Articles de taigong788 taggés "fêtes" - Page 13 - Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

La fête des grand-mères : une opération commerciale réussie

Nous allons voir aujourd'hui la fête des grand-mères, qui a eu une origine commerciale avant de devenir une véritable fête. Vous pouvez prendre les images si vous voulez.

La fête des grand-mères a été créée en 1987 par la marque de café Grand'Mère dans une démarche purement commerciale. Il s'agissait en effet à l'époque de faire parler d'elle pour booster les ventes d'une marque qui fêtait ses 20 ans d'existence. Dès le début, elle a alors fait l'objet d'ateliers / concours dans les écoles, de campagnes promotionnelles et elle a été évoquée dans la presse. L'idée a ensuite été reprise par les biscuits "Bonne-Maman". Chemin faisant, la fête des grands-mères est finalement entrée dans les mœurs hexagonales. Un filon pour certains commerçants qui rivalisent d'inventivité pour proposer des cadeaux pour les grand-mères.

Mais contrairement à la fête des mères - dont la date est fixée par le code de l'action sociale et des familles -, elle reste toutefois une célébration officieuse. Chaque année, la date de la fête des grand-mères est normalement fixée, en France, au premier dimanche de mars. En octobre 2008, cette fête a fait l'objet d'une étude sociologique traitant du rôle et de la place des grands-mères dans la société et dans la famille. Une autre étude de 2008 a montré qu'elle avait un impact significatif sur la vente des végétaux d'intérieur.

Comme quoi, une fête qui a été au départ une opération commerciale peut être adoptée par ceux qu'elle visait dans un cadre nouveau et plus amusant.

Merci et bonne fête des grand-mères !

fêtes

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#Posté le dimanche 05 mars 2017 03:13

Le 1er mai 1886 : à l'origine des manifestations syndicales de la fête du travail

Nous allons en ce 1er mai, voir l'origine de la fête du travail. La Federation of Organised and Trades and Labour Unions des États-Unis et du Canada lance en 1884 un premier appel pour une grève générale pour la journée de huit heures, le 1er mai 1886. Le moment n'est pas choisi au hasard car les entreprises américaines entamaient leur année comptable ce jour-là.

Le 1er mai 1886, environ 350 000 travailleurs de quelques 11 562 entreprises tombent en grève pour la journée de huit heures. Chicago, où 40 000 ouvriers débrayent, est paralysée par les grèves pour la journée de huit heures. Près de 250 000 travailleurs entreprennent une marche au flambeau à New York également pour la journée de huit heures. Environ 185 000 des 350 000 travailleurs en grève pour la journée de huit heures obtiennent gain de cause ce 1er mai et les jours suivants.

Du 1er au 4 mai 1886, des ouvriers manifestants à Chicago pour la journée de 8 heures de travail. Le 3 mai 1886, une manifestation pour conspuer les briseurs de grève aux usines Mc Cormick fait 3 morts suite à la charge de la police et l'intervention de l'armée, une autre a lieu le lendemain, et au moment où les manifestants se dispersent une bombe éclate devant les forces de l'ordre et tue 15 policiers. Malgré l'absence de preuves trois syndicalistes sont condamnés à la prison, cinq autres pendus en 1887. Ce sont les martyrs de Chicago.

C'est à Chicago que s'est noué le lien entre le 1er mai et les huit heures de travail. C'est à Paris en 1889, que l'Internationale Socialiste fera du 1er mai une journée de manifestation à travers le monde pour demander les huit heures de travail

Enfin, je vous offre ce cadeau qui est pleinement en phase avec la fête du travail :

Merci !

Histoire, fêtes

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#Posté le lundi 01 mai 2017 07:03

Les allemands fêtent-ils le 8 mai 1945 ?

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les Allemands célèbrent le 8 mai 1945, mais ce jour n'est pas férié et on l'appelle le jour de la Libération du peuple allemand du fascisme hitlérien (Tag der Befreiung des deutschen Volkes vom Hitlerfaschismus), plus couramment appelé le jour de la Libération, célébré le 8 mai afin de commémorer la capitulation sans condition de la Wehrmacht en 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Le «jour de libération» en Allemagne a été établi en 1985 et célèbre la défaite de l'Allemagne nazie et la libération du peuple Allemand par les troupes alliées. On donna à ce jour une teneur positive qui ne renvoie plus à la capitulation et la défaite. Contrairement à la RFA, en ex-RDA, le 8 mai a été célébré entre 1950 et 1966 comme «jour de la libération du peuple allemand du fascisme hitlérien».

