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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Hypatie

HypatieJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Hypatie, une femme de tête versée dans la science qui eu le malheur de déplaire à Cyrille d'Alexandrie. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Hypatie (370-415) est une mathématicienne et une philosophe, né à Alexandrie. Elle était la fille de Théon qui fut un mathématicien et un philosophe également, auteur de scholies sur Euclide et d'un commentaire sur l'Almageste, dans lequel il suggéra qu'il avait été aidé par Hypatie (sur le 3ème livre). Elle est peut-être la seule femme versée dans les sciences exactes qu'ait connue l'Antiquité.

Après des conférences dans sa ville natale, Hypatie fut finalement reconnu est devint le chef de l'école néoplatonicienne (en 400). Sa grande éloquence et une rare modestie liées à sa beauté, conjuguée à ses remarquables dons intellectuels, elle eut un grand nombre d'élèves dans son école de philosophie attiré par sa beauté et son intelligence. Parmi eux se trouvait Synésius de Cyrène (410), évêque de Ptolémaïs, qui possédait plusieurs lettres d'elle, pleine d'admiration et de respect chevaleresque, qui existent encore.
 
HypatieElle commenta, dans des ouvrages malheureusement perdus, les écrits mathématiques de Diophante et d'Apollonius; elle édita et commenta les Éléments d'Euclide; elle écrivit aussi un «canon astronomique» et savait fabriquer des appareils scientifiques (planisphère, hydroscope), ainsi qu'en témoignent les lettres et ouvrages de son disciple Synésius de Cyrène. Sa doctrine semble se situer dans la tradition de Plotin et de Porphyre.

Les historiens anciens insistaient sur le fait que, malgré sa beauté, elle resta vierge toute sa vie. Son genre de vie présente des traits qui tiennent pourtant de l'impudeur très probante que versaient les cyniques. Elle parcourait les rues d'Alexandrie en proposant son enseignement philosophique et éteignait l'amour trop passionné d'un disciple en lui montrant les linges tachés de son flux menstruel, une méthode plutôt surprenante mais efficace.

HypatiePeu de temps après l'adhésion de Cyrille au patriarcat d'Alexandrie en 412, en raison de son intimité avec Oreste, le préfet de la ville, il fit assassiner Hypatie par des moines fanatiques chrétiens et par la foule (en mars 415), qui lui reprochait d'empêcher la réconciliation entre le préfet Oreste et le patriarche Cyrille. Elle fut arrachée de son char, traîné au Caesareum (puis dans une église chrétienne), mise à nu, tuée à coups de tessons et mise en pièces. Ses restes sont promenés dans les rues et brûlés. Le plus important parmi les auteurs du crime est aujourd'hui un certain Pierre, un lecteur, mais il semble avoir peu de raisons de douter de la complicité de Cyrille d'Alexandrie. Cette fin tragique est souvent évoquée dans la littérature moderne comme exemple des méfaits de l'intolérance religieuse.

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#Posté le vendredi 10 février 2012 07:22

Spartacus, l'esclave qui fit trembler Rome

Spartacus, l'esclave qui fit trembler RomeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Spartacus, le chef de la révolte des esclaves qui fit trembler Rome et qui devint un héros populaire. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Spartacus (?-mort en 71 avant J.-C.), était le chef de file dans la guerre servile (73-71 avant J.-C.) contre Rome. Il pilla l'Italie avant d'être vaincu et tué dans une bataille rangée.
 
Thrace par la naissance et ancien berger peut-être de sang royal, Spartacus avait servi contre et dans l'armée romaine, qu'il déserta peut être, puis avait conduit des raids de bandits, et avait été capturé et vendu comme esclave. Finalement, il se trouva dans l'école de gladiateurs de Gnaeus Lentulus Batiatus à Capoue.
 
Avec environ 70 gladiateurs, il s'échappa de son école de formation de gladiateurs à Capoue en 73 avant J.-C. et se réfugia sur le mont Vésuve, où d'autres esclaves fugitifs et des travailleurs agricoles de la campagne environnante avaient rejoint le groupe. Après avoir vaincu deux forces romaines dirigées par un propréteur et un préteur, Varinius Glaber et Publius Valerius, en trois missions pointues, les rebelles avaient envahi le sud de l'Italie et la pillèrent. En fin de compte leur nombre augmenta à au moins 70 000. Spartacus, avec l'aide de deux Celtes, Crixus et Oenomaos, les conduisit, forgea un groupe hétéroclite en une force de combat de première classe. Il avait par la suite établi ses quartiers d'hiver à Thurium et à Métaponte en Lucanie.
 
Spartacus, l'esclave qui fit trembler RomeSpartacus défit les deux consuls, Lucius Gellius Publicola et Gnaeus Cornelius Lentulus Clodianus, chargés notamment de l'arrêter avec quatre légions dans des batailles distinctes dans le centre de l'Italie durant l'année 72 avant J.-C., après un engagement mineur au Mont Garganos dans lequel Crixus fut tué, et se fraya un chemin vers le nord dans les Alpes, où il avait pris leur équipement, et avait poursuivi sa course vers la mer Adriatique, en espérant être en mesure de disperser ses soldats dans leur pays d'origine une fois qu'ils seraient hors d'Italie.
 
Mais après avoir défait le gouverneur de la Gaule cisalpine à Modène (Modena), ses hommes refusèrent de quitter l'Italie afin de la piller et de s'enrichir, et ne pouvant plus entretenir son armée, qui s'était accrue (100 000 hommes), il retourna en Lucanie et fit de nouveau de Thurium son quartier général, où il avait encore battu les deux consuls dans une importante bataille dans le Picenum, et avait cherché à croiser ses forces en Sicile, mais avait été contrecarré par le nouveau commandant romain qu'on envoya contre lui durant l'automne 72, Marcus Licinius Crassus, qui ne détenait pas de fonction publique à l'époque. Il recruta six légions supplémentaires et avait pris une position de protection dans le centre-sud de l'Italie.
 
Au début du printemps 71avant J.-C., bloqué par les huit légions de Crassus, Spartacus se replie sur Regium (Reggio di Calabria) malgré une victoire, et divisa son armée; les Gaulois et les Germains furent d'abord vaincus, et cet hiver-là, Crassus avait construit un mur et un fossé entre la pointe de l'Italie pour contenir Spartacus, dont les tentatives de s'échapper en Sicile avec son armée avaient échoué. Spartacus avait franchi lignes de Crassus, mais avait subi deux défaites de ses mains en Lucanie. Il se retira ensuite à nouveau dans le Bruttium (Calabre), où il avait battu deux lieutenants de Crassus qui le suivaient. Encouragé, les hommes de Spartacus le persuadèrent de se risquer dans une bataille importante avec Crassus. Spartacus lui-même fut finalement tué au combat avec 60 000 de ses hommes après une bataille rangée, le reste de son armée fut intercepté par Pompée qui tua 5000 esclaves qui fuyaient vers le nord, et les 6 000 prisonniers restant furent crucifiés par Crassus le long de la Via Appia de Capoue à Rome.
 
Spartacus, l'esclave qui fit trembler RomeSpartacus était apparemment à la fois compétent et humain, il mena une révolte qui inspira la terreur dans toute l'Italie. Bien que son soulèvement ne fut pas une tentative de révolution sociale, son nom avait souvent été invoqué par les révolutionnaires comme Adam Weishaupt à la fin du XVIIIe siècle et Karl Liebknecht, Rosa Luxemburg, et les autres membres de la Ligue allemande de 1916-1919. Les socialistes allemands se disaient "spartakistes" quand ils essayèrent de fomenter une révolution prolétarienne après une résistance opiniâtre à la Première Guerre mondiale. Spartacus luttant contre les Romains avait été un thème populaire parmi les poètes et les romanciers, par exemple, Arthur Koestler avec Les Gladiateurs (1939) et Howard Fast avec Spartacus (1951). Stanley Kubrick avait réalisé le film Spartacus avec Kirk Douglas, sorti en 1960.
 
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#Posté le lundi 05 mars 2012 03:39

Les femmes gladiateurs

Les femmes gladiateursJe vais vous parler aujourd'hui des femmes gladiateurs, des femmes ayant combattues dans l'arène et qui défrayèrent la chronique. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Tous les gladiateurs Romains n'étaient pas des hommes. Les femmes s'étaient aussi battues comme des gladiateurs. C'est une évidence historique qui nous vient d'anciens écrits et épigrammes, d'édits gouvernementaux et d'artéfacts figurés, montrant l'existence de femmes gladiateurs.
 
Les femmes gladiateursLes empereurs Romains Néron (54-68) et Domitien (81-96) sponsorisèrent les combats de gladiateurs qui mettaient en vedette des femmes combattantes. Suétone (69-130) rapporte qu'à une occasion des femmes gladiateur combattaient au flambeau, qui indique que cela pouvait être une attraction principale. Cela ajoute que les femmes gladiateurs étaient de féroces et de respectées combattantes, qui ne se battaient plus simplement pour la titillation sexuelle de la foule. L'idée d'une femme combattant dans l'arène était controversée, en s'accordant à Dion Cassius (163-229), des femmes participaient parfois avec des nains, mais cet événement ne semble pas être une compétition légitime mais plus un entraînement. Il n'y avait pas de combats connus avec des nains dans l'arène, cela doit venir de la mauvaise foi de l'auteur.
 
Ce n'était pas seulement des femmes esclaves ou de faible rang social qui apparaissent dans l'arène, Tacite (66-117) écrit que les femmes de haut rang participaient aussi aux combats de gladiateurs. Le raisonnement est le suivant : les femmes désiraient l'excitation et la notoriété que le combat produisait, car elles étaient déjà riches et n'avaient pas besoin d'argent. Un nombre important de femmes prêtes au combat dans les arènes étaient si grandes que des lois furent crées pour mettre en disgrâce celles qui participaient au combat dans l'arène.
 
Les femmes gladiateursDes sévères édits du gouvernement passèrent afin d'éviter que des femmes combattaient dans les arènes. Un décret du Sénat Romain (senatus consultum) datant de l'année 11 interdisait aux femmes n'ayant pas atteint 20 ans de participer aux combats de gladiateur dans l'arène (ce n'est pas le cas pour les hommes). En 19, un senatus consultum de la vile de Larinium (la moderne Latino) augmentait les pénalités à l'opprobium de l'infamia (la perte d'une partie des droits civils) à une personne, homme ou femme, de haut rang (de rang équestre ou sénatorial) qui prenait par aux événements ou qui combattait dans l'arène. En 200, l'empereur Septime Sévère (193-211) avait banni toutes les femmes de la compétition dans l'arène.
 
En 1996, des archéologues découvrirent un cimetière Romain à Londres. Dans ce cimetière une femme gladiateur, une femme gladiateur avaient été enterrée avec ses armes, ce qui prouva qu'elle était une femme gladiateur. Ces armes incluaient un plat décoré avec un gladiateur tomé au combat et d'autres pièces de céramiques décorées avec les symboles des gladiateurs. Une autre de ces preuves archéologiques est un relief en marbre fait à Halicarnasse qui dépeint deux femmes gladiateurs portant la tenue de gladiateurs, se faisant face et portant l'épée et le bouclier. On trouve sur ce relief, écrit en grec, les noms d'«Amazone» et d'«Achillia», dont les historiens pensent qu'ils sont similaires aux noms de scènes d'aujourd'hui. Une des meilleures preuves de leur participation aux combats de l'arène à partir de ces supports est un poème écrit par Juvénal dans lequel il montra son dégout au fait que des femmes étaient engagées dans un tel 'sport'.
 
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#Posté le mardi 06 mars 2012 07:07

Modifié le mercredi 07 mars 2012 12:05

Le combat entre Priscus et Vérus

Le combat entre Priscus et VérusJe vous mets aujourd'hui ces superbes images en rapport avec le combat devenu mythique entre Priscus et Vérus lors des jeux d'ouverture du Colisée de Rome en 80. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Priscus et Vérus étaient tous les deux esclaves qui avaient gravi les échelons des gladiateurs. Priscus est né esclave en Gaule, à la différence de Vérus qui était né libre. Priscus et Vérus étaient aussi deux amis et des gladiateurs de grande valeur. On racontait que les deux hommes étaient de valeur égale et qu'un duel ne pouvait pas les départager. C'étaient sans doute les meilleurs gladiateurs de l'époque.
 
Le combat entre Priscus et Vérus avait eu lieu le premier jour des jeux pour célébrer l'ouverture du Colisée de Rome en 80. Ces jeux se composaient principalement de combats de gladiateurs, de spectacles d'animaux, et de mise en en scène de batailles navales. Ces jeux avaient contribué à maintenir les foules romaines heureuses, et contribuèrent à faire de Titus, un empereur très populaire à la fin de son règne en 81. À partir de l'époque de Jules César, les combats de gladiateurs servaient à contrôler les foules Romaines. Il satisfaisait leur soif d'action et dirigea ainsi toute la frustration et l'énergie accumulée dans un catalyseur.
 
D'après le poème élogieux de Martial, le spectaculis de ou le Epigrammaton liber, qui est aussi la seule description détaillée d'un combat de gladiateur arrivée de nos jours, le combat entre Priscus et Vérus avait apparemment donné un résultat rare pour l'époque. Habituellement, les combats de gladiateurs prenaient seulement fin lorsqu'un combattant abandonnait. Toutefois, la reddition n'était pas le seul moyen pour mettre fin à la bataille. La Missio était le terme utilisé pour désigner un combattant qui pouvait être libéré de combat dans l'arène. Ce n'était pas un licenciement du service de gladiateur, mais un licenciement pour revenir à la formation.
 
Le combat entre Priscus et VérusLa Missio se produisait de deux manières. La première, était que l'un des participants se rendait, mais on lui donnait un sursis. L'autre possibilité était le tirage au sort. Un tirage au sort pouvait être demandé par la foule ou par les combattants eux-mêmes, souvent avec un geste sans équivoque qui était celui d'abandonner son épée à son adversaire Toutefois, le tirage au sort était vraiment dédaigné.
 
L'affrontement entre Priscus et Vérus avait eu un résultat très inhabituel du fait que les deux combattants furent déclarés vainqueurs et reçurent leur liberté par l'empereur. Il faut dire que les deux hommes faisaient preuve de la même vaillance, de la même adresse, de la même puissance. Aucun d'eux ne voulait laisser la victoire à l'autre et il semblait que les armes ne pouvaient pas choisir le vainqueur. Alors, fait unique dans l'histoire de Rome, Titus se tourna alors vers la foule et lui demanda l'autorisation de déclarer les deux adversaires vainqueurs.
 
Cela donna une ouverture triomphale aux jeux et montra Titus dans une lumière tout à fait positive, suite à un début de règne difficile comme en témoigne l'éruption du Vésuve en 79. Ce combat montra l'équité de Titus dans le respect des règles sur le sort final du combat, et il valorise également les gladiateurs disciplinés, qualifiés, et courageux.
 
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#Posté le mercredi 07 mars 2012 03:20

Les gladiateurs

Les gladiateursJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur les gladiateurs, des combattants qui firent leur gloire dans les arènes romaines. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Les gladiateurs [Lat., combattants à l'épée], étaient une catégorie de combattants professionnels, qui avait effectué des combats entre eux qui avaient généralement lieu dans les amphithéâtres.
 
Les combats de gladiateurs provenaient de l'Étrurie et étaient à l'origine des jeux funèbres. Ils ont été ensuite introduits à Rome en 264 avant J.-C., et ont été d'abord limitée aux funérailles publiques, jusqu'aux jeux funèbre donnés par Jules César en 46 avant J.-C., qui n'étaient que partiellement commémoratifs. Sous l'Empire, la passion pour ce divertissement avait atteint son apogée et avait contribué au déclin de l'art dramatique à Rome. Les combats de gladiateurs, qui avaient eu lieu en le Colisée et dans des centaines d'amphithéâtres à travers le monde romain, avaient atteint leur apogée dans le Ier et le IIe siècle. 5000 paires de gladiateurs avaient combattu dans les jeux donnés par Trajan en 107 après J.-C. pour célébrer la fin de la guerre contre les Daces. Avec l'avènement du christianisme, les jeux des amphithéâtres avaient commencé à tomber en disgrâce. Constantin Ier avait interdit les jeux de gladiateurs, puis ce fut au tour d'Honorius de le faire en 404, mais ils continuèrent néanmoins jusqu'en 418. Leur fin véritable n'eut lieu qu'en 536.
 
Les gladiateursLa plupart des gladiateurs étaient des esclaves achetés à cet effet, des prisonniers de guerre ou des criminels condamnés, même si certains bénévoles se sont portés volontaires pour concourir contre une taxe. Plus tard, les affranchis pauvres demandèrent à vivre comme des gladiateurs, et enfin même les membres des classes supérieures avaient pris part à des combats de gladiateurs en amateur. Ils suivaient une formation rigide dans des casernes impériales (ludi) installées dans les provinces et dans des écoles privés, et certains gagnèrent une immense popularité. Á la fin de l'époque républicaine, un grand nombre furent formés dans les écoles de gladiateurs et étaient engagés par des particuliers, devenant ainsi un danger pour l'ordre public. Les rebelles échappés de Spartacus venaient d'une de ces écoles et menèrent une révolte des esclaves contre les légions romaines en 73 avant J.-C. Les esclaves se sont battus avec succès pendant 2 ans, jusqu'à ce que les troupes romaines conduites par Crassus les coincèrent et les firent disparaître les insurgés dans une bataille dévastatrice.
 
Il y avait plusieurs types de gladiateurs : le mirmillon, qui combattait avec le casque, un bouclier oblong et une épée, et avait eu un poisson pour emblème sur son casque; il avait l'habitude de combattre le rétiaire, qui était légèrement vêtu et armé seulement d'un filet et d'un trident; il y avait aussi le samnite, armés d'un bouclier oblong, d'un casque à visière, et d'une épée, et le thrace, avec le bouclier rond et le cimeterre courbe (un sabre). Le poète Stace mentionne des femmes et des nains parmi les combattants.
 
Les gladiateurs étaient entraînés à se battre entre eux, généralement au nombre d'environ 100 couples, bien que dans les spectacles impériaux, il y avait parfois jusqu'à 5000 paires. Il y avait différents types de gladiateurs, armés et protégés de différente façon. Ainsi un homme lourdement armé, un mirmillon ou un samnite, pouvait être opposé à un rétiaire, qui se battaient presque nus, avec un filet et un trident comme seules armes. Il pouvait aussi être aux prises avec un thrace, qui se battait avec un poignard et un petit bouclier rond. Souvent gladiateurs avaient été employés pour lutter contre les bêtes sauvages.
 
Les gladiateursUn gladiateur ayant été invaincu pouvait recevoir la faveur du peuple une épée de bois (rudis) et un jeton prouvant sa libération du service. Un gladiateur vaincu levait l'index pour demander la grâce des spectateurs. L'image de l'organisateur des jeux levant son pouce ou le baissant et ordonnant ainsi l'exécution est fausse. Ils signifiaient leur décision soit en appuyant leur pouce contre l'index (premere pollicem) comme un signe de bon augure (apparemment), épargnant ainsi sa vie, ou en tournant le pouce vers le haut ou vers le sein (vertere pollicem) pour signifier la mort. Lors d'une exécution, le gladiateur pénétrait la lame par la gorge et la dirigeait vers le centre de la cage thoracique, atteignant directement le c½ur. Vu leur valeur marchande élevée, les combats se terminaient rarement par une mise à mort. Car tout décès de gladiateur devait être dédommagé par le propriétaire du vainqueur.
 
Le professeur Groschmidt a noté que les blessures causées durant le combat (fractures et autres atteintes osseuses, plaies) étaient parfaitement soignées, ce qui indique que les gladiateurs jouissaient de soins d'excellente qualité faisant appel à des techniques avancées comme par exemple la physiothérapie employée de nos jours en orthopédie. Les recherches récentes ont d'ailleurs montré que les gladiateurs avaient une alimentation essentiellement végétarienne, à base d'orge, de fèves et de légumes secs.
 
Les gladiateurs de renom étaient acclamés. Les poètes les chantaient. Leurs portraits apparaissaient sur des bijoux et des vases, et les dames patriciennes les choyaient. Les riches citoyens se les arrachaient pour des combats privés dans leurs villas. Ils servaient souvent de gardes du corps et ils avaient l'occasion de devenir politiquement important. Les gladiateurs portaient aussi un nom de scène vantant leurs qualités de combattants. Beaucoup de gladiateurs gagnaient d'ailleurs fort bien leur vie. Ils avaient souvent femme, enfants et maison.
 
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#Posté le jeudi 08 mars 2012 11:58

Messaline

MessalineJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Messaline, une impératrice romaine devenue célèbre pour sa débauche. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Messaline, en latin Valeria Messalina, également orthographié Messallina (20-48), est la troisième épouse de Claude, un empereur romain, connu pour comportement licencieux et pour inciter les intrigues de cour souvent meurtrières.
 
Arrière petite-fille de la s½ur d'Auguste, Octavie, à la fois par son père et du côté de sa mère, elle était mariée à Claude avant qu'il ne devienne empereur. Ils eurent deux enfants, Octavie (qui devint plus tard la femme de Néron) et Britannicus. L'impératrice Messaline est en fait une parvenue dont l'époux a été hissé par hasard au pouvoir, en 41, par des prétoriens en quête d'empereur. Elle devint éblouie par la situation exceptionnelle qu'elle avait finie par occuper et elle en profita.
 
Les sources soutiennent que Messaline s'allia avec les secrétaires des affranchis de Claude afin de dominer l'empereur et pour satisfaire son avarice et sa luxure. On ne compte plus le nombre de ses amants, qu'elle choisit de préférence parmi les esclaves et les affranchis impériaux. Elle aimait se déguiser en esclave et se prostituer dans les lupanars de Rome. Elle se plaît également à faire proscrire des Romains pour s'emparer de leurs fortunes, elle vend les droits de cité aux plus offrants, et elle négocia également les commandements des légions, les gouvernements des provinces.
 
MessalineRedoutant d'éventuelles rivales, elle fait assassiner une s½ur de Caligula et une cousine de celle-ci, toutes deux célèbres pour leur beauté. En 42, Messaline poussa Claude à condamner à mort un sénateur, Appius Silanus, qui avait méprisé ses avances. Cela exacerba la tension entre l'empereur et le Sénat et avait préparé la voie à un règne de terreur dans lequel de nombreux sénateurs furent exécuté après avoir été dénoncé par Messaline. Juvénal et Tacite renoncèrent à dresser la liste de ses nombreux crimes.
 
Quand elle eu causé la mort, un secrétaire affranchi de Claude, Polybe, les autres affranchis se retournèrent contre elle. Le chevalier, Narcisse, avait réussi à avoir son mise à mort en convaincant Claude qu'elle et son amant, le consul désigné Gaius Silius, qui se proposait de détrôner Claude, avaient fait une cérémonie de mariage publique et complotaient pour s'emparer du pouvoir.
 
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#Posté le samedi 10 mars 2012 04:25

Néron, un tyran ?

Néron, un tyran ?Je vous mes aujourd'hui ces superbes images de Néron, un empereur romain connu pour sa cruauté, mais qui s'avéra être un bon administrateur. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Néron, dans son intégralité Nero Claudius Caesar Germanicus (37-68), est le cinquième empereur romain (54-68), beau-fils et héritier de l'empereur Claude. Il devint tristement célèbre pour ses débauches et les extravagances personnelles. Néron avait choisi une voie politique originale, violemment rejetée par la classe politique romaine.
 
Le père de Néron était le lubrique Gnaeus Domitius Ahenobarbus, cousin de l'Empereur Claude. Et sa mère, Julia Augusta Agrippine, était la s½ur cadette de l'empereur Caligula. Parce que le père de Néron avait été considéré comme un homme faible, Néron ne pouvait plus monter sur le trône. Agrippine se remaria finalement à l'empereur Claude et l'avait convaincu d'adopter Néron comme son héritier, ce qui conduisit Néron à prendre le chemin pour devenir empereur par ses propres desseins, mais cela avait commencé par la débauche de sa propre mère. Agrippine, à travers la manipulation, obligea Néron à se marier à Octavie sous la pression (elle était la fille de Claude, et la demi-s½ur de Néron). Les parents de Néron lui en voulaient pour son droit d'aînesse illégitime et leurs relations étaient plus proches de l'amour - haine. Néron avait plus d'affection pour les masses anonymes que pour ses parents.
 
Néron, un tyran ?Durant sa jeunesse, Néron avait été vénéré comme un juge très compétent qui avait introduit dans plusieurs procès importants son équité et d'efficacité, même si Claude lui avait interdit de le faire en raison de son jeune âge. Néron avait finalement réussi à succéder à son beau-père Claude après qu'Agrippine l'eue assassiné durant l'année 54, elle l'avait intronisé empereur à l'âge de17 ans, ce qui aurait été extrêmement difficile du fait de ses origines douteuses.
 
Après avoir réclamé le trône, Néron donna de l'argent à tous les citoyens durant la célébration de son intronisation. Il avait ensuite supprimé tous les impôts indirects. Comme on pouvait s'y attendre, le public adorait la générosité plus qu'exemplaire de Néron. Néron tenta de réformer le gouvernement corrompu et d'en finir avec la corruption du sénat, mais ses réformes furent bloquées et il rencontra de nombreux conflits. Son hostilité avec le sénat éclata lorsque Néron tenta d'unifier l'Empire romain avec certaines provinces qui s'avéraient gênantes. En revanche, Néron se vantait d'une énorme popularité auprès des citoyens romains, grâce à sa politique généreuse; ses soins pour la diplomatie causèrent des relations troubles envers la Bretagne à propos de Rome afin d'améliorer la situation de la jeune province. Il avait été également très apprécié par les Parthes, qui nommèrent son Empire "le pays de Néron" après sa mort. Ses généraux vinrent à bout de la révolte de la Bretagne en 61, et avec, Corbulon il vint à bout de la guerre d'Arménie en 63, même s'il ne prit pas part aux combats.
 
Néron, un tyran ?Néron avait à se battre entre un Sénat corrompu et sa mère prédatrice qui avaient établi des politiques dans leur propre intérêt. Agrippine ne voyait en Néron qu'un outil pour devenir la mère de l'empereur et de fait le vrai dirigeant de l'Empire. Les conflits qu'il avait eut avec sa mère devinrent plus marqué durant cette période. En conséquence, Néron embaucha un assassin pour mettre fin à son problème maternel avant qu'il ne puisse faire face au Sénat. Mais l'assassinat échoua, et la seule chose qu'il pouvait faire était de disgracier sa mère publiquement, en proclamant que sa propre mère avait essayé de l'empoisonner. L'année 59, fut l'année où la réputation de Néron comme un tyran avait été cimenté et il se débarrassa de sa mère en l'exécutant. Depuis cette année, Néron avait été affligé de maux de tête. Néron semble avoir souffert d'hystérie chronique, un résultat permanent qu'il soignait en tenant une tasse d'argent.
 
Durant cette année là, l'empereur avait rencontré Poppée Sabine, et son influence fut très grande sur lui. La vie de Néron avait prise ensuite un virage radical après son ascension. La femme de Néron, Octavie se suicida. Il épousa peu après sa maîtresse Poppée en 62. Britannicus avait été assassiné en 55 en vue de garantir son influence et il avait ensuite conduit son seul mentor, le philosophe Sénèque, au suicide en 65. La mort de Sénèque affecta Néron profondément, il le considérait comme une figure paternelle. Grâce à ses actions égoïstes, Néron était devenu un monstre envers ses parents, mais il pouvait se vanter de sa popularité auprès des masses.
 
Néron, un tyran ?Il avait créé le "agon Neronianus" (jeux Néroniens) en 60, qui était des jeux sportifs qui avait lieu après les Jeux olympiques grecs une fois tous les cinq ans. Elle se composait de trois épreuves : des concours musicaux et poétiques, athlétiques et des courses de char et il avait ouvertement participé à ces épreuves. Au cours du 19 Juillet 64, il y avait eu un conflit de grande ampleur qui avait au moment de l'incendie de Rome. Les victimes furent réduites à un nombre minimum grâce à la réponse rapide et adéquate de Néron en tant qu'administrateur, et il gagna une immense popularité auprès des citoyens pour s'être bien s'acquitter de ses engagements ultérieurs. Ces mesures furent très appréciées comme «des mesures efficaces face à l'épuisement des limites de l'intellect humain», même par les nombreux historiens qui critiquèrent son ½uvre. Plus tard, il avait construit Domus Aurea, sa nouvelle résidence. Néron, avait besoin d'un bouc émissaire pour l'incendie, il avait choisi de prendre pour cible les chrétiens. Cette persécution avait prise des formes différentes pour les chrétiens, certains avaient été arrachés par des chiens, tués par les fauves, crucifiés, tandis que d'autres avaient été utilisés comme des torches afin d'illuminer les jardins de Néron dans la nuit.
 
Il se débarrassa aussi de l'opposition en multipliant dans les milieux dirigeants romains les suicides et les meurtres lors de la conjuration de Pison entre 65 et 66. Néron tua enfin sa femme Poppée enceinte en 65 d'un coup de pied dans son ventre sous le coup de la colère. Néron épouse ensuite Statilia Messaline, qu'il fait exécuter le 1er mai. Un grave problème avait surgi en 66 : les Juifs de Judée s'étaient soulevés et une guerre très dure avait commencé. Néron envoya contre eux le futur empereur Vespasien qui devait triompher des révoltés.
Néron, un tyran ?Néron, en 67, s'était rendu en Grèce et y avait paru dans les jeux comme chanteur, acteur et aurige; il remporta, bien entendu, tous les prix et proclama solennellement la liberté des cités grecques. Il avait été finalement chassé de sa position au cours d'une révolte en 68, dirigée par Vindex en Gaule. Dans un premier temps, Néron ignora la situation, peut-être avait-il encore confiance en Vindex, l'instigateur de la rébellion. Il est plus probable qu'il souffrait de dépression et qu'il voulait que la situation finisse. Vindex fut vaincu, mais cela incite d'autres rébellions, d'ailleurs le sénat en avait assez de Néron et ne se gêna pas à les soutenir. Le sénat fut si mécontent de la mauvaise gestion de la révolte par Néron qu'il le déclara «ennemi public» et il avait été forcé de fuir Rome. Néron était convaincu que sa politique populaire et sa popularité auprès des gens le protégeait d'être contraint d'abdiquer le trône. Cependant, le peuple romain l'abandonna, après qu'il s'était consacré beaucoup pour eux. Pourtant, Néron ne leur en voulu pas. Il avait finalement décidé de se tuer. Il s'arrêta à plusieurs reprises, après avoir dit "Quel artiste meurt avec moi !" avant de finalement de se planter un couteau dans sa gorge. Après son suicide, un soldat enveloppa délicatement un manteau autour du corps de Néron.
 
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#Posté le dimanche 11 mars 2012 03:17

Modifié le dimanche 11 mars 2012 03:30

Constantin Ier, un empereur chrétien ?

Constantin Ier, un empereur chrétien ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Constantin Ier, qui malgré l'hagiographie était un empereur guerrier et qui su se servir du christianisme. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Constantin Ier, est un empereur romain (274-337), fils de Constance Chlore, qui régna de 305 à 306, et de sainte Hélène. De son vrai nom Flavius Valerius Constantinus, il serait le premier empereur chrétien et le seul empereur qui exécuta son propre fils, il était un général dynamique et réformateur qui fit du christianisme une des religions officielle de l'empire et avait fondé une «nouvelle Rome» qui est devenue Constantinople.
 
En juillet 306, il se fait reconnaître empereur par les troupes de son père, Constance Chlore, en Bretagne. Galère se vit obliger de le reconnaître comme César. Maximien ancien Auguste se brouilla avec son fils Maxence et se réfugia auprès de Constantin. En 308, Dioclétien sortant de sa retraite, nomma Constantin César de Galère, cette position ne lui plaisant pas, il s'octroya le titre suprême d'Auguste. En 310, Maximien qui conspira contre Constantin fut éliminé mystérieusement. Constantin à ce moment-là se plaça sous la protection de Sol Invictus ou Apollon. En 311, pour faire face à l'alliance entre Maximin Daïa et Maxence, il s'allia à Licinius.
 
Constantin Ier, un empereur chrétien ?Contre l'empereur Maxence en Italie, qui était le frère de sa femme, il avait attaqué avec une armée tirée de la garnison du Rhin, pour rapidement conquérir le nord et avancer sur Rome. Il avait gagné ensuite la bataille décisive du pont Milvius (28 Octobre 312), contre Maxence qui se noie, et ses troupes dans le Tibre. Selon la légende, une croix et les mots in hoc signo vinces ("Avec ce signe tu vaincras") lui apparu à cet endroit. Lactance s'est acharné à en faire un symbole chrétien. Pourtant certains pensent, que ce récit ne serait qu'un arrangement chrétien de cette vision. On vit apparaître le chrisme sur les boucliers, sur le casque de Constantin et sur son étendard, le labarum, cela étant attesté par les monnaies dès les années 314 à 317. En fait, c'était des symboles du culte solaire qui continuèrent à figurer sur les monnaies jusqu'en 324-325.
 
En 313, il fit avec Licinius, l'édit de Milan, qui octroya la tolérance envers les chrétiens. Il avait également donné des terres pour les églises et avait accordé des privilèges spéciaux aux églises. Son adoption du christianisme ne sera réelle qu'en 315, et surtout après 317/18, car les monnaies portent des symboles chrétiens qui ont valeur de signum (signe). Plusieurs lois au même moment révélèrent sa sollicitude pour l'Église chrétienne.
 
Constantin Ier, un empereur chrétien ?L'empereur Licinius, le mari de sa s½ur Constantia et son allié contre Maxence, malgré sa victoire contre Maximin Daïa, avait été maintenant chassé des provinces danubiennes en 321 et en 324, lorsque Constantin avait rompu leur trêve, après sa défaite à Andrinople en 324. Constantin, força ensuite le passage du Bosphore et écrasa Licinius près de Chalcédoine (la moderne Kadiköy) le 18 Septembre 324. Leurs relations étaient tendues et ne pouvaient que s'envenimer.
 
Seul empereur à la fin, Constantin vint à Byzance qu'il refonda comme la  capitale impériale (elle avait été officiellement inaugurée le 11 mai 330). Le trésor ample de Liciniuset les biens confisqués à des temples païens avaient été prodigués à la cour impériale, l'armée, et à l'église. Aussitôt, il se trouva pris dans les querelles théologiques acharnés de l'Église primitive et avait convoqué le premier concile ½cuménique, à Nicée en 325, pour tenter de mettre d'accord les partisans de l'hérésie d'Arius et leurs adversaires, afin d'arriver non sans mal à formuler la croyance trinitaire. En contrepartie, on l'accusa d'avoir compris ce concile comme un congrès de philosophes. En 326, il avait tué sa femme Fausta et son fils aîné Crispus pour des raisons qui restent obscures, même si l'on peut penser qu'ils essayèrent d'usurper le trône. Il irrita les Romains, en refusant de participer à un rite païen et n'entra lus jamais à Rome.
 
Constantin Ier, un empereur chrétien ?Tout au long de son règne de Constantin restaura énergiquement l'autorité impériale sur les frontières du Rhin et du Danube. Dans l'Est, il était sur le point d'attaquer la Perse, quand il mourut, il laissa une guerre coûteuse à ses successeurs. L'instrument des succès militaires de Constantin avait été une nouvelle armée mobile, sélectionnée parmi les unités de comitatenses sous le contrôle immédiat de l'empereur, qui avait le soutien des unités frontalières (limitanei) et avait empêché toute rébellion dans les provinces. Les officiers et les généraux étaient maintenant tous des soldats professionnels, et la proportion de Germains et d'autres non-Romains dans l'armée augmenta. Ces réformes militaires, ou plutôt cette évolution qui remonte à plus d'un siècle, donna une nouvelle vie à un empire fatigué.
 
En 331, Constantin rompt avec les philosophes : l'un d'entre eux, Sopatros, sera décapité. Au même moment, il ordonne la destruction des livres du néoplatonicien Porphyre. À la veille de sa mort en 337, il se fera baptiser par un prêtre arien, ce qui veut dire qu'il adhéra à une hérésie. Le même jour, il prendra des dispositions relatives à l'organisation du culte impérial. Ce baptême tardif et son action en faveur de l'Église lui valent d'être vénéré comme un saint par les chrétiens orthodoxes bien que n'ayant pas eu sa vie durant un comportement des plus vertueux.
 
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#Posté le lundi 12 mars 2012 04:47

Modifié le lundi 12 mars 2012 13:55

Hélène, l'inspiratrice de Constantin

Hélène, l'inspiratrice de ConstantinJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Hélène, la mère de Constantin 1er qui eu une très grande influence sur lui. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Flavia Iulia-Helena est très probablement née en l'an 248/9 dans la ville de Drepanum - rebaptisée plus tard Helenopolis - en Bithynie (le nord-est de la Turquie actuelle). Elle décéda à l'âge de 80 ans en 328/9. Elle était une impératrice romaine, qui était réputé pour avoir découvert de la croix du Christ.
 
Hélène était d'une origine sociale médiocre. Ambroise de Milan la donna comme une stabularia, une femme de chambre dans une taverne ou dans une auberge. L'historien de l'église Philostorge la disait comme «une femme commune qui ne différait pas des catins». Autour de l'an 270, elle rencontra Constance Chlore et entre 272 et 274, elle donna naissance à Constantin. Quand Constance devint César en 289 dans la tétrarchie nouvellement formé, il se sépara d'Hélène et pour des raisons politiques épousa Théodora, la fille de l'Auguste Maximien. Dès lors la vie d'Hélène est à ce moment très obscure pour nous.
 
Cette lacune sur nos connaissances de la vie d'Hélène durant cette période dure au moins jusqu'en 306, au moment où à York les troupes de Constance proclamèrent Constantin comme le successeur de son père. Constantin fit d'elle une impératrice douairière, et était pleinement sous son influence. Il est probable que dès cette époque Hélène avait rejoint la cour de Constantin. Les résidences principales de Constantin à l'Ouest étaient Trèves et Rome. Des fresques sur le plafond du palais impérial à Trèves, peuvent représenter Hélène, ainsi qu'une tradition médiévale montra qu'Hélène anima Trèves et ses environs, c'était peut être une indication qu'Hélène aurait vécu dans cette domus (maison) impériale au nord. Lorsqu'en 312, Constantin eu vaincu Maxence dans la fameuse bataille du Pont Milvius, Hélène vint probablement vivre à Rome. Le fundus Laurentus dans le coin sud-est de Rome, qui comprenait le Palatium Sessorianum, un cirque et des bains publics (plus tard appelé Thermae helenae), entra en sa possession. Une partie de ce palais avait été transformé plus tard en l'église de «S. Croce in Gerusalemme». Entre les années 310 et 320, Hélène avait été une personne importante à la cour impériale et à l'intérieur de la dynastie constantinienne. Elle occupa le titre honorifique de Nobilissima Femina et en 324, Hélène reçu le titre d'Augusta.
 
Elle s'était consacré au fils aîné de Constantin, Crispus, qui en fit souverain titulaire de la Gaule, mais une raison mystérieuse au sein de la famille impériale culmina avec l'exécution de Crispus et de Fausta, la seconde épouse de Constantin et la belle-mère de Crispus. Par la suite, l'histoire devint courante sur le fait que Fausta avait accusé Crispus de tenter de la séduire, d'où son l'exécution (326). Fausta, à son tour, avait été dénoncée par l'Hélène pleine de chagrin et avait été exécuté peu après. Immédiatement après la double tragédie, Hélène fait un pèlerinage en Terre Sainte Elle fit fouiller la grotte du Saint-Sépulcre et entreprit la construction d'une basilique à proximité. Elle construisit d'autres églises sur les sites de la Nativité et de l'Ascension, au moins à Bethléem et à Mambé. Une légende tardive lui attribue la découverte de la croix du Christ. Elle mourut en 328/9 avec son fils à ses côtés.
 
Hélène, l'inspiratrice de ConstantinAvant 337, il avait été revendiqué à Jérusalem que la croix du Christ avait été trouvé lors de la construction de l'église de Constantin sur le Golgotha. Plus tard on crédita Hélène de la découverte. Beaucoup de légendes ultérieures furent développés, et l'histoire de l'«invention», ou de la découverte de la croix, fut renforcée par les romans et les confusions avec d'autres Hélène, qui en firent une favorite de toute la chrétienté. L'histoire avait été de nouveau créditée dans le poème du IXe siècle, Elene Cynewulf.
 
Son mausolée, colossal, circulaire, qui s'élève près de Rome sur la via Labicana, est connu sous le nom de Pignattara. On a trouvé non loin un fabuleux sarcophage de porphyre sculpté qui devait être destiné à Constance et à Hélène. L'abbaye de Hautvillers, près de Reims, se vantait, dès le IXe siècle, de posséder ses reliques. Son culte s'est fortement répandu en Angleterre. Elle est fêtée le 18 août.
 
Bien qu'il ait été suggéré que, dès son enfance Hélène avait une grande sympathie pour le christianisme, il est plus probable qu'elle ne se converti qu'après 312 lorsque son fils Constantin commença à protéger et à favoriser l'église chrétienne. Qu'elle était de foi juive, comme l'a suggéré l'Actus Sylvestri - une suggestion prise au sérieux par certains – s'avère peu probable. Il y avait des indications - par exemple sa sympathie pour le martyr de Lucien, professeur d'Arius – qui montre qu'Hélène était favorable à l'arianisme.
 
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#Posté le mardi 13 mars 2012 08:03

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