Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong788

Ici et maintenant !

44 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 07:11
  • 534 030 visites
  • 1 904 visites ce mois
  • 6 300 articles
  • 50 426 commentaires
  • 697 amis
  • 726 favoris
  • 51 825 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 291)

  • Didier de Vienne, un évêque au caractère bien trempé devenu le patron des vendangeurs
  • Constantin le Grand, un empereur guerrier et réformateur
  • Mahoutsukai Reimeiki
  • Bon anniversaire Hans et Kenny !

» Suite

Ses fans (1 816)

  • Naori
  • Nurela
  • Puma469
  • Looping1983
  • ultimateco04
  • diamond-painting1
  • The-eyeofthe-gospel

» Suite

Sources (726)

  • Mangas-Jessy
  • Nurela
  • AppelleMoiManon
  • brgw
  • amina-665
  • lea-lafrite--U3U
  • Le-duc-de-Richeleau
  • athena59
  • ByeByeMyDolefulAria
  • World-x-Manga

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Retour au blog de taigong788

291 articles taggés Histoire du Japon

Rechercher tous les articles taggés Histoire du Japon

La fin du shogunat Tokugawa ou Bakumatsu

Cette image de Kenshin le vagabond me rappelle la période historique du Bakumatsu. Regardons cela de plus près.

Le Japon a connu 250 ans de paix relative sous l'autorité des shogun (le chef militaire) de la famille TOKUGAWA, lors de la période dite d'Edo (1603-1867) du nom de la ville où siégeait le bakufu (le gouvernement militaire). L'instauration de la paix et de la stabilité fut rendue possible grâce aux décisions imposées par la dictature shogunale : l'établissement d'un système féodal très strict et hiérarchisé empêchant les conflits internes, et l'application de la politique de sakoku (d' isolationnisme) c'est à dire la fermeture du pays aux étrangers qui dura près de 200 ans. Cependant, les Occidentaux allaient intervenir militairement pour forcer un Japon en marge du progrès à s'ouvrir au commerce international. Ceci provoqua une prise de conscience collective des japonais quant à leur retard économique et industriel. Les réactions furent diverses et l'émergence d'idées nouvelles finit par diviser le pays et remettre en question le pouvoir du shogun. Ces divisions allaient se régler dans le sang et entraîner la chute du régime en place. Bakumatsu (la fin du bakufu) est le nom donné a cette période charnière de l'histoire du Japon qui marque la brusque transition de l'époque médiévale à la l'époque moderne. La portée symbolique de ces événements est à mon sens très forte et représentative de l'esprit du Japon, toujours oscillant entre tradition et modernité.

Le 8 juillet 1853, les quatre "vaisseaux noirs" du commodore Matthew PERRY de la marine américaine, débarquent dans la baie d'Edo, afin de transmettre des lettres du gouvernement américain destinées à l'Empereur (ils ignoraient que l'Empereur ne tenait plus qu'un rôle religieux et honorifique, le véritable pouvoir appartenant au shogun). La puissance de ces "vaisseaux noirs" (des bateaux à vapeurs équipés de canons) impressionna fortement la population japonaise qui pris conscience de son retard militaire. Les Américains, eux, étaient déterminés à se voir accorder un droit d'accès aux ports japonais ; si ce n'était pas de plein gré, alors ils obtiendraient l'ouverture du pays par la force. C'est ainsi qu'au retour du commodore PERRY, le 13 février 1854, le shogun cède devant la puissance américaine et accepte de signer un premier traité commercial avec les Etats-Unis garantissant l'ouverture de deux ports : Shimoda et Hakodate. Rapidement, des accords similaires sont signés avec d'autres nations (Grande-Bretagne, France, Pays-Bas, Russie), trop heureuses de profiter d'une telle aubaine. Mais si la présence des étrangers fut bénéfique pour l'essor de l'économie locale, elle n'en suscita pas moins de vives réactions parmi les Japonais.
En effet, le Japon était considéré comme une terre sacrée par ses habitants, une grande partie de la population trouva donc scandaleux que des barbares puissent en fouler le sol. Accusant le bakufu de s'être compromis en ouvrant le pays, les plus extrémistes prônèrent donc l'expulsion des étrangers, et, par la même occasion, se réclamèrent de l'Empereur dont ils espéraient rétablir le pouvoir et la dignité. Les plus virulents de ces opposants au shogun étaient les han (les clans) de Satsuma, Tosa et surtout Choshu. D'autres, au contraire, réaffirmèrent leur soutien indéfectible au shogun ; mettant de côté leurs idées conservatrices et xénophobes, ils comprirent qu'ils avaient tout intérêt à apprendre auprès des Occidentaux comment moderniser leur pays et surtout leur armée.