Depuis le 8 Mars 2002, dans le lander de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale c'est le jour de la libération du nazisme et la fin de la seconde guerre mondiale. Le 8 mai 2005, Berlin a marqué le 60e anniversaire de la «Journée de la démocratie». Depuis le 8 mai 2015, Brandebourg a mis en place un jour commémoratif officiel. Le lander de Thuringe a ajouté cette date à son calendrier des journées commémoratives.

Il y aussi eu un service commémoratif au Bundestag de Berlin pour se souvenir de la fin de la guerre, où l'historien Heinrich August Winkler a critiqué implicitement le gouvernement qui ne veut pas rouvrir le dossier des réparations, et le président Joachim Gauck a déposé une gerbe au cimetière militaire russe dans l'est de Brandebourg, à Lebus.

Mais le parti Die Linke, très présent dans l'Est de l'Allemagne n'a pas réussi à obtenir que le 8 mai 1945 soit une journée commémorative pour toute l'Allemagne. Dommage.

Merci et bon armistice du 8 mai !

fêtes

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#Posté le lundi 08 mai 2017 07:26

La fête de la mère dans les pays arabes

Le monde arabe célèbre la fête des mères le 21 mars, lors de l'équinoxe de printemps. C'est un jour spécial où les mères d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Qatar, du Yémen, de l'Irak, du Koweït, de la Jordanie, de la Syrie, la Palestine, la Libye, de l'Égypte et du Soudan sont chéries et où on leur offre des cadeaux.

L'origine de la fête des mères dans ces pays provient de Mustafa et Ali Amin deux frères, journalistes égyptiens et fondateurs du journal Akhbaar Al-Yawm, qui instaurèrent en 1943 la fête pour répondre à la lettre d'une veuve qui se plaignait du mauvais comportement de ses enfants qui ne venaient plus la voir alors qu'elle les avait élevés seule, et permettait de se souvenir des mères et de leur bienfait.

Puis le 21 mars 1956, 1er jour du printemps fut voté la 1èrefête des mères en Égypte. Après la mise en prison en 1965 de Mustafa Amin, on tenta de changer la fête des mères en fête des familles, mais cette tentative échoua. Ensuite la fête s'est propagée dans d'autres pays arabes qui reprirent cette date.

Dans ces pays cette fête est consacrée à la reconnaissance et à l'appréciation du rôle qu'ont joué les mères dans l'éducation de leurs enfants. C'est aussi une chance pour les enfants de rechercher la réconciliation et de réparer tout problème relationnel avec leur mère.

Enfin, j'offre ce cadeau pour Maéva, Marie, Jessica et Lucinda en cette fête des mères :

Merci et bonne fête des mères !

fêtes, Cadeaux

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#Posté le dimanche 28 mai 2017 03:26

Le lundi de Pentecôte, un jour de fête nationale en Suède

En Suède, le lundi de Pentecôte (Annandag Pingst) a été remplacé par la fête nationale suédoise (Sveriges nationaldag), anciennement appelée jour du drapeau suédois (Svenska flaggans dag), le 6 juin par une décision du gouvernement le 15 décembre 2004.

On fête ce jour l'accession au trône de Suède de Gustav Vasa le 6 juin 1523 qui marque leur indépendance vis-à-vis de l'Union de Kalmar, et le 6 juin 1809 la Suède s'est dotée d'une nouvelle constitution établissant les droits et libertés du citoyen, qui n'a été modifiée qu'en 1974. En 1893, Artur Hazelius, créateur du Musée de Skansen à Stockholm, a décidé que le 6 juin serait un jour de célébration de la mémoire historique. Cette date est fêtée depuis 1916 en tant que jour du drapeau suédois, puis il est devenu une fête nationale en 1983. Il n'est devenu férié que depuis 2005.

