Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.
On fête aujourd'hui la Sainte-Odile, dans toute la France pour éviter de faire doublon avec la Sainte-Lucie qui représente comme elle la lumière, l'Alsace a fêté hier sa patronne. C'est la dernière fête importante avant Noël.
Sainte de l'Alsace, Odile, morte en 720, est particulièrement honorée dans le monastère Saint-Odile, où se tient un pèlerinage connu. D'après ce que nous savons de sûr, Odile de Hohenbourg, née vers 662 à Obernai, et morte vers 720 à Hohenbourg, est une dame de l'époque mérovingienne, fille du duc Etichon-Adalric d'Alsace, mort vers 689, et de son épouse Berswinde ou Behrésinde, fondatrice d'un établissement religieux, près du château de Hohenbourg, sur l'actuel mont Sainte-Odile, créé dans les années 680 avec l'aide de son père. Cet établissement devenu un monastère, elle en devient l'abbesse vers 700. Les bâtiments étant construits sur une montagne, beaucoup de fidèles, notamment les malades, ont du mal à y accéder. Aussi Odile fait-elle construire pour eux un second établissement appelé Niedermünster, c'est-à-dire le «monastère d'en bas». On situe la date de sa mort vers l'an 720.
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires; on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes. En 1946, sainte Odile est proclamée «sainte patronne de l'Alsace» par le pape Pie XII.
Le dimanche 13 décembre 2020 a débuté le jubilé de Sainte-Odile. Ce jubilé doit durer une année entière pour que les fidèles puissent en profiter malgré la pandémie de coronavirus (Covid-19). Elle n'aurait sans doute pas imaginé qu'on la fêterait le 13 décembre, tant d'années après sa mort survenue en 720. Ni que les prières de son monastère seraient un jour dispensées via Facebook, après un confinement dû à une pandémie de coronavirus...
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La tradition de la couronne de l'avent est née en Allemagne en 1839 grâce à l'inventivité d'un pasteur allemand Johan Heinrich Wichern , même si on prêtre son origine à l'Autriche, soit aux luthériens d'Allemagne orientale au XVIe siècle. À l'origine, elle était constituée de branche de sapin, mais de houx et de laurier, et garnie de 4 couronnes que l'on allumait au fur et à mesure que se déroulait les 4 semaines de l'Avent. Certains voient à travers elle, le symbole de la couronne d'épine portée par Christ, ou du temps qui ne s'arrête jamais. Traditionnellement, les bougies sont rouges, couleur du feu et de la lumière. En Suède, elles sont blanches et évoquent la pureté tandis qu'en Autriche, elles sont violettes et symbolisent la pénitence.
En réalité le pasteur allemand ne fut pas si inventif que cela, puisqu'il reprit la vielle tradition de la Sainte-Lucie, puisque la couronne de lumière que ceint sa tête a inspiré la couronne de l'avent. Une couronne remplie de bougies que l'on retrouve en Suède portée par une jeune fille représentant Lucie menant un ch½ur de jeunes-filles habillées de blanc chantant des chants traditionnelles lors de la fête le 13 décembre. L'usage de la couronne ne s'est répandu qu'au XXe siècle, celles «horizontales», originaire de l'Allemagne du Nord sont inspirées de celles de la Sainte-Lucie, portent 4 bougies, une pour chaque dimanche de l'avent. Les «couronnes de Noël» verticales, d'origine anglo-saxonne, signifient l'hospitalité.
Actuellement, s'il existe différentes sortes de couronnes de l'avent, ont peut aujourd'hui en faire soi-même composées de végétaux, en papier ou encore celles qui sont issues de la récup qui permettent de donner une nouvelle vie à des matériaux que l'on possède déjà. Avec quelques éléments en papier découpé, comme des ailes d'anges ou des flocons de neige en papier, il est ainsi facile et rapide de décorer de simples cercles en métal pour créer une décoration de Noël originale.
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Dans les Alpes et une partie de l'Allemagne, les trois jeudis de l'Avent, des groupes de jeunes masqués munis d'instruments de musique, de cornes de vaches, munis de crécelles, passent de portes en portes, qu'ils cognent avec des marteaux et des bâtons pour effrayer les mauvais esprits. Quand ils se font ouvrir leur porte, ils chantent et se font offrir à boire du vin chaud, avec des noix, des noisettes, et des pommes. Parce que le jeudi est le jour de l'Annonciation, il est vraisemblable que ces pratiques sont les réminiscences de la Sainte Famille, qui dut avant la naissance du Christ, mendier un gîte.
On peut aussi rattacher cette tradition à la ronde des Zompagnori du sud de l'Italie, ces derniers vêtus de peaux de bêtes, jouent de la cornemuse, annonçant la prochaine venue de l'Enfant de Dieu. Ou encore aux posadas («auberge» en espagnol), les défilés mexicains mimant Marie et Joseph frappant aux portes de Bethléem et essuyant des refus, qui ont lieu le 16 au soir à partir de la neuvaine, le 24, l'église accueille la sainte famille.
De très anciens jeux masqués, les «Mummers' plays», encore pratiqués en Angleterre à Marshfield (Gloucestershire), représentait la ronde des saisons avec le «Father Christmas». Autrefois, les habitants de Lettonie se promenaient dans les rues, le visage dissimulé derrière un masque d'ours, de cheval, de loup, de chèvre, de nain ou de géant pour effrayer les mauvais esprits.