Dès 1860, avec l'assassinat du tairo (le "grand ancien", ministre principal du shogun), le clan Choshu et ses alliés multiplièrent les actes terroristes contre les étrangers et contre le bakufu. Les Occidentaux et le bakufu répondirent par de violentes représailles et durcirent la répression des révolutionnaires. Kyoto, la capitale impériale, va alors devenir le théâtre de toutes les intrigues. La ville était notamment protégée par une milice au service du bakufu appelée Shinsen Gumi. Le Shinsen Gumi était le denier rempart face aux patriotes du clan Choshu. Ils étaient réputés autant pour leur fidélité implacable au shogun que pour leur école de sabre, nommée Tennen Rishin Ryu, qui enseignait une technique d'escrime particulièrement expéditive. Les deux factions s'affrontèrent au cours de combats sans merci, ponctués le 5 juin 1864 par l'affaire Ikedaya (= auberge Ikeda) : un groupe de 40 hommes du Shinsen Gumi pénétra dans l'auberge et massacra une trentaine de samouraïs partisans du clan Choshu. Le Shinsen Gumi, en infériorité numérique (de l'ordre de 1 contre 3), n'essuya que 2 pertes. Devant cet état de guerre civile latente, le bakufu modernise son armée régulière en l'équipant de fusils et de canons. Les partisans du clan Choshu finissent à leur tour par réaliser qu'ils ne peuvent vaincre les Occidentaux et leur puissante flotte, ils acceptent alors également de se servir d'armes modernes et reçoivent même l'aide d'un escadron britannique. En 1866, TOKUGAWA Yoshinobu est élu 15ème shogun, à la mort de son prédécesseur. Dans l'ombre des combats, les négociations s'activent pour la réédition du bakufu et la restauration de l'Empereur. Le 14 octobre 1967, le bakufu accepte la requête demandant la restitution du pouvoir à l'Empereur et reçoit l'approbation de la cour impériale. Le shogun démissionne le mois suivant. Peu de temps après la démission du shogun, en décembre 1867, l'Empereur KOMEI meurt. En janvier 1868, son héritier MUTSUHITO âgé de 14 ans est proclamé au pouvoir et bascule dans le camp des samouraïs de Tosa, Choshu et Satsuma qui écrasent les dernières résistances de l'armée du shogun. Le nouveau gouvernement (composé exclusivement d'hommes de Tosa, de Choshu et de Satsuma) s'installe à Edo qui devient la capitale impériale (la ville sera rebaptisée Tokyo en 1869). Le Japon adopte alors les techniques et les institutions occidentales afin de devenir une grande puissance économique et politique. On appellera cette période du Japon contemporain ère Meiji, "ère des Lumières" (1868 - 1912). L'Empereur MUTSUHITO recevra également, à titre posthume, le nom de MEIJI.

C'est une période historique qui a permise au Japon d'entrer dans le monde moderne et qui a mit fin à l'ère médiévale. Beaucoup de mangas s'en inspirent dont Kenshin le Vagabond, ce qui n'est pas étonnant. Car tout dans cette période permet de construire un bon scénario.

