort de Théodose II en 450, son successeur Marcien cessa de s'acquitter de cette contribution forcée. C'est alors qu'Attila se tourna vers l'Occident, se servant d'une intrigue de la cour impériale : Honoria, la s½ur de l'empereur Valentinien III, fut écartée du pouvoir et, en désespoir de cause, chercha un appui auprès d'Attila, à qui elle envoya un anneau de fiançailles. Attila saisit l'occasion lorsque ce projet fut empêché par l'entourage d'Honoria et, se montrant profondément irrité, il se lança dès le début de 451 dans une expédition punitive contre l'empire d'Occident. Sa politique expansionniste vers l'Empire d'Occident, lui avait lui a déjà ménagé par la diplomatie de nombreux alliés. Au premier rang de ces alliés en Occident figurent : les Bagaudes gaulois et leur chef Eudoxe; les Francs, dont un clan aspire à l'empire pour son chef; les Vandales, qui auraient peut-être sollicité son appui contre les Goths.
 
Deux raids marquent alors cette dernière étape du règne d'Attila. La campagne de 451, dont les épisodes sont entrés à jamais dans la légende, montre Attila remonter en plein hiver à la hauteur de Mayence le Danube et le Rhin puis pénétrer dans l'Empire d'Occident, suivant un itinéraire dévastateur qui passait par Cologne, Metz, qui fut incendié le 7 avril, Reims, Orléans défendue par le roi Alain Sangiban et par saint Aignan, pour finir à Troyes. Les dévastations, les prises d'otages et de butin furent tempérées par l'intervention des évêques, défenseurs des cités; l'armée romaine n'attaqua les Huns qu'à la fin juin, lorsque ceux-ci prenaient déjà le chemin du retour. La bataille des Champs catalauniques en Champagne opposa, certes, les défenseurs de la civilisation romaine et les envahisseurs barbares, mais aussi des Germaniques qui avaient choisi leur camp en fonction de leurs intérêts territoriaux. Après cette confrontation extrêmement sanglante, faisant des milliers de victimes des deux côtés, Attila et ses hommes rentrèrent chez eux sans être poursuivis par l'armée d'Aetius.
 
Attila, le fléau de Dieu ?S'étant replié en Pannonie, il y prépare un nouveau raid. La saison suivante (452), les Huns entreprirent une expédition en Italie qui déferle cette fois sur l'Italie du Nord, dont les grandes villes tombent toutes entre leurs mains, mais ils furent arrêtés par une ambassade sous la conduite du pape et ils épargnèrent Rome. Contre un tribut et la promesse d'épouser la princesse Honoria, Attila se retire en emportant le butin (dont les habitants d'Aquilée) pris dans la péninsule. Il porte ses forces sur le Danube, où le nouvel empereur d'Orient, Marcien, refusant de verser le tribut, menace le c½ur de ses possessions. Au printemps de 453, Attila prépara une campagne punitive contre l'empire d'Orient, mais le destin l'en empêcha : il fut victime d'une hémorragie des voies respiratoires pendant sa nuit de noces avec une nouvelle épouse germanique, Ildico.
 
Les funérailles d'Attila marquèrent la fin de l'époque de gloire de l'empire hunnique. Autour du corps d'Attila, exposé sous une tente en soie, les guerriers exprimèrent leur profond deuil aussi bien par des gestes d'automutilation comme la lacération du visage et la coupe des cheveux que par des chants qui évoquaient les hauts faits d'Attila. Il fut inhumé dans un triple cercueil avec ses armes, ses ornements et ses insignes royaux.
 
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#Posté le dimanche 27 novembre 2011 03:39

Modifié le dimanche 27 novembre 2011 04:00

Commode, un empereur fou ?

Commode, un empereur fou ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Commode, un empereur qui s'est vu affubler une image faussée de par sa volonté de faire plaisir au peuple. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Commodus Lucius et plus tard Marcus Aelius Antoninus (161-192) est empereur romain (180-192) de la dynastie Antonine.
 
Dernier souverain de la dynastie des Antonins, Commode a été l'objet de vives critiques de la part des historiens. Il est vrai que son règne contraste avec ceux de ses prédécesseurs sur le trône impérial de Rome par le nombre de crimes odieux dont il aurait été entaché. Mais il convient également de faire la part de la calomnie.
 
Commode, qui perd son frère jumeau, Antoninus Geminus, reçoit une éducation soignée sous l'autorité de précepteurs latins et grecs, avec lesquels il apprend la littérature et la rhétorique. En 166, son père montre qu'il le destine à la pourpre impériale en lui conférant le titre de César, ainsi qu'à son autre fils Annius Verus. À la mort du co-empereur Lucius Verus en 169, Marc Aurèle donne à Commode des pouvoirs officiels d'autant plus accrus qu'il vient de perdre Annius Verus. Il lui confère le titre de Germanicus en 172. En 175, Commode est agrégé dans tous les collèges sacerdotaux et il part la même année pour le Danube où l'appelle Marc Aurèle. Dès lors l'empereur l'associe à ses campagnes militaires. Une décision qui devait mécontenter fortement les sénateurs, d'abord parce qu'ils n'avaient pas été consultés, ensuite parce qu'ils espéraient bien que Marc Aurèle fasse un choix parmi eux (il est vrai que le fils de l'empereur n'était alors âgé que de quinze ans).
 
