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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le match de la honte

Je vais vous parler d'un match où le déshonneur a été roi. Ou comment deux grandes équipes se sont liguées pour empêcher la petite équipe de passer le second tour. Une honte pour le football.

Le match de football RFA contre Autriche a eu lieu le 25 juin 1982 à Gijón en Espagne pendant la coupe du monde 1982. C'est un match du premier tour opposant deux équipes du Groupe B. Il a été surnommé le match de la honte car son résultat a été mis en cause, certains observateurs dénonçant un accord entre les deux pays pour pouvoir se qualifier pour le second tour de la Coupe du Monde au détriment de l'équipe d'Algérie de football.
L'Allemagne était encore divisée entre Est et Ouest. La sélection d'Allemagne de l'Ouest, la RFA, se retrouve dans le groupe B en compagnie de l'Algérie, du Chili et de l'Autriche. À la surprise générale, la Mannschaft trébuche devant l'Algérie en perdant son premier match (1-2). Mais elle réagit à la deuxième journée en écrasant le Chili (4-1). De son côté l'Algérie perd contre l'Autriche (0-2). A la mi-temps de son dernier match contre le Chili, l'Algérie mène 3-0. Elle est donc qualifiée quel que soit le résultat du dernier match entre la RFA et l'Autriche. Malheureusement pour elle, elle encaisse 2 buts en seconde mi-temps pour une victoire finale 3-2. Pour se qualifier l'Algérie a besoin, soit d'un match nul, soit d'une victoire de l'Autriche, soit d'une victoire de la RFA par au moins trois buts d'écarts (par exemple un 3-0 la mettrait à égalité avec l'Autriche à la différence de buts, mais la qualifie car elle aurait marqué plus de buts sur l'ensemble des trois matchs, 5 contre 3, malgré la victoire de l'Autriche contre elle pour la confrontation directe qui n'est pas prise en compte). Pour la plupart des spectateurs de ce match, l'Autriche a aidé la RFA à se qualifier en ne tentant pas de gagner son troisième match sur trois rencontres pour prendre la tête du groupe, et a préféré prendre la deuxième place finale pour que la RFA pays limitrophe et de même langue se qualifie aux dépends de l'Algérie. De son côté, la RFA n'essaya pas d'inscrire au moins trois buts d'écart pour ne pas disqualifier l'Autriche.
Au bout de dix minutes de jeu, Hrubesch ouvre le score pour la RFA. Dès lors et du fait de ce résultat "gagnant-gagnant", les deux équipes se contentèrent de passes inoffensives et quelques attaques alibis qui ne menèrent à rien. jusqu'à la fin de la partie. Devant un public médusé, ce spectacle de "non-jeu" fut retransmis sur les télévisions du monde entier.

Le public était en colère, il agita des mouchoirs blancs en signe de lâcheté et rendit hommage à l'Algérie qui fut tout de même éliminée du tournoi. Eberhard Stanjek, le commentateur de la chaîne de télévision allemande ARD resta muet pendant plusieurs minutes pour manifester sa protestation. "Le jeu que l'on nous propose est honteux. Tous les moyens ne sont pas bons !" déclara Stanjek. Son collègue Armin Hauffe ajoutait à la radio allemande : "Le DFB doit une explication à tout le monde. La honte qui entache la réputation du football dans ce stade de l'indignation est considérable."
Dans les tribunes, des policiers armés de matraques avaient du mal à contenir les spectateurs indignés qui menaçaient d'envahir le terrain. La presse internationale était révoltée : certains journaux parlaient plus tard d'un "porno footballistique de mauvais goût" ou d'une "farce scandaleuse et intolérable". La gazette espagnole "El Comercio" commentait le match sur la page où figurent en temps normal les faits divers. "Allemagne et Autriche - deux loques" écrivit même le journal espagnol "Marca" le lendemain. Dans une interview accordée au célèbre journal "Welt", Willi Schulz, vice-champion du monde allemand de 1966, traita les équipes de "bandits" et exigea de Hans Kindermann, alors président du Conseil de surveillance du DFB, de tout mettre en œuvre afin que les joueurs allemands concernés soient punis pour cet événement scandaleux.

Après ce match plusieurs joueurs allemands ont exprimé leur manque absolu de compréhension avec les critiques véhémentes en Allemagne même. Kicker Sportmagazin s'est refusé à évaluer le match ou les joueurs : "Nous ne pouvons pas donner d'étoiles à aucun participant, car il n'y a pas eu de match de foot à Gijón." sous le titre "Ils ne savent pas ce qu'ils ont causé" ("Denn sie wissen nicht, was sie tun" en allemand).
Karl-Heinz Förster admit plus tard qu'il y avait un pacte de non-agression entre les deux équipes ("Das war ja ein Nichtangriffspakt."). Malheureusement, ces déclarations ne sont pas avérées puisque le joueur en question nie avoir tenu de tels propos ; il n'est donc pas possible à ce jour d'affirmer qu'il y eut collusion entre joueurs Allemands et Autrichiens.
À la fin de la partie, la RFA et l'Autriche ont gagné leur place au second tour. La Fédération internationale de football (FIFA) en tirera les leçons. Désormais, tous les derniers matchs du premier tour se déroulent le même jour et à la même heure, mettant fin aux calculs stratégiques
La RFA arrivera ensuite en finale, l'Autriche ne passera pas les poules du second tour, tandis que l'Algérie qualifiée pour son deuxième mondial en 1986 ne parvient toujours pas à passer le premier tour.
.
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#Posté le dimanche 20 juin 2010 07:49

Le match du siècle

Je vais vous parler Aujourd'hui du match d'anthologie qui opposa l'Italie et l'Allemagne le 17 juin 1970 au stadio Azteca de Mexico. Le match le plus emballant de l'histoire pour moi grand amateur de football.