Bonne lecture. Vous pouvez prendre l'image si vous voulez.
Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 4 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 29 mars 2010 07:41

Modifié le lundi 29 mars 2010 07:56

Onna-musha

Voici une image magnifique d'une femme samouraï. Vous pouvez la prendre si vous voulez.
Elle représente l'Onna-musha dans toute sa beauté. Puisque l'histoire signale souvent que les femmes samouraïs étaient de très belles femmes. Elle est devant des cerisiers en fleurs qui nous rappellent que nous sommes toujours le printemps.
Elle est représentée avec un sabre long, alors que l'Onna-musha portait le sabre court (tanto), plus facile à cacher et à manier.
J'espère qu'elle vous plaira.
Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 5 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 02 mai 2010 08:10

Les Aïnous

Nous verrons ici un peuple dont je me suis intéressé, les Aïnous, dont l'histoire permet de se faire une idée du sort des peuples aborigènes dans un pays. Regardons cela de plus près.

D'abord nommés Ebisu ("barbares"), ces barbares avaient une culture avancée, dite Jomon caractérisé par des statuettes dans les tombes et des poteries décorées de motifs en forme de corde ou de tresses. La culture Jomon avancée couvre la période entre 7500 avant J.-C. et 300 après J.-C., date où les invasions contraignirent les Ebisu à combattre furieusement, puis à se retirer vers les îles du Nord où leurs descendants, les Aïnous, sont actuellement parqués dans des "réserves". Ce n'est que vers -1300, qu'ils migrèrent vers Hokkaidō, les îles Kouriles, l'île de Sakhaline et le sud de la péninsule du Kamtchatka.
Ces indigènes étaient trapus, barbus et de types "caucasien". Autrement dit "des blancs", arrivés là on ne sait trop comment, ni quand ni par où. Ils présentent des caractéristiques physiques nettement indo-européennes, notamment la peau blanche et la taille plus élevée. On pense à une première colonisation proto-caucasienne.
Nombreux, habiles au combat et courageux, ils avaient des traditions socio-militaires qui les assimilent aux guerriers de l'Asie centrale. Le lien martial le plus étroit entre les Aïnous et les nomades des steppes est l'utilisation de petits arcs symétriques, très semblables à ceux des mongols et totalement différents des grands arcs asymétriques du kyu-jitsu des samouraïs. Au début, les premiers contacts avec les Japonais étaient amicaux et les deux peuples nouèrent des relations commerciales d'égal à égal. Au fil du temps, le Japon commence à dominer la relation et à établir de grandes colonies sur le territoire aïnou. Les Aïnous sont pour la première fois mentionnés par les Japonais dans le Kojiki comme étant les descendants d'un peuple ancien : les "Emishi" (littéralement, les "barbares qui ne sont pas sous l'autorité politique du Japon").
Ils résistèrent de leur mieux aux immigrants, au cours de plusieurs grandes batailles, perdues, réunissant plus de 50 000 "Ebisu". On trouve même des écrits anciens qui parlent des Ebisu, dans des légendes ou le monstre a 8 têtes, réclame une vierge chaque année à la province de Koshi, il s`avère que cette région était sujette aux attaques répétées des Ebisu et que des textes mentionnent Abe no Hirafu, gouverneur de cette province, les avait combattus,a u 7eme siècle. Le Nihonshoki (720) mentionne les Emishi comme un peuple venu par l`île de Sado, on trouve aussi le nom de Mishihaze.

Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Aïnous sont contraints à "devenir japonais", à renier leurs rites, leurs arts, leur mode de vie, leur religion (cérémonies de mariages, d'enterrements, cérémonies des esprits animaux... abandonnées). A partir de 1960, les Aïnous commencent à se rassembler pour acquérir "le droit à la différence". Leurs demandes régulières, menées par l'Association Utari et Giichi Nomura, n'ont aucun aboutissement, mais ils poursuivent leurs efforts et soutiennent leur projet de lois pour faire valoir ce "droit à la différence". Mais ce n'est qu'en 1994, grâce à la pression exercée par l'ONU en faveur des peuples autochtones, qu'ils parviennent à faire entrer un des leurs, Shigeru Kayano, au Kokkai (Parlement japonais).
Dévoué à son peuple depuis toujours, Shigeru Kayano n'a cessé de se battre pour obtenir reconnaissance. Alors, en 1997, est promulguée la Loi pour la promotion de la culture aïnoue et pour la diffusion et le soutien des traditions aïnoues et de la culture des Aïnous. Depuis, les Aïnous ont le droit et le devoir de promouvoir leur culture, leur différence. Plusieurs dizaines de musées et de centres culturels dédiés à la culture aïnoue sont les réceptacles de leur savoir, de leurs traditions. Mais la discrimination existe toujours (selon un sondage du gouvernement de Hokkaïdō en 1999, un Aïnou sur deux seulement n'a pas été témoin de discrimination envers des Aïnous (qu'il soit lui-même victime ou non) et les Aïnous espèrent aujourd'hui obtenir davantage que le "droit à montrer leur culture" : le "droit à vivre selon leur culture".
Aujourd'hui, un journal en langue aïnoue est publié : le Ainu Times. Comme les Aïnous ne connaissaient pas l'écriture, un syllabaire proche du katakana a été mis au point et est utilisé par ce journal.
L'espoir porte à présent sur l'ONU et son Instance des Peuples Autochtones qui doit préparer une déclaration des droits des peuples aborigènes, laquelle pourrait aider à débloquer la situation.
L'ethnie des Aïnous réclame aussi un dédommagement s'élevant à 1,5 milliards de yens auprès des autorités japonaises pour avoir subi la colonisation japonaise.
Le 6 juin 2008, le Parlement japonais a reconnu l'existence du peuple indigène Aïnou et a promis d'améliorer ses conditions de vie. La résolution, votée à l'unanimité par les élus des partis au pouvoir et de l'opposition, affirme pour la première fois que les Aïnous "sont un peuple indigène avec sa propre langue, religion et culture".

L'ours occupe une place centrale dans la culture aïinou ; en fait le mot Kamuy désigne également l'ours en aïnou. Bien sûr, tout comme les cerfs ou les lièvres, on chassait cet animal très présent dans le secteur (le Kamchatka est à ce titre une des plus grosses réserves d'ours au monde), mais, peut-être à cause de sa stature imposante, l'on réservait un culte bien plus important à l'ours. En fait, on raconte que les ours seraient des dieux des montagnes venus apporter aux hommes de la viande. En mangeant sa chair, les Ainous libèrent son esprit qui peut ainsi retourner dans le monde des dieux.
Le concept de Kamuy est également appliqué aux hommes, à toutes choses dans le monde, ou plutôt "sur" le monde. Quand au concept de l'âme quittant le corps, il était reconnu par les peuples de Sibérie comme par les premiers japonais. Nous avons par exemple dans l'ancien Japon une distinction entre l'âme iki, souffle de vie, et l'âme tamashii, qui se détache du corps, s'absente de ce dernier, notamment lors des maladies. La vision des Aïnous à ce sujet diffère sensiblement de ses voisins, puisque leur vision de l'âme ne fait pas de distinction entre le principe de vie et la psychée. Selon quelques croyances, l'homme devient Kamuy après la mort, tandis que son âme, Ramat, descend dans un royaume divin, Pokna-Moshir, distinct de celui où se rend l'homme, Kamuy-Moshir. L'âme pourra commencer une nouvelle vie dans ce "monde souterrain".
Les Aïnous ont une vision dualistique du Monde : il est composé du monde des hommes et de celui des dieux ; une relation de complémentarité existe entre eux, et l'idée qu'ils forment un tout cohérent est essentielle. Les dieux de la Nature prennent la forme d'êtres humains dans le Monde Divin (Kamuy-Moshir), et sont déguisés en plantes ou animaux dans le Monde des Hommes (Ainous-Moshir). A l'opposé, les humains sont des humains dans le Monde des Hommes, mais deviennent des divinités dans le Monde Divin. Les Kamuy sont donc considéres (dans l'idée) "comme" des humains.
Une caractérisation des divinités par genre est également faite. Le Kamuy mâle est considéré comme ayant le pouvoir, la domination, ce qui est représente par les animaux : ils symbolisent la chasse, et le rôle de l'homme dans l'écologie (au sens grec du terme) aïnou. D'autre part, la productivité et la nutrition sont symbolisées par des Kamuy femelles, et exprimées à travers les plantes, qui sont liées à la cueillette, rôle de la femme toujours dans l'écologie aïnou. De ce contraste entre divinités mâles et femelles découle celui existant entre l'extérieur (politique et social) et l'intérieur (domestique), ou bien le contraste existant entre prêtres (hommes uniquement) et shamans (médecine, prédictions au contact du surnaturel) dans les activités religieuses. Mais si la domination est symbolisée par une divinité mâle, le rôle de médiateur entre le Monde des Hommes et le Monde Divin est lui symbolisé par le genre femelle d'une divinité. Les rituels religieux où les femmes ne sont pas supposées participer ne peuvent se faire correctement sans l'appel à la Divinité du Feu, une déesse. De même, les Aïnous doivent prier la Déesse de la Chasse et de la Pêche pour espérer ramener de quoi se nourrir. Ce rôle des déesses médiatrices montre que les échanges entre Monde Humain et Monde Divin ne peut se faire sans l'aide du genre féminin. Ces divinités femelles symbolisent la nécessité d'une coopération totale et du support des femmes pour maintenir la société. Au regard de tout ceci, on peut dire que la vision du genre chez les Aïnous est assez égalitaire, en tout cas basée sur la relation de complémentarité qui existe entre les deux sexes, plus que sur l'inegalité.