En Roumanie, dans les villes, on chante dans les maisons des amis. Dans les campagnes, les habitants portent la tenue traditionnelle et se déguisent avec des masques. Chants et danses accompagnent leurs processions. Les hommes s'en vont avec une étoile, et chantent la chanson de l'étoile afin de recevoir des gâteaux ainsi que des noix et des pommes. Les enfants partent dans leur quartier ou village, pour chanter de quartier en quartier. Ils se désignent sous le nom des «colindatori».
Autrefois, dans les campagnes estoniennes, les paysans scrutaient les étoiles et interrogeaient la glace pour y lire l'avenir. Ils croyaient que cette nuit-là, les bons et les mauvais esprits se promenaient. Aussi fallait-il déposer de la nourriture sur la table et laisser le feu dans l'âtre jusqu'au matin.
On peut y rajouter l'autorisation pour les catégories défavorisées de quêter durant les 12 jours qui étaient autorisés pendant l'Ancien Régime. En Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, les femmes pauvres passaient de maison en maison, laissant à leurs donateurs des rameaux verts de gui et de houx, symboles d'immortalité. Ces traditions expliquent aussi pourquoi les enfants entonnent de porte à porte les chants de quête et les Noël attendus, qui a remplacé les bruyants défilés masqués qui continuent en Europe centrale au moment du Nouvel An.
Enfin, en France, dès le début de la période de l'Avent, on chantait des noëls, à l'église, mais aussi chez soi ou dans la rue. A la maison, on cuisinait des petits sablés, des gâteaux secs... tous différents selon les régions, et on commençait à décorer la maison, après l'avoir nettoyée et rangée de fond en comble. Si l'on avait emprunté un outil, on devait le rendre, et aucun travail entamé ne devait rester inachevé. C'est également à cette période, début décembre, que l'on tuait traditionnellement le cochon. On garnissait ainsi les placards de victuailles en préparant une grande abondance de viandes pour les fêtes.
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L'origine du lien entre la neige et Noël pourrait venir du Nord des Alpes, qui au XVe siècle qui représentait des scènes de la Nativité dans la neige dont la plus connue est l'Adoration des mages dans un paysage d'hiver, de Pieter Bruegel, peinte en 1563, où l'événement passe presque inaperçu, dans un coin, voilé par les myriades de flocons tombant sur les villageois affairés, dans laquelle le sacré s'insère dans la vie quotidienne avec un naturel déconcertant, ce qui avait peu de chance d'arriver en Palestine au Ier siècle, mais beaucoup de ces scènes sont sans neige, et cette tradition du Noël blanc pourrait ne remonter qu'au-delà du XIXe siècle.
Mais la tradition du Noël Blanc serait encore plus récente, elle proviendrait de la chanson traditionnelle de Noël d'origine américaine, «Noël Blanc». Elle a été écrite au début des années 1940 par le compositeur Irving Berlin, un immigrant d'origine russe qui, chose intéressante, ne fêtait pas Noël, car il était juif. Son fils, âgé de trois semaines, était décédé le jour de Noël en 1928, donc chaque année le 25 décembre, lui et sa femme visitaient la tombe de leur bébé. Il a écrit "White Christmas" pour une comédie musicale qui s'est finalement transformée en film Holiday Inn en 1942 et a fini par remporter un Oscar pour la chanson.
C'est le chanteur Bing Crosby en compagnie du John Scott Trotter Orchestra et des Ken Darby Singers qui va enregistrer la première version de ce chant. Il a été diffusé pour la première fois lors de l'émission de radio Kraft Music Hall (sponsorisée par la société alimentaire) le 25 décembre 1941. Bing Crosby, alors présentateur, chantait le chant, qui est émouvant, désireux et triste de toute façon, mais surtout à le temps. Pearl Harbor avait été attaqué quelques semaines auparavant. Le single rencontre un fou succès, plusieurs centaines de milliers d'exemplaires se vendent à travers le monde, si bien qu'à la fin de la seconde guerre mondiale, «White Christmas» est devenu le single le plus vendu sur toute la planète.
Je vous mets la version originale afin que vous puissiez l'écouter :
Cette version de 1942, qui n'aurait pris que 18 minutes, était épuisée, selon le KUOW de Seattle. Elle a été constamment demandée par les troupes lors des apparitions de Bing de l'USO à l'étranger, ce qui a donné au chanteur des sentiments mitigés. De toute évidence, ils se sont identifiés aux paroles mélancoliques sur les vacances à la maison. Puis Bing Crosby la chanta à nouveau dans le film Noël Blanc en 1954.
Les paroles nostalgiques évoquent le souvenir d'un Noël d'enfance, avec sapin scintillant et neige d'argent... Ce chant a été repris de très nombreuses fois et adapté dans plusieurs langues, notamment en français (traduction par Francis Blanche), chanté pour la 1re fois par Toni Rossi en 1955, dont je mets un lien sur YouTube pour que vous puissiez l'écouter :
Mais, un Noël Blanc en France, a peu de chances de pointer son nez dans les plaines depuis 2010, mais un retour d'un hiver froid ne rend pas la question impossible, alors qu'en montagne c'est un peu plus sûr.
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Pour l'arbre de Noël, les documents les plus anciens y font allusion pour l'Alsace au XVIe siècle, notamment en 1521 à Strasbourg, avec l'abatage de «mais» à partir de la saint Thomas, le 21 décembre, on trouve une même tradition à Sélestat en 1546, et l'Allemagne au XVIIe siècle, car depuis 1560 les protestants favorisèrent le sapin dans l'Europe protestante, en Allemagne, et en Scandinavie, pas forcément un sapin, mais souvent des buis, une branche de houe ou de conifères. On avait l'habitude d'utiliser d'autres végétaux comme le houx, le lierre et le gui... Et certains avaient la réputation d'agir contre la sorcellerie comme le houx avec ses dents par exemple.
