
Kojirō Sasaki (1583 - 13 avril 1612), dit Ganryū, était un fameux bretteur japonais malgré sa surdité, ayant vécu aux périodes Sengoku et Edo. Sasaki Kojiro était renommé à travers le Japon comme étant une lame n'ayant pas d'égal. Il était d'une extrême virtuosité au sabre, peut-être l'une des plus fines lames de son époque. Redouté entre autre pour la longueur de son sabre, sabre surdimensionné appelé «la perche de séchage» qu'il manie en utilisant la technique Tsubamegaeshi («imiter le mouvement d'une hirondelle», ce nom est dû au fait que sa technique avait la particularité de faire de brusques changements de directions, comme ceux que fait une hirondelle lorsqu'elle chasse).
Élève de l'école Itto, il est l'un des seuls à obtenir son certificat, signé de la main même du maître Ittosai Itō. Il devint instructeur de kenjutsu pour le compte de Tadaoki Hosokawa, seigneur de la province de Bizen. Sasaki Kojiro commença à créer à Echizen son propre style : le Ganryu, ensuite, il parti pour Osaka, Après le renversement du bakufu pendant la bataille de Sekigahara en 1600, il parti à Kyoto dans la maison des Yoshioka. Mais, un jour, quand il finit de s'entraîner, il parti à Edo puis, une fois arrivé, il trouva un emploi comme instructeur de kenjutsu dans la maison de Hangawara Yajibei. Ce dernier proposa un poste à Kojiro quand il a vu ses techniques dans des matchs que Kojiro a proposés pour gagner de l'argent. Il défia aussi Ono Jiroemon (instructeur de kenjutsu) avec succès. Il alla voir Hosokawa Tadatoshi pour servir sa maison. Iwama Kakubei, un membre du clan Hosokawa, voulu partir pour Buzen, Tadatoshi et Kojiro le suivirent. Ce dernier se fit une superbe réputation et battit tous les opposants de Buzen (en comptant Kojima Zennosuke), jusqu'à ce qu'il meurt sur l'île de Mukojima.

Sa vie est l'objet du livre de Genzō Murakami qui porte son nom, plus fidèle historiquement parlant que le Musashi d'Eiji Yoshikawa.
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