Les Aïnous ont un rapport au corps très particulier, en particulier les femmes. Si passé un certain âge les hommes laissent libre cours à leur pilosité, les femmes quant à elle, ont une approche très performative de leur corps à travers le tatouage. A partir de la puberté, bras, bouche, lèvre supérieure, vulve ou front sont tatoués. Pour avoir un visage coloré, les femmes aïnous utilisent également de la suie.
Les aïnous excellent dans la fabrication de vêtements et dans la réalisation de broderies. Cet art, unique et spécifique, varie d'une communauté à une autre, mais on retrouve de façon récurrente l'utilisation du métier à tisser (karepinki en langue aïnoue), dont le modèle varie dans chaque village.
La sculpture sur bois constitue l'une des fiertés du peuple aïnou, et est aujourd'hui beaucoup exposée dans les musées dédiés à la culture aïnoue. Pour sculpter, les Aïnous n'utilisent que leur couteau (le makiri).
Les Aïnous sculptent systématiquement outils et meubles. La réalisation d'une sculpture constitue d'ailleurs un rituel de passage à l'âge adulte chez les hommes. La sculpture sur bois aïnou a d'ailleurs acquis une certaine célébrité à travers le travail du sculpteur Bikki, qui a aidé à promouvoir la culture aïnou à travers le monde.
Le fils de Bikki, Oki, s'emploie par ailleurs à préserver et promouvoir un autre aspect de la culture aïnou que sont les danses et chants traditionnels, notamment lorsqu'ils sont pratiqués dans des cérémonies rituelles. Il pratique également les instruments typiques des Aïnous.
Outre les chants de légendes des Kutune-Shirka, les A¨nous ont également leurs instruments de musique, en particulier le mukkuri et le tonkori.
Le mukkuri est taillé comme une fine cuillère plate mesurant entre 10 et 15 cm de long et 1 cm de large. Fait de bambou et de ficelle, cette harpe buccale se joue avec la ficelle dans une main et on pose avec l'autre main le mukkuri contre le bord de la bouche.
Le tonkori mesure entre 70 et 150 cm de long et 15 cm de large. Le corps de l'instrument est fait à partir d'un arbre, le tonkori comporte habituellement 5 cordes. On en joue avec les deux mains en pinçant les cordes mais sans poser les doigts sur les cordes. Ce qui rend la chose très complexe et nécessite une grande dextérité.

J'espère avoir été instructif. Si l'image vous plait, vous pouvez la prendre.
Merci !