L'habitude de décorer l'arbre de Noël viendrait des mystères médiévaux à partir du XIe siècle, pour évoquer la tentation au Paradis, on accrochait des pommes rouges à un arbre vert. La coutume de l'arbre orné de fruits, de friandises, de joujoux, de brindilles dorées et de lumières s'est ensuite largement répandue dans les pays germaniques au XIXe siècle. Les gâteaux de Noël, dont le nom est dérivé du latin cunoelus, ' petite pointe, clou', qui a donné 'cugnot' ou 'cougnou', qui étaient suspendus aux arbres dans lesquels on voyait leur pointes (étoiles, croissants de lune, c½urs sabots) ont la réputation d'agir contre la sorcellerie.
Les Hongrois accrochent encore des fruits (pommes et noix) puis des gâteaux au miel pour avoir une bonne récolte l'année suivante et mettre du blé germé et un berceau sous l'arbre. Plus communément, ils décorent leurs sapins avec des boules et des papillotes en chocolat. En Roumanie, l'arbre de Noël est toujours décoré avec des noix, des marrons, des noisettes, des bonbons et chocolats emballés dans du papier coloré et des pommes. Le sapin est conservé jusqu'à la Saint Jean, début janvier. La tradition du sapin illuminé connaît un essor entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, avec des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de la quelle flottait une petite mèche placées, ou bien des chandelles simples qu'on nouait autour de l'arbre.
Et l'arbre de Noël ne s'implanta dans les pays catholiques qu'entre le XIXe et XXe siècle, sur le modèle de la reine Victoria et du prince Albert qui installèrent un sapin en 1840 au palais de Windsor introduisant la tradition en Angleterre, même si c'est surtout la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, qui a lancé le rite du sapin à Noël en en installant un à Versailles en 1738, puis c'est Hélène de Mecklenbourg, la duchesse d'Orléans, d'origine allemande qui décora un sapin dans les Tuileries en 1837. La Tradition sera favorisée par des émigrés d'Alsace et Lorraine après la guerre de 1870. Enfin, le sapin de Noël fera aussi son apparition dans la Maison Blanche, aux États-Unis.
Dans l'arbre, des boules en verre remplacèrent les pommes en 1858 à Meisenthal en Lorraine après une grande sécheresse qui affecta les récoltes, prenant l'idée d'un un souffleur de verre de Lauscha (centre de l'Allemagne) en 1847, les branches portaient des hosties et des fleurs en papier, des noix et des objets de paille qui jonchaient le sol des maisons, ainsi que des bougies, douze pour chaque mois de l'année, et plus tard des jouets. Ce n'est qu'à partir de 1880, que des États-Unis provienne les guirlandes électriques. Au XIXe siècle, l'Église considérait cette tradition comme païenne et franc-maçonne et cela jusqu'au XXe siècle. Maintenant, on en voit trôner au sein des églises.
En septembre 2020, Pierre Hurmic, le nouveau maire EELV de Bordeaux, avait déclenché un tollé et quelques railleries (saupoudré de timides applaudissements des Ecologistes) lorsqu'il avait déclaré ne pas vouloir de sapin de Noël en ville. Pourtant, les sapins, cultivés entre 5 et 10 ans avant d'être coupés, séquestrent et stockent le carbone, permettant ainsi de lutter contre les gaz à effet de serre.
Aujourd'hui, on célèbre aussi l'anniversaire de la découverte de la grotte de Chauvet, que l'on doit en 1994, à trois spéléologues, Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire, qui découvrent près du pont d'Arc en Ardèche, une magnifique grotte ornée. Ils ne se doutent pas alors que les fresques qui se présentent à leurs yeux ont été peintes il y a 36 000 ans.
Les artistes de la période aurignacienne (entre 37 000 et 29 500 ans) ont réalisé un chef-d'½uvre absolu sur les parois de la grotte Chauvet-Pont d'Arc, en Ardèche : plus de 1000 figures magistralement peintes et dessinées, les plus anciennes connues à ce jour, dont 442 animaux saisissants de beauté (quatorze espèces différentes, notamment des chevaux, des lions, mais aussi des animaux préhistoriques, comme le rhinocéros laineux et le mammouth). La galerie la plus profonde présente par ailleurs des représentations du corps humain, ou encore des séries abstraites de points rouges. Ce bestiaire ancestral témoigne de la culture et de la vie d'une civilisation très ancienne, maîtrisant le feu et aimant la musique. La galerie la plus profonde présente par ailleurs des représentations du corps humain, ou encore des séries abstraites de points rouges. La grotte abrite également des empreintes humaines et quelque 4000 fossiles préhistoriques. Un trésor artistique et préhistorique sans pareil, récemment inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco. Une chute de pierres scellant l'entrée de la grotte 10 000 ans après a entraîné une parfaite conservation des peintures et gravures sur les murs de calcaire.