L'autre demi-finale qui doit désigner l'équipe en qui devra affronter en finale le brésil, entre l'Italie et la République Fédérale d'Allemagne, est considérée par beaucoup comme le plus grand match de l'histoire de la coupe du monde. L'Italie a pris une avance 1-0 par Roberto Boninsegna 8 minutes après un excellent "une-deux" avec Luigi Riva. La République Fédérale d'Allemagne Pendant 82 minutes, la Mannschaft va courir après le score, pilonnant le but d'Albertosi. Corner après corner, tirs de loin, de près, coup-francs... Tout y passe mais rien ne rentre ! Elle a serré pour égaliser et pour rester en course dans la partie, jusqu'à la fin quand Karl-Heinz Schnellinger marque dans le temps additionnel.

La République Fédérale d'Allemagne emmène la demi-finale vers la prolongation la plus dantesque de l'histoire du foot. Pendant les deux mi-temps de prolongation, les équipes vont multiplier les attaques et inscrire cinq buts. Dans les prolongations, Gerd Müller donne l'avantage à l'Allemagne à la 94e minute avant que l'Italie ne revienne à la marque par le défenseur Tarcisio Burgnich (un de ses rares buts en international). À la 104e minute, Riva marque contre le gardien allemand Sepp Maier le troisième but italien (3-2), et Müller d'égaliser six minutes plus tard. La télévision est en train de retransmettre le ralenti du but allemand quand le milieu italien Gianni Rivera, étrangement esseulé au point de penalty, prend à contre pied le gardien allemand sur un bon centre en retrait de Boninsegna. C'est fini ?... Non ! Puisque Gerd Müller hérite du ballon dans la surface, prend sa chance et... rate ! Beckenbauer est furax et frappe le sol de sa main : il attendait que Gerd lui remette le ballon pour frapper et marquer à coup sûr ! Finalement, c'est bien l'Italie qui gagnera la place en finale. Après le match, tous les Italiens éclopés, claudiquant mais heureux, se tombent dans les bras. Ils paieront en finale le prix fort de ces efforts surhumains.

Franz Beckenbauer a refusé de s'arrêter de jouer après avoir eu la clavicule cassée à la suite d'un choc avec un Italien pendant le temps supplémentaire : car Helmut Schön, le sélectionneur ouest-allemand, avait déjà employé les deux remplacements autorisés, Beckenbauer (qui était critiqué du côté allemand) est resté sur le terrain avec son bras en écharpe (20 minutes avant la fin du temps réglementaire, plus la prolongation). L'image du défenseur allemand le bras contre la poitrine est restée célèbre comme symbole de son courage et de sa persévérance. Il porte néanmoins une part de responsabilité sur le dernier but italien. Finalement, alors que l'Italie rejoint le Brésil en finale, c'est Beckenbauer qui entre dans l'histoire et devient le Kaiser. Ce match est considéré comme le "match du siècle", également connu sous le nom de Partita del Secolo en Italie et Jahrhundertspiel en Allemagne. Un monument sur l'Estadio Azteca à Mexico le commémore.

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#Posté le lundi 21 juin 2010 04:02

Le Miracle de Berne

Je vais vous parler aujourd'hui de la finale de la coupe du monde 1954 qui opposa la Hongrie et l'Allemagne, et qui reçu le surnom de "miracle de Berne". C'est l'une des plus grosse surprise de la Coupe du Monde 1954, tant la Hongrie semblait supérieure. Si l'Uruguay a créé la surprise en 1950 en battant le Brésil à Rio, l'Allemagne (alors République fédérale d'Allemagne) frappe de stupeur le monde du football et déjoue les pronostics en enlevant en Suisse une Coupe du monde "promise" à l'équipe de Hongrie emmenée par Ferenc Puskas.
Un festival offensif - avec une moyenne record de 5,38 buts par match - accompagne les rencontres du premier tour de cette compétition retransmise pour la première fois à la télévision.

La finale, ou "miracle de Berne" est l'un des plus grands matchs de football à ce jour. La Hongrie entre sur le terrain avec Puskas, blessé depuis le match contre l'équipe "B" allemande en poules. Invaincus depuis 32 rencontres, dont 28 victoires et 144 buts, les Magyars sont plus que favoris après avoir éliminé les tenants du titre uruguayens qui n'avaient jusque là pas été battus en coupe du monde. Au point qu'un timbre poste à leur effigie a déjà été imprimé.
De son côté, Sepp Herberger poursuit son plan. Il envoie Albert Sing à l'Hôtel des Hongrois. Ce dernier doit tout écrire et tout espionner de la vie du groupe. Chez les Allemands, on projette la victoire historique de leur adversaire à Wembley. On parie sur une météo pluvieuse. Pour Fritz Walter, le capitaine, "le temps était comme un présage".

Les favoris sont sur les rotules, mais le génie Puskas est de retour. Ce dernier en profite pour ouvrir le score rapidement, imité deux minutes plus tard par Czibor malgré ces conditions climatiques favorables pour les allemands, le 4 juillet à Berne. Mais le match n'avait plus rien à voir avec le précédent en phase de groupes où les allemands avaient été battus 8-3 et Sepp Herberger, le coach allemand, a demandé à ses hommes d'accélérer. Ils s'exécutèrent. Alors la machine à remonter le temps se met en marche. Morlock s'écrie : "Ça ne fait rien, on va le faire !". Et il montre l'exemple dès la dixième minute en réduisant le score, juste avant que sur un corner de Fritz Walter, Rahn n'égalise à la 18ème. La foule est électrisée, la finale est plus équilibrée que prévu.
A la mi-temps, dans les vestiaires, tout le clan allemand s'engueule au point qu'Herberger est contraint d'utiliser son autorité : "Maintenant silence ! Nous pouvons devenir Champions du Monde et vous êtes là à vous chamailler. Maintenant c'est moi qui parle, combattez ! Un pour tous et tous pour un ! C'était et cela reste notre leitmotiv. Maintenant vous dégagez d'ici, vous savez de quoi il retourne". Le médecin du staff prophétise : "Ne vous prenez pas la tête, nous allons gagner 3-2".