Cette festivité n'est en rien un jour de célébrations populaires, les Suédois hissent surtout fièrement le drapeau suédois dans leur jardin ou leur balcon, d'où le nom du jour du drapeau suédois qu'on donnait autrefois pour la fête. On associe actuellement le pique-nique, le barbecue, les gâteaux et les sandwichs, auxquels on ajoute en plus des drapeaux qu'on agite, de la parole et des chants. Le soir du 6 juin, le roi remet aussi des drapeaux aux corporations dans le parc en plein air de Skansen à Stockholm. 15 000 personnes se tiennent sur le célèbre musée en plein air à Stockholm, inauguré 1891. Le roi invite également le public à visiter gratuitement une grande partie de son château.

Merci et bon lundi de Pentecôte !

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#Posté le lundi 05 juin 2017 03:10

Le jour des pères argentin

En ce jour de fête des pères, nous allons voir aujourd'hui le jour des pères en Argentine qui est célébré le troisième dimanche de juin.

En Argentine, la première célébration du jour des pères a eu lieu le 24 Août 1958, en l'honneur de José de San Martin, considéré comme «Père de la Nation». Des années plus tard, dans les années 60, la date a été changé le calendrier quand il fut décidé que les célébrations ont lieu en juin en alignement des États-Unis.

En Argentine, les enfants préparent le petit-déjeuner à prendre au lit pour leur père qui parfois fait semblant de dormir et attend cette surprise. On passe du temps avec lui, on fait également un week-end en famille, en préparant un barbecue, en voyant un match de football, en allant à la pêche, en faisant un pique-nique familial, ou visiter des lieux inconnus. C'est aussi un jour où l'on fait des cadeaux personnalisés comme des tasses, des chemises et tabliers qui permettent d'augmenter l'activité économique.

Pour les pères qui visitent mon blog, je vous laisse ces deux images en cadeau. Prenez celle qui vous plait le plus :

Tout d'abord, celle qui provient de Clannad :

Ensuite, celle de Naruto :

Merci et bonne fête des pères !

fêtes

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#Posté le dimanche 18 juin 2017 02:51

La Fête-Dieu : une fête aux origines contestables qui a servi à appuyer la Contre-Réforme catholique

Nous allons voir aujourd'hui la Fête-Dieu qui est le nom donné en France à la fête du Saint-Sacrement, instituée en 1264 par Urbain IV pour honorer la présence réelle de Jésus-Christ dans l'eucharistie. Ailleurs, on l'appelle souvent Corpus Christi [«corps du Christ»]. Son caractère populaire a été développé autour de la procession qui suivait la messe.

Elle servait à commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l'eucharistie, plus particulièrement dans sa présence réelle sur celle-ci. Mais l'eucharistie sur la quelle repose la Fête-Dieu était surtout le dîner communautaire où Jésus fait communion avec sa famille au temps de sa passion, à travers son corps et son sang de façon symbolique à travers la nourriture et les boissons offertes. Du point de vue de Jean, le dîner et la croix ont cette dimension d'unité, de rencontre des enfants de Dieu dispersés; le service, la charité, la prière pour l'unité sont l'environnement naturel et l'exigence normale que Jésus a instituée lors de l'eucharistie et envoie une répétition de sa mémoire. La doctrine des apôtres lie l'ensemble de la célébration de la fraction du pain à la réalité de la communauté chrétienne et sa communion d'efforts pour partager leurs biens. Rien de surnaturel n'aurait du exister sur celle-ci.

Durant l'antiquité, la vision de l'Église comme Famille de Dieu, les gens du Seigneur, la communauté ordonnée dans les différents ministères, la sainte Église catholique se fait à travers l'eucharistie. En Occident, au Moyen-âge l'aspect ecclésial de l'eucharistie n'est pas aussi prononcé qu'en Orient. L'attention principale est sur d'autres aspects : la présence, le culte, sacrifices. La même pratique raréfiée de la communion eucharistique est en faveur d'une forme de contemplation de l'hostie. C'est dans ce contexte qu'apparaît la première fois la Fête-Dieu en 1246 quand une commission par l'évêque de Liège Robert de Torote a approuvé la vision de Julienne de Cornillon (1292-1258), religieuse augustine, mystique et prieure du couvent du Mont-Cornillon près de Liège. En 1210, elle eut sa première vision. Elle regarda la pleine lune, et a vu une tache sombre. Elle aurait ensuite reçu la révélation du Christ que cette tâche qui signifiait l'absence dans le calendrier d'une fête spéciale en l'honneur de l'eucharistie. Elle parle de sa vision en 1230, à quelques prêtres, qui demandent l'avis de théologiens, dominicains en particulier. La plupart sont opposés au projet, une telle fête leur semble superflue, et la discussion sur la présence réelle du Christ dans le pain et le vin divise ceux qui croient qu'elle est réelle ou symbolique.