Fouillée entre 1996 et 2002 par une équipe pluridisciplinaire sous la direction de Jean Clottes, puis sous celle de Jean-Michel Geneste qui lui succéda et celle de Carole Fritz depuis 2018, elle ne sera jamais ouverte au public. Sa restitution, la Caverne du Pont-d'Arc dont la construction est entreprise en 2012 par la région Rhône-Alpes avec des spécialistes de la préhistoire, mais aussi un artiste contemporain, le peintre et sculpteur catalan, Miquel Barceló, car elle était décrétée trop fragile pour accueillir du public, la grotte Chauvet elle sera ouverte pour le public en 2015. En raison de la crise sanitaire ce site est fermé et ce jusqu'à nouvel ordre.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.
Les marchés de Noël, dont celui de Vienne est attesté en 1228 sous le nom de «marché de Saint-Nicolas», se multiplient notamment entre le XIVe et XVIe siècle grâce à l'Allemagne et l'Alsace, avec des marchés qui sont aussi à l'honneur de saint Nicolas, mais l'origine du marché de Noël, vient de "Christkindel", s'inspirant d'une déesse païenne qui s'appelait Berchta, qui venait la nuit de Noël emmener les enfants mourant au ciel, mais la remplaça très vite pour donner des cadeaux aux enfants et devenir une présence christique permettant de se débarrasser de cette déesse païenne un peu trop envahissante. Brechta devint plus tard Frau Berchta au XVIe siècle, pour remplacer saint Nicolas, puis on passa à la Christkindel, entre le XVIe et XVIIe siècle, afin de récompenser les enfants en l'absence du grand saint peu prisé par les pasteurs protestants.
Pour le marché de Noël, la 1re tradition écrite date seulement de 1434 sous le règne de Frédéric II de Saxe, à Dresde avec le "Striezelmarkt", puis au XVIe siècle, les marchés de Noël furent rebaptisés "Christkindlmarkt" (marché de l'enfant Jésus) pour éviter de mettre en avant le culte des saints comme Barbe, Nicolas ou Lucie en terres protestantes. Puis, ces marchés se développèrent se développèrent dans l'Est de la France, dont le 1er est signalé à Strasbourg en 1570 le dédiant dorénavant à l'Enfant Jésus au "Christkindel" après une décision du conseil municipal le 22 décembre. Ce n'est qu'à partir de 1870 que les marchés arrivèrent en France suite à l'émigration de nombreux alsaciens suite à la guerre franco-prussienne.
Et ce n'est qu'à partir des années 1990 que les marchés de Noël connurent un réel essor, dans le sud de l'Europe, en Espagne et en Italie, et dans le sud de la France, puis à partir de 2009 aux États-Unis et au Japon. Malheureusement les marchés de Noël comme en Europe ont été des victimes collatérales de la deuxième vague de la Covid-19. Strasbourg n'a pas ou faire le sien, et en Allemagne, la pandémie a amené la fermeture des stands de vin chaud qui accompagnent les marchés de Noël
Et je vais vous présenter un light novel pleinement dans l'esprit des fêtes, c'est Kami-tachi ni Hirowareta Otoko, dont l'auteur Roy a commencé à sérialiser l'histoire sur le site Web"Shōsetsuka ni Narō" ("Devenons romanciers") en 2014, avant de la terminer et de lancer une nouvelle version de l'histoire en 2015. Depuis septembre 2017, une version du livre basée sur la version révisée a été publiée par HJ Novels (Hobby Japan) et illustrée par Ririnra. Ranran a lancé une adaptation manga des romans à Square Enix de Manga Up! app en novembre 2017. Une adaptation en une série télévisée animée réalisée par le studio Maho Film et elle est diffusée depuis le 4 octobre 2020 sur Tokyo MX, et BS Fuji. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
Le manga nous fait suivre Takebayashi Ryouma, un homme de 39 ans au passé caché, qui se retrouve dans une étrange pièce blanche. Les dieux lui annoncent qu'il est mort et qu'ils vont envoyer son âme dans un monde différent, un endroit où la magie existe. Il se retrouve ainsi réincarné dans un corps d'un jeune garçon de 8 ans et, avec les bénédictions des dieux qu'il reçoit, développe des compétences en magie et de dompteurs de slimes. Après trois années à vivre seul dans une forêt, il rencontre la famille ducale Jamil qu'il aidera. Pour le remercier, cette dernière lui fera visiter son nouveau pays (volume 1), et il accompagne l'entraînement magique de la fille du duc, Eliaria et acquiert une nouvelle magie, tout en devenant aventurier (volume 2), tout en ouvrant une blanchisserie et en embauchant d'excellents employés (volume 3). Sur la base de la bénédiction des dieux et de la recherche sur les slimes, il sera actif dans le commerce après avoir été engagé dans la gestion d'une mine qu'il a nettoyé, tout en gérant également sa blanchisserie, qui grâce à son succès lui permet d'en ouvrir une deuxième, et en créant des liens avec ses employés (volume 4), et la résolution de divers problèmes assurant la protection de la ville de Gimlu, dans lequel se déroule un festival, où se rendront Ellaria et ses employés (volume 5), à la demande du le maître de la guilde des aventuriers, il participe à un cours de formation pour les nouveaux aventuriers en tant qu'instructeur, accepte à la demande de ses étudiants de faire une bataille simulée, avec un arc contre une arme (volume 6), tandis que Ryoma, qui a retrouvé Reinhardt pour la première fois depuis longtemps à la résidence de la famille du duc, qui a rendu visite à des marchands familiers tels que Serge et Piolo, y entend l'histoire du mariage d'une personne surprenante, et développe de nouvelles compétences avec un slime (volume 7), il s'occupe alors des préparatifs de la cérémonie de mariage dans le jardin de la famille du duc, et rencontre Yui, une femme mystérieuse qui prétend être la femme de chambre de la famille du duc mais il ne la reconnaît pas, son identité devient claire pour lui, il s'agit d'une femme japonaise qui s'est réincarnée dans ce monde différent comme lui (volume 8), puis il séjourne dans un village de pêcheurs du territoire de Fatma, qui est la destination de son expédition, quittant temporairement la ville de Gimlu, Ryoma rencontre le comte Porco, le seigneur de Fatma, reçoit deux autres demandes spéciales tandis que l'assujettissement de Mad Salamander qui dévaste les zones de pêche se déroule, et pour cela il devra utiliser ses slimes évolués (volume 9), enfin, pendant son absence, la sécurité de la ville s'est détériorée et le Morgan Shokai, avec lequel il avait une relation, a subi des dommages directs, et la situation est devenue quelque chose qui ne peut être négligé. Pendant ce temps, Ryoma, qui a décidé de participer à une réunion de la ville en tant que propriétaire d'une buanderie, et il a un sentiment de méfiance qui ne peut être effacé par l'organisateur qui guide cette histoire. En conséquence, Ryoma a annoncé qu'il serait en conflit avec eux pour protéger les magasins, les employés et toute la ville (volume 10).