Tags : Histoire du Japon
​ 4 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 12 mai 2010 11:54

Modifié le mercredi 12 mai 2010 14:24

Kunoichi

Je vous met aujourd'hui une image de la femme ninja, la célèbre Kunoichi. J'espère qu'elle vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.
Elle montre une Kunoichi en pleine action. Elle a sans doute eu la mission de tuer quelqu'un ou l'a déjà fait. Souvent les Kunoichi sont de belles femmes pour ne pas éveiller la méfiance, comme nous le voyons ici.
Elle a trois Kunaï entre les mains qu'elle va lancer. Le kunaï est une arme blanche utilisée par les ninjas, et pouvant servir comme arme de lancer, comme d'une aide pour escalader, comme d'une attelle, comme outil pour crocheter des portes et autres. Et elle a son sabre placé pour riposter. Son sabre est le fameux Ninjatō à lame droite, d'une longueur proche de 50 centimètres.
Courant sur les toits, ce dont les ninjas étaient capables, car la furtivité est l'élément essentiel de ces espions, elle cherche sans doute à fuir ses poursuivants l'ayant repérée.
Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 5 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 20 juin 2010 08:04

L'Onna Bugeika

L'Onna BugeikaJe vous mets aujourd'hui cette superbe image d'une Onna Bugeika. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Les Onna Bugeika étaient des femmes puissantes et savaient utiliser leur puissance à diverses occasions.

Quand Ashikaga Yoshimasa, le 8ème shogun de la période Muromachi a perdu de l'intérêt pour la politique, son épouse Tomiko Hino, a en grande partie gouverné à sa place. Nene, épouse de Hideyoshi Toyotomi, fut connue pour outrepasser parfois les décisions de son mari et Yodo, sa maîtresse, devenue la maîtresse du château d'Osaka et du clan Toyotomi après la mort de Hideyoshi. Chiyo, épouse de Kazutoyo Yamauchi, a été longtemps considérée comme l'épouse samouraï idéale. Selon la légende, elle a fabriqué son kimono à partir d'un rapiéçage tiré de vieux morceaux de tissus et a sauvé quelques ryô pour acheter à son mari un magnifique cheval sur lequel il remporta beaucoup de victoires. Le fait que Chiyo (mieux connue sous le nom de l'«épouse de Kazutoyo Yamauchi») est tenue en une telle estime tient de son bon sens économique qui l'illumine malgré le fait qu'elle ne donna jamais d'héritier au clan Yamauchi, ce que réussira le jeune frère de Kazutoyo.

La source de puissance pour les femmes a sans doute été le fait que les hommes ne s'occupaient que des choses militaires et laissaient les finances à leurs épouses.

Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 9 | 15 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 06 janvier 2011 05:33

Les clans Iga et Koga

Les clans Iga et KogaJe vous mets aujourd'hui ces superbes images en rapport avec le sujet qui sont les clans Iga et Koga. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Au fil des siècles, deux grands clan s'établirent et assirent une suprématie notable : Iga et Koga, ou deux familles pour deux grande régions du Japon. Ces célèbres clans ont ainsi prospéré durant l'ère de Kamakura et Ashikaga. Leur puissance ne cessant de s'étendre, ils furent finalement chassés puis exterminés par Nobunaga Oda. De multiples groupes virent ainsi le jour (Suppa, Rappa, Iga mono,...) et deux régions du Japon furent complètement contrôlées par ceux-ci : Iga (Au début de la période Muromachi, la province d'Iga devint effectivement indépendante de ses seigneurs féodaux et a établi une forme de république. La République a été appelée Iga Sokoku Ikki en japonais.) et Koga. Selon la tradition orale transmise par Takamatsu Sensei, on comptait dans ces régions pas moins de 73 écoles (Ryu).

L'événement le plus marquant fut sans doute la sanglante soumission de la province d'Iga (la province actuelle de Mié, à l'est de la ville de Nara) par les troupes de Nobunaga Oda en 1579. Nobunaga était le régent (bien qu'il ne fut pas nommé shogun par l'empereur), et l'indépendance d'Iga représentait un défi à son autorité. Leur nombre augmenta à un tel point, qu'Oda Nobunaga, craignant pour sa vie, ordonna aux Ninja de Iga-Ueno de se séparer. Comme ils n'obéissaient pas, il réagit. Il confia à son fils Nobukatsu d'attaquer, de conquérir et de détruire le bastion ninja d'Iga. Les deux premières tentatives de soumission se soldèrent par un échec. Dans la bataille de Teusho Iga no Ran (1580) les troupes de Nobukatsu subissent une défaite désastreuse de la part des ninjas qui ont montré qu'ils étaient d'excellents combattants lors de batailles rangées. Les clans Iga et KogaPour la troisième, il envahit la province avec six armées venant de six endroits différents. Devant le nombre écrasant d'adversaires, les techniques de guérilla se révélèrent insuffisantes et les familles d'Iga et Kōga furent massacrées. L'attaque fut si rapide que près de 4000 d'entre eux furent tués.