A la reprise, les Magyars dominent, mais le poteau renvoie deux frappes hongroises, dont une tête de Kocsis (qui finit meilleur buteur de la compétition avec 11 buts). Les magyars n'arrivaient plus à mettre en difficulté ces allemands qui s'enhardissaient au contraire des hongrois qui commençaient à s'énerver. Le match continuait avec beaucoup d'occasions. Chose surprenante également. Le gardien allemand arrivait à faire ce qu'aucun gardien n'avait réussi jusqu'à lors. Il détournait les têtes de Kocsis. Ce joueur hongrois, surnommé Tête d'Or, est considéré encore actuellement comme le meilleur joueur de tête de l'histoire. Il donnait une telle puissance au ballon que ces buts de la tête étaient imparables. Le terrain boueux avantage le jeu allemand...et ne facilite pas les déplacements du gardien Grosics qui glisse sur une action dangereuse adverse, et laisse Rahn inscrire son deuxième but de la partie.
Les Magyars ne reviendront pas, Il restait six minutes à jouer. Pourtant, Puskas égalisa... mais le but fut refusé pour une position de hors-jeu. Il y a des jours où... et les Allemands remportent leur première coupe du monde. La plus invraisemblable et impossible des surprises venait de s'accomplir. La plus grosse surprise de l'histoire du football s'était produite. L'Allemagne avait battu l'invincible Hongrie. Comme quoi, tout est possible en football.

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#Posté le mardi 22 juin 2010 03:56

Modifié le mardi 22 juin 2010 17:34

“le plus grand choc de l'histoire de la Coupe du Monde”

Je vais vous parler de la plus grosse surprise de la coupe du monde 1966, la défaite de l'Italie face à la Corée du Nord. Au niveau de la stupeur ce match est équivalent avec la défaite du Brésil face à l'Uruguay durant sa finale en 1950.

Après s'être qualifiée dans des conditions particulières, la Corée du Nord posa un problème diplomatique au pays organisateur : en effet, depuis la guerre de Corée, l'Angleterre n'a toujours pas reconnu la légitimité du gouvernement nord-coréen et ne peut par exemple pas faire flotter son drapeau. Le problème s'arrange finalement.

Dans le groupe 4, où on retrouve l'URSS, l'Italie et le Chili, les coréens doivent finir bons derniers. Le tournoi débute par une défaite cinglante (0-3) contre les Soviétiques qui semble confirmer cela. Le jeu des ''Moustiques rouges'', basé sur un pressing infernal, un jeu de passes courtes et des dribbles diaboliques, se montre efficace dès la deuxième rencontre, contre le Chili quand, à la dernière minute, Pak Seung-Jin claque une volée qui leur offre le point du nul (1-1). Ce match nul leur laisse un mince espoir. Le troisième et dernier match de poule des Chollima sera leur chef d'oeuvre et une des plus grosses surprises de la Coupe du monde. C'est la grande Italie qui se dresse face à eux. Grande favorite de la compétition, il lui faut un match nul pour sortir de cette poule.

Nombreux sont les Italiens devant leur poste de télévision tandis qu'en Corée, des millions de personnes écoutent à 3h du matin la retransmission à la radio. Le tournant du match se situe à la 34e minute, lorsque le meneur de jeu italien, Bulgarelli se blesse et quitte ses coéquipiers. Contraints de poursuivre la rencontre à 10, conformément au règlement qui ne prévoit pas de remplacement, les Italiens sont désorganisés et cèdent peu à peu du terrain à l'équipe coréenne "complètement électrisée", selon la formule du commentateur anglais. Dans ces circonstances, Pak Doo-Ik ouvre le score à la 41e minute par un tir soudain déclenché à une quinzaine de mètres du but italien. En dépit de leurs efforts et de multiples occasions, les Italiens ne parviennent pas à égaliser en deuxième mi-temps. Organisés militairement, enthousiaste et soutenu par toute la ville de Middlesbrough, les coréens ne seront pas rejoins et accèdent aux quarts de finale. La Corée du Nord se qualifie pour le second tour à la surprise générale. Le contraste entre les Italiens rentrant au vestiaire têtes basses et la liesse des Coréens du Nord est saisissant. Ce match est pour la presse anglaise “le plus grand choc de l'histoire de la Coupe du Monde”.
Parallèlement, le public se met à s'intéresser à ces joueurs disciplinés venus d'un pays fermé, qui par leur stratégie tiennent tête aux favoris. Ils sont acclamés par les habitants de la ville de Middlesbrough, où ils sont logés, notamment les joueurs vedettes de l'équipe Pak Seung-jin et Pak Doo-ik.

Du côté transalpin, cette défaite est vécue comme une "catastrophe". Les joueurs sont accueillis à l'aéroport de Gênes par des insultes et des jets de tomates. Le sélectionneur, Edmondo Fabbri, est en particulier accusé d'avoir abandonné la tactique du catenaccio : c'est l'ensemble du modèle italien en matière de football qui est remis en cause. Pour le Giorno : "c'est la plus grande honte de notre histoire, non seulement celle du football, mais aussi celle du sport transalpin tout entier". Mais, plus encore, cette défaite touche à l'orgueil national et reste à jamais marquée dans la mémoire du pays au même niveau que les débâcles militaires d'Adoua subie en 1896 face aux troupes éthiopiennes ou de Caporetto en 1917. L'expression "c'est la Corée" devient d'ailleurs une formule langagière sarcastique par laquelle il est fait allusion à un revers subi dans des conditions initialement avantageuses.