En 1251 le légat du pape le cardinal Hugues de Saint-Cher a ouvert la fête à Liège, qui se tiendra désormais le jeudi après l'octave de la Pentecôte. L'expansion de la fête restera limitée jusqu'en 1261, lorsque Jacques Pantaléon, ancien archidiacre de l'évêché de Liège, accède au trône pontifical sous le nom d'Urbain IV. En 1264, celui-ci la rend obligatoire dans toute l'Église, décision confirmée par le pape Clément V lors du concile de Vienne (1311-1312). Largement acceptée au milieu du XIVe siècle, la Fête-Dieu devient au siècle suivant la principale fête de l'Église. Elle est devenue rapidement l'une des fêtes les plus populaires de l'année liturgique de l'Église. Au début, il n'y avait pas de procession. Les premières informations de cette pratique remontent à 1279, à Cologne. Bientôt d'autres églises lui emboîteront le pas. Dès la fin du XIIIe siècle, rois et princes y prennent part, de même que les magistrats et les membres de guildes ou de corporations. Au XVe siècle, ces dernières assurent traditionnellement des représentations de miracles et de mystères à l'issue de la fête. Pendant la procession, le prêtre portait l'eucharistie au milieu des rues pavoisées et tapissée de pétales de roses par les enfants.

Conséquence du rejet par la Réforme du dogme de la transsubstantiation – à l'exception notable de l'Église anglicane, qui le maintint dans ses Trente-Neuf Articles –, la Fête-Dieu fut supprimée en pays protestants. Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l'eucharistie et voit aussi dans la procession une manifestation de la victoire et la prière de l'action de grâce contre les hérésies contemporaines comme les protestants qui ont unanimement rejeté la transsubstantiation et la nature sacrificielle de l'eucharistie. À partir de 1847, elles posent problème en France puisque lors de ces procession et notamment de la Fête-Dieu, et entre 1877 et 1879, des plaintes se font jour contre des ecclésiastiques qui décoiffent les hommes qui refusent de se découvrir, ou obligent à s'agenouiller au passage du Saint-Sacrement, et protestent contre des piquets militaires à la Fête-Dieu, ce qui obligea les villes à faire des arrêtés d'interdiction des processions à partir de 1879. Les prêtres cherchaient avant tout à y asseoir leur pouvoir et à faire peser de leur poids la religion catholique au détriment des libres penseurs, des protestants et des juifs.

Des incidents éclatèrent entre 1903 et 1904, lors de processions de la Fête-Dieu, on en vient aux mains et pendant celles-ci des anticléricaux chantaient aussi La Carmagnole, on se résolut donc à les interdire, puis en 1927 elles reprirent après que l'Église en France participa à l'effort de guerre et n'obligea plus personne à se découvrir ou à s'agenouiller à leurs passages. Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II (1962-1965), la Fête Dieu est appelée "Fête du Saint sacrement du corps et du sang du Christ". Le sens de la fête a changé puisqu'elle est devenue un appel à approfondir le sens de l'eucharistie et sa place dans notre vie, elle n'est plus centrée sur l'adoration de la présence réelle du Christ. Aujourd'hui, la fête est surtout très présente en Espagne, en Italie et en Pologne, tandis qu'en France elle est moins visible mais présente dans des villages comme au Pays Basque et des grandes villes comme Paris.

Merci !

fêtes, Histoire du christianisme

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#Posté le dimanche 25 juin 2017 03:22

Modifié le dimanche 25 juin 2017 04:00

Le 14 juillet 1941 : une journée de mobilisation pour la Résistance française

Le 14 juillet 1941, les communistes appellent les Français à manifester dans toutes les localités de la France en entonnant la Marseillaise. La BBC appela à manifester et ainsi peut montrer les limites du régime collaborationniste de Vichy. Ces appels seront entendus. Des cortèges d'hommes, de femmes et d'enfants vont déambuler sur les places de leurs villes et de leurs villages, arborant pour certains les couleurs nationales interdites, d'autres le V de la victoire, au son de La Marseillaise et dans une ambiance de communion.