Quelques survivants allèrent se réfugier chez les daimyō voisins (dont Ieyasu Tokugawa) et se mirent à leur service. Certains membres de l'ancien clan Iga, notamment ceux d'Hattori Hanzo, allaient servir de gardes du corps à IeyasuTokugawa, tandis que le clan Koga a agi comme une force de police et a aidé à garder la porte extérieure.

À partir de là, certains ninjas, nommés onmitsu, employés par le shogun pour espionner les daimyo, et d'autres, les oniwaban, étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du shogun et la surveillance de son château, ainsi que dans une certaine mesure la police dans la capitale Edo. En effet, la période d'Edo se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte.

Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 10 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 10 janvier 2011 04:54

Le kunai

Le kunaiJe vous mets aujourd'hui cette superbe image montrant une kunoichi se servant de kunai. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Le kunaï est une arme blanche utilisée par les ninjas, autrefois, et pouvant servir comme arme de jet, comme d'une aide pour escalader, comme d'une attelle, comme outil pour crocheter des portes et autres. Le kunaï était historiquement un outil utilisé par les japonais comme truelle de maçonnerie. A une certaine époque, les arts martiaux furent interdis par la loi au Japon et les gens commencèrent à l'utiliser comme arme pour la pratique.

Un kunaï a normalement une lame en forme de feuille et une poignée avec un anneau sur le pommeau pour attacher une corde. Ceci permet au kunaï d'être attaché à un bâton comme une lance, ou d'être attaché et caché le long du corps, ou de le récupérer lorsqu'il est utilisé en tant qu'ancre ou un piton. La taille de la plupart des kunaï va de 20 centimètres à 60 centimètres, avec une moyenne de 40 centimètres.

Le kunaï n'est pas un couteau, mais quelque chose plus apparenté à une barre de destruction. Normalement seule la pointe est effilée. Les sollicitations auxquelles un kunaï est soumis auraient détruit n'importe quel outil ayant subi un traitement thermique et effilé comme un couteau.

Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 10 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 20 janvier 2011 04:17

Le shaken

Le shakenJe vous mets aujourd'hui ces superbes images du shaken, l'arme la plus connue des ninjas. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Le shaken ou étoile ninja est arme de lancer japonaise en forme d'étoile. Ces étoiles métalliques tranchantes peuvent avoir plusieurs formes différentes (trois ou quatre branches, carrées, rondes...). Il ne faut pas confondre cette arme traditionnelle japonaise avec les "shuriken", ce terme désignant l'ensemble des armes de jet, de l'arc jusqu'au senbon.
 
Les Ninjas de l'ère Momoyama utiliseront à leur tour les shurikens les améliorant très sensiblement. En multipliant le nombre de faces coupantes, ils en renforcèrent la puissance. C'est ainsi que les Shakens apparurent. Utilisées en rafale de plusieurs étoiles, elles permettaient de multiplier les chances de toucher l'adversaire. Les Shakens comportaient parfois un trou en leur centre, pour les attacher (Semban Shaken). Cette technique permettait de pouvoir accélérer les lancements successifs.
 
Le shakenIl n'existe à proprement parler qu'une poignée de formes pour ces armes de jet. Les "tranchants" (en effet, les shaken n'étaient que très relativement affûtés, pour des raisons pratiques) sont droits et ne comportent pas de décrochés. Les shaken en forme de pentacles, ou en étoiles à huit, douze, quinze pointes comme on les voit dans le commerce actuel n'ont pas existé, sinon en tant qu'exercice de style. Quatre pointes étaient parfaitement suffisantes puisqu'aucune ne gêne l'autre en pénétrant dans la cible : en effet, si les pointes sont nombreuses, l'écart entre deux pointes sera faible et pendant qu'une pointe pénètrera dans la cible, les pointes les plus proches freineront sa pénétration, d'où la nécessité d'avoir des pointes espacées, ce qui permet en outre de conserver des "lames" larges et donc solides.
 