Du côté coréen, la victoire prend des allures de revanche dans la confrontation idéologique entre l'Est et l'Ouest dont le pays est le théâtre depuis la guerre et la partition de la péninsule. 3 000 fans de Middlesbrough les suivent jusqu'à Liverpool pour soutenir ces Reds qui les font penser à leur équipe de club. Euphoriques, les coréens font chavirer leurs fans en menant 3-0 après 25 minutes de jeu (buts de Pak Seung-jin, de Yang Seung-kook et de Lee Dong-woon). Mais enivrés par leur réussite, ils perdent leur belle discipline. Les portugais reviennent dans le sillage d'Eusebio, auteur d'un quadruplé, et s'imposent finalement 5-3. Les joueurs nord coréens sont érigés au rang de héros de la nation et portés en triomphe à leur retour. Kim Il-sung fait de la victoire de son équipe et des manifestations de sympathie qu'elle a suscitées en Angleterre une source supplémentaire de légitimation d'un des régimes totalitaires les plus radicaux au monde. La coupe du monde 1966, la seule à laquelle ait participé la Corée du Nord, et plus particulièrement le match contre l'Italie ont donc constitué une des rares occasions pour ce pays de sortir de sa mystérieuse opacité et de se présenter au monde entier sous un jour rayonnant et attachant.

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#Posté le mercredi 23 juin 2010 04:08

Une finale avant la lettre

Je vais vous parler aujourd'hui du deuxième match du groupe 3, Angleterre-Brésil qui a été considéré comme une finale avant lors du Mondial mexicain de 1970. Je dois avouer que c'était bien le cas.

Avant la Coupe du Monde de la FIFA, Mexique 1970, le Brésil et l'Angleterre sont au sommet de leur art. Tenants du titre, les Three Lions possèdent, de l'avis de tous, une équipe encore plus redoutable que celle qui a triomphé chez elle quatre ans plus tôt. Entre les deux éditions, Alan Mullery et Francis Lee sont venus s'ajouter au gardien Gordon Banks, au défenseur central Bobby Moore et au milieu offensif Bobby Charlton, trois hommes alors considérés comme les références mondiales à leurs postes respectifs. Quant à la Seleçao, sacrée en 1958 et 1962, elle présente une équipe regorgeant de génies à tous les étages avec les Rivelino, Jairzinho, Pelé et autres Tostao.
L'affiche aurait pu constituer une finale de rêve, mais le destin en décidera autrement. Les deux équipes vont s'affronter lors de leur deuxième match dans le Groupe 3, avec pour enjeu une place en quart de finale. Angleterre - Brésil, c'est le pays qui a inventé le football contre celui qui l'a empreint de son style inimitable. C'est l'Europe contre l'Amérique du Sud. C'est la sélection la plus solide de la planète contre la plus prolifique.
Tout laisse augurer que le duel va engendrer une pléthore de moment d'exception : un bijou de tacle, une parade de légende, des gestes techniques à faire rugir le public de plaisir, un but sublime et un raté inconcevable. Cette rencontre va être à la hauteur des attentes colossales qu'elle a engendrées.
Lors du premier match, l'Angleterre a assuré le minimum syndical en battant la Roumanie 1:0 grâce à un but de Geoff Hurst. Quant au Brésil, il n'a pas fait dans la demi-mesure : victoire 4:1 contre la Tchécoslovaquie. L'enjeu est simple : l'équipe qui gagnera cette rencontre sera déjà assurée de sa présence en quarts.

Bien sûr le Brésil est super coté, quasi N°1. Mais le Brésil doute et il a changé in extremis d'entraîneur juste avant la compétition, le bon vieux Joao Saldanha a été remplacé par le “novice” Mario Zagallo... Mais back to England ! Eh, oui : les Rosbifs sont quand même les tenants du titre. Mieux ! Ils sont super confiants en eux, possèdent un joueur de classe mondiale dans chaque ligne (Banks, Moore, Charlton, Hurst) et tous déclarent que l'Angleterre de 1970 est bien plus forte que celle de 1966. Et c'est vrai. Voici une anecdote incroyable, racontée par Bobby Moore... Les Anglais arrivent au Mexique et d'entrée, on leur demande sans arrêt ce qu'ils pensent des méthodes d'entraînement révolutionnaires des Brésiliens. Un jour, les deux Bobby, Moore et Charlton, en ont marre. Ils louent une WV, direction le camp de base des Brésiliens : ils veulent voir de leurs yeux comment ils s'entraînent. Ils se débrouillent pour suivre de loin la préparation de leurs rivaux. Pas de doute : ça bosse et les méthodes sont bien “modernes”...
Mais, Moore et Charlton ne sont pas si bluffés que ça, quand soudain... les joueurs brésiliens reconnaissent les deux compères. Ils se ruent alors sur eux et les bombardent de questions sur la préparation physique des Anglais et leurs méthodes d'entraînement. Les deux Britanniques n'en reviennent pas : les Brésiliens craignent l'Angleterre... Du coup, les deux gars rentreront au bercail, certes impressionnés par la Seleçao mais rassurés par le respect qu'ils inspirent aux Brazileiros... De fait, Brésil et Angleterre se retrouvent sur le terrain, en poule.
Les deux équipes pénètrent sur la pelouse sous une chaleur étouffante, devant 66 843 spectateurs convaincus qu'ils vont assister à une rencontre de légende. Les premières minutes vont leur donner raison.