Le succès du light novel est indéniable et en décembre 2020, le tirage cumulé de la série dépasse les 2 millions, ce qui s'explique par le fait que le jeune héros passionné de slimes, qui s'avèrent très utiles, nous fait aussi découvrir un univers vaste à travers ses multiples activités, ses rencontres, son lien avec le duc Jamil et son histoire d'amour avec sa fille Ellaria, et une belle dose d'humour et de poésie, tout cela posé sur de magnifique illustrations. En tant que mix média, il a été transformé en manga et animations télévisées. Le manga sorti en novembre 2017 et illustré par Ririnra reprend parfaitement le light novel, pour une lecture détendue, avec d'excellents dessins et reprenant très bien le développent de l'histoire, avec beaucoup de moments amusants. Une courte animation diffusée sur Twitter officiel a été distribué sous forme de vidéo de prévisualisation de la version web après le 3 octobre 2020. L'anime de 12 épisodes produit par Maho Films et co-produit par Funimation est diffusé depuis le 4 octobre 2020 su Tokyo MX, et BS Fuji. C'est Takeyuki Yanase (Isekai wa Smartphone to Tomo ni., Uchi no Ko no Tame naraba, Ore wa Moshikashitara Maou mo Taoseru kamo Shirenai.) en assure la réalisation au studio Maho Film (Uchi no Ko no Tame naraba, Ore wa Moshikashitara Maou mo Taoseru kamo Shirenai.). Kazuyuki Fudeyasu (Black Clover, Dropkick on My Devil!) est crédité comme scénariste et éditeur. Kaho Deguchi (Uchi no Ko no Tame naraba, Ore wa Moshikashitara Maou mo Taoseru kamo Shirenai., Cutie Honey Universe) conçoit les personnages et joue le rôle de directeur de l'animation en chef, Ririnra étant crédité des conceptions originales des personnages. Hiroaki Tsutsumi compose la musique pour Lantis. L'actrice principale de l'anime, Azusa Tadokoro, interprète l'opening"Yasashii Sekai", tandis que MindaRyn, une YouTubeuse populaire connue pour avoir publié ses versions de chansons d'anime, interprète l'ending"Blue Rose knows" comme son premier single. L'anime plutôt fidèle au light novel est plutôt détendu, joyeux et permet de voir des problèmes réels, avec un style graphique lumineux et coloré, ce qui donne un anime plaisant et agréable à voir.
Kami-tachi ni Hirowareta Otoko est un magnifique projet multimédia, où le récit nous amène dans un univers d'heroïc fantasy coloré et vivant, où pour chaque problème se trouve des solutions. Une belle découverte.
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Interpolée sur les récits de Matthieu et de Luc, la pratique de la «crèche» est attestée dès le IIIe siècle dans des représentations sculptées, ce n'est qu'au XIIe siècle, que La Légende dorée, du dominicain italien Jacques de Voragine (1228-1298), fixe enfin la représentation iconographique de la Nativité, et François d'Assise en fit un véritable théâtre liturgie en 1223, pendant la messe de minuit, avec des animaux vivants (un b½uf et un âne), dans un cadre naturel dans une grotte, près de Greccio, rassemblant les villageois pour incarner les personnages, tout en plaçant un nouveau-né dans une mangeoire remplie de paille. Cela donne lieu dans un premier temps à des «crèches vivantes», où l'on fait entrer un âne et un b½uf véritables dans l'église. Aux représentations théâtrales succédèrent les représentations sculptées de la Nativité. On parle de personnages en bois présentés au monastère franciscain de Füssen en Bavière en 1252 et la plus ancienne crèche encore visible est celle sculptée en pierre à la demande du pape Nicolas IV en 1288, conservée au musée de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome.
Au XIVe siècle apparaissent des crèches napolitaines avec des figurines de diverses tailles, puis au XVe siècle ce sont des sculpteurs allemands qui réalisèrent des crèches pour les familles aristocrates de Naples. Entre la période baroque et la Contre-réforme, ces personnages sculptés dans des attitudes étudiées et parfois exubérantes, sont présentés dans les églises. Cette époque est celle est le temps de la multiplication des personnages et de l'exubérance sans limite : dans la région de Naples au XVIIe siècle, toutes les grandes familles se disputent l'honneur de posséder le plus bel exemplaire de presepe (mot italien pour une «étable»).