Entre la nuit du 13 au 14 juillet, Marseille fut submergé de papillons tricolores aux couleurs bleu, blanc, et rouge portant l'inscription : 14 juillet. Liberté. Égalité. Fraternité. Vive la République ! Ce travail a été fait par seulement trois personnes : Gaston Deferre, Daniel Meyer et sa femme. Évron, également dans la nuit du 13 au 14 juillet 1941, devant la Kommandantur, cinq jeunes Évronnais remplacent le drapeau nazi, par les drapeaux français et anglais.

À Bayeux (Normandie), des bouquets de fleurs bleus, blancs, rouges envahissent les fenêtres et les commerçants organisent les marchandises de leurs étals pour qu'ils soient aux couleurs du drapeau tricolore. Ce même 14 juillet, des élèves du collège de Joigny (Yonne) traversent la ville en trois groupes, en tête celui des chemises bleues, puis celui des chemises blanches et enfin celui des chemises rouges.

Le 14 juillet à Paris, la police arrête 1667 pour port de cocardes tricolores. Leur porteur demande à la police s'ils sont encore en France. Un cortège de 300 personnes s'est formé place de l'opéra et des bagarres ont éclaté dans les Grands Boulevards, obligeant les soldats allemands à intervenir. Des bouquets de fleurs ont été déposés par les anciens combattants devant les monuments aux morts, la police en a dénombre 2600 à l'Arc de Triomphe de l'Étoile; rue de Rennes, à la Madeleine, rue de Jeanne d'Arc aux Champs-Élysées, mais aussi à Belleville, une centaine d'arrestations ont été opérées. Le succès est certain.

Enfin, le même jour, Hélène Mordkovitch, né en 1918, est une brillante élève devenue une étudiante à la Sorbonne, et l'homme qu'elle rencontra en 1940 et épousa en 1942, l'ancien séminariste Philippe Viannay, fondent le journal clandestin Défense de la France, dont le premier numéro publié dans les caves de la Sorbonne. Il sera diffusé jusqu'à la libération. Désireux de «faire quelque chose», ces jeunes entendaient lutter par le biais de l'information pour agir sur l'opinion publique.

Merci et bon 14 juillet !

Histoire de France, fêtes

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#Posté le vendredi 14 juillet 2017 03:32

L'Assomption de Marie, une croyance à l'origine tardive et aux traditions diverses

Nous allons voir aujourd'hui en cette fête de l'Assomption de Marie d'où vient l'origine d'une telle croyance. Son origine viendrait de la fête de la Dormition qui vient de celle de la Mémoire de Marie qui a pour objet principal de célébrer la maternité divine de Marie célébrée à des dates différentes suivant les régions, mais en Palestine, à Jérusalem notamment, le 15 août, on célébrait la fête de la Mémoire de la Théotokos, ce qui est attesté par la documentation liturgique et homilétique et a donné vraisemblablement naissance à la fête de la Dormition. Elle disparaît à la suite du développement de la fête de la Dormition au VIe siècle et de l'Assomption au VIIe siècle (Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie. Histoire des traditions anciennes, Éditions Beauchesne, Paris, 1995).

Comme nous pouvons le voir à travers cette fête, la mère de Jésus de Nazareth, Marie est l'une des figures fondamentales du christianisme à toutes les époques. Dans le Nouveau Testament, Marie est présentée par son fils comme le modèle du croyant objet de la bienveillance divine, même s'il est en même temps quelque peu réticent à son égard. Le silence se fait sur Marie après le jour de la Pentecôte, où elle reçoit avec les apôtres l'Esprit saint. Pour ce qui est de son sort final, l'imaginaire chrétien comblera cette lacune moyennant un récit qui débute avec la révélation par un ange de la fin prochaine qui l'attend, continue avec une liturgie célébrée par les apôtres rassemblés miraculeusement dans sa maison et s'achève avec la visite du Christ qui amène le corps de Marie au paradis. Ce document composé peut-être vers le milieu du Ve ou le début du VIe siècle survit dans plusieurs rédactions. Mais le plus ancien témoignage de l'Assomption se trouve chez saint Ephrem (306-373) pour qui le corps de Marie n'a pas connu la corruption après la mort. Dans le Transitus Mariae le pseudo-Méliton (Ve siècle) rapporte l'histoire de la Dormition et de l'Assomption. Saint Épiphane de Salamine (315-403) signale qu'on ne sait pas ce qui est advenu de Marie au moment de sa mort (Simon Claude Mimouni et, Sever Juan Voicu, La tradition grecque de la Dormition et de l'Assomption de Marie, Editions du Cerf, 2003 et Philippe Barbarin, Pascal-Raphaël Ambrogi, Mgr Dominique Le Tourneau, Dictionnaire encyclopédique de Marie, Desclée De Brouwer, 2015).

Deux traditions se dégagent à son propos. Tout d'abord, la tradition de Jérusalem sur le tombeau de Marie, tant dans les sources littéraires que non littéraires, le place dans la vallée du Cédron, au pied du Mont des Oliviers, au lieu dit «Gethsémani». Une tradition ancienne mais tardive qui date du VIe siècle. La datation de l'apparition de la tradition du tombeau de Marie permettrait d'une certaine manière de dater l'apparition de la doctrine de l'Assomption. L'association entre la tradition du tombeau et cette doctrine apparaît, en effet, plus évidente si l'on songe que c'est en montrant un tombeau, et tout particulièrement un tombeau vide, qu'on a pu suggérer l'idée que le corps de Marie, et non seulement l'âme, était monté au ciel. Le parallélisme entre l'Ascension de Jésus et l'Assomption de Marie était sans aucun doute un paramètre important dans la mentalité des théologiens du Ve siècle. Ensuite, la tradition d'Éphèse sur la maison et le tombeau de Marie qui vient d'une légende, mentionnée pour la première fois par Epiphane de Salamis au IVe siècle. Tout comme la tradition de Jérusalem, la tradition d'Éphèse comporte deux éléments : le tombeau et la maison, tous deux d'époque récente. Du point de vue littéraire, aucune tradition ancienne ne situe le tombeau de Marie à Éphèse. Jean serait parti à Éphèse après la mort de Marie. Du point de vue archéologique, dans les ruines de l'église d'Éphèse où s'est déroulé le Concile de 431, on n'a jamais décelé aucun vestige relatif ni au tombeau de Marie ni à celui de Jean (Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie. Histoire des traditions anciennes, Éditions Beauchesne, Paris, 1995).

De ce qui ressort des textes à son propos, diverses croyances apparaissent. 1) La doctrine de la dormition sans résurrection. Marie serait morte comme tous les autres êtres humains. Mais son corps préservé de la corruption a été enterré dans un tombeau et son âme attend au ciel la résurrection générale. Cette doctrine de la dormition sans résurrection pourrait être considérée comme la conception la plus ancienne. 2) La doctrine de la Dormition et de l'Assomption. Il s'agit d'un état de transition entre la doctrine de la dormition, plus ancienne, et la doctrine de l'assomption, plus récente. Dans certaines liturgies, comme la liturgie égyptienne ou éthiopienne, les deux sont séparées par un intervalle de 206 jours. 3) La doctrine de l'assomption avec ou sans résurrection. Certains textes affirment que Marie est sortie de son corps, que son âme est montée au ciel, que son corps également a été transféré au ciel après trois jours et, au paradis, le corps et l'âme ont été réunis. Mais il n'est jamais question de résurrection. D'autres textes enseignent que Marie, après son départ de la terre, a été transférée, en corps et en âme au ciel, où elle a été ressuscitée (Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie. Histoire des traditions anciennes, Éditions Beauchesne, Paris, 1995).

Vu que ces traditions sont tardives, qu'est-ce que nous avons d'historiquement fiable ? Tout au plus, nous savons que Marie est morte dans la maison de son fils Jacques à Jérusalem dans les années 40 et son corps fut sans doute mis dans une tombe temporaire dans une cérémonie familiale pour éviter les débordements, puis emmené dans un ossuaire à Nazareth dans la tombe familiale dans une caverne creusée dans la roche sans doute avec les ossements de plusieurs générations de la famille de son mari Joseph.

P.S. : Marie, choisit l'image qui te plait le plus, c'est avec bon cœur que je te l'offre.

Merci et bonne fête de l'Assomption !

Histoire du christianisme, fêtes

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#Posté le mardi 15 août 2017 03:20

Modifié le mardi 15 août 2017 03:36

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