Les Anglais attaquent la partie sur les chapeaux de roue dans le sillage d'un tandem Mullery - Charlton impressionnant. Le milieu de Tottenham combine bien avec Geoff Hurst pour mettre Martin Peters en position de frappe à l'entrée de la surface. Heureusement pour le Brésil, Felix neutralise le tir. Un peu plus tard, le portier sud-américain, mal placé, passe tout près de la correctionnelle sur un long centre tiré depuis la droite par Tommy Wright.
Quelques minutes plus tard, l'équipe de Mario Zagallo est tout près d'ouvrir la marque. Sur une ouverture parfaitement dosée de Carlos Alberto, Jairzinho s'échappe sur le flanc droit, se joue de Terry Cooper et délivre un centre au cordeau à destination de Pelé, placé aux six mètres.
Le numéro 10 brésilien assène alors un coup de tête piqué alliant puissance et précision. Tout le monde dans l'Estadio Jalisco voit déjà la balle au fond... tout le monde sauf Gordon Banks. Dans un superbe réflexe, le gardien anglais se jette sur sa droite et parvient, on ne sait comment, à sortir le cuir après son rebond.
Titularisé suite à la blessure de Gerson, Paulo Cesar tente sa chance à son tour. Repiquant depuis le côté gauche, il joue un une-deux avec Tostao mais expédie la balle au-dessus de la transversale. Intenable, Francis Lee manque ensuite une grosse occasion pour les Anglais en envoyant sa tête plongeante sur Felix. Puis Charlton voit sa frappe rasante effleurer le montant brésilien avant que l'arbitre ne mette un terme à une première période fascinante.
Dès la reprise, la Seleçao prend l'initiative et sollicite Banks, qui neutralise parfaitement une frappe lointaine de Paulo Cesar. Le gardien de Stoke City effectue ensuite un précieux sauvetage sur un coup de canon adressé par Rivelino, qui s'est faufilé entre deux Anglais.
Le coffre fort de Banks semble décidément inviolable. Mais la Seleção va trouver la combinaison suite à un contre mené de main de maître. Après s'être appuyé sur Paulo Cesar sur la droite, Tostao se débarrasse d'Alan Ball, inflige un petit pont à Moore, évite le tacle de Wright, pivote et adresse un centre piqué à Pelé au centre de la surface. Trois joueurs anglais se jettent sur O Rei, qui glisse tranquillement le ballon dans la course de Jairzinho. Après un contrôle, O Furacão catapulte le cuir au-dessus de Banks, qui plonge à sa rencontre : but !

L'Angleterre refuse de rendre les armes. Il faut une belle intervention de Wilson Piazza pour empêcher Hurst d'aller au but. Quant à Charlton, il manque de nouveau le cadre depuis l'orée de la surface. Mais le Brésil se montre toujours dangereux. Jairzinho s'empare du ballon au bord de la ligne de touche droite et part à l'assaut du but. L'explosif numéro 7 pénètre dans la surface de réparation, mais Moore, sur le reculoir, exécute un impeccable tacle glissé qui stoppe net l'attaquant sud-américain.
Les Three Lions ont besoin d'un soupçon de réussite. Everaldo va leur faire un beau cadeau avec un dégagement complètement raté qui arrive dans les pieds du remplaçant Jeff Astle, au niveau du point de penalty. Alors qu'il ne lui reste plus qu'à ajuster sa frappe, l'attaquant de West Bromwich Albion l'envoie à quelques centimètres du poteau gauche de Felix. Ce raté deviendra un classique du football anglais.
Les occasions continuent de pleuvoir dans les dix dernières minutes. Hors de portée de Felix, la belle frappe d'Alan Ball percute la transversale et échoue en sortie de but. Un peu plus tard, le même Ball manque de sang froid alors que Felix avait déserté ses cages : encore au-dessus. De l'autre côté, Paulo Cesar et Roberto Miranda font briller l'excellent Banks. Enfin, Pelé aurait pu doubler la mise en donnant un peu moins de puissance à un lob audacieux. Il s'agit là de la dernière occasion d'un match qui deviendra l'un des grands classiques du football mondial.
"Le match contre l'Angleterre a été notre match le plus difficile", estimera Zagallo a posteriori. "C'était la véritable finale." Si cette Seleçao n'était pas sortie victorieuse de cette grande Angleterre, elle ne serait peut-être pas considérée aujourd'hui comme la plus belle équipe de tous les temps.

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#Posté le jeudi 24 juin 2010 03:27

1950 : la surprenante victoire des États-Unis sur l'Angleterre

Je vais vous parler aujourd'hui de l'un des plus grandes surprises de la Coupe du Monde 1950 au Brésil, la défaite de l'Angleterre contre les Etats-Unis. Comme quoi David contre Goliath, ça existe aussi dans le football.

Outre la finale qui n'en était pas vraiment une, la surprise de l'épreuve fut la victoire des États-Unis 1-0 sur l'Angleterre. Les Britanniques étaient de retour à la FIFA après 17 années de bouderie, et ils pensaient bien marquer les esprits à l'occasion de cette première Coupe de l'après-guerre. Les anglais viennent en Amérique du Sud pour une seule chose : remporter le trophée. Lors de la Coupe du Monde de football 1950 au Brésil, les USA sont le petit poucet de la compétition et font partie du Groupe B composé de l'Espagne, du Chili et la redoutable Angleterre. Dans un pays où le football américain est roi et le "soccer" quasi inconnu, parvenir à emmener une sélection pour le Mondial qui se tient au Brésil constitue une première performance remarquable. Pour bâtir son équipe, Walter Giesler avait même dû organiser un tournoi de détection avant le Mondial !
"J'ai entendu décrire notre victoire comme un coup de chance", s'étonne Walter Bahr, qui évoluait au poste de défenseur en ce jour fatidique de mai à Minas Gerais. "Mais ce n'est pas mon avis. Nous nous sommes donnés à fond dans ce match et nous étions meilleurs que nos adversaires le croyaient". Aujourd'hui âgé de 83 ans, Bahr parle d'une voix énergique et a gardé l'esprit vif. Il se plonge dans ses souvenirs.
La sélection américaine n'avait disputé qu'un match d'entraînement avant l'épreuve reine. Bahr décrit un groupe qui fait voler en éclats le mythe de la bande d'amateurs armée de son seul courage. "Certains de nos footballeurs auraient pu jouer n'importe où au monde si la situation avait été différente", affirme le natif de Philadelphie qui, à l'instar de ses coéquipiers, gagnait une misère sur les terrains de football. "Nous avions formé de bons tandems : Ed McIlvenny et moi, ou Gino Pariani et Frank Wallace, par exemple. L'équipe ne se connaissait peut-être pas bien avant de partir pour le Brésil, mais on avait forgé des liens".

Les Yanks font bonne figure pour leur entrée dans la Coupe du monde, ouvrant le score face à l'Espagne qu'ils vont mener jusqu'au dernier quart d'heure de jeu avant de se faire doubler au tableau d'affichage (1-3). Le tirage au sort les condamne à affronter l'Angleterre, le 29 juin à Belo Horizonte. Privés de Sir Stanley Mathews, mis au repos pour ce match dit facile, les Trois Lions enchaînent six occasions de but dans les douze premières minutes, dont deux s'écrasent sur les bois.
Le 29 juin 1950, les Etats-Unis et l'Angleterre s'affrontent en match de poule à Belo Horizonte, au Brésil. D'un côté des Britanniques très confiants, avec des stats impressionnantes: depuis la fin de la guerre, les Trois Lions ont remporté 23 matchs, fait 3 nuls et perdu seulement 4 fois. A l'inverse, les Américains avaient perdu leurs 17 derniers matchs internationaux, avec un score cumulé de 45 à 2. La rencontre s'annonce donc comme une boucherie. Et puis non.
Les Anglais trouvent le poteau à plusieurs reprises, mais rien ne rentre face à la modeste équipe des USA. Après la première vague d'assaut anglaise, contenue en grande partie grâce aux prouesses acrobatiques du gardien Frank Borghi, le match bascule à la 38ème minute. "J'ai lu une bonne dizaine de descriptions différentes du but au fil des ans", observe Bahr. "J'ai entendu dire que j'essayais de dégager et que le ballon avait frappé l'oreille de Joe [Gaetjens]. On n'était peut-être pas très sophistiqué, mais je savais faire la différence entre un tir et un dégagement".
"J'ai récupéré le ballon sur une touche à environ 35 mètres sur la droite", poursuit-il, tout à ses souvenirs. "Je me suis un peu avancé et j'ai tenté ma chance des 25 mètres. Ma frappe était parfaitement cadrée". Quand le portier anglais s'est élancé vers le deuxième poteau, Joe Gaetjens, plongeur de restaurant d'origine haïtienne inclus au dernier moment dans la sélection, a intercepté le ballon de la tête et a trompé le gardien, pris à contre-pied. "Je n'ai pas vu le ballon entrer dans les filets, mais Joe marquait toujours des buts étonnants. Certains disaient qu'il ne savait pas ce qu'il faisait, mais j'en doute".
Tandis que les Américains fêtaient le but qui allait leur donner la victoire, le gardien anglais Bert Williams était au supplice. "Je ne me rappelle pas trop le reste du match, mais ça, c'est un boulet que je traîne encore aujourd'hui", confie le nonagénaire à FIFA.com.
C'est pourtant bien le petit poucet qui met à bas l'ogre, tant et si bien qu'en Europe, les journalistes se frottent les yeux en recevant le score du match. Certains, s'imaginant une faute de frappe, préfèrent ne pas évoquer le match dans leurs éditions. En Angleterre, un journal annonce une victoire de l'Angleterre par 10-1 ! Pendant ce temps-là, aux Etats-Unis, les citoyens ignorent que leurs représentants ont réalisé le plus bel exploit de ce Mondial.

Non content de perdre face aux États-Unis, les Anglais s'inclinent également 1-0 contre l'Espagne et quittent piteusement la Coupe du Monde. Le match Angleterre-États-Unis généra une polémique car trois joueurs alignés par les Américains (le Belge Joe Maca, l'Écossais Ed McIlvenny et l'Haïtien Joe Gaetjens, unique buteur du match) n'étaient pas sélectionnables... L'article 21 du règlement de la FIFA indiquait en effet clairement qu'un joueur n'était sélectionnable qu'à la condition d'"être un sujet du pays qu'il représente". Ce n'était pas le cas de ces trois joueurs. Pour les cas de naturalisation, courants à l'époque, un délai de trois ans de résidence dans le pays était obligatoire toujours selon le règlement de la FIFA. Là encore, ce n'était pas le cas de ces trois joueurs. De plus, le règlement de la fédération belge interdit à Maca de s'aligner dans une équipe étrangère, clubs inclus, pendant une période de deux ans, suite à sa rupture d'engagement avec son club de La Forestoise. L'hebdomadaire français France Football publia dès le 12 septembre 1950 des articles sur ce thème sous le titre "La FIFA annulera-t-elle la Coupe Jules-Rimet ?" (N°234, p. 8). La FIFA homologua finalement les résultats.
Malgré cette superbe victoire, les Américains s'inclineront dans leur dernier match de poule contre le Chili (2-5), synonyme d'élimination.

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#Posté le samedi 26 juin 2010 04:12

Haïti, l'équipe qui choqua le monde

Je vais vous parler aujourd'hui de l'équipe d'Haïti qui prouva lors de la coupe du monde 1974 qu'il n'y avait plus de petites équipes et qu'elles pouvaient tenir la dragée haute aux favoris.

Les Haïtiens se sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde 1974 en battant Porto Rico dans un play off, et battant ensuite Trinidad &Tobago, le Guatemala, les Antilles néerlandaises, le Honduras, et malgré une défaite contre le Mexique, ils terminent premiers du tour final. Haïti ne pouvait nourrir des grandes ambitions mais les footballeurs de l'Amérique Centrale ne se décourageaient pas. Battus à l'entraînement, à Vichy, par l'Olympique Lyonnais, leur moral restait intact. Emmenés par l'attaquant Emmanuel Sanon et le capitaine -arrière central de Valenciennes – Nazaire, Haïti veut créer la surprise.

Tombés dans un groupe très relevé, l'équipe d'Haïti est capable aux yeux de certains de brouiller les cartes, mais les Haïtiens s'inclinent lors de leur entrée dans la compétition face à l'Italie 3-1 (la Squadra Azzurra n'avait pas encaissé de but depuis 19 matchs, de 1972 au 15 Juin 1974, avant de rencontrer Haïti, grâce notamment au talent de Dino Zoff qui était considéré comme imbattable) et ils ont réalisé un très bon match. L'équipe haïtienne a dépassé toutes les attentes en tenant face à l'Italie à 0-0 dans la première mi-temps. Cependant, à l'entame de la deuxième mi-temps, Sanon, parti en contre, élimine Zoff et ouvre le score à la surprise générale. Sanon choqua les Italiens dans ce but d'ouverture du score. Mais l'illusion haïtienne n'aura pas duré plus d'une mi-temps, Rivera, Benatti et Anastasi signant le succès de la Squadra Azzurra.