Au XVIIIe siècle, on en trouve des modèles réduits dans les intérieurs, qui sont une création des jésuites au XVIe siècle, plus facile à faire et à transporter dans leur ½uvre de conversion, elles essaiment à Rome, à Gênes, en Sicile, en Espagne et au Portugal, mais aussi à travers les fameuses crèches provençales avec leurs «santons» (petits saints) et désigne une foule nombreuse, figurant artisans et personnages locaux, qui se développent surtout au XIXe siècle, favorisés par le fait que les crèches sont popularisées après la révolution de 1789, d'abord dans les paroisses puis chez les particuliers, lorsque les églises devenues "propriétés de l'état Français" sont fermées, en 1793, c'est à cette époque que des crèches plus locales font alors leur apparition mises au point à Marseille à la fin de la Révolution, vers 1797, par Jean-Louis Lagnel (1764-1822). Au XIXe siècle apparaissent les premiers santonniers de Provence qui empruntent leurs personnages à la vie quotidienne. En 1803 a lieu la première foire aux santons. Chaque année, la messe des santonniers est célébrée à Marseille. Mais l'usage d'installer une crèche dans les foyers en France remonte au Concordat, en 1802.
Après avoir la Provence, la crèche de Noël s'est répandue dans le monde entier, qu'il s'agisse de l'Europe de l'Est, de l'Amérique latine, de l'Asie ou de l'Afrique noire. Dans certains pays, il est de tradition d'associer d'autres personnages qui n'ont absolument rien de religieux à la scène de la Nativité. C'est le cas en Pologne où les héros nationaux sont représentés par de petites figurines, que l'on place dans la crèche. Chaque pays, chaque région déclinent maintenant ses représentations traditionnelles, plus ou moins riches ou naïves. Les personnages se multiplient, chaque paroisse, chaque foyer ont la leur. Les pays Anglo-saxons et germaniques en majorité protestants ne suivent pas cette tradition. Cependant, les protestants en France en font parfois. Les orthodoxes représentent la nativité par les icônes. Un peu oubliée dans les années 1960, la tradition de la crèche a retrouvé aujourd'hui ses lettres de noblesse grâce à l'action des «créchistes», les collectionneurs. Aujourd'hui toutes sortes de crèches existent. Les dimensions, les matériaux, les personnages varient mais à chaque fois. Chaque année, le village provençal de Landogne propose une exposition de crèches dispersées dans chaque demeure. Les fenêtres éclairées deviennent leur écrin.
Mais les crèches peuvent aussi déplaire, comme la crèche en céramique des Abruzzes (Italie), dévoilée le 11 décembre 2020 place Saint-Pierre à Rome, qui n'en finit pas de faire des vagues. Les statues ont été réalisées par des élèves professeurs de l'Institut d'Art «F.A. Grue» dans les années 1960, spécialisé dans la réalisation d'½uvres liées au thème de Noël, avec «des modules annulaires qui, superposés, forment des bustes cylindriques», précise le communiqué du Vatican qui évoque l'aspect contemporain de ces réalisations, avec des références à des arts plus anciens – sumérien et égyptien par exemple. Le cosmonaute est ainsi une référence à la conquête de la Lune. Des internautes se déchaînant sur les réseaux sociaux, et des visiteurs ne cachant pas leur déception, ont fraichement accueilli la crèche 2020 du Vatican.
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Aujourd'hui, en ce solstice d'hiver, je tiens à rappeler que nous fêtions la Saint-Thomas, qui a été déplacée le 3 juillet par Paul VI en 1969, et qui donnait lieu à des célébrations festives.
Pêcheur en Galilée, son nom de naissance était Judas, il se faisait appeler Thomas (toma'), un nom d'origine araméenne, et son surnom était Dydime en grec, «jumeau», sa position chez les disciples varie dans les la liste des apôtres puisqu'il est le 7e chez Matthieu, le 8e chez Marc et Luc, toujours placé côté de Matthieu, et le 6e dans les Actes, se trouvant près de Philippe, malgré sa détermination à suivre Jésus dans la mort dans Jean 11,16, il est célèbre pour l'incrédulité dont il fit preuve lors de la résurrection de Jésus dans Jean 20, 27, comme lors du dernier repas avec Jésus dans Jean 14,6. Après la résurrection, où on le présente comme un témoin du ressuscité dans l'événement ultérieur de la récompense miraculeuse de la mer de Tibériade (Jean 21,2), il est même mentionné immédiatement après Simon-Pierre, et il est présent lors de l'ascension de Jésus et la Pentecôte, on le donne également comme le fondateur du christianisme syriaque et plus particulièrement de la communauté d'Édesse du fait qu'il y a eu un cycle de Thomas composé au IIe siècle en ces lieux, même si sa présence à Jérusalem est plus concrète, et s'il a pu surveiller les Hellénistes et leur communauté à Antioche entre les années 35 et 40, il est sans doute mort lors du siège de Jérusalem entre 66 et 70, soit tué par les zélotes ou lors de la crucifixion des révoltés par Titus. Ce n'est qu'à partir du IIIe siècle que se forgea une tradition sur son évangélisation des Parthes, ce que confirma Eusèbe de Césarée. Mais la tradition la plus fiable veut que Thomas envoya un de ses disciples Addai, ou Thaddée, évangéliser la vallée du Tigre, dans une période que l'on donne entre 51 et 53, mais qui serait plutôt à placer à la fin du 1er siècle. Plus tard, les Actes de Thomas écrits au IIIe siècle, créèrent la légende qu'il évangélisa l'Inde et y mourut martyr tué par des lances, et qui fut adoptée entre le IVe et Ve siècle par des écrivains chrétiens comme Grégoire de Nazianze. Au Ve siècle, on situait sa tombe à Madras en Inde, bien qu'il y en ait une à Mossoul en Irak, alors qu'on lui connaissait également une tombe à Édesse dès le IVe siècle.
Depuis l'introduction du calendrier grégorien, c'était Saint Thomas qui succédait à Sainte-Lucie, le 13 décembre, avant le déplacement de sa fête. La nuit qui précède, le 12 décembre, est célébrée par des sorties bruyantes de masque, coutume qui perdure à Genève. La nuit de la Saint-Thomas le 21 décembre, date du solstice d'hiver dans le calendrier grégorien est aussi une journée privilégiée en Europe centrale pour chasser démons et sorcières à l'aide de cloches, clochettes, sonnettes et autres instruments, on festoyait avec joie pour raccourcir la nuit. En Autriche, on utilisait la même méthode pour chasser les démons. Thomas est mort martyr décapité par une épée dans des hagiographies tardives, et sa fête devient propice à la boucherie. Le porc tué à la Saint-Thomas sera consommé à Noël. C'était aussi le 21 décembre qu'on abattait un arbre, le «mais», qui donne son origine à l'arbre de Noël. En Allemagne et aux Pays-Bas, on se levait plus tôt le matin après cette nuit. En Suisse, les élèves prenaient la place de leurs professeurs, comme en France, où on voyait se dérouler dans certaines régions des rites d'inversion entre maîtres et élèves, parents et enfants, employeurs et domestiques, alors qu'en Angleterre en arrivant avant son professeur on pouvait l'enfermer afin de rater ses leçons, en Belgique, on enfermait parents et professeurs en échange de friandises pour les libérer, et au Danemark, les élèves s'occupaient de la fête.
Enfin, la Saint-Thomas permettait de montrer sa générosité. Dans le passé, dans les campagnes d'Angleterre, les enfants, les pauvres et les personnes âgées pouvaient aller «Thomasing» ce jour-là, et faire faire du porte-à-porte pour demander de petits cadeaux afin de savourer de bonnes choses à manger à Noël. Les personnes âgées ont collecté de l'argent, ce qui les a aidées à acheter des aliments spéciaux pour Noël. Les ménages prospères distribuaient souvent des céréales à leurs voisins moins fortunés, qui les transformaient en divers gâteaux, pains ou bonbons de Noël, ou donnaient de l'argent à un fonds de l'église locale connu sous le nom de «St. Thomas's Dole», distribuant l'argent aux nécessiteux le dimanche précédant la Saint-Thomas. Cette pratique est née au XVIIIe siècle, a culminé au début du XIXe siècle et s'est éteinte au début du XXe siècle. En Allemagne, une coutume passée encourageait la charité à la lumière des prochaines vacances de Noël, c'est aussi le jour où les employeurs allemands devaient faire de petits cadeaux à leurs employés afin qu'ils puissent acheter des provisions de Noël.
Pour aller plus loin, je vous mets ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Catherine Lepagnol, Biographies du Père Noël, Hachette, 1979, Philippe Besnard, M½urs et humeurs des Français au fil des saisons, Balland, 1989, Marie-Françoise Baslez, Bible et Histoire, Gallimard, 1992, Jésus : dictionnaire historique des Évangiles, Omnibus, 2017, et Comment les chrétiens sont devenus catholiques (Ier-Ve siècle), Tallandier, 2019, Jacques Baudoin, Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, EDITIONS CREER, 2006, Pierre Maraval, et Simon Claude Mimouni, Le christianisme des origines à Constantin, Presses Universitaires de France, 2006, et François Walter, Hiver : Histoire d'une saison, Payot, 2014, André Benoit, et Marcel Simon, Le judaïsme et le christianisme antique : D'Antiochus Épiphane à Constantin, Presses Universitaires de France, 2015, Michel Udiany, L'histoire des mondes imaginaires: De la Tour de Babel à l'Atlantide, Primento, 2015, https://encyclopedia2.thefreedictionary.com/St.+Thomas%27s+Day, et http://www.stthomasapostledc.org/community/who-st-thomas.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.
Le 24 décembre, la veillée de Noël se déroule dans le cercle familial. Le feu prenait une importance considérable notamment au XIIe siècle avec la grande buche, bénie par le maître de maison, ou objet de libation de vin ou d'huile. Le feu devait éloigner de la maison les sorcières et les démons qui tourmentaient les vivants et les esprits des morts qui venaient par monts et par vaux pendant la nuit de Noël. L'essentiel est que le bois brûle jusqu'au retour de la messe de minuit, heure de la naissance de Jésus. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir apparaître sa variante pâtissière, imitation parfaite d'un tronçon d'arbre, avec son départ de branche et ses nervures, sans qu'on sache exactement qui l'inventa. Cette tradition culinaire a été reprise en Belgique. En Italie, le dessert typique de Noël est le Panettone, une brioche fourrée de raisins secs, de fruits confits et de zestes d'agrumes dont l'origine remonterait au XVe siècle, alors qu'en Grande-Bretagne et en Irlande, c'est le pudding, un gâteau rond, mais dont la recette irlandaise agrémenté de fruits secs et aromatisé aux épices, est meilleure que la britannique bouillie contenant des fruits secs et trempé à l'eau-de-vie, tandis qu'en Allemagne, c'est le massepain à base de pâte d'amande, colorée et moulée en forme de fruits, de légumes et de sujets divers, et aux Pays-Bas, c'est les speculaas (ou speculoos), un biscuit traditionnel au gingembre et aux épices, alors qu'au Portugal c'est le Bolo Rei ou “Gâteau du Roi”, une pâte briochée remplie de fruits confits marinés au porto. Soit on préfère les biscuits comme Tchéquie, ou le pain d'épice comme en Estonie et en Lettonie. En Grande-Bretagne, on offrait aussi une boisson à base de bière, le wassail, dont on arrosait même les arbres fruitiers.
On poursuit la fête après la messe n'est pas un usage généralisé. Le porc sous forme de rôti est à l'honneur dans toute l'Europe jusqu'au XIXe siècle (toujours consommé aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark et en Finlande avec le jambon cuit au four, en Suisse avec le jambon, au Monténégro, en Roumanie et en Grèce) avec le boudin de Noël au XVIIe siècle (qu'on continue à manger en Estonie et en Lettonie), après la Première Guerre mondiale, il est présent dans les livres de cuisine paysanne en France, il est préparé avec des pommes de terres, sauf dans les régions où l'on engraisse et gave les oies (toujours consommées en Irlande avec le jambon, en Autriche, ou en Allemagne où elle est rôtie) et canards, mais ce sont des produits luxueux, ou encore comme en Provence, où il n'y a pas de Noël sans dinde et où l'habitude "traditionnels" des treize desserts (pompe à l'huile, nougats noir et blanc...), leur nombre précis (additionnez douze apôtres et un messie, le compte y est) n'apparaît qu'à la fin du XIXe siècle, cette tradition existe aussi au Portugal avec des fruits (des oranges en particulier), mais surtout les classiques de la pâtisserie portugaise (le Bolo Rei, un gâteau des rois composé de fruits secs et de fruits cristallisés; l'arroz doce, le traditionnel riz-au-lait portugais; les rabanadas, sorte de pain perdu ou encore le doce de aletria, du vermicelle-au-lait).
La dinde a remplacé l'oie dans tout le pays après son introduction dans les assiettes de Charles IX, pour ses noces, en 1570, devenant à la mode au moment à ce moment-là, puis c'est devenu un met parmi d'autres, avec notamment d'autres volailles comme le chapon en France ou en Italie, puis s'est diffusé avec la buche dans toutes les villes d'Europe au XIXe siècle surtout grâce à Charles Dickens et son populaire "Cantique de Noël", mais elle fit avant tout la conquête des familles anglaises et américaines, avant celles irlandaises, françaises et belges, et de façon plus surprenantes, celles albanaises ou croates. La dinde fera son retour en France dans les années 1980, sous influence anglo-saxonne, et le chapon en 1990. Mais en Europe ce n'est pas seulement de la volaille, la morue est aussi un met phare comme dans les traditions provençales, portugaises et finlandaise, où elle est au lait, tandis que la carpe l'est devenu en Autriche, en Pologne, en Slovaquie, et en Tchéquie, et le hareng en Biélorussie, en Lituanie, et en Suède sous forme de salade, alors qu'en Espagne, on consomme l'agneau rôti, ou en Islande un gigot d'agneau. On pouvait y ajouter comme desserts les oranges et les dates notamment au XIXe siècle à Marseille, on retrouve actuellement les dattes dans la table espagnole avec les mandarines et les noix.
Mais c'est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que l'on voit apparaître le repas de Noël dans les livres de cuisine. Et, à partir des années 1960-1970 le repas de Noël commence à devenir plus complexe, recherché, sophistiqué, et aujourd'hui, on propose même des repas de Noël véganes. Enfin, on retrouve la tradition consistant à laisser les restes pour les ancêtres disparus après le réveillon dans d'autres pays d'Europe de l'Est tels que la Lituanie et l'Estonie.
Je t'offre pour ton anniversaire cette très belle image du PAW Patrol Live! Race to the Rescue, basé sur la série télévisée animée à succès sur Nickelodeon, qui sera au Centaur à l'hippodrome de Cheltenham le samedi 14 août 2021. Thomas Kingsley, directeur de Nickelodeon Experience, a déclaré : "Après une année aussi dévastatrice pour les spectacles de théâtre dans le monde entier, nous sommes ravis que nos chiots héroïques reviennent sur les scènes du Royaume-Uni et de l'Irlande en 2021. PAW Patrol Live! Race to the Rescue offrira une fois de plus une expérience familiale mémorable, alors que le public travaille ensemble pour aider Ryder et son équipe de chiots à sauver la situation."Danielle Tanton, directrice des expériences basées sur l'emplacement et des événements sous licence pour ViacomCBS UK et Irlande, a déclaré : "PAW Patrol continue d'être l'un de nos spectacles les plus appréciés avec les jeunes enfants et les familles, et nous sommes extrêmement heureux de faire une tournée de ce spectacle en direct à travers le Royaume-Uni et l'Irlande en 2021, dont trois nouveaux sites. Les capacités et les expériences des chiots résonnent avec le jeune public du monde entier, et nous savons que les enfants et les parents adoreront voir vivre leurs chiots préférés sur scène." J'espère que ça te plaira :
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.
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