Commode, un empereur fou ?En 177, Commode est associé à l'Empire avec le titre d'Auguste et en 178 il livre plusieurs batailles contre les Quades et les Marcomans qui menacent les frontières danubiennes. Il triomphe aux côtés de son père et reçoit également le surnom de Parthicus. Il est âgé de dix-neuf ans lorsque son père meurt, en 180, à Vienne. En dépit de ce qu'affirment les historiens, la paix que propose puis que conclut Commode avec les Daces, les Germains et les Iazyges n'est pas honteuse, car elle permet à l'empire de connaître quelques années de tranquillité à ses frontières. Mais si la paix régna à l'extérieur des frontières, elle devait faire rage dans les arcanes du pouvoir. On peut d'ailleurs supposer, sans grand danger de se tromper, que si Commode agit avec une telle rapidité, c'est qu'il désirait concentrer toute son énergie à la lutte intestine qui couvait. Bien lui en prit, ses relations avec les sénateurs et l'aristocratie n'ayant cessé de s'envenimer, notamment après qu'il désigné un Bithynien (originaire du nord-ouest de l'Anatolie) puis un Phrygien (également en Asie Mineure) pour conseillers. Les complots se multiplièrent, avec leurs lots de d'exécutions répressives.
 
Sous le règne de Commode, qui fut heureusement secondé par d'excellents officiers, légats et gouverneurs de provinces, seule, en effet, la Bretagne insulaire se révolte en 183; Ulpius Marcellus en est victorieux et Commode prend le titre de Britannicus. Ce sera plus tard au tour de Pertinax de réprimer une nouvelle insurrection dans l'île en 185. Les Barbares ne faisant que de brèves incursions sans conséquences graves.
 
Commode, un empereur fou ?Commode favorise la plèbe et l'armée et dépense des sommes considérables en donations et en distributions frumentaires. En 189, lorsque le blé vient à manquer, peut-être à la suite d'un complot, il laisse massacrer par la foule le préfet de l'annone Papirius Dionysius et le préfet du prétoire Cléandre. Il institue un édit du maximum pour stabiliser les prix, et cherche également à augmenter l'afflux de blé africain en complément du blé égyptien. À la même époque, Rome est touchée par une maladie pestilentielle, peut-être un retour de la peste antonine.
 
Premier empereur initié au culte de Mithra, il favorisa les cultes orientaux. Il éprouvait une véritable fascination pour les cultes orientaux. Il s'identifia à Hercule et fit frapper de nombreuses monnaies en son honneur. Sur certaines, il porte lui-même les attributs du demi dieu. Il aimait s'affubler d'une peau de lion et d'une massue. C'est dans cette tenue qu'il parut un jour dans l'arène. Il aimait également participer à des venatio et, habile archer comme son modèle Hercule, un jour il décapita  cinquante autruches avec cinquante flèches dont le large fer était en forme de croissant...
 
Commode, un empereur fou ?Sa favorite était Marcia, une concubine chrétienne qui vivait sous la protection de l'empereur et qui l'étendait sur sa communauté. Beaucoup de chrétiens ou sympathisants entouraient Commode, tel Carpophore, l'affranchi égyptien et chambellan Eclectus, le Phrygien Cléandre qui devint son préfet du prétoire, l'esclave Proculus (dont parle Tertullien), et un autre chambellan nommé Prosénès. Il était à ce point attaché à Marcia qu'il l'éleva, suprême honneur, au rang d'Augusta. Marcia obtiendra de lui la grâce du futur pape Calixte, condamné aux mines en Sardaigne par un magistrat local. Car il n'y eut pas, du fait du Prince, de persécutions des chrétiens sous Commode - ce qui n'empêchait pas les «lois néroniennes» d'être toujours en vigueur, même si elles étaient rarement appliquées.
 
Les dernières années du règne voient Commode innover et exalter exagérément son pouvoir : il renomme peu à peu toutes les institutions, et change le nom des mois et renomme même Rome Colonia Lucia Annia Commodiana. De telles nouveautés doivent être jugées très sévèrement par les sénateurs. Sa mégalomanie lui a pourtant attiré les faveurs de la plèbe, lorsque, organisant en de nombreuses occasions des jeux, il descend dans l'arène pour y vaincre des gladiateurs et des fauves. Ce goût pour les jeux morbides de l'amphithéâtre explique la thèse avancée par certains historiens romains, hostiles à sa mémoire, selon lesquels il a été fils de gladiateur (de la même manière que certains textes disent de Dioclétien qu'il a été le fils d'un greffier à cause de ses réformes administratives), ce qui est totalement faux.
 