Contre la Pologne l'effet de surprise ne joue pas. Haïti subit une lourde défaite 0-7 face à la Pologne. Déjà éliminé, les Haïtiens perdent 4-1 face à une très bonne équipe d'Argentine dont l'attaquant phare du Sporting de Lisbonne, Yazalde avait réalisé un doublé. Le seul but de l'équipe d'Haïti est marqué encore par l'attaquant Sanon. Il est le seul buteur haïtien en Coupe du monde avec deux buts encore aujourd'hui. Sanon avait ainsi cimenté sa place dans l'histoire de la coupe du monde.

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#Posté le dimanche 27 juin 2010 08:28

La "bataille de Nuremberg"

Je vais vous parler aujourd'hui du match entre le Portugal et les Pays-Bas lors de la Coupe du monde 2006 qui a reçu pour surnom "la bataille de Nuremberg". Les Portuguais suite à ce match violent ont bien mérité leur surnom d'"héros de la mer".

Portugais et Néerlandais avaient les armes pour briller et offrir un spectacle digne d'un tel choc entre deux grands d'Europe. Les armes, en effet. Avec quatre expulsions et pas moins de seize cartons jaunes, soit vingt cartons en totalité, cette partie à gros enjeu s'est transformée en véritable bataille rangée. Le record précédent dans un match de Coupe du monde était de 18 et remontait au 11 juin 2002 lors du match Allemagne-Cameroun (1-0) avec 16 cartons jaunes et deux cartons rouges. Marco Van Basten et Luiz Felipe Scolari se seraient bien passés d'un aussi sinistre record. Ce match à couteaux tirés est en effet entré dans l'histoire de la Coupe du Monde comme étant celui où un arbitre aura distribué le plus de cartons rouges. Au total, 16 cartons jaunes et 4 expulsions. Quand deux équipes en pleine confiance s'opposent au lendemain d'un premier tour réussi, cela donne lieu, la plupart du temps, à un match étriqué, voire électrique, surtout lorsque ces deux "gros" se défient aussi tôt dans le tournoi. Ce Portugal-Pays-Bas n'a pas échappé à la règle.
"L'équipe qui gagnera le fera par un but d'écart", avait prédit le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari. Les événements lui ont donné raison. Le Portugal, qui n'a plus perdu face aux Pays-Bas depuis 1991, s'est une nouvelle fois imposé. Entre actions d'anti-jeu manifeste, simulations, tricheries et autres agressions volontaires, il était bien difficile d'apprécier les quelques gestes de football de la soirée.

Qui sait ce qui se serait passé si Boularhouz n'avait pas ouvert le bal dès la 7ème minute par un tacle assassin sur Cristiano Ronaldo, et que l'arbitre, Valentin Ivanov, oubliait malheureusement de voir ? Le jeune joueur de Manchester United résistait une vingtaine de minutes en boitant mais finissait par accepter en pleurs son remplacement.
Un peu sonnés par le jeu très (trop ?) physique des néerlandais, les Portugais subissaient largement le match durant le premier quart d'heure, mais rapidement mis au diapason, répondait au feu par le feu. D'abord en s'imposant physiquement dans les duels, ensuite en faisant étalage de leur maîtrise technique à laquelle la jeune équipe des Pays-Bas ne pu jamais répondre.
Ainsi, à la 23ème minute, c'était une superbe inspiration de Pauleta qui, sur un centre de Deco, remettait en retrait sur Maniche, lequel effaçait un tacle de Ooijer et ouvrait le score d'une belle frappe au ras du poteau.
La pression était montée doucement tout au long du match, mais il est évident que c'est l'ouverture du score qui a vraiment fait craquer les nerfs des joueurs, avec d'un côté une jeune équipe néerlandaise prête à tout pour marquer, et de l'autre des Portugais rendant coup sur coup, même quand ceux-ci étaient bas. Ce but a eu pour effet de tétaniser des Néerlandais qui ont fini par perdre le fil de leur jeu, éprouvant les pires difficultés à faire bouger la défense adverse autrement que par des actions individuelles de Robin van Persie (30e et 37e). En face, le réalisme de Pauleta a bien failli faire mouche sur une reprise magistralement stoppée par van der Sar (45e) devenu, à 36 ans, le joueur le plus capé de son pays (113 sélections).
C'est après que le vent a semblé tourner quelque peu, juste avant la pause et la première exclusion du match, celle de Costinha. Les Pays-Bas avaient pourtant l'occasion de poser le jeu et de s'imposer en seconde période, car à la suite d'une deuxième faute volontaire (une main parfaitement inutile), Costinha était exclu du terrain peu avant la pause.

Au retour des vestiaires, les Bataves ont tenté de profiter de leur supériorité numérique pour faire le siège adverse. En vain. Les jeunes joueurs néerlandais, certes talentueux, ont sans doute manqué de carrure et forcément d'expérience du plus haut niveau pour faire leur retard, même s'ils étaient encadrés par les vétérans van der Sar et Phillip Cocu. La presse néerlandaise, qui avait déjà vivement contesté la décision de Marco Van Basten de ne pas retenir Klas-Jan Huntelaar (le joueur de l'Ajax, meilleur buteur du championnat avec 33 buts), ne manquera certainement pas de remettre en questions certains autres choix, comme l'éviction de Ruud van Nistelrooy, placé sur le banc de touche au coup d'envoi de cette rencontre.
Mais la balle de match n'allait jamais venir, et au lieu de profiter de leur supériorité numérique, les Bataves tuaient le jeu en enchaînant les agressions, probablement frustrés par une réussite nulle, une malchance chronique et un arbitrage aléatoire. Quelle que fut la raison de leur malaise, elle n'expliquait en rien les minutes qui allaient suivre. Chose impensable en phase finale de Coupe du Monde, Heitinga se permettait même de jouer ouvertement un ballon remis par l'arbitre, alors que le fair-play aurait voulu qu'il la redonne aux Portugais. Deco se chargeait de la punition par un attentat au crampon qui lui valait son premier carton jaune. Il aurait dû être expulsé pour deux matches, mais la FIFA ne lui donna qu'un match de suspension comprenant sa réaction. On frisait la bagarre générale...
Le calme n'allait plus jamais revenir et c'est péniblement qu'on terminait le match, moyennant une dizaine de minutes de temps additionnel pendant lesquelles les Néerlandais tentaient tout pour approcher la surface portugaise et se heurtaient continuellement à une défense magistrale. A 9 contre 9, le jeu ne ressemblait à du football que de très loin, et au coup de sifflet final, on se prenait à trembler en imaginant la prochaine confrontation de ses deux équipes à l'histoire encore alourdie.

