
Saint Nicolas, aussi appelé Nicolas de Bari ou Nicolas de Myre (aurait vécu à IVe siècle à Myre, en Lycie, en Asie Mineure [près de la Kale moderne (Demre), Turquie]; il est fêté le 6 décembre), est l'un des saints les plus populaires commémorés dans les églises orientales et occidentales et qui est maintenant traditionnellement associée à la fête de Noël. Dans de nombreux pays, les enfants reçoivent des cadeaux le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas.
L'existence de Nicolas de Myre n'est attestée par aucun document historique, donc rien de vraiment certain nous est connu de sa vie sauf qu'il était probablement évêque de Myre au IVe siècle. Selon la tradition, il est né en 265 dans la ville portuaire de Lycie, Patara, dont le commerce était florissant, sans doute d'une famille aisée, qui profita du commerce de la ville, où il reçut une éducation brillante et, quand il fut jeune, il voyagea peut-être en Palestine et en Égypte. Il devint donc évêque de Myra peu après son retour en Lycie en 300, son aisance financière joua car par ce biais, il pouvait représenter les chrétiens de la cité auprès de l'empire. Il fut emprisonné pendant la persécution des chrétiens sous l'empereur romain Dioclétien en 303, mais dans la réalité Licinius, toléra les minorités religieuses, n'appliquant que modérément cet édit, ce ne serait 312 avec la révolte du préfet d'Égypte, Maximin Daia en contre Galère, qu'il fut en réalité emprisonné.


L'évêque de Myre se distingua comme le montre l'hagiographie en sauvant trois généraux, qui bien qu'innocent, furent emprisonnés, et libérés sur son intervention auprès des responsables de Constantinople. Une variante de cette histoire traite de trois hommes qui furent condamnés à mort, mais sont sauvés par une intervention opportune du bon évêque. A plusieurs reprises, Nicolas sauva des marins. Il arriva également à restreindre une famine une famine qu'il aurait permit de restreindre par sa richesse. Nicolas avait également une réputation de générosité et de gentillesse qui donna naissance à des légendes de miracles qu'il avait accomplis en faveur des pauvres et des malheureux. Ces récits en ne les prenant pas pour argent comptant montre comment travaillait un évêque au IVe siècle, qui sous Constantin Ier devient un fonctionnaire, ayant droit à des exemptions fiscales et à un pouvoir équivalent à celui des décurions de la cité ou des préfets impériaux (un récit rapporte qu'il aurait eu des démêlés avec l'un d'eux), et depuis 318, le tribunal de l'évêque traitait également des affaires civiles lorsqu'une demande était faite (deux épisodes de sa vie cités plus haut sont jugés juge authentiques). Fortuné, Nicolas devint peut-être le patron de la cité (dans un récit, lors d'une famine, il s'occupa sans doute du ravitaillement du blé et dans un autre, il abaissa les taxes de Myre). De là, viendrait sa réputation de protecteur des faibles, des petits, des femmes et des enfants.

Merci et bonne fêtes de la Saint Nicolas, et qui sait elle sera peut-être autour d'oranges et de chocolat comme dans le temps.
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