Commode, un empereur fou ?Après avoir échappé à de multiples tentatives d'assassinat, Commode devait succomber, le 31 décembre 192, après seulement douze ans de règne, d'une conspiration d'officiers inquiets par l'exécution de plusieurs préfets du prétoire, comme Perennis et Cléandre. En effet, ne faisant plus confiance en ses prétoriens, l'empereur avait annoncé son intention de désormais dormir au Ludus Magnus, la caserne des gladiateurs - seul endroit où il se sentit en sécurité. Flairant une épuration de la cour, le nouveau préfet, Q. Æmilius Lætus, prit les devants et, avec la complicité de l'affranchi Eclectus, persuada à sa favorite chrétienne Marcia de le faire empoisonner. Comme il tardait à mourir, un athlète nommé Narcisse, qui était son entraîneur, l'acheva en l'étranglant dans son lit, la nuit du 31 décembre 192 au 1er janvier 193. La légende noire de cet empereur méconnu allait pouvoir se propager... jusqu'au XXIe siècle.
 
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#Posté le jeudi 15 décembre 2011 07:37

Genséric, le maître chanteur

Genséric, le maître chanteurJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Genséric, un grand stratège doublé d'un conquérant habile qui su faire plier Rome. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Genséric ou Geiseric (399 env.-477) est le Roi des Vandales de 427 à 477, et des Alains de 428 à 477, Genséric est né vers 399 sur les rives du lac Balaton et mort le 25 janvier 477 à Carthage.
 
Lorsque Genséric succède à son frère Gundéric en 427, les Vandales, sont approximativement au nombre de 80 000, et étaient installés en Bétique (auj. Andalousie). En mai 428, le roi pense à transférer son peuple en Afrique. Le prétexte lui est donné par l'invitation du gouverneur d'Afrique, le comte Boniface, qui souhaite exploiter la puissance militaire des Vandales dans sa lutte contre le pouvoir impérial suite à sa disgrâce par l'effet des intrigues d'Aetius. Faisant leur chemin vers l'est, les Vandales dévastent tout le littoral méditerranéen, du détroit de Gibraltar jusqu'en Afrique du Nord. Genséric se retourne alors contre Boniface incapable d'arrêter l'invasion et les Vandales purent atteindre Bône en mai ou en juin 430. À l'issue d'un long siège qui vit la mort de saint Augustin, la ville tomba en 431. Le comte Boniface ne pouvant s'opposer à leur établissement, fut rappelé à la cour. Quelque temps après, il écrase les armées unies des empires d'Orient et d'Occident. En 435, Genséric obtient des Romains un foedus, traité d'alliance en vertu duquel les Vandales se voient concéder la Mauritanie ainsi qu'une partie de la Numidie. Ce foedus régularisa en quelque sorte leur installation sur ce territoire.
 
Mais comme les Wisigoths en Gaule, Genséric viola le foedus. Le 19 octobre 439, Genséric s'empare de Carthage par surprise, se libérant ainsi de la suzeraineté romaine et portant un coup dévastateur à la puissance impériale. Les vandales occupèrent ainsi une bonne partie de l'Afrique romaine.
 
Genséric, le maître chanteurPeu satisfait de cette conquête, Genséric voulut accroître sa puissance au niveau maritime. Sa flotte impose bientôt sa suprématie dans presque toute la Méditerranée occidentale, Genséric annexe ensuite les Baléares, la Sardaigne, la Corse et la Sicile. Il fit débarquer ses troupes en Sicile en 440, menaçant ainsi l'Italie, et l'empereur Valentinien III dut négocier avec eux. Aux termes d'un traité signé avec Rome en 442, les Vandales se voient reconnaître leurs nouvelles possessions – Afrique proconsulaire (Tunisie du Nord), Byzacène, portion de la Numidie (Algérie orientale) – et occupent dès lors une bonne partie de l'Afrique romaine. Il organise alors l'Afrique vandale.
 
Genséric occupa ensuite la Corse et la Sardaigne vers 455, puis mis à sac de Rome en 455 et enfin concrétisa la conquête de la Sicile en 468. Genséric se distingue ensuite à nouveau en faisant échec à deux opérations militaires ambitieuses visant à le renverser, conduites par l'empereur Majorien (457-461) en 460 et le futur empereur (475-476) Flavius Basiliscus (mort en 477) en 468. Il avait détruit la flotte de reconquête byzantine en 468 et imposa à l'Empire d'Orient la reconnaissance de ses possessions : Afrique, Corse, Sardaigne, Sicile et Baléares.
 
En 477, Genséric est remplacé sur le trône par son fils Hunéric. La mort de Genséric, en 477, mit fin aux visées expansionnistes des Vandales en Italie, leur flotte n'en demeura pas moins maîtresse de la Méditerranée occidentale pour de nombreuses années.
 
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#Posté le mardi 27 décembre 2011 04:24

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