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#Posté le lundi 28 juin 2010 04:14

L'Oranje mécanique

Je vais vous parler aujourd'hui d'une équipe qui a marqué la coupe du monde en 1974, celle des Pays-Bas qui pratiquait le "football total" et que l'on croyait imbattable.

Les Pays-Bas impressionnent et sa plus large victoire à domicile contre la Norvège, le 1er novembre 1972, sur le score de 9 buts à 0, cela dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 1974 montre les prétentions de cette superbe équipe. A la suite des succès européens de Feyenoord et de l'Ajax aux débuts des années 1970 (4 Coupes des clubs champions successives de 1970 et 1973), les Oranje arrivent en Allemagne pour la Coupe du monde 1974 en position de favori. Emmenés par des joueurs aussi talentueux que Johan Cruyff, Johan Neeskens, Johnny Rep ou Ruud Krol qui pratiquent ce qu'on appelle alors un "football total" (ce qu'on peut résumer par "tout le monde attaque tout le monde défend") les Pays-Bas doivent briller et doivent gagner. Le Groupe 3 a été, de son côté, survolé par les Pays-Bas. Avec leurs deux Johans, Neeskens et Cruyff, les Oranje ont écarté facilement tous les obstacles qui se sont dressés sur leur chemin. La seule équipe à être parvenu à les accrocher c'est la Suède, qui avait réussi à faire match nul 0-0. En revanche, l'Uruguay (2-0, doublé de Johnny Rep) et la Bulgarie ont essuyé des douloureuses raclées (4-1, doublé de Johan Neeskens, but de Johnny Rep et de Theo de Jong). L'Uruguay et la Bulgarie ne pèsent pas bien lourd face au football total prôné par le capitaine Johan Cruijff et ses coéquipiers.
Le match qui a vu les Pays-Bas battre l'Uruguay (2-0) restera aussi mémorable puisqu'il coïncide avec l'éclosion d'un certain Johan Crujiff. L'ex star du Barça y a d'ailleurs mis un but de toute beauté. Sur une longue passe, il avait su contrôler d'un pied, se retourner de 180° puis de frapper victorieusement de l'autre.

Les hommes de Cruijff vont dominer de la tête et des épaules cette deuxième partie de compétition. Les Néerlandais, inspirés par le maître tacticien Rinus Michels, se sont même offert le luxe de battre les deux grands cadors sud-américains et avec la manière en plus. Face à l'Argentine, ils ont triomphé sur le large score de 4 buts à 0, avant de battre le Brésil en perte de vitesse dans la "finale" du groupe. Ces derniers ne peuvent tenir la dragée haute aux européens qui remportent la partie 2-0, et se qualifie pour la finale face à la RFA. Entre-temps, ils avaient également réussi à surclasser la RDA 2-0 n'étant pas au niveau pour lutter. Johan Crujiff récidive face à la RDA, au Brésil et à l'Argentine, marquant au total 4 buts dans cette compétition.

La finale de cette édition 1974 de la Coupe du Monde a donc opposé la RFA aux Pays-Bas et elle s'est jouée dans un très beau stade Olympique de Munich. Jouant sur leur sol, les Allemands auraient pu partir favoris mais vu l'opposition qu'il y avait en face ils ne pouvaient se permettre de faire aucun complexe de supériorité. Ils l'ont d'ailleurs très rapidement vérifié à leurs dépens. Les "Orange", loin d'être impressionnées par l'ambiance, démarrent pied au plancher. Avant même qu'ils n'aient eu le temps de toucher le ballon, les Hollandais menaient au tableau d'affichage. Johan Cruijff effectue un raid solitaire, stoppé illégalement par la défense allemande. Johan Neeskens ouvrait la marque sur pénalty dès la 2e minute de jeu.
Après cette ouverture du score, les Pays-Bas ont dominé outrageusement les débats pendant plus d'un quart d'heure, manquant à plusieurs reprises la balle de break. Les Allemands se rebiffent, les Néerlandais se contentant de gérer leur avance. Ils n'ont pas pu se mettre à l'abri et l'ont ensuite amèrement regretté, puisque la RFA a su rétablir la parité sur l'une de ses toutes premières offensives dangereuses. A la 25e, Jansen commettait l'erreur de faucher Holzenbein dans la surface et c'est Paul Breitner qui se chargeait d'égaliser sur pénalty. Les pendules étaient remises à l'heure.
La RFA est revenue dans le match et deux minutes avant la pause c'est elle qui s'est retrouvée devant. Cruijff marqué à la culotte par Berti Vogts, les hommes du capitaine Beckenbauer prennent la main sur le jeu. Gerd Muller montra la voie de la consécration aux siens en profitant d'une merveille de passe de Bonhof et en profite pour donner un avantage définitif à la Mannschaft, avant la mi-temps. En seconde période, les Oranje ont tout fait pour égaliser mais sans résultat. Sur sa ligne, le célèbre Sepp Maier a accumulé les parades de grande classe, contribuant pleinement à la conquête du Graal. En effet, les 45 dernières minutes ne donnent rien, les Allemands étant plus à l'aise pour conserver le score. Leurs adversaires du jour ne reviendront plus. Encore une fois, comme en 1954, la RFA avait battue le favori pour gagner le titre suprême et a prouvée qu'un score n'est jamais écrit d'avance.

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#Posté le mardi 29 juin 2010 05:58

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