Merci !
 
Tags : Histoire du Japon
​ 8 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 24 janvier 2011 04:24

Le rônin

Le rôninJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur le rônin, un personnage phare de l'histoire du japon, du chambara et des mangas. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
A l'origine ce nom désignait les paysans qui perdant leurs terres (guerre, confiscation...) erraient à la recherche de travaux pour pouvoir survivre. Par extension ce terme fut appliqué aux samouraïs ayant perdu terres ou maîtres et qui se trouvaient ainsi dés½uvrés. Ils vendaient alors leurs services à la cause du plus offrant comme piétaille, mercenaire ou garde du corps... Après la période Sengoku (1467-1568), l'image des samouraïs se dégrada, et ils furent considérés comme des mercenaires à la solde de leurs maîtres. C'est à cette époque que le nombre de rônin augmenta. Les rônin combattaient pour leurs idéaux. On leur associait souvent l'image du «preux chevalier». Le nombre de samouraïs rônin augmenta considérablement après la guerre civile de l'Ônin entre 1567 et 1577.
 
Le rôninC'est surtout lors de l'ère Edo (1600-1868) que le nombre de rōnin alla en croissant : le shogunat avait en effet mis en place un système rigide qui interdisait aux samouraïs de changer de maître, de se marier hors de leur «clan», ou d'avoir des occupations extérieures au clan sans la permission de leur ancien maître alors que les règles étaient beaucoup plus flexibles sous les régimes précédents. De fait, la mort ou la ruine de son maître rendait presque impossible au samouraï d'en trouver un autre et le forçait à devenir rônin.
 
Après avoir vécu un siècle de guerre entre ses provinces (la période Sengoku), le Japon entreprend, pendant l'ère d'Edo, une phase de pacification grâce au renforcement du pouvoir du shogun. Originellement, le shogun désigne le général de l'Empereur, mais de fait, ce dernier n'a souvent qu'un rôle symbolique de gardien des traditions. En fait, une période de shogunat correspond à une forme de dictature militaire.
 
Le rôninLorsque Tokugawa Ieyasu obtient ce poste en 1603, il entreprend une plus grande concentration des pouvoirs et une surveillance accrue des daimyo, les seigneurs locaux. Cela se traduit, entre autres, par l'obligation faite à ces guerriers de résider une année sur deux à Edo (actuellement Tokyo), la capitale du régime. C'est par l'affaiblissement des daimyo que la famille des Tokugawa parvient à imposer la paix. Or, cela implique une réduction du nombre de guerriers, les samouraïs, et l'augmentation des rônin.
 
En effet, dans le Japon de l'ère d'Edo, les samouraïs sont des guerriers professionnels devant posséder un maître, qui peut être un daimyo ou le shogun. C'est ce qui les distingue des bushi, guerriers d'un rang supérieur qui peuvent être daimyo. Face à la diminution des guerres provinciales, les samouraïs deviennent de moins en moins nécessaires. Ils sont de plus en plus nombreux à se retrouver sans maître. Beaucoup rejoignent d'ailleurs l'une des trois autres classes de la société nippone (les paysans, les artisans et les commerçants). Mais certains d'entre eux restent attachés au code d'honneur guerrier, un idéal qui s'incarne dans le bushido. Dénués d'appartenance à une classe, ils sont réprouvés par la société et mènent souvent une vie errante. Ce sont les rônin.
 
De nos jours ce terme est utilisé pour les étudiants qui n'ont pas été pris dans l'université de leur choix et qui attendent d'être admis dans une autre école ou faculté.
 
Merci !
Tags : Histoire du Japon
​ 10 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 27 février 2011 04:04

Modifié le dimanche 27 février 2011 07:15

